- mar. 30 nov. 2021 22:21
#40036

Mandalore, Hall de Mandalmotors, Clans Center - 18h57 heure locale, 16 ABY.
Un homme disait un jour que tuer un homme était chose aisée, mais que tuer une idéologie se révélait un combat titanesque face à un adversaire invincible et inébranlable... Mais que se passait-il quand c'était deux idéologies qui se fracassaient l'une contre l'autre et qu'elles étaient de force égale ? Mandalore était partagée. Partagée entre espoir et cynisme, entre idéal et réalité, entre honneur et pragmatisme. Cela faisait si longtemps que ces pirates menaient la vie dure aux mandaloriens, comment les choses avaient-elles pu en arriver là ? Certains prétendaient que c'était une punition du destin, les ancêtres étaient insatisfaits de ce que les guerriers légendaires étaient devenus, d'autres au contraire pensaient que trop ancrés dans le passé, les mandos avaient perdu toute capacité à se projeter dans l'avenir. Il n'y avait pas un mot, pas un bruit, pas un souffle plus haut que l'autre.
Le silence de la mort régnait sans partage. Pourtant il y avait foule autour de la table ronde, mais nul n'osait prendre la parole, tous avaient la gorge nouée et le regard perdu. Le clan Kist était endeuillé, le clan Ariès couvert de honte. Les représentants de ces deux clans peinaient à se tenir droit et à garder la tête haute... Lark en raison de la perte de son frère, Nico en raison de la fuite de l'élève en qui il avait toute confiance. Les vieux chefs de clans étaient comme invisibles, effacés, incapables de se lever de leur siège pour déclarer le début de la réunion. Erdas, malgré sa victoire à l'arraché, restait silencieux lui aussi, toujours auprès des quatre mêmes soldats qui l'ont toujours accompagnés au combat et ont survécu à ses côtés... Mais contrairement aux autres il se tenait droit, le regard fier, les mains dans le dos, la tête haute, prêt à affronter son adversaire qui ne manquerait pas de l'arroser de reproches. Il était là, le traître, le fourbe, le victorieux envers et contre tout, il se nommait Ordo et aujourd'hui c'était lui qui menait la danse, il était le seul à cacher derrière sa visière un immense sourire de jubilation. Il était là pour gagner une fois encore, et son regard dirigé droit vers Erdas laissait déjà présager l'affrontement qui allait avoir lieu d'ici peu... La tension était déjà palpable dans l'air, aussi lorsqu'Ordo brisa le silence, tous furent pendus à ses lèvres, prêts à réagir au quart de tour au moindre mot de travers.
Tant qu'aucun nom n'avait été prononcé, tant qu'aucune attaque n'avait été entamée, chaque clan restait en retrait, les mains tremblantes, le regard prêt à fusiller, la gueule prête à mettre les uns derrière les autres des mots grossiers et des reproches bien envoyés. Deux gardes du corps armés d'une bevii'ragir étaient déjà positionnés de chaque côté d'Ordo, dissuadant quiconque de s'approcher de leur chef d'un peu trop près avant qu'il n'ait pu entamer son long discours. Finalement, d'un poing sur la table, la discussion reprit, et elle reprit sur des chapeaux de roue.
Les Fetts se retenaient tant bien que mal d'enfoncer les Ordos dans une charge gueularde et colérique... Quand aux Kist, ce pique à l'égard de leur défunt chef manquait de les faire exploser eux aussi, en cette occasion ils se rapprochaient d'avantage des Fetts et partageaient leur colère, sans même avoir besoin d'échanger le moindre mot, ils s'étaient compris et étaient déjà prêts à attaquer ensemble quand l'heure serait venue. Du côté des Ordos, l'on pouvait déjà voir les Skugs et d'autres clans mineurs se regrouper derrière eux... La carte du vrai conflit qui secouait Mandalore se dessinait peu à peu, mais il y avait encore trop de clans indécis pour que l'on distingue clairement la nature du conflit.
Les derniers indécis avaient quitté leur neutralité... Ceux qui voyaient Mandalore comme synonyme d'honneur et de gloire se rangeaient derrière Erdas tandis qui ceux qui voulaient offrir à Mandalore une vision plus pragmatique et sans fioriture de ce que doit être la guerre vinrent rejoindre Ordo jusqu'à former deux immenses blocs dont chaque extrémité menaçait à tout instant de se jeter sur l'autre. Le conflit larvé qui prenait racine dans la société mandalorienne allait enfin fleurir et porter ses fruits à un camps comme à l'autre... Mais en définitive, un seul des deux camps allait pouvoir en profiter.
Cette fois c'était la goutte d'eau. Il ne fallut pas longtemps pour que les blasters, les beskad, les disrupteurs, les détonateurs et les lance flammes ne soient dégainés et prêts à être usés de la plus horrible des façons. Un bain de sang allait avoir lieu d'ici peu, et il y avait peu de chance qu'il en résulte une victoire unilatérale de la part d'un des camps... En vérité, il y avait même plus de chance qu'aucun des deux ne s'en sorte vivant et que l'histoire des mandaloriens se finisse ici, dans cette salle de conseil. Mais à ce moment précis aucun des deux blocs ne pensait à l'après, il était obsédé par l'idée d'éliminer une bonne fois pour toute son ennemi idéologique jusqu'à atteindre enfin la suprématie... Il en avait toujours été ainsi, jamais ils ne parvenaient à s'unir, c'était leur malédiction, leur cercle vicieux. L'histoire allait se répéter, la mort allait frapper, et tout cela allait se dérouler sans qu'aucun pirate ne soit responsable, à moins que...
