L'Astre Tyran

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By San Kun
#37224
De retour sur le pont de commandement alors que ses alliés finissaient de repousser les pirates, San Kun sourit. Ce qu’il espérait était en train de se produire. Plusieurs vaisseaux de Mytaranor avaient quitté le champs de bataille. Ils géraient les risques, et avaient décidé que ça sentait le roussi. D’autant que certains vaisseaux néo-républicains commençaient à être visibles sur les instruments, il n’y avait pas de doute.

Commando - Jedi Kun, il semble que nous commencions à être verrouiller par nombre de vaisseaux.

Commando - Ils ne peuvent pas récupérer le Vanquisher, alors ils vont le détruire.

San Kun - Stabilisation du vaisseau, et mettez l’énergie restant dans les propulseurs, direction la flotte néo-républicaine.

Le calme de San Kun faisait tâche dans ce centre de commandement où les gens commençaient à paniquer.

Commando - Les chances d’esquiver...[

San Kun - Allons allons, il y a aux commandes de la flotte républicaine un certain lieutenant commandant qui est plus que capable de…

De leur pot de commandement, ils virent une série de tir exploser les différents canons et lance-torpilles de la flotte du concile. Des tirs parfaitement dosés, n’engageant pas la viabilité des bâtiments, les empêchant de combattre. Au même moment, on commençait à observer les premiers X-Wing et chasseurs de la NR arriver pour défendre le Vanquisher, et harceler les bâtiments qui continueraient à vouloir s’en prendre. C’était la fin. Plus d’un vaisseau de Mytaranor disparut en hyper-espace.

Commando - C’est la débandade! On a gagné!

Commando - On la leur a mis! YES!!

Rien de cela ne serait arrivé sans l’arrivée de la flotte, mais San Kun était soulagé que les forces de la NR soient arrivées au moment opportun. Sinon, il aurait dû manoeuvrer très serré pour garder le Vanquisher en un seul morceau. Il s’agissait maintenant de savoir ce que la bataille terrestre avait donné. Si le centre de communication avait été pris, ils pourraient passer un message intimant à tous les fidèles au Conseil des esclaves de Mytaranor de se rendre, sous peine de rixes avec la flotte néo-républicaine. Il ne restait plus qu’à espérer que la bataille soit à leur avantage. Il envoya une transmission pour Storm et son commandement sur la planète : la bataille spatiale était gagnée. Les rares vaisseaux du conseil des esclaves qui restaient avaient trop de soucis sur leurs réacteurs pour fuir, et étaient tenus en joue par l’armada néorépublicaine le temps de se faire aborder.
S’en suivit une procédure de débriefing de plusieurs heures : San Kun fit son rapport sur canal sécurisé à l’armée de la Nouvelle République. Ils y répondirent en envoyant leurs ingénieurs stabiliser le Vanquisher. Ils s’étaient accordés sur la valeur symbolique et stratégique du vaisseau mère esclavagiste, il fallait le garder. De son côté, San Kun retourna sur le sol de Mytaranor, district 8, dans le centre des opérations. L’ambiance n’était plus la même. Le climat d’endurance, d'essoufflement et d’épuisement avait laissé place à une bonne humeur générale et un regain de moral. Dès qu’un révolutionnaire croisait l’Anx, il ne pouvait s’empêcher de le féliciter pour la prise du Vanquisher. Des tas de gens avaient participé à cette victoire, mais un seul Anx. Le Jedi expliquait sa popularité par sa singularité et son originalité. Il était la mascotte de l’anti-esclavagiste de Mytaranor. Il rejoignit Storm dans les quartiers de l’homme politique, et l’homme étant considéré comme l’instigateur et le dirigeant de la révolution.

Storm - San Kun! Tenez, je vous ai préparé un verre. Ca vient de Corellia, 30 ans d’âge. J’en ai des mieux, mais j’attendrais que Mytaranor soit définitivement libérée. Pour le moment, fêtons une victoire, et la débandade de la flotte de pirates.

San Kun remercia de la tête, s’installa dans un fauteuil et pris son verre. Un nez boisé, avec des notes de vanilles, de fumé et de tourbé. Les whiskies tourbés étaient ses préférés. Il en pris une gorgée.

Storm - J’ai bien peur que le repos ne soit de courte durée. Nos Hommes ont mis la main sur les principales infrastructures du district 1, et nous avons une communication importante sur une sorte de conseil d’état - ou de guerre, j’en ai bien peur - temporaire de Mytaranor. Ils veulent rencontrer le vainqueur du Vanquisher, ça vous tente?

San Kun - Le Vanquisher n’a pas été abordé par un seul Jedi, M. Storm. Mais bien par un vaillant détachement de vos hommes. Ne seraient-ce pas eux qu’il vous faudrait présenter?

Storm - Dans un monde parfait, oui. Ici, cela va être une question de confiance. Et du curiosité. Cela fait bien longtemps que personne ici n’a vu de Jedi. Ils veulent savoir qui vous êtes. Dans la forme, vous êtes un porte étendard, dans le fond, ils veulent savoir si vous êtes celui des forces libres de Mytaranor ou celui de la Nouvelle République.

San Kun - La Nouvelle République soutient et porte les Jedis. Cependant, ces derniers ont la responsabilité de leur dépendance. Les Jedis ne sont pas au service de la République comme à l’époque, mais au service de la vie, et de la libertée.

Storm - Ce n’est pas moi qu’il faut convaincre, ce sont eux. Suivez moi.

Ils commencèrent à se diriger vers le centre de commandement qui avait subi tant d’attaques durant cette longue période de révolution. San Kun se revoyait entouré de de mutilés, devant sans cesse choisir qui avait une chance de s’en sortir pour le soigner, laissant les autres à la Force.

Storm - Il va falloir que je vous briefe vite sur ceux que vous allez rencontrer.

Premièrement, il y a Tsikjad, qui gouverne maintenant le district 0. Ancien esclavagiste, c’est un converti. Il m’a toujours soutenu, que ce soit pour mes réformes en faveur des esclaves quand je faisais de la politique officielle, ou dans mes projets révolutionnaires officieux. Il voit à long terme, et à ses propres ambitions pour Mytaranor. Sa propre idée du bien du peuple… qui rejoint la mienne. C’est un ami, même si nous sommes parfois en désaccord sur la méthode à employer. Certains au Conseil ne l’aiment pas du tout en raison de son changement de veste.

Mocum est un Abednedo qui dirige le District 1. Il est digne de confiance et à la main sur toutes les communications. En terme d’influence, c’est lui le premier, avant moi. Sans son soutien, la révolution n’aurait pas été la même, et je dirais qu’aujourd’hui, et dans le futur de Mytaranor ce sera une personnalité politique clé. Je ne le connais que peu personnellement, ses actes parlent pour lui. Il veut un peuple libre, donc pour l’instant, rien à craindre.

Le Gran que vous verrez est Bitoub, qui dirige le district 3. Il dirige l’hôpital, et c’est par lui que vous aviez accès à votre matériel médical. Malheureusement, les transports ne sont pas encore au point pour acheminer les blessés vers son district. Il est très orienté social.

La suivante est Paris, une Lorrdienne je crois. Elle a maintenu le district 5 en paix, ce qui n’est pas une mince affaire, mais ce qui est pour le mieux. Elle dirige actuellement la centrale électrique de Mytaranor, et est donc en mesure de choisir à qui fournir l’énergie ou non. Position politique délicate quand d’un côté, elle adhère à notre idéologie, mais que les forces esclavagistes sont capables de saboter une centrale dont l’explosion feraient de gros dégâts sur tous les districts alentours. C’est sans doute notre principale interlocutrice si on souhaite communiquer avec les esclavagistes autrement que frontalement.

Ensuite vient le problématique Goan. C’est un mafieux… je ne sais même pas s’il était esclave ou non. Dans son district, le district 6, la frontière est trouble, on sort et on rentre vite dans le système… traffic, esclavagisme, drogue, mafia, il doit traîner dans tout ça pour avoir revendiqué le poste de représentant de district et y être élu. À l’heure actuelle, je ne pourrais même pas vous dire si c’est vraiment lui qui dirige, ou si ce n’est qu’une façade. Ni s’il est pour nous, ou contre nous. En tout cas il a répondu présent au conseil.

Fmoera est en charge du district 10. Le district 9, 10 et 11 sont liés par l’industrie, et encore aux proies aux affrontements les plus violent et récurrents. Fmoera est un idéologiste pour la liberté. La différence avec moi, c’est qu’il se battra jusqu’au bout, et utilisera toute la violence, parfois plus que nécessaire, pour ses aspirations de libertés. Pour lui, un bon esclavagiste est un esclavagiste mort, ou esclave lui-même… il n’est pas contre une inversion pure et simple du système.

Pour finir, Perséphone, une balosar, représente le district 13, district du plaisir et du tourisme sexuel. Elle n’aspire pas vraiment à changer le district. Seulement au lieu de se vendre pour quelqu’un d’autres, les anciens esclaves se vendront pour eux-même… ou pour elle, je ne saurais le dire. Elle est très au courant de toutes les affaires officielles et non-officielles du secteur, si vous voyez ce que je veux dire. En des milliers d’années, les gens n’ont toujours pas compris qu’il faut éviter de parler dans un bordel…


Avant de rentrer, Storm fit volte face.

Storm - Ah oui, ce truc sur les Jedis et la Nouvelle Républicaine, j’éviterai de le ressortir là dedans. Si c’était vrai, alors pourquoi les Corelliens ont leur propre Jedis?

Ils entrèrent. La salle ressemblait à un tribunal. Dans le fond, une immense chair en forme d’arce de cercle où étaient présent, physiquement ou via un hologramme, des personnes sur lesquelles Storm l’avaient briefé dans les couleurs miniers pour atteindre cette sale. Au milieu de l’Arc de cercle, une table, avec quelques chaises pour ceux qui demandaient une entrevue. Storm avaient expliqué qu’ils avaient aménagé cela dans l’urgence avec les moyens du bord, mais que ça ferait l’affaire. Ce tribunal avait des petits airs du Conseil des Jedis, ce qui n’était pas sans faire assez plaisir à San Kun de retrouver ses marques. Quinze places étaient attribuées autour de l’arc de cercle, correspondant à chaque district. Mais seulement huit représentants étaient là? Storm prit place, à la deuxième place, en tant que représentant du district 2. Ce n’est que là que San Kun remarqua deux autres hommes, dont Angan, et un autre qui gérait les transmissions.

Storm - Bien le bonjour. Commençons cette séance. Je vous présente le Jedi Kun, pour ceux qui le voulaient. Je propose qu’il se joigne à nous pour cette séance, en tant que conseiller. Les Jedis sont réputés sages, et un conseil est toujours bon à entendre, nous déciderons si nous les suivrons ou non. Quelqu’un s’y oppose? Non, très bien, commençons. Comme convenu la dernière fois, j’attends un état des lieux de vos districts respectifs, Angan viendra compléter.

Angan, présent en personne, jaugea San Kun puis fit son rapport, zélé et exact, ne perdant pas de temps en cérémonie. San Kun en déduit que ce n’était pas la première séance que ce conseil vivait.

Angan - Le District 0 a peu souffert des rixes, j’ai réussi un transition en douceur si je puis dire. Aucun dégâts matériel vraiment important à déplorer. Néanmoins, il y avait quatre capitaines sous mes ordres qui n’ont pas adhérer à la révolution. J’ai réussi à en écarter un. Un autre a rejoint les forces esclavagistes je ne sais où. Il en reste deux qui représentent des poches de résistance… ils sont… comment peut-on dire? Assiégés, j’attends qu’ils se rendent pour le moment.

Mocum, un Abdenedo à l’air sage et concentré, était plus dans la panique. Son hologramme montrait qu’il s'affairait en même temps que le conseil. Il mit quelques secondes à comprendre que c’était à lui de parler.

Mocum - Mon district est quasiment sous contrôle. Cependant, nous bricolons encore et toujours pour que vous ayez des des communications. Le district comporte 3 gros points, qui ont tous été sabotés par les esclavagistes avant de partir : une station de communication, un station radar et un centre de brouillage. J’ai besoin de renforts. Si je décide d’en réparer un, ils attaquent une de mes autres positions, pour ensuite saboter ce que je viens de réparer quand je m’occupe d’eux.

Angan - On peut vous envoyez…

Storm - Général Angan, je vous prie de laisser tous les représentants terminer avant de prendre une quelconque décision. Bitoub, vous pouvez continuez.

Un hologramme Gran, assez serein, prit la parole. Il avait un ton posé, et sa demande n’était pas suppliante : il énonçait juste un fait.

Bitoub - La maison médicale dont je porte le responsabilité n’est pas en très bon état non plus. Quelques escarmouches l’ont fortement dégradés, et beaucoup de départements sont hors service, dont la chirurgie. J’aurais bien besoin de renfort et d’ingénieurs pour reconstruire ça, et venir à bout des dernières poches esclavagistes qui trainent sur mon district.

Une humanoïde à la peau sombre et la chevelure étrange prit la parole. Son charisme transparaissait malgré l’hologramme.San Kun se rappela qu’elle était dans une position délicate, et ce charisme devait bien lui servir à maintenir la paix dans son district.

Paris - Le district est à peu près calme. Néanmoins, des sympathisants esclavagistes se sont retranchés dans des secteurs de mon usine, en grève. J’ai réussi à rectifier cela en maintenant une production d’énergie à 40% je dirais, mais ça ne va pas tenir longtemps. Je vais avoir besoin de main d’oeuvre qualifiée, et d’un bon négociateur pour dégager ses tires au flanc.

Le suivant était un homme dont San Kun pouvait sentir la dangerosité. Son air narquois et joueur était à la limite de l’insolence pour la plupart des gens, mais ce n’est pas cela que le Jedi remarquait. Il était sur ses gardes, et San Kun se doutait qu’il était prêt à tuer pour se défendre, et que ce ne serait pas la première fois. Cet homme était rompu à la violence et il avait l’air d’apprécier ça.

Goan - He bien hé bien. Que de districts plus riches et plus populaire que le miens, et pourtant que de problèmes et de demandes, ha ha ha. Le miens se tient bien. Il y a encore des poches de résistance, mais nous en viendront à bout, à coup de blaster ou de crédits. Rien d’autre à signaler… il est drôle qu’un rebus comme moi s’en sortent mieux que des gens bien éduqués et moraux comme vous...

Fmoera - Ouais, c’est ça. Me fait pas rire Goan, pour l’instant on n’a aucune preuve de ce que t’avances. Alors t’avances pas trop. De mon côté, la majeure partie du district 10 est sous contrôle… mais ça ne va p’tet pas durer, et pour le moment, l’usine est hors d’état. J’hésite pas à la démembrer quand j’ai besoin de matos. On est régulièrement soumis aux attaques venant des deux autres triplets. Ils y tiennent à leur usine, et les deux autres tournent encore tout en s’organisant. Il est possible que le district 9 ou 11 soit les derniers bastions ou QG esclavagistes, il est donc primordial de les faire tomber le plus rapidement possible. Cependant, un appui aérien ou territorial pour des attaques simultanées me feraient économiser beaucoup de camarades. Sachez que de toute façon, ça se fera avec vous ou sans vous.

C’était l’hologramme d’un grand humain à la peau sombre qui venait de s’exprimer. Son visage était comme brûlé par endroits, et ses yeux laissaient deviner une détermination sans faille. C’est ensuite une Balosar raffinée et joueuse qui prit la parole.

Perséphone - Pour ma part, il n’y a pas vraiment de dégâts à déplorer. Néanmoins, mon influence est gênée par des groupuscules pro-esclavagistes… enfin… c’est plus compliqué que cela, ils sont tenus par la drogue, il est donc compliqué de négocier avec eux et d’interpréter leurs intentions. Peut-être que vos hommes, Goan, arrêtaient de leur en vendre, cela ne serait plus qu’une question de temps

Goan - Oh, je t’arrête tout de suite Perse. D’la drogue, on n’en a plus des masses depuis qu’on a coupé les voies d’accès avec le district 15, toujours hors de notre contrôle. Alors elle vient pas de nous, mais du 15. Si tu veux t’en prendre à quelqu’un pour ton incompétence en matière de révolution, le 15 est un parfait bouc-émissaire.

Il gratifia la Balosar d’un énorme sourir charmeur. Mais Storm les calma en revenant à l’ordre du jour.

Storm - Allons, nous sommes un des premiers conseils d’Etat libre sur Mytaranor. Nos frères esclaves ne sont pas morts pour qu’on se chamaille. Est-ce que je me trompe?

Les autres se turent et acquiescèrent. Visiblement, Storm jouissait d’un certain pouvoir pour imposer le calme dans une cour politique. Le souvenir des combats était encore proche pour servir d’argument à faire avancer les choses, mais San Kun se demanda quel stratagème Storm utiliserait une fois que les combats seraient de l’histoire ancienne.

Storm - Général, comment se présente la situation planétaire?

Angan - Et bien, très cher conseil, elle n’est pas brillante. Si nous étions seuls, nous aurions dû nous regrouper pour faire front ensemble et espérer s’en sortir. Tout d’abord, les routes commerciales du secteur qui desservent Mytaranor sont occupées par du piratage en bonne et dûe forme. La pirates, bien qu’en déroute grâce à San Kun, semblent s’être réorganisés pour un blocus sur Mytaranor. Au sol, comme cela a été souligné par certains, il subsiste des zones à pacifier dans chacun de vos districts. Et les districts 4, 8, 9, 11, 12, 14 et 15 sont encore sous contrôle esclavagistes. Sans parler du district A, s’il existe vraiment… En autarcie, ne possédant aucun des districts agricoles, la révolution ne risque pas de durer longtemps, j’en ai bien peur.

Tsikjad - Qu’est-ce que vous proposez “Général”?

Angan - Le Jedi Kun n’est pas venu seul. Il est arrivé avec une flotte néo-républicaine conséquente. J’ai discuté avec leur commandant, et il accepte de suivre nos “recommandations”, que ce soit pour sécuriser une route commerciale, ou “pacifier” des zones terrestres.

Tsikjad - Mytaranor voit, pour la première fois de mémoire, enfin des jours de liberté. Est-ce pour se précipiter sous le joug de la Nouvelle République?

Perséphone - La situation dépeinte par le général me semble être un tableau des plus noirs. Vous avez une idée pour vous en sortir sans a flotte néo-républicaine?

Tsikjad - Il n’y a pas que la Nouvelle Républicaine qui peut se permettre de nous protéger. L’Empire, la CSU, la FéDé, d’autres conglomérats et j’en passe. Ce choix mérite une réflexion, et que nous en discutions.

Fmoera - Je t’arrête tout de suite Tsikjad! Ce choix ne nous appartient pas, il appartient au peuple libre de Mytaranor.

Tsikjad - Et qui veux-tu faire voter alors qu’une majorité des esclaves est encore en captivité sur Mytaranor même? Nous sommes des élus, nous pouvons… non, nous devons prendre ces décisions, et prendre la responsabilité de ce qui se passera ensuite.

Storm - Exact, nous allons devoir délibérer. Cependant, nous avons un représentant de cette flotte ici. San Kun?

San Kun se trouvait dans une position délicate. La flotte était là pour sécuriser Mytaranor, effectivement. Cependant, le gouvernement néo-républicain ne devait pas s’attendre à ce que la politique interstellaire de Mytaranor hésite entre les géants qu’étaient l’Empire, la NR et la CSU. Il réfléchit. La flotte était écrasante, et surtout dissuasive. Mettant trop de temps à répondre, la conseillère Lorrdienne s’engouffra.

Paris - Jedi Kun, vous avez montré vos capacités de combat et de stratégie pendant cette révolution. Cependant, votre loyauté n’était pas tiraillée : les intérêts de Mytaranor et les vôtres, je suppose, allaient dans le sens de cette révolution. Cependant maintenant, je préfère être clair : êtes vous ici pour le bien du peuple de Mytaranor, ou pour défendre les intérêts de la Nouvelle République?

San Kun - La voie d’un Jedi et de défendre la Vie avant toute chose, avant toute idéologie. La Vie est à privilégier. Et idéologiquement, la Vie, avec un grand “V”, passe par la liberté. En cela, tant que Mytaranor ne sera pas libre, il y aura toujours des choses à y faire pour un Jedi. Une fois votre liberté complète acquise, alors les Jedis ne seront plus utiles à Mytaranor.

Paris - Répondez à ma question.

San Kun - Cette question n’est qu’illusoire. Pour le moment, priorité à la liberté. Ensuite, qui se souciera de l’opinion d’un jeune Anx sur Corruscant?

Elle regarda les autres, semblant de pas avoir compris ou voulez en venir San Kun.

Perséphone - Ah ah ah. C’est pourtant clair, Paris. San Kun nous explique qu’il nous aide à faire le ménage, et qu’une fois que ce sera fait, il rentrera chez lui.

Goan - La question, c’est de savoir s’il dit ça pour nous rassurer, ou si ça lui en touche vraiment une sans faire bouger l’autre...

Perséphone - Un Jedi n’est pas réputé pour mentir.

Tsikjad - Pour le moment, je vous crois, Jedi. Car pendant cette révolution, et je me tourne aussi vers vous autres, personne n’a entendu la Nouvelle République mentionnée sur les champs de batailles. Si votre observez encore cette même discrétion, alors toute aide est appréciable.

Storm - Tsikjad, vous êtes en train de demander de l’aide d’une flotte néo-républicaine, mais que cela ne se sache pas?

Tsikjad - Fmoera veut faire voter le peuple, et si le peuple a été libéré par la Nouvelle République, alors le peuple votera pour la Nouvelle République.

Fmoera - Et quel est le problème?

Tsikjad - Une entrée dans la Nouvelle République sert-elle mieux les intérêts de Mytaranor qu’une entrée autre part?

Storm - Je vais vous stopper ici, très chers gouverneurs. Tsikjad, nous avons déjà décidé que cela se fera par le vote, Mytaranor, et son ex-concil des esclaves, nous en a ironiquement laisser les moyens via l’ECDB. De plus, qui ici voudrait débattre du district dans lequel se regrouper pour faire face au siège des restes du concil? Personne? Je m’en doutais. Nous n’avons pas le choix d’utiliser cette flotte, alors faisons le et prenons une décision. Où la met-on : les routes commerciales ou la pacification d’un district?

Tsikjad - Peut-être que vous, Jedi Kun, pourriez nous faire partager votre opinion sur la question?

Deux choix possible :
  1. Utiliser la flotte NR pour pacifier un district occupé par les esclavagistes
  2. Utiliser la flotte NR pour sécuriser une route commerciale


San Kun - Il est nécessaire que Mytaranor continue à échanger avec l’extérieur. L’isolement est très dangereux. De plus, la sécurisation d’une route commerciale n’aura pas énormément de retombée sur les habitants de Mytaranor, peu seront au courant. Ainsi, le prosélytisme dont vous avez peur, Gouverneur Tsikjad, sera évité au maximum.

Tsikjad aquiesça, ainsi que Paris. Ils s’étaient clairement positionner, et a décision du Jedi semblait avoir gagné leur confiance. Cependant, les autres ne réagirent pas. Pour les autres, ils auraient incapable de prendre ce type de décision, c’était là des responsabilités qu’ils préféraient éviter. Mocum, qui semblait avoir beaucoup réfléchi sur ce qui avait été dit et les implications que cela entraîneraient, prit la parole.

Mocum - C’est tout à votre honneur de respecter l’avis de ce conseil, San Kun. Cependant, si nous tenons une victoire sur la bataille commerciale, qu’en est-il de la bataille militaire qui se joue sur Mytaranor? La bataille terrestre. Sans l’appui aérien de la flotte néo-républicaine, j’ai bien peur que la situation ne stagne. Nous avons tous ici quelque chose à défendre, prendre et réparer, je crois. Quels sont nos moyens?

Storm - Quelles sont l’état de nos troupes?

Fangan - Vous avez tous vos propres troupes. Cependant, je pense qu’elles sont toutes plus ou moins occupées à tenir les positions ou a faire marcher ce qui reste de la technologie esclavagiste avec le peu de moyens que vous avez. Les troupes restantes se sont concentrées chez nous, dans le district. Actuellement, nous avons trois unités à dispositions : une unité d’ingénieur, une unité de combat, et ma foi… une unité qui est capable de faire les deux, qui est actuellement sur la Vanquisher.