Les paroles de Dulgen étaient dures à avaler, mais elles sonnaient terriblement vraies, les armes furent donc baissées et le calme fut temporairement retrouvé alors que la tension allait atteindre son point mort... Cependant, il fallait que le stratège suprême fut sénile ou naïf pour croire que cela suffirait pour calmer les ardeurs des deux jeunes candidats au poste de Mand'alor.
Et ainsi c'était décidé... Le message qui devait tous les réunir fut envoyé le jour même à travers toute la galaxie, après des années sans chef, les Mandaloriens allaient avoir un nouveau guide. Quelle serait l'issue du combat, en quoi la société mandalorienne serait changée à jamais, ça, seul l'avenir pouvait le dire... En tous les cas, Lark fut évidemment le premier informé de cet évènement puisqu'il était dans la pièce lorsque le lieu et l'horaire fut décidé. Misha et Marak reçurent tous deux le message peu de temps après... Jessa aussi, Sareth, Straff et tous ceux qui portaient le casque en forme de T au travers de toute la galaxie. Qu'allaient-ils faire ? Comment allaient-ils réagir ? Chercheraient-ils à soutenir un candidat plutôt qu'un autre ? A eux de jouer.

Mandalore, Hall de Mandalmotors, Clans Center - 18h57 heure locale, 16 ABY.
Un homme disait un jour que tuer un homme était chose aisée, mais que tuer une idéologie se révélait un combat titanesque face à un adversaire invincible et inébranlable... Mais que se passait-il quand c'était deux idéologies qui se fracassaient l'une contre l'autre et qu'elles étaient de force égale ? Mandalore était partagée. Partagée entre espoir et cynisme, entre idéal et réalité, entre honneur et pragmatisme. Cela faisait si longtemps que ces pirates menaient la vie dure aux mandaloriens, comment les choses avaient-elles pu en arriver là ? Certains prétendaient que c'était une punition du destin, les ancêtres étaient insatisfaits de ce que les guerriers légendaires étaient devenus, d'autres au contraire pensaient que trop ancrés dans le passé, les mandos avaient perdu toute capacité à se projeter dans l'avenir. Il n'y avait pas un mot, pas un bruit, pas un souffle plus haut que l'autre.
Le silence de la mort régnait sans partage. Pourtant il y avait foule autour de la table ronde, mais nul n'osait prendre la parole, tous avaient la gorge nouée et le regard perdu. Le clan Kist était endeuillé, le clan Ariès couvert de honte. Les représentants de ces deux clans peinaient à se tenir droit et à garder la tête haute... Lark en raison de la perte de son frère, Nico en raison de la fuite de l'élève en qui il avait toute confiance. Les vieux chefs de clans étaient comme invisibles, effacés, incapables de se lever de leur siège pour déclarer le début de la réunion. Erdas, malgré sa victoire à l'arraché, restait silencieux lui aussi, toujours auprès des quatre mêmes soldats qui l'ont toujours accompagnés au combat et ont survécu à ses côtés... Mais contrairement aux autres il se tenait droit, le regard fier, les mains dans le dos, la tête haute, prêt à affronter son adversaire qui ne manquerait pas de l'arroser de reproches. Il était là, le traître, le fourbe, le victorieux envers et contre tout, il se nommait Ordo et aujourd'hui c'était lui qui menait la danse, il était le seul à cacher derrière sa visière un immense sourire de jubilation. Il était là pour gagner une fois encore, et son regard dirigé droit vers Erdas laissait déjà présager l'affrontement qui allait avoir lieu d'ici peu... La tension était déjà palpable dans l'air, aussi lorsqu'Ordo brisa le silence, tous furent pendus à ses lèvres, prêts à réagir au quart de tour au moindre mot de travers.
- - Bon... Visiblement nul ne semble prêt à démarrer cette réunion, je vais donc m'en porter garant... Il marqua un court silence. C'est un fiasco total, et je ne compte pas rester silencieux alors que je sais très bien qui est responsable de tout ceci.
Tant qu'aucun nom n'avait été prononcé, tant qu'aucune attaque n'avait été entamée, chaque clan restait en retrait, les mains tremblantes, le regard prêt à fusiller, la gueule prête à mettre les uns derrière les autres des mots grossiers et des reproches bien envoyés. Deux gardes du corps armés d'une bevii'ragir étaient déjà positionnés de chaque côté d'Ordo, dissuadant quiconque de s'approcher de leur chef d'un peu trop près avant qu'il n'ait pu entamer son long discours. Finalement, d'un poing sur la table, la discussion reprit, et elle reprit sur des chapeaux de roue.