Storm - Si nous utilisons le Vanquisher, c’est donc un district à réparer avec l’unité d’ingé, un district à sécuriser, ou un à prendre avec l’autre unité?

Fangan - C’est bien résumé ouais.

Tsikjad - Il est primordi...

Paris - Je t’interrompts, mais c’est là encore une question stratégique et militaire. Puisque la dernière fois, San Kun, vous avez réussi à nous mettre d’accord, je propose qu’on procède de la même manière.

Un silence se propagea. Les autres n’étaient ni d’accord, ni en désaccord avec ça. Le Jedi avait répondu une première fois avec Sagesse, il se peut qu’il réitère.

Storm - Très bien. Je pense qu’il va lui falloir un récit de situation plus complet, ainsi qu’une meilleure connaissance du terrain. Tout ça, il pourra le trouver ici, aidé par Fangan et moi même. Je pense ne pas me tromper en disant que San Kun, vous êtes le bienvenue dans nos districts respectifs s’il vous faut tout complément d’information, quel qu’il soit.
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By San Kun
#37239
Etats des lieux des districts


Fangan - Commençons par le district 0. C’est le lien direct avec le dock commercial. Si la flotte sécurise une route commerciale, on gagnera en efficacité à le reconstruire pour ensuite redistribuer aux autres districts.

Le district 1 concentre la station radar et le centre de brouillage et de communication. Si on les répare, autant dire qu’on pourra mieux coordonner nos frappes d’une part, et zyeuter l’ennemi tout en les rendant sourd et aveugle. Un sacré avantage tactique. Pour ce qui de la politique, cela permettrait à Mytaranor d’échanger avec l’extérieur, mais de ce côté, je ne me fais pas trop d’illusion. Si les mondes respectives des esclaves en avaient quelque chose à faire, il auraient agi depuis longtemps, ce n’est pas comme si la situation à Mytaranor était nouvelle… même de l’info quoi, ils auraient pu envoyer quelqu’un vérifier, m’enfin.

Le district 2 , celui dans lequel nous nous trouvons, est plutôt calme. On s’est occupé de bien faire le ménage. Cependant, les échauffourées ont pas mal abîmé le matériel. Je pensais pas qu’on s’en servirait à nouveau aussi rapidement. Mais comme dit… si une route commerciale se profile à l’horizon, il va bien falloir exporter quelque chose si on veut acheter de quoi se nourrir. Donc là aussi, les mines sont à remettre en état.

Comme l’a expliquer Mocum, le district 3, c’est l'hôpital. Ce serait pratique de pouvoir soigner nos gars avec autre chose que de la chirurgie de champs de batailles et les torusses de secours qui vont avec. Seulement… il vaut mieux s’occuper de ça après le secteur 1. Les transmission nous permettrons d’acheminer les blessés de manières plus certaines vers le district 3, on va dire. Sinon faudrait passer par les mines, pas très commode
.
Le district 4 est une cible favorable. Dans l’agglomération, ce sont des fermes qui permettraient au moins à tous les autres districts de tenir un siège ou un blocus en se rationnant. Faut juste virer les esclavagistes qui contrôlent la zone. Et la situation est compliquée… les esclaves des fermes ont toujours été pro-esclavage, c’est p’tet ceux qui s’en sortaient le mieux.

Le district 5 est un district minier, comme le nôtre. Sauf qu’il est de l’autre côté de l’agglomération, est tenu par des esclavagistes. Si d’un côté ici on est quasiment tous humanoïdes, là bas il y une large majorité de Kedorhan. Autant dire que les mines et les galeries sont pas foutues pareil. Les meilleurs de nos mineurs d’ici seraient capable de s’y perdre là bas. Un siège devrait en venir à bout, mais je ne classe pas cet objectif comme “prioritaire”.

Si Goan a dit que le district 6 était clean, c’est pas entièrement vrai. C’est un bidonville géant ce district, impossible de tout contrôler, de tout surveiller. Néanmoins c’est pas très grave, ils s’auto-gèrent. Là bas, la frontière entre les deux camps et assez floue, j’ai pas trop envie de m’embourber là dedans je dois dire.

Le district 7, c’est la grande interrogation. C’était un quartier de mercenaires esclaves : que ce soit de la chair à canon ou du guerrier bien entraîné. Ils avaient tout sous la main : armes, entraînement, et stratégies. D’après Perséphone, la première défaite esclavagiste a eu lieu là bas, et c’était le premier district à être entièrement pacifié. Elle sait de source sûre qu’il n’y a plus d’esclavagistes là bas. Cependant on n’a pas de retours aux appels qu’on envoie, et y envoyer un gars… personne n’a été volontaire, et je prends pas le risque de perdre un de mes hommes. Ces types sont p’tet compétents, mais trop de batailles les ont rendu instable et imprévisibles.

Le 8 est un autre district minier, mais complètement excentré, il faut compter quelques heures en landspeeder. Il est pas occupé… on ne sait même pas s’il a capté qu’il y avait une révolution. Plus sérieusement, le district 8 et le district 14, son p’tit frère fermier, sont perdus très loin de l’agglomération, sur la même route néanmoins, mais ça en fait pas des cibles ou des vrais enjeux stratégiques pour l’instant.

Les districts 9 et 11 sont un problème. Tenus par des troupes esclavagistes, ils mettent une sacré pression sur Fmoera et son district 10. Il tient une usine de transformation de matériaux agricoles. Même si on chope les fermes, on arrivera pas à les acheminer les matières premières à son usine, ou à en sortir les matières transformées. Tant qu’on n’a pas réglé leurs aux troupes esclavagistes des 9 et 11, le 10 ne va pas servir à grand chose stratégiquement. Humainement… j’suis pas sûre que Fmoera tiendra longtemps. Ses hommes ont lutté dur, se prennent dérouillées sur dérouillées, ils sont à bout, face à plus d’hommes, mieux armées et mieux organisés. Si on agit pas rapidement, le district 10 va sans doute retomber aux mains des esclavagistes.

Le district 12 était minier. Lui, il a complètement été ravagé. Les mineurs de là bas ont eu la main lourde sur les explosifs… du coup on en a récupéré une bonne partie ici, c’est ce qui nous a permis de totalement contrôler le district 2, et d’avoir du rab.

Bon, le district 13, tenu par Perséphone, a plutôt été bien résumé. Faut faire gaffe, comme elle a dit, il ne lui reste plus que de toxico esclavagistes à gérer, mais un toxico, c’est imprévisible, tenace, … elle va avoir du mal. Même la Nouvelle République aurait du mal. Si ça se trouve, ils sont même pas fédérés et agissent en cellules totalement désordonnées. Mais c’est peu probable, vue comme elle galère.

Le district 15 est aussi aux mains des esclavagistes. Beaucoup de petits ateliers qui raffinent de la drogue. Je serais prêt à parier que ce sont eux qui fournissent les poches de résistance du district de Perséphone. Si on l’attaque, ça peut faire d’une pierre, deux coups : on prend un district et on finit de nettoyer celui de Perséphone.

Voilà pour l’état des lieux. Bon, je l’ai pas trop précisé devant le conseil, car ils ont un peu l’air de se méfier de toi. Mais les unités qu’on a en stock, ils t’ont vu combattre, t’as sans doute déjà soigné la plupart d’entre eux. En plus, ils savent que le coup de l’attaque du Vanquisher, c’est toi qui l’a imaginé, et c’est toi qui l’a réalisé. Autant dire qu’ils te suivront plutôt toi qu’un autre, alors si tu dois faire un choix stratégique, ils te suivront… ou ils suivront tes ordres.


San Kun l’avait dit, il était un Jedi, est en cela, il était là pour protéger la vie. Son premier choix se porta naturellement vers le district 10. Fmoera avait besoin de renforts pressants, sous peine de mourir sous les assauts ennemis. Cependant, deux autres critères étaient à étudier. La Force lui indiquait qu’il y avait un défaut. Quelque chose de noir et de malsain était perceptible en dehors de l’agglomération. Les districts en dehors de l’agglomération? Il les localisait à peu près là bas, mais aucune information ne semblait transparaître pour le moment. Ensuite, la pérennité de la vie… sur le moyen terme, sauver Fmoera et ses hommes n’allait-il pas mettre en péril d’autres vies, autre part? Il ne voyait pas l’avenir, et son expérience n’était pas suffisante pour prédire la suite des événements. Avec les informations en sa possession, à l’instant présent, le dogme lui dictait qu’un seul choix : Fmoera et le district 10.

San Kun - Général, si vous deviez réparer le Vanquisher, quel serait le district le plus approprié?

Fangan - C’est une question pertinente. Mon choix se porterait sur le district 11. C’est lui risque d’avoir des matériaux de secondes transformation les mieux adaptés. Cependant, niveau qualification, il faudra l’unité d’ingénieur du district du 5, l’expertise des ingénieurs de Paris. Il faudra déplacer le Vanquisher deux fois : une fois au 5, une fois au 11. Et ça veut aussi dire que niveau énergie, on risque d’être en rade…

San Kun - Pourtant, il y a une centrale géothermique dans ce district minier.

Fangan - C’est vrai. Faudrait voir avec Paris comment redistribuer ça pour optimiser ça. On risque de pas pouvoir tout nourrir. Cependant, il n’y a plus grand chose qui fonctionne actuellement sur Mytaranor. C’est un pari risqué. Sans énergie, nos positions vont être plus difficile à défendre. Carrément indéfendable si l’ennemi se coordonne je pense. C’est Paris qui a les plans électriques de Mytaranor.

Et pour éviter qu’il se coordonne, il faudrait réparer les brouilleurs du district 1. Mais ces derniers consomment beaucoup d’énergie, peut-être plus que ce que pourrait produire les centrales minières. De même, à quoi bon dégager une route commerciale si les usines n’ont pas d’énergie pour fonctionner. San Kun se gratta la tête, en fronçant les sourcils, c’était un problème épineux, et il manquait de repos pour prendre une décision parfaitement éclairée. Il le savait… et ne pas prendre de décision, ou la reporter, aurait des conséquences néfastes. Non, avec les informations en sa possession, le mieux à faire était le district 10. Ils avaient demandé une aide concrète, et semblait les plus pressants.

San Kun - Préparez vos hommes, Fangan… le district 10 nous attend. Fmoera a besoin d’aide.

Fangan - Très bien. Et les ingénieurs?

San Kun - Les envoyer dans un district qui n’est pas entièrement sous contrôle serait dangereux pour leur vie. Ils auront probablement des choses à faire ici.

Fagan - C’est certain. Je suis sûre que les gens du district 2 ne s’attendaient pas à faire remarcher les mines aussi tôt, je passe les ordres! Ah, et San Kun… au point où on en est, ce sont autant tes Hommes que les miens. Je préviens Fmoera?

San Kun - L’opportunité que les transmissions puissent être interceptées est encore présente?

Fangan - Aucune idée, faudrait avoir accès en centre de télécom pour ça.

San Kun - Mieux vaut ne pas ébruiter les objectifs dans ce cas.




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By Vérité
#37733
Les puissants s'étaient évertués à ignorer une innocente pomme, l'oubliée d’un fond de panier sur laquelle s'était développée la gangrène. L'avarice étaient là encore seule fautive dans toute cette tragédie. La pourriture avait fait son temps, la guerre désormais sur Mytaranor gronhir tonitruante, un chevalier jedi parti enquêter assistait à l’inévitable, un conflit mêlant esclaves et maîtres.

Les pertes étaient nombreuses, mais n'est-il pas coutume de dire que la liberté des êtres pensants n’a pas de prix... Du côté des camps esclavagistes, on n’entendait pas cette maxime de cette oreille-là, bien au contraire. Alors que les alliances se font et se défont, les partisans de l’ancien régime s’accordent dans un ultime effort. Pour tenter de couper la progression de l’ennemie, de sanglants chasseurs de primes et groupes de mercenaires sont recrutés en nombre pour pacifier la vermine.

Malgré le soutien acquis des chefs de districts renégats au profit de la révolution ce retournement inattendu mettra-t-il un terme à l'insurrection populaire ? Ou n'est-ce là que le dernier râle d’agonie poussé par un système à bout de souffle ?

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By San Kun
#39391
À l’assaut du district 10 - 1ère partie

La troupe d’unités de soldats, ainsi que San Kun et Angan avaient embarqué dans un train de fret pour rejoindre au plus vite le district 10. Le wagon n’était pas aménagé pour transporter du monde. Inconfort, bruit rythmé à chaque passage de rails, l’unité était regroupée autour de l’hologramme de Fmoera. La connexion n’était pas très bonne sur le commlink qui transmettait. Son discours et son image étaient hâchés.

Fmoera - On ne contrôle pas… quais. Falloir… feu nourri… fera ce qu’on peut… préparez vous… pas facile… chance.

Alors qu’ils étaient à peine à quelque minutes d’arriver, Fmoera s’agita, on entendu distinctement des coups de feu, des étincelles. Le gouverneur se courba, et disparut de l’enregistrement. Les hommes de l’unité se regardèrent. Ils vérifièrent leurs armes, et San Kun sentit la tension monter d’un cran. Cela ne présageait rien de bon. L’anx sortit son sabre laser, et se souvint des bases de Soresu que lui avaient appris feu maître Kota. C’était le béaba de l’entraînement Jedi. Alors qu’il s’entraînait avec un robot nerfé qui lui tirait dessus, Kota méditait à côté. “T’en fais pas, pour toi ça devrait être plus facile sur le terrain. Un être vivant qui tire, cela se sent à travers la force. Tu sauras donc d’où vient le coup”. Il sortit de son souvenir.

Angan - Arrivée dans 30 secondes. Accrochez vous, le freinage va être sévère. Et rappelez vous, vous avez survécu au Vanquisher, ça peut pas être pire. Que la Force soit avec nous!

Dès l’arrêt brutal, les tirs de blasters se firent entendre sur l’armature de wagon renforcé pour l’occasion. Les portes latérales à chaque extrémité s’ouvrirent, et on vit les tirs de blaster. Tous restaient à couvert dans le wagon. Pas un bruit. Le premier voulut partir, mais San Kun le retint par le bras. Il le plaqua à couvert. Il éleva la voix pour être sûre de se faire entendre de ses compagnons d’armes de l’autre côté du wagon.

San Kun - On va leur offrir un cible, cela concentrera les tirs. Vous aurez une ouverture par l’autre porte pour commencer un tir de couverture. Avancez prudemment, en attendant que l’autre équipe soit à couvert et en mesure de vous couvrir pour votre avancée à vous. Ne l’oubliez pas, vos vies sont trop importantes pour être gaspillée.

San Kun se propulsa dehors. Effectivement, sous un feu nourri, la Force lui indiquait les émotions de ses adversaires. Stress, adrénaline liée au tirs, envie de tuer pour mater cette révolte qui blessaient leurs égo, colère, folie… les parer n’était pas une mince affaire. Sa lame dorée n’était pas fluide, mais saccadées, au grès des tirs lasers qui fusaient. Il les parait sporadiquement. Oui, son Soresu était encore à travailler. De la deuxième porte du wagon, alors que les assaillants l’avaient mis de côté pour se concentrer sur cet Anx gigantesque qui paraît les tirs avec insolence, sortit la première escouade qui fit feu. D’abord au hasard, puis plus précisément une fois qu’ils avaient repéré les tireurs. Derrière San Kun, la deuxième escouade, avec Angan à leur tête, sortit aussi pour couvrir les flancs de l’Anx.
Une troisième équipe, à l’autre bout du quai, fit son apparition, et tira sur les esclavagistes. Un fumigène vert s’alluma.

PAR ICI!! GROUILLEZ VOUS!

L’unité se mit en route. Comme l’avait conseillé San Kun, les deux escouades reculaient prudemment. D’abord l’une. Une fois qu’elle était à couvert, la deuxième, couverte par la première, leur laissant le temps de recharger. Au milieu, à reculons, d’un pas lent, San Kun temporisait et servait d’obstacle aux tirs ennemis. Ils passèrent finalement le pas d’une porte. Derrière, des débris avaient été empilés pour faire des barricades de fortunes, derrières lesquelles se tenaient des hommes lourdement armurés et armés. L’homme qui leur avait dit de venir ôta son casque. C’était un humain, chauve et tatoué sur tout le visage de signes tribaux.

C’est bon, normalement ces enfoirés s’avanceront pas jusqu’ici. Bienvenue au district 10, camarades!


Il les invita à la suivre. Ils passèrent dans un grand hall. San Kun supposa que ce devait être un gros site de production. Des gravats et des reste de machineries avaient été utilisées pour monter des barricades. À couvert derrière elle, des hommes scrutaient à intervalle régulier les environs. L’usine n’était pas très sûre. Ils entrèrent dans ce qui semblait le lieu administratif de l’usine. Le long des couloirs, des hommes équipés : armures de fortune, armes blaster et autres fusils, grenades, torpilleurs, … Les regards étaient vides, sans espoir. Le peuple libre du district 10 était fatigué, et cela se voyait dans leurs yeux. Ils continuèrent à parcourir quelques couloirs, le long desquels on pouvait voir des bivouacs de fortune : sacs de couchage, toiles tendues pour sauvegarder un peu d’intimité, caisse qui servait tantôt de table à jeu, tantôt d’atelier pour recharger des batteries de blasters. Dna sune pièce, qui devait être le centre technique, les gens s’agitaient plus que dans les couloirs où on n’osait briser ce silence pesant, oppressant. Au milieu de la pièce, Fmoera, devant trois gardes à genoux et menottés qui lui tournaient le dos. Un tir de blaster à bout portant dans la nuque du premier, puis du deuxième, puis du troisième. Puis il se tourna vers la troupe qui venait d’arriver.

Fmoera - Bienvenue au district 10, Camarades! Votre arrivée était attendue.

San Kun se concentra sur sa respiration. Les autres ne semblaient pas heurter par la triple exécution qui venait d’avoir lieu devant leurs yeux. Fmoera les salua chaleureusement alors que deux de ses hommes débarrassaient les corps, qui laissaient une large traînée de sang dans leur sillage. Ce n’était pas à lui de le juger. Pas maintenant. L’homme à la peau sombre et visage brûlé qu’était Fmoera écarta les bras et leur offrit son plus large sourire. Il parlait fort, avec détermination, comme si chaque chose qu’il disait était lourd de sens.

Fmoera - Que puis-je pour vous?

Angan - Nous sommes là en renforts. Alors c’est plutôt à nous de vous demander ce qu’on peut faire pour vous.

Fmoera - Angan… non, général Angan! Tu me plaîts. Tu sais, je me méfiais un peu de toi après ce conseil, mais il semblerait que tu ne sois pas que le simple toutou de Storm en fin de compte. La situation est catastrophique. Mais dans la catastrophe, la liberté prévaut!

Les gens autour - LA LIBERTÉ PRÉVAUT !

Le gouverneur du District 10 leur demanda d’avancer vers une table lumineuse. La table était en fait un écran représentant une carte du district 10.

Fmoera - Grosso modo, là où c’est rouge, c’est la présence des pirates et des restes des esclavagistes. Là où c’est bleu, c’est nous qui occupons et maîtrisons les lieux. Comme vous pouvez le voir, la situation n’est pas très glorieuse. Nous occupons le côté Ouest de l’usine, ainsi que les abords Nord-Ouest de l’usine, et nous n’avons aucun contrôle sur le reste.

Angan - Je savais que vous aviez essuyé de lourdes pertes lorsque vous avez battu en retraite, mais de là à modifier à ce point le rapport de force.

Fmoera - Lors de notre transmission, j’avais lancé des hommes pour reprendre la partie Nord-Ouest que vous voyez. Cela a marché, mais à chaque fois qu’on les attaque sur un front, ils se déplacent vers un autre où nous sommes moins solides. Et à force de jouer à ce petit jeu, on accumule les pertes. C’est une véritable guerre de position.

Angan - Les fronts ouverts?

Fmoera - Les deux barricades que vous voyez à l’Ouest de l’ancien quartier libre, le grand hall de l’usine, et le quai, comme vous avez pu le voir en arrivant. Nous ne contrôlons que cette porte. La 2e est fermée et condamnée. La troisième est trop dangereuse d’accès, sous le feu ennemi, et la quatrième, je n’en ai foutrement aucune idée.

Angan - Une idée d’où se trouve leur quartier général?

Fmoera - Si je devais parier, je dirais dans l’arène. C’était raisonné pour empêcher les gladiateurs de sortir à l’époque. Je pense que ça doit faire la même chose pour empêcher les gens de rentrer, ce qui en fait une bonne position à défendre. Elle est ouverte sur le dessus, alors on a bricolé des jetpacks one-shot pour une mission un jour. Le truc c’est qu’on n’a pas encore réussi à s’approcher assez.

Anngan - Vous n’avez pas essayé de passer au dessus des lignes ennemies?

Fmoera - 4 morts sur 4 hommes envoyés. Je le referais plus… ses hommes étaient prêt à sacrifier leur vie, mais il y a plus utile comme sacrifice de faire une cible d’entraînement pour ces pourritures esclavagistes.Il cracha par terre.

San Kun - Vous avez des hommes à soigner?

Fmoera fit un geste du bras, l’air de dire que ce n’était pas la priorité pour le moment.

Fmoera - On en a, mais ils attendront. Les deux autres districts vont envoyer des renforts, ce serait bien qu’avec l’avantage du nombre que vous avez apporté, on sécurise l’entièreté du district le plus rapidement possible. Moi et les hommes devrions être en mesure de tenir le district une fois qu’il sera pris. Et ça nous permettrait de respirer.

Anngan - À`quoi pensez-vous?

Fmoera - À reprendre ce foutu district! Avec lui. Il pointa du doigt l’Anx.[color=ffd700]Un Anx, doublé d’un Jedi, ça vaut une unité à lui tout seul. On fait diversion sur les quais en faisant mine de les reprendre. En réaction à cette attaque, ils vont mettre la pression autre part et je vois deux endroits : le hall de la chaîne de production, ou l’ancien quartier libre. Dans un, on y met le Jedi, dans le deuxième votre unité. L’objectif : abattre le plus d’esclavagistes possibles, et avancer pour reprendre la totalité du territoire.[/color]

Angan - Les Jedi ne sont pas là pour exécuter vos ordres. Vous venez d’assassiner trois personnes devant nos yeux… cela ne correspond pas à la Nouvelle Mytaranor de reprendre les techniques autoritaires de nos anciens tortionnaires.

Fmoera - Autoritaire? Ces types n’ont que ce qu’ils méritnt. Ne venez pas chez moi, au sein d’Hommes qui m’ont élu en complète connaissance de cause, pour me dire comment je dois gagner ou mener une guerre, Angan! Vous êtes ici sous mes ordres, le Jedi et vous. Si cela ne vous plaît pas, repartez!

San Kun se trouvait en phase d’un problème déontologique auquel il n’était pas préparé. Rien n’enseignait cela dans les manuels. Un Jedi n’était pas censé influer sur la direction d’une politique, ou la façon dont un camps menait sa guerre. Si les idéaux ne correspondaient pas, alors les Jedis pouvaient changer de camps. Dans ce cas précis, San Kun était certain d’être dans le bon camp. Cependant, la façon et les stratégies employées par Fmoera étaient discutables, ce n’était plus une guerre “propre”. Mais est-ce qu’une telle guerre existait? Les guerres avaient toujours fait des victimes, des deux côtés. Non, il n’était effectivement pas ici pour imposer un fonctionnement. De plus, Fmoera avait été élu, et cela lui donnait toute la légitimité pour agir de la sorte. L’Anx se doutait bien que Fmoera avait commencé à prendre les armes et la tête du district libre bien avant le vote, et déjà fait démonstration de ses méthodes. Et pourtant, ces gens avaient voté pour lui. Face au peuple, face à la Vox Populi, qui était un Jedi pour réfuter cela?

San Kun - Fmoera a raison. Il est élu, il est gouverneur. Personne n’a le droit de critiquer, ou de s’opposer à sa politique. Toute tentative serait préjudiciable au Conseil d’Etat et à son unité. Et qui sait que les forces libres de Mytaranor ont besoin d’unité en ce moment. La situation de ce district semble des plus précaires, et pas seulement récemment. Fmoera et son district ont assumé beaucoup de combats, et dans la précarité, le moral et la résistance ne tient que peu, sans régime adéquat

San Kun se tut. Il estimait que pour le moment, aussi monstrueux qu’avait l’air Fmoera, il était utile. En faisant abstraction de toute émotion, Fmoera était une pièce sur un échiquier, et une pièce d’importance. Cependant, après cette guerre, il devrita être jugé pour ses crimes. Ce sera à Mytaranor, voire à la Nouvelle République de juger le bienfait de ses crimes pour la liberté, et la pertinence de ses choix. Cela représenterait également un outil de plus dans les futures négociations entre Mytaranor et la Nouvelle République. Ce triple homicides, et les crimes auxquels avaient assisté et assisteraient San Kun seraient scrupuleusement consignés dans son rapport, pour en informer et Mytaranor, et la Nouvelle République. Et si Fmoera n’acceptait pas de se soumettre à quelle justice que ce soit, alors San Kun se chargerait de la ramener devant un tribunal compétent.

San Kun - Le Nouvel Ordre Jedi ne saurait cautionner vos choix, Gouverneur, il faut le savoir. Par leur émissaire, ils seront spectateurs et témoins lorsque vous devrez répondre de vos actes.

Fmoera - Pardon?! Vous entendez ça, camarades? On m’accuse déjà de mal faire la guerre? Ainsi, Jedi, pour vous je suis un criminel? Et qu’en est-il de ces esclavagistes? Combien de temps ont-il mené leurs crimes sans daigné attirer la moindre attention? Au-delà d’une mémoire d’Homme, bien au-delà! Et où était la Nouvelle République? Où étaient les Jedis? Nulle part, vous nous ignoriez, comme vous savez ignorer les problèmes qui n’ont aucune incidence sur la politique galactique. Et lorsque le peuple de Mytaranor, ces rebus capturés de toute la galaxie qui sont si peu importants à vos yeux, ont enfin décidé de reprendre leur destin en main, devinez quoi? Un Jedi? Oui, et mieux, la Nouvelle République se pointe en personne pour revendiquer cette révolution? Tsikjad avait raison, vous venez voler une révolution à son peuple. Faites ce que vous avez dit que vous ferez, “Jedi”, “Personne n’a le droit de critiquer ou de s’opposer à ma politique”. Sur ce point, nous sommes d’accord! Alors bougez vous, un combat nous attend. UN COMBAT NOUS ATTEND CAMARADES!!

Les gens autour - LA LIBERTE PREVAUT!!

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By San Kun
#39410
À l’assaut du district 10 - 2ème partie

Ils avaient choisi. L’unité de Fmoera prendrait les quais d’assaut. De son côté, le Jedi allait occuper les quartiers nords. Angan et l’unité du district 2 allait se positionner dans le grand hall de la chaîne de montage, en embuscade. Sur le papier, cela sonnait bien. Ils étaient tous occupés de commlink, oreillette et micro pour pouvoir rendre compte des trois situations. San Kun était positionné derrière les troupes ennemies. Il avait utilisé la nuit pour avancer dans les zones d’ombre. En utilisant un voile de Force pour passer inaperçu aux yeux de tous, car il malgré sa prudence, il n’était pas sûre que ça comblait sa taille. Mais il avait réussi à se faufiler tant bien que mal. La Force l’avait aidé, lui indiquant quand bouger, et par où, profitant des instants de distraction des gardes esclavagistes. De ce qu’il voyait, c’était une guerre de position. Si les troupes du district 2 étaient épuisées, c’était aussi le cas des troupes esclavagiste de ce secteur. Ils étaient tout aussi déprimés et épuisés, avec la peur de la prochaine attaque. Cependant, eux ne se battaient pas pour des idéaux, mais pour de l’argent. Deux raisons différentes, et pourtant du point de vue de la Force, rien ne permettait de distinguer les uns des autres. Dans une rue mal éclairée, autour d’un feu dans un baril, trois gardes se réchauffaient. Ils étaient derrière les lignes ennemies, et leur attention était relâchée. San Kun sentait que des habitants, peureux, étaient reclus chez eux. Il ne se posa pas de question. Pas maintenant.

Il fondit sur le groupe. Le premier prit un coup à la trachée. Le deuxième, trois points du Gnarvlax Kut le mirent hors d’état, alors que le troisième était étranglé par la main de l’Anx et sa simple force disproportionnée par rapport à eux. Il en profita pour réutiliser le Gnarvlax pour mettre KO le deuxième, alors que le troisième tombait dans les pommes par l'étranglement. San Kun les ligota scrupuleusement, cacha leurs armes, et les baillonna. Il récupéra un de leur commlink, qu’il brancha en parallèle du sien. Les conversations seraient retransmises sur le canal des troupes libres. C’était plutôt malin. Son oreillette grésilla.

Fmoera - Nous lançons l’attaque! A vous tous de jouer.

San Kun se dirigea vers la barricade la plus proche. Il était important qu’ils se sentent attaquer sur deux fronts pour se replier vers le troisième, ou l’embuscade était préparée. Cela allait les surprendre, car la troupe qu’il visait étaient cinq, mais San Kun ne se trouvait pas du côté prévu de la barricade, il les avait tous en visuel, à découvert, et dans la pénombre, il ne voyait pas encore le Jedi. Ce n’est que lorsque son sabre laser doré s’alluma, éclairant sa silhouette, qu’ils se mirent en position avant de commencer à faire feu. À moitié à couvert, à moitié en position de garde de Soresu, San Kun évitait ou déviait les tirs. Il vit une petite caisse de matériels en fouilli, il l’envoya avec la Force sur un assaillant. Et de un. Devant ce spectacle, les pirates songèrent à reculer, mais c’était peine perdue de ce côté de la barricade. Ils commençaient à paniquer. L’un était arrivé à cours de munition et essayait de recharger, mais dans sa panique, il n’arrivait pas à le faire, un autre avait enrayé son arme. Les deux autres laissèrent tomber leurs armes de tirs et empoignèrent deux vibrolames. San Kun sourit, et prit une position de Makashi. Le sabre dans une main, sa deuxième main prête à utiliser le Gnarvlax. Sans aucune coordination, le premier se jeta sur lui. Il para, touche quatre points du Gnarvlax lui paralysant le bas du corps. Et de deux. Avant que l’autre ne réagisse, il était sur l’autre et le mettait KO avec son art martial. Et de trois.l. Les deux autres laissèrent tomber leurs armes et levèrent les mains.

On n’a pas signé pour ça, on se rend.

Et de cinq… De même que les autres, San Kun les attacha, les baillona, et jeta leurs armes de l’autre côté de la barricade, côté libre, et il reprit son chemin dans le territoire esclavagiste. Une troupe plus nombreuse arriva. Ils devaient être une dizaine. Non, quinze. San Kun rouvrit les yeux avant qu’ils ne passent l’angle de la rue, prêt à les accueillir avec son Soresu. Ils furent surpris, et tirèrent, San Kun était prêt, il se protégea, toujours à moitié à couvert pour diminuer le risque d’un tir malencontreux. L’important n’était plus de gagner maintenant, mais de les empêcher de passer.

Angan - San Kun, ils se dirigent vers toi. Empêche les de passer.

San Kun - Ils sont déjà là, et ils ne passeront pas.

Ses adversaires prennaient leur position. Cependant, ils semblaient parler. Ce n’était pas le bon endroit pour attaquer les positions anti-esclavagistes, ils le savaient, ils cherchaient une autre solution. La Force faisait présager à l’Anx que le piège fonctionnait. Des hommes sortaient de l’arène. Deux ou trois vinrent renforcer les attaquants face au Jedi, mais les autres continèrent en direction de l’usine.

Angan - Ils arrivent. Laissez-les avancer. Unité 2, je répète, laissez les avancer et attendez mon signal.

Fomera - Unité 1, on rentre dans l’ancien quartier des esclaves. On gagne du terrain rapidement.

Angan - Unité 2, maintenant, feu à volonté!

San Kun entendit des bruits de tirs dans l’usine. Ceux en face de lui diminuèrent la cadence, visiblement inquiets de ce qu’ils entendaient. C’était une ouverture pour San Kun. Un bon, puis une posture défensive, un deuxième saut, il était sur ses premiers assaillants. Il en projeta un contre un mur en mesurant bien sa force. Il n’était pas sûr de le sonner, mais il était certain de ne pas le tuer. Avec sa Télékinésie, il envoya voler deux blasters, et se retrouva dans une situation compliquée, au milieu d’un feu croisé. Cependant, comme il esquivait une partie des tirs, ces derniers ricochèrent près de leurs compagnons, et ils préférèrent battre en retraite. Dans leur retraite, San Kun en désarma encore deux et les mit hors d’état de nuire. Il en vit d’autres qui passaient, trop occupés à courir et se mettre à couvert sous les tirs des unités 1 et 2. Tous se replièrent vers l’arène. San Kun se mit au milieu des deux groupes, protégeant ses troupes, mais également les empêchant de tirer aussi. Ils en profitèrent pour avancer, les autres pour reculer. Finalement, les portes de l’arène étaient en train de se refermer… San Kun pouvait bondir. Se rendraient-ils s’ils étaient assiégés sans position de repli? Non, ils n’en feraient rien. Ils avaient des renforts dans les deux autres districts, alors le Jedi bondit. L’ouverture de la porte était maintenant trop étroite pour le laisser passer. Il l’enfonça. Cette porte - ou bien les gens derrière - n’était pas faîte.s pour résister à des centaines de kilos lancées à pleine vitesse.

Il y avait trop d’adversaires. Son salut était dans la mobilité. Il sauta en hauteur, les deux bras en croix, et assoma deux pirates en les projetants sur les murs, à l’opposé l’un de l’autre. Avant que les premiers tirs de blaster ne l’atteignirent, la Force l’accueillait à nouveau, et le relâcha derrière un groupe de tireurs. Il les faucha avec un magistral coup de queue circulaire, et les sonna un petit temps en marchant juste dessus. Des os craquèrent, mais rien de mortel. Il fonça le long d’un mur latéral. Ceux qui avaient le malheur de le croiser se prenaient une série de coups rapides et ciblés et tombaient, soit inconscients, soit paralysés sans comprendre.
Le Jedi pensa à ouvrir les portes, mais il se rendit compte que les troupes de Fmoera étaient prêtes à faire un massacre, alors il continua son manège, voltigeant d’un endroit à l’autre, utilisant la Force lorsqu’il était trop acculé, pour continuer d’assommer, de paralyser, de désarmer. Dans un premier temps, ils essayaient de lutter. Plusieurs stratégies selon l’individu : trouver une planque où tirer tranquille, attaquer à l’arme blanche, grenade même. Le Jedi était rapide. Finalement, les derniers fuirent en direction de l’Est de l’arène, désertant complètement. Qui était ce foutu Anx impossible à cibler et qui faisait tomber tout le monde?!

Finalement, San Kun ouvrit les portes. Les troupes de Fmoera s’y engoufrèrent, derrière des boucliers anti-émeutes de fortune, suivi de près par l’unité du district 2, Angan, et Fmoera. Devant eux, une scène ou des pirates étaient soit inconscients, soit se tortillaient maladroitement essayant de sortir de leur paralysie.

Angan - Sacré ménage que tu nous a fait là, San Kun. Rassemblez moi tout ça, fouillez les, désarmez les, et entravez les.

Ses hommes se mirent au travail.

Fmoera - Ainsi, tout ce qu’on dit sur les Jedi n’est pas entièrement faux.

San Kun - Ne les tuez pas, gouverneur. Ils sont comme vous, mais se battent pour des raisons différentes.

Fmoera - Là n’était pas mon intention, Jedi. Bien au contraire. Voilà longtemps que nous n’avions pas fait de prisonniers. Et ces prisonnier vont représenter une source d’information de premier choix.

Bien. San Kun acquiesça.

Fmoera - Gothor, sécurise les lieux avec tes hommes. L’arène est simple, deux points d’entrée. Alamma, tu vas prendre tes hommes, et les répartir aux entrées sur le District. Il va falloir des barricades aux principaux axes de passage, mais ce sera plus facile à défendre que notre seul côté de l’usine. Va voir Echo, dis lui de remettre l’usine et la ligne de ferrotramway en état. Qu’il n’hésite pas à prendre dans les habitations s’il a besoin de matériaux. Je veux également quelques hommes en patrouille. Une dans l’usine, deux dans les quartiers, une dans l’arène. Deux par deux, ça devrait faire l’affaire.

Les hommes s’activèrent. San Kun se permit de souffler un coup. Il était fatigué. Physiquement, mentallement, et émotionnellement. Cela dût se voir sur son visage.

Angan - San, ça va? Je pense qu’on a eu le droit à un repos bien mérité.

San Kun - Pas encore, des pertes? Des blessés?

Angan - Oui, Thomas a été descendu. Jasper est blessé, mais ce n’est qu’une égratinure.

Thomas avait été présent, à trois places derrière lui lorsqu’ils avaient attaqué le Vanquisher. San Kun pensa à ce jeune humain dont les yeux brillaient en parlant de liberté, et en la voulant pour ses parents du district 9. Son rêve allait s’accomplir.

San Kun - Qu’il repose en paix. Il n’y a pas de mort, il y a la Force.

L’Anx s’effondra à genoux, et dut s’appuyer au sol. Toutes ses forces le quittaient…



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By San Kun
#39426
À l’assaut du 10 district - 3e partie

Angan - Fmoera, ou le camarade Fmoera souhaite que tu soignes quelqu’un. Tu vas mieux?

San Kun - Oui, merci. C’est grave?

Alors que San Kun enfilait sa bure au dessus d’une armure de fortune que lui avait composé l’unité de Angan avec les moyens du bord, ils marchèrent dans les couloirs pour arriver dans le quartier des gladiateurs dans l’arène. C’est là qu’étaient gardés les prisonniers.

Angan - Je préfère prévenir : tu ne vas pas aimé ça.

Fmoera - Ah, Jedi. J’avais besoin de vos compétences. Ce wookie là Il montra un wookie au pelage noir ensanglanté. Il a probablement des informations, mais mes… interrogateurs y sont allés un peu fort.

L’Anx s’approcha du Wookie inconscient. Il avait subi des sévices inimaginables pour un natif de Gravlex Med : brûlures, coupures, arrachage de griffes, de dents, coups,...

San Kun - Mais… mais vous l’avez torturé.

Fmoera - Oh, c’est bon. On va parler d’un interrogatoire un peu musclé.

San Kun approcha la main de son sabre laser, et les hommes présents de Fmoera posèrent également la main sur leurs armes, prêts à dégainer. Durant quelques secondes, la situation sous tension perdura.

Fmoera - Tout le monde, sortez. Le Jedi, on doit causer.

Avec hésitation, tous sortirent. Ceux de Fmoera avaient trop peur de lui. Ceux de Angan avaient confiance en le Jedi, et étaient prêts à assumer et à agir quoi que fasse l’Anx. Une fois seuls, Fmoera commença un long monologue en faisant les cent pas et en gesticulant.

Fmoera - Laisse moi t’expliquer quelque chose Jedi. Qu’est-ce que tu sais de la raison d’Etat? Je vais te dire ce que c’est, la raison d’Etat. La raison d’Etat, c’est de se soucier des vies actuelles, des vies à venir, et de les privilégier, de les placer devant une quelconque éthique ou morale. L’éthique et la morale, vous, les Jedis, pouvaient peut-être vous la permettre. Personne ne dépend de vous. Si vos actions causent du tort, aux moment où le mal est là, vous êtes déjà loin sur Corruscant en train de vous auto-satisfaire d’avoir encore votre BA du jour. Les informations que détient ce Wookie sont stratégiques, elles sont cruciales, elles sauveront la vie de mes hommes. Elles peuvent peut-être même sauver la vie des habitants des autres districts. Alors tu vas me faire le plaisir…

San Kun - C’est de la torture, pure et simple. C’est reconnue comme un crime de guerre par la Nouvelle République ET le Nouvel Ordre Jedi. Ce n’est pas la fin qui compte, mais le chemin qu’on parcourt pour l’atteindre. Cela ne peut être toléré.

Fmoera - Ah ah ah! Et quand bien même, Jedi. Le laisseras-tu mourir sous tes yeux sans rien faire? L’humain avait bien cerner la puissante empathie de l’Anx. Il ne laisserait pas mourir quelqu’un sans réagir. Ce qui lui laissait le champ libre, à lui, pour extraire les informations qu’il voulait du Wookie. Même sur le plan de l’éthique, tu es coincé. Tu ne peux pas me tuer, c’est agir contre tes lois. Tu ne peux pas le faire s’enfuir, c’est contre tes lois. Tu ne peux pas fuir, c’est contre tes principes. Le laisser mourir? Devine quoi? Contre tes principes aussi! Alors évitons de perdre un temps précieux qui se compte en nombre de vie, et SOIGNE LE!

L’Anx porta le Wookie sur une table, et commença à panser ses plaies. Sa détresse physique était beaucoup trop importante, et il dut utiliser sa capacité à le revitaliser en parallèle de sa capacité de Soin pour le maintenir en vie. Ce n’est tout de même par pour ça que le Wookie reprit conscience.

Fmoera - Dans combien de temps pourra-t-il reprendre l’interrogatoire?

San Kun - Parce que vous comptez conti…

Fmoera - Teu teu teu! Qu’est-ce que j’ai dit? T’es coincé, le Jedi. Je resterai sur mes positions. Alors fais ce que tu sais faire, ou laisse le crever.

***


Les jours passèrent. San Kun dépérissait à vue d'œil. Son état de fatigue n’y était pas pour grand-chose, c’était son mental et sa psychologie intérieure qui était malmenée. Jour après jour, il soignait les blessés. Et parmi eux, il y avait ce Wookie qui ne voulait rien lâcher sous la torture. Son nom était Rorshh’hach, et il avait du respect pour les Jedis. Il avait vite compris que San Kun n’y était pour rien. Avant chaque interrogatoire, lorsque le Wookie avait récupéré assez de force, il parlait de temps à autre à San Kun. Il venait d’un petit village sur Kashyyyk, où vivaient sa femme et sa fille. Alors qu’il bossait comme mécano sur un transport, lui et son frère, Karuk, ils avaient étaient victimes de pirates et revendus sur Mytaranor. Lorsque la révolution éclata, on lui proposa de défendre le réseau esclavagiste, ce sur quoi lui et son frère seraient affranchis. C’est pour cette raison qu’il ne dirait rien. Son frère serait probablement exécuté si cela venait à se savoir, et ce serait le déshonneur.

Plus les jours passaient, et plus le moral de l’Anx et du Wookie s’amenuisaient. L’Anx ne conseillait rien. Il était un bien piètre Jedi, et il en prenait conscience. Un soir, alors qu’il avait une énième fois soigner au mieux les blessures, trop nombreuses, trop récentes, trop habituelles de Rorshh’hach, le Wookie lui demanda un service. Il connaissait les Jedis. Il connaissait la Force, son lien, sa philosophie. Il savait que pour San Kun, il n’y avait pas de mort, il y avait la Force. Alors pour le Jedi, ce serait peut être plus facile de le renvoyer à la Force. Lui ne pouvait pas, entraver, et c’était contre les principes de son peuple que de s’ôter la vie. Mais si c’était fait par un ami, un Jedi d’honneur, alors il serait mort avec honneur. “Abrège mes souffrances, San. S’il te plaît. Tu ne peux rien faire contre lui, et tu as des vies à sauver, autre part. Je te le demande.”.
San Kun mit deux jours à prendre la décision. Il jugea le pour et le contre, il médita, mais son esprit brouillé par les évènements, ses sentiments, ceux du Wookie, ceux de Fmoera. La violence ambiante et la quincophonie de la guerre civile. Mais il la prit.

Fmoera - Comment ça “mort?!

San Kun - Rorshh’hach est retourné à la Force.

Fmoera - Vous l’avez tué? Vous l’avez assassiné?!

San Kun - Prouvez-le. C’est une accusation grave. Mais alors que vous attendrez, trouverez des preuves, des soldats tomberont sur le terrain. Des hommes à vous, des hommes de Mytaranor. Des hommes qu’un Jedi aurait pu sauver. Êtes-vous prêt à sacrifier la vie de vos hommes pour la vie d’un vulgaire esclavagiste?

Fmoera n’était pas très content et grinça des dents, poussa un juron - Quoi qu’il en soit, il a révélé des informations intéressantes. Des mercenaires arrivent : 1 croiseur Carrack, 2 corvettes Crusader, 145 Mercenaires expérimentés, 40 chasseurs de primes, 12 chars sur répulseurs WLO-5. Les autres sont déjà prévénus, mais à la moindre accroche, ils enfonceront les lignes qu’on veut garder. J’te renvoie au QG, t’en as assez fait ici.

Fmoera souriait de sadisme. San Kun comprit. Si les autres étaient déjà prévenus, c’est que le Wookie avait déjà parlé. Il avait parlé, mais Fmoera avait continué à le torturer, et Rorshh’hach ne lui avait rien dit. Il avait juste compris l’homme, compris qu’il ne s’en sortirait jamais. L’espoir était mort dans le district 10, et c’est le coeur emplit d’un chagrin Rorshh’hach et une étrange sensation de vide que San Kun reprit la direction du QG du peuple libre de Mytaranor, aux côtés de son escouade, silencieuse et peinée de la perte de la bonne humeur du Jedi.
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#40665
Négociation avec le District 7 - 1ère partie

Storm - Voilà où nous en sommes après avoir libéré le district 10. Fmoera mène une bataille de guérilla et ne cesse de harceler les troupes des districts des triplets, avec l’espoir d’arriver à remettre la main sur une chaîne de fabrication entière un jour.
L’information que vous nous avez permis de récupérer nous fait peur. Les troupes recrutées, sont encore en orbite. Il semblerait que la flotte néo-républicaine prétexte tout un tas de procédures, mais cela ne les retiendra pas éternellement. Surtout que certains ont déjà débarqué dans le district 0, mettant Tsikjad dans une position difficile. Je crois qu’il est maintenant un agent double. Ne pouvant plus communiquer ouvertement avec lui, nous le faisons par manière détournée, voilà ce qu’il nous dit : les troupes des mercenaires recrutées par le Conseil de Mytaranor sont effectivement deux centaines à peu près. Il y a deux corvettes Crusader et un croiseur Karack. Et des tanks, 12 chars sur répulseurs WLO-5. Pour le moment, le district 0 sera leur point de débarquement. Ils sont à côté de plusieurs districts stratégiques. Tsikjad avait l’air de penser qu’avec une somme adéquate ainsi qu’une escarmouche musclée avec un Jedi, cela pourrait au mieux les retourner, sinon les faire abandonner ce contrat.

Inutile de débattre, on n’a et on aura difficilement les moyens de lutter contre ce qui vient. On ne peut que prévoir le pire, et espérer le meilleur, j’en ai bien peur. Nous avons mis en place des procédures d’évacuation des districts de plein air et exposés à destination des mines. Les tanks ne passeront pas, on se prémunira des bombardements, et la Révolution pourra durer un peu plus temps… je n’aime pas non plus cette idée, mais nous n’avons nulle part d’autre où évacuer, et il est trop tard pour se rendre.

San Kun, le conseil a délibéré. Alors la mission que notre gouvernement Libre vous propose d’entamer les échanges avec le district 7. On aimerait bien connaître leur position politique. De plus, nous avons cruellement besoin d’hommes entraînés à combattre. Ce ne sont pas des esclavagistes en mal d’orgueil et de pouvoir à qui nous allons avoir affaire, et leur aide serait la bienvenue. Nous vous enverrons, seul, à leur rencontre, avec une connexion directe au Gouvernement avant que vous ne puissiez transmettre leurs revendications, s’ils en non. Qu’est-ce que vous en pensez?


Les regards de la salle de contrôle du district 2 se tournèrent vers lui. Ils savaient tous qu’il s’était visiblement passé quelque chose dans le district 10 qui avait entaché la bonne humeur du Jedi, qui était beaucoup moins loquace, souvent reclu dans ses quartiers à méditer. Il avait fixé une limite de six heures par jour à ses journées de soin. Un aide de camp planifiait tous ses rendez-vous médicaux, et en fait, c’était beaucoup plus efficace. Les blessés bénéficiaient d’un suivi régulier, et certains étaient déjà sur pied pour contribuer à l’effort de guerre.

San Kun - C’est un plan envisageable. Quand est-ce que le départ est prévu?

Storm - Le plus tôt possible. Les négociations sont souvent longues, et nous manquons cruellement de temps. Surtout, ne prenez pas de risque inutile, et… prenez soin de vous San Kun.

***


San Kun avait été déposé à la sortie du district, juste devant l’imposant mur du district 7. Contrairement à ce qu’il avait déjà vu dans les districts insurgés, la muraille était également en matériel de récupération, mais beaucoup plus ordonnée, et elle avait beaucoup plus fonctionnelle et résistante. Les différents matériaux étaient soudés entre eux, et un chemin de ronde était présent. Il y avait des fentes et des alcôves permettant aux défenseurs de tirer à couvert, et pouvant accueillir des armes lourdes.Il marcha jusque devant ce qui devait être une porte. En se concentrant, il se rendit compte que la Force semblait lui dire qu’il y avait un peu plus d’être vivants qui la gardaient. L’Anx fut perturbé par sa relation avec la Force. Elle lui semblait plus lointaine, alors que d’habitude, son lien avec Elle était beaucoup plus intime. Il soupira… son état des derniers jours, ses actions dans le district 10, Fmoera, la fatigue, l’incompréhension, le doute, tout cela avait étiolé la relation familière qu’il avait avec le Monde. Et pourtant, le doute n’était pas permis, l’action devait avoir lieu. Et la Force continuerait encore de l’aider. Peu importe jusqu’à quand.

Ah'chu apenkee ?

San Kun - Ap-xmasi keepuna. Achuta, my pee kasa Jedi San Kun. Dolpee kikyun.

Hi Chuba da naga ?

San Kun - La révolution de Mytaranor souhaite engager des pourparlers.

Il semblait qu’un deuxième individu était intervenu, et les deux semblaient parler. L’autre parlait visiblement le commun plutôt que le Hutt.

Jette nous ton sabre laser, et nous t’ouvriront.

San Kun s’exécuta. Il eut un pincement au coeur lorsque son arme forgée dans de l’ivoire de Gravlex Med quitta son toucher pour venir tomber devant la porte. La porte s’ouvrit, et un Wookie au pelage verdâtre, armé d’un fusil, sortit, ramassa le sabre, et l’accrocha à sa ceinture. Il lui fit signe d’entrer, et San Kun s’exécuta, se penchant légèrement pour pouvoir passer le pas de la porte. Derrière, il entra dans une sorte d’esplanade. Sur l’Ouest, des baraquements donnaient sur un terrain d’entraînement, avec des droïdes d’entraînement représentant différentes races de la Galaxie, éteints pour le moment. Des êtres de plusieurs races étaient en train de se muscler, en soulevant de la ferraille, déplaçant des trains d'atterrissage. Tous s’interrompirent brièvement pour le regarder entrer puis vaquèrent à nouveau à leurs occupations. Le Wookie vert continua à la guider. Ils remontèrent la rue vers un bâtiment un peu plus gros que les autres, sans doute ayant une destinée commerciale. Ils y entrèrent, et montèrent des escaliers pour être introduits dans un bureau. Il n’y avait qu’un bureau, et un autre Wookie au pelage blanc, debout, derrière.

Ver’orchl - Bonjour Jedi, je suis Ver’orchl, et c’est moi qui dirige le district 7 pour le moment. Je connais les Jedi, ils ont une longue histoire avec Kashyyyk. Cependant, je pensais que les rumeurs d’un Jedi dans la Révolution étaient infondées. Que veux-tu?

San Kun - Bonjour Ver’orchl. Pour se rendre compte de la situation, mieux vaut prendre connaissance de la situation actuelle de Mytaranor. Cela vous intéresse-t-il?

Ver’orchl - J’en ai déjà eu écho, et nous en connaissons les grandes lignes, mais votre version m’intéresse.

Le Wookie semblait amical. Etait-ce parce que San Kun était un Jedi, ou bien parce qu’il était un Anx. La réponse se situait probablement entre les deux.

San Kun - Des soulèvements se sont organisés partout, dans les districts de Mytaranor. Cela a permis de rapidement mettre en place un système de vote, via l’ECDB qui a été piraté par les révolutionnaires. Depuis, les dirigeants élus dans chaque District forment un Conseil, et essaient de lutter contre les troupes esclavagistes de Mytaranor. Le District 7 n’ayant pas répondu à l’appel, ce conseil libre souhaiterait savoir quelles sont vos intentions quant à leur révolution, ou par rapport à l’ancien Conseil des Esclaves.

Ver’orchl - Tu me sembles honnête, et c’est pourquoi je vais également l’être avec toi. Au commencement de la révolution, il y a également eu un soulèvement ici. Les Esclavagistes n’ont pas tenu longtemps face à nous. La suite a été plus périlleuse. Trois factions, parmi les insurgés, étaient en présence avec le même objectif : rentrer chez nous. Parmis elles, ceux qui voulaient se rallier aux esclavagistes et gagner leur liberté, ceux qui voulait se rallier aux insurgés et rentrer une fois la révolution gagnée, et ceux qui ne voulaient rallier ni l’un, ni l’autre, et rentrer dès que l’occasion le permettrait. Il y eut débat, et combat. Les plus extrêmes des esclavagistes ou des révolutionnaires furent soit tués, soit emprisonnés, et la décision fut prise de rester neutre. C’était la décision la plus censée dans ce conflit, pour qu’aucun parti de nous en tienne rigueur, voire même nous récompense de ne pas avoir pris part au conflit et nous permette de rentrer dans nos mondes.

San Kun - Vous n’avez pas essayé de vous échapper par vous même?

Ver’orchl sourit - Nous avons bien un vaisseau cargo qui pourrait faire l’affaire. Il pointa la fenêtre, derrière laquelle était posé un vaisseau veillissant. Nous avons des cannoniers, des mécanos qui l’entretiennent. Non, ce qu’il nous manque, et ça, les Esclavagistes l’avaient très bien compris, c’est un pilote.

Sane Kun s’approcha de la fenêtre, et regarda le transport. Il avait l’air vieux. Vieux, mais en bon état. Ces mercenaires avaient un entraînement quasi-militaire. Le hangar était rangé, ordonné, et personne ne semblait voué à ne rien faire.

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San Kun - C’est un Braha’Tok… il me semble qu’il a une capacité de 80 passagers, tout au plus?

Ver’orchl - 75. Si on se sert, nous pouvons y monter à 90 sans trop handicapé la maniabilité de l’appareil.

San Kun - Et combien êtes-vous?

Ver’orchl - Actuellement? Comptez trois centaines.

San Kun - Est-il possible de parler aux représentants - ou aux têtes - des différents groupes?

Ver’orchl - Que voulez-vous leur proposer?

San Kun - De les contenter.

Ver’orchl fit signe à l’Anx de le suivre. Ils descendirent à nouveau dans la rue, pour aller dans un bâtiment qui aurait pu être une place forte, ou une prison. Là, ils disucuta avec dd’autres Wookie, et une famme athlétique et un petit homme aux traits sévères arrivèrent, menottés, et encadrés par deux gardes.

Ver’orchl - Voici Helmer, et Arianna. Je vous présente San Kun… c’est le Jedi du côté de la Révolution.

San Kun - Bonjour. Ver’orchl m’a signalé que vous représentez deux groupes distincts ici, avec les mêmes objectifs : rentrez chez vous en un seul morceau, si l’on peut dire. Pour cela, l’un de vous souhaite combattre le Conseil Escalavgiste de Mytaranor, et l’autre souhaite les rallier dans l’espoir d’une liberté en remerciement.

Bien que San Kun ne soit pas un fin détecteur d’expression faciale, les réactions de ses interlocuteurs lui avaient fait comprendre qui était qui. Arianna voulait combattre pour sa liberté et les troupes révolutionnaires, et Helmer pensait que sa rallier au plus fort serait le meilleur choix à long terme.

San Kun - Connaissez-vous la différence entre un Anx Jedi et un politicien néo-républicain? Il sourit, c’était une question rhétorique. Le politicien néo-républicain est soumis à la démocratie. Il veut et doit satsifaire le plus grand nombre, au détriment des minorités qui ne partagent pas cette vision du plus grand. Un Anx Jedi n’a pas à se soucier de cela, il peut et doit satisfaire tout le monde. Voilà donc la proposition que vous devez étudier, Helmer. Choisissez ceux des vôtres qui veulent rentrer, et vous rentrerez. Ce vaisseau, là, sera piloter par un Jedi Anx, et passera les lignes ennemis pour vous faire rejoindre la flotte néo-répblicaine. De là, la Nouvelle République s’assurera de votre bon retour en respectant la volonté du Conseil des Jedi.

Arianna - Attendez? Vous êtes vraiment en train de proposer à ceux qui voulaient combattre contre vous de les libérer en premier?[/color]

Le wookie qui dirigeait l’endroit semblait d’accord, mais aussi intrigué par la démarche de l’Anx. Mais il réfléchissait aussi. Et s’il était en train de comprendre que la démarche, si elle se réalisait, n’allait laissait que des neutres et des pro-révolution dans ce district, changeant drastiquement les forces politiques en présence, il n’en laissa rien paraître.

San Kun - Oui, c’est exactement ce qui est proposé. Il faut rappeler que le voyage et le passage des lignes ennemis est incertain : possible, et peu probable. Il va sans doute y avoir une fenêtre qui permettrait de passer de manière plus sûre, d’ici moins d’un jour. La décision doit être prise maintenant pour les préparatifs. De cette manière, une des factions présentes aura son problème réglé. L’autre pourra tout à fait prendre les armes pour se rallier aux révolutionnaires, et la troisième attendre que tout ça se finisse. Néanmoins, il se peut que vous représentiez une menace directe : des troupes entraînées et équipées. La neutralité est un risque que le Conseil ne prendra sans doute pas. Mais vous avez déjà dû en discuter. C’est une solution proposée pour solutionner la situation exposée, e, prenant en considération toutes les demandes
Et… si vous désirez combattre aux côtés des Révolutionnaires, c’est aussi pour satisfaire une rancoeur, et un désir de justice. Il faut que ce système s’effondre, et que l’esclavagisme de Mytaranor cesse. Si vous vous êtes proposé.e.s de les combattre, ce n’est pas seulement pour votre propre liberté, mais pour celles des familles de vos mondes respectifs afin d’éviter que cela ne se reproduise. Ou alors était-ce par simple désir de sang et de meurtre?



Helmer - J’ai 63 personnes que ça intéresserait.

Il n’avait pas laissé le temps à Arianna de répondre. Il avait vite compris que c’était sa chance, et qu’il la saisissait. L’éventuel cadeau d’esclavagistes qui venaient de subir une révolte ou le risque de se faire défoncer en plein air? Il prenait le risque en plein air, au moins c’était du concret cette histoire. Mais il était méfiant. Ce gar avait beau être un Anx, et avait beau être un Jedi, ça sentait l’entourloupe. Seulement s’il refusait, alors il n’était plus cohérent avec le désir de rentrer au bercail. Le métier de mercenaire l’avait forgé, surtout qu’ici, on prenait les missions ingrates, souvent sans retour. Alors le risque, ils le connaissaient, c’était une compagne régulière et rassurante.

San Kun - Y a-t-il encore une vingtaine de personnes qui seraient intéressées? Parmis les neutres, ou les votres.

Il montra Arianna.

Arianna - Personne chez moi. Nous n’embarquerons pas avec des lâches.

Ver’orchl - Je peux vous en proposez, et plus, jusqu’à 30. Vous savez, si on se serre bien…

San Kun - C’est à vous de prendre la décision. En gardant à l’esprit qu’il va falloir passer une blocus, dont la spécialité est l’abordage. A-t-on assez de tonnage pour vos Hommes, Helmer, et leur équipement en cas de rencontres ?

Ver’orchl - Oui, bon… Helmer, tu décides. 20 de plus équipés, ou 30 et on réduit la force de frappe?

Helmer - 20. Et équipés. C’est un voyage vers l’enfer, et rien ne vaut un blaster en enfer![/color]
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By San Kun
#40666
Négociation avec le District 7 - 2e partie

Avant le départ, San Kun avait été efficace. Ils avaient tiré des conclusions logiques à la situation. Le débarquement des nouvelles forces esclavagistes allaient se faire sur des secteurs où ils avaient la main. Après tout, la guerre terrestre était indiquée pour le moment. Ils n’avaient pas encore atteint le point de non retour, et même… s’ils commençaient à pilonner tous les secteurs en révolte, cela pousserait forcément la Nouvelle République à intervenir. Bien qu’elle ne soit pas très active pour des questions de droit et de souveraineté, elle n’irait pas jusqu’à laisser un monde se faire simplement massacrer sans réagir. Un contexte de guerre civile était plus compliqué, car il fallait apporter les preuves de crimes d’un des deux camps, et l’innocence de l’autre. C’était à cette fin qu’on avait transmis à San Kun un pad qui contenait ce type de données.

Dans un premier temps, des données sur l’ECDB, qui montrait l’existence du réseau informatique répertoriant les esclaves et leur système de classement. Ensuite, des rapports sur les événements de la révolte, ainsi que les besoins en matériel et en renfort afin de supporter la révolution. Derrière, il y avait un message holographique de tout le conseil qui acquiesçait au discours de Storm :

Storm, représentant du peuple libre de Mytaranor :
Bonjour. Je m’adresse à la Nouvelle République en vous transmettant ces données. Je ne m’attends pas à ce que vous les considéreriez comme argent comptant, sinon vous seriez déjà à nos côtés. Non, ce que je vous demande aujourd’hui, ce n’est pas des renforts ou de vous rallier à notre cause. La situation est floue vue de l’extérieur, nous en sommes tous conscients ici. Ce que je vous demande, c’est qu’en tant que puissance galactique, vous preniez vos responsabilités dans ce conflit, dont le nombre de morts croît de jour en jour. Ce que je vous demande, c’est un arbitrage. Venez pacifier la situation, et la résoudre diplomatiquement et démocratiquement. Nous manquons et de moyens, et de temps pour organiser un quelconque vote. Ce que nous faisons aujourd’hui, ce n’est que prendre des décisions collégialement afin d’éviter le pire - c’est à dire que la situation dont nous essayons de sortir - ne se réinstalle et continue de malmener notre liberté et nos droits d’êtres vivants.
San Kun, s’il arrive à transmettre ce message, pourra vous faire un rapport et attester des données que nous vous transmettons. Je vous en prie… résolvez les questions de droit plus tard. En attendant vos débats légaux, des hommes et des femmes, de toutes les races, tombent au combat au nom de leur liberté. Faîtes que ceux déjà tombés ne le soient pas pour rien. Vous représentez notre salut, vous représentez notre survie, vous représentez notre liberté et vous représentez notre seul avenir possible.


D’un point de vue stratégique, ils s’attendaient à ce que le débarquement ait lieu dans le district un ou zéro. De ce fait, ils avaient positionner leur force de frappe - les rares canons en état de marche - pour essayer de détruire, et sinon de ralentir le convoi aérien. De l’autre côté, San Kun décollerait sur une trajectoire qui obligerait la couverture (présumée) du convoi à modifier leur angle de tir s’il souhaitait s’en prendre au transport du district sept. La manœuvre était osée, mais c’était aussi la force de la guérilla qu’ils avaient initiée. Ils pouvaient se permettre d’être mobile, et de mener plusieurs petites opérations en même temps.
Par chance, le cockpit était adapté à la taille de l’Anx. Alors que le moteur pré-chauffaient et qu’il faisait le checking des appareils, les soldats lourdement armés de Helmer prenaient place. En dernier, Helmer entra, passa entre ses hommes, les regardant, les rassurant ou les galvanisant. Il posa son fusil avant de rentrer dans le cockpit et s’assit à côté du Jedi. Il déboutonna la pochette de son blaster de ceinture, et mit la main dessus. De l’autre, il tendit son sabre laser à San Kun. L’Ans le rangea à son côté, il lui en était gré.

Helmer - Vous en aurez sans doute besoin si les choses tournent mal.

Il remarqua que San Kun tiquait sur sa position prêt à agir.

Helmer - Mon expérience m’a appris à être méfiant. Ce que vous nous avez proposé me semble trop beau pour être vrai. À la moindre entourloupe, vous n’aurez plus l’occasion d’entourlouper qui que ce soit.

San Kun annonça le décollage, ferma les portes. Dans son comm link, on lui signala de l’activité dans l’espace proche de Mytaranor : le convoi commençait. Il poussa légèrement les propulseurs, et le vaisseau décolla. D’abord lentement, puis plus vite en s’alignant sur la trajectoire programmée par San Kun. Au loin, de son cockpit, on pouvait voir les premiers vaisseaux du convoi ennemi apparaître dans l’atmosphère. Le commlink grésilla dans la cockpit.

San Kun, on a de l’écho! Rien au niveau des canons, ils continuent à couvrir leurs hommes. Par contre on a quelques chasseurs qui ont modifié leur trajectoire vers vous, ainsi qu’un vaisseau d’abordage. Va y avoir du grabuge, bonne chance. Roger. Terminé.

La communication se coupa.

Helmer - On s’attendait pas à une balade de santé.

De sa main de lire, Helmer se cramponna à une poignée du cockpit. San Kun se concentra. Il voyait les vaisseaux annoncés approcher sur ses outils, et sentaient leur désir de meurtre. Avant même qu’ils soient sortis de l’atmosphère de Mytaranor, ils étaient sur eux.

San Kun - Accrochez vous tous!

Ceux qui ne l’avaient pas encore solidifièrent leur harnais. En se retournant, San Kun pu également observer le professionnalisme de ses hommes. Toutes les armes étaient attachées ou portées par des individus eux même harnachés. S’il y allait avoir des turbulences, rien ne volerait. Tant mieux. Il fit vriller le vaisseau quelques secondes avant de voir les premiers tirs laser passer devant le cockpit qui manquèrent le Braha’Tok. Il regarda sur le radar, mais n’eut pas accès à l’information qu’il cherchait. Le vaisseau ne répondait pas aussi bien que le Geejow. Il était beaucoup moins maniable. Une boîte, ou un conteneur. Voilà ce que San Kun avait l’impression de piloter. Une boîte avec une très grande inertie qui était compliquée à manœuvrer précisément. Et moins impressionnant qu’un croiseur comme dans la FéDé. Il avait l’impression de diriger une brique de ferrobéton dans l’espace.

San Kun - Qu’est-ce que c’est comme chasseur? Avez-vous pu les identifier?

Helmer - deux chasseurs de classe rapière, et un YV-666. Le gros est pour l’abordage.

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Un problème. Une question. Un problème : le Braha’Tok n’était pas armé. Une question : est-ce qu’il était assez costaud pour résister à un choc frontal? Il poussa les réacteurs. Dans moins d’une minute ils sortiraient de l’atmosphère et il ne serait plus freiner par la gravité de Mytaranor… ou n’en bénéficierait plus? L’alarme de verrouillage raisonna. Helmer se retourna vers ses hommes.

Helmer - On a un missile au cul! Cramponnez vous!!

San Kun coupa les réacteurs, et surchargea les moteurs de contre poussées. Le vaisseau s’arrêta net, et, happé par la gravité de Mytaranor, retomba vers sa stratosphère, tourbillonnant car sortie de la vrille précédente en roue libre. Si les calculs de l’Anx étaient justes… un choc remua tout le vaisseau. Du cockpit, Helmer eut à peine le temps de comprendre ce qui s’était passé. Le Braha’Tok venait tout juste de percuter un des deux rapière qui passait en feu devant leur vaisseau avec le deuxième, qui avait réussi à éviter le ralentissement de San Kun. En moins d’un secondes, San Kun enclencha à nous les propulseurs à fond en direction du deuxième rapière. Avant qu’il n’ait pu s’en rendre compte, leur transporteur le rappa. Toute la coque trembla. A la fin de l’accrochage, le Braha’Tok avait emporté une bonne partie de la mécanique nécessaire à la navigation du vaisseau de classe rapière qui dériva dans l’espace sans moteur.

Helmer - Yes! Bravo! Et sans un tir. Comment vous saviez que la coque allait résister?

San Kun - C’était une hypothèse.

Helmer - Une hypot… pard…

Alors que vaisseau du district 7 arriva enfin dans l’espace, un bruit décroissant se fit entendre jusqu’à s’éteindre, c’est ce qui avait coupé la chique à Helmer.

Helmer - C’est le bruit des réacteurs qu’on n’entend plus? Ne me dîtes pas qu’on n’a plus de réacteur.

Comme pour confirmer ses dires, deux choses se produisirent. D’abord, le tableau de contrôle clignota avant de s’éteindre. Un certain politicien aujourd’hui oublié disait “Les emmerdes, ça arrive toujours par escadrille”, et il ne pouvait pas être autant dans le vrai. Un choc sourd ebroua la vaisseau. Au cliquetis qui résonnait derrière lui, cela confirmait ce que le pilote pensait : le vaisseau d’abordage commençait l’arrimage. Les soldats d’Helmer, habitués à cette situation, se préparaient à être assaillis. La perte de vitesse due à sa manœuvre, et maintenant que les moteurs ne répondaient plus, ils avaient été aisément rattrapés.
San Kun essaya en vain de rallumer les moteurs et le tableau de commandes un nombre incalculable de fois en un très peu de laps de temps. Helmer était en train de céder à l’émotion et était de plus en plus fébrile.

Helmer - San Kun… Vous avez tout essayé?

San Kun - Rien ne répond.

Helmer - Alors on essaye la technique Solo!

Il balança un grand coup de main à plat sur le tableau de bord. Des lumières reprirent. Au moment où elles allaient de nouveau s’éteindre, il retapa dessus, et y asséna encore quelques coups de sûreté. Dès que les commandes répondirent, San Kun ne se posa pas de questions, et mis les plein gaz. On entendit un craquement. Le pont d’arimage du YV craquait et se désintégra avec l’avancée du Braha’Tok, laissant son lot d’avaries es immobiliser dans l’espace.

Helmer - Putain, ça marché!! ça a marché!! OUAAAAIIIIIIS!!!

Tout excité, le copilote du Jedi avait complètement oublié son blaster et s’excitait de joie devant la reprise de leur voyage, et tapa chaleureusement l’épaule (ou plutôt le côté, vue leur taille respective) de l’Anx. San Kun reprit sa trajectoire à pleine puissance. C’était foutu pour les forces esclavagistes. Le temps qu’ils lancent d’autres chasseurs à leur poursuite, ils seraient déjà dans la sphère de protection de la flotte néo-républicaine. Alors le pachyderme se détendit sur son siège et accepta de se mêler à la joie et aux cris de victoire du vaisseau.
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By Rengo
#40674
Tout au long des affrontements, Rengo avait été en première ligne, tailladant férocement de l’esclavagiste en pièces. Le gladiateur sans pitié du District 7, secondé par le Saigneur Pourpre, s’était livré à de sacrés boucheries, ne se ménageant pas pour libérer les esclaves de Mytaranor. Il avait également eu vent que les autres Districts s’étaient soulevés et lors d’éffarouchées, il avait parfois combattu aux côtés d’autres Districts justement, faisant preuve d’une sauvagerie sans limites. Profitant d’une accalmie entre deux affrontements, le Saigneur et le Chasseur Fou se rejoignirent, tous deux maculés du sang des esclavagistes qu’ils venaient de massacrer.

« Un bien beau combat. Il faut bien reconnaître que de part notre entraînement et notre expérience acquise dans l’arène, ces vermines n’ont aucunes aucune chance contre nous. Puis avec une machine à tuer comme toi en première ligne, rien ne peut nous arrêter. »


L’Humain avait dit cela en souriant, ce qui arracha également un sourire au Togorien au pelage maculé de sang. Mais ce n’était pas Rengo qui pré-dominait en de telles circonstances et ce fût la voix rauque de Kary’Udo qui se fit entendre.

« Il n’y a rien de beau à les tailler en pièces. A part les gardes Gamoréens qui ont opposés un peu de résistance, je n’ai pas trouvé d’adversaire à ma mesure. J’en suis d’ailleurs fort déçu. J’ose espèrer que lors de l’assaut final contre les esclavagistes, je trouverai quelqu’un capable de me tenir tête quelque temps. »

« Bah… Qui aurait envie de se frotter à toi ? Tu domines tout le monde de part ta taille et ta carrure. Personne ne voudrait te défier en combat singulier, à moins d’être complètement cinglé. »
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