- - Cette compétition... Ce concours. Cette idée était vouée à l'échec dès le départ. A quoi bon séparer en quatre nos effectifs et laisser en arrière ceux qui pourraient être de bon conseil ? Admettez le, chefs de clan, la véritable raison derrière tout ceci était pure lâcheté, vous aviez peur que le temps ne vous rattrape et que les pirates ne vous écrasent, alors vous nous avez laissé prendre les risques à votre place... Vous vous êtes mis en arrière et vous avez observé vos vodes se faire tuer les uns après les autres sans rien faire. Mais dans le même temps vous aviez peur d'élire un Mand'alor et de perdre vos privilèges de chef, alors vous avez tenté de gagner du temps. Voilà où nous en sommes grâce à cette décision puérile ! Mais... Cela aura au moins eu l'avantage de mettre à l'épreuve chacun de nous et de démontrer qui avait le contrôle de la situation en situation réelle, et qui à l'inverse s'est révélé trop orgueilleux, dit il en se tournant vers Erdas, trop pleutre, le regard vers Ariès, ou trop indiscipliné, termina-t-il en fusillant Lark du regard.
- Comment oses-tu insulter l'honneur de ceux qui ont perdu la vie au combat ?! Hurla Aylin Vel en se levant brutalement de son siège.
- Comment osez vous parler en leur nom alors que vous observiez paisiblement leur mort depuis l'arrière ? Répondit-il en réfrénant un sourire narquois.
- ... Le poing serré, elle se rassit, mais son clan, lui, sentait la moutarde leur monter au nez.
Les Fetts se retenaient tant bien que mal d'enfoncer les Ordos dans une charge gueularde et colérique... Quand aux Kist, ce pique à l'égard de leur défunt chef manquait de les faire exploser eux aussi, en cette occasion ils se rapprochaient d'avantage des Fetts et partageaient leur colère, sans même avoir besoin d'échanger le moindre mot, ils s'étaient compris et étaient déjà prêts à attaquer ensemble quand l'heure serait venue. Du côté des Ordos, l'on pouvait déjà voir les Skugs et d'autres clans mineurs se regrouper derrière eux... La carte du vrai conflit qui secouait Mandalore se dessinait peu à peu, mais il y avait encore trop de clans indécis pour que l'on distingue clairement la nature du conflit.
- - Igden a battu en retraite comme un lâche... Il confirme dès lors ce que j'ai toujours pensé des sensitifs, imprévisibles, félons, indignes de confiance, envoya-t-il à la figure des Ariès sans qu'aucun clan n'ose prendre leur défense. Quand à vous Erdas, vous avez foncé tête baissée dans le bastion de l'ennemi et vous revenez accompagné de seulement quatre hommes... Vous qui prétendiez qu'un Mand'alor digne de ce nom se devait de mourir auprès de ses ramikad, vous voilà bien vivant et bien loin de vos ramikad qui ont pourtant tous trouvé la mort.
- Pourquoi étais-je seul là bas ? Car dans votre lâcheté vous avez préféré Kalevala, un fort mineur, plutôt que la base centrale des pirates. Et malgré que j'étais seul et que tout m'exhortais de fuir je n'ai répondu qu'à mon honneur et j'y suis allé. Je suis venu, j'ai vu, et j'ai vaincu alors que j'étais en claire infériorité numérique... Je n'avais pas deux candidats dociles prêts à m'épauler et mettre mes hommes hors de danger.
- Ne mettez pas sur le dos de l'honneur ce qui est en réalité pur orgueil. Depuis votre première victoire sur le fil du rasoir, depuis ce combat de plus de trois ans auquel nul n'aurait survécu, vous vous croyez immortel et pensez pouvoir tout vaincre... Peut être êtes vous immortel, mais vos hommes ne sont visiblement pas touchés par cette grâce. Pour l'instant c'est un millier d'hommes que vous envoyez à leur mort, mais qu'en sera-t-il quand vous serez Mand'alor, est-ce tout le peuple que vous sacrifierez sur l'autel de votre gloire personnelle ? Si vous nous aviez rejoint sur Kalevala au lieu de faire cavalier seul, les pirates auraient été éradiqués de la planète et avec le matériel récupéré sur place, nous aurions pu détruire la base centrale des pirates sans perdre un seul homme.
- Si je m'étais rendu à Kalevala vous m'auriez utilisé comme chair à canon, exactement comme le champion Kist. Je ne ferais jamais confiance à un homme qui n'hésite pas à trahir les siens pour obtenir la victoire, je ne mettrais jamais mon sort entre les mains d'un diable qui utilise sans vergogne les armes de Mandalore l'Imbattable, le chef de guerre le plus tristement célèbre de notre longue histoire. Vous avez tout oublié de l'honneur et de la loyauté.
- Le plan nécessitait que quelqu'un fasse diversion, comme fort souvent dans les situations où l'ennemi a plus de moyens que nous, prétendez vous peut être que vous auriez fait mieux, vous qui nous coûtez si cher en en vaisseaux, en armes et en morts à pleurer ? Vrad connaissait les risques, il aurait pu discuter ma stratégie, proposer un angle d'attaque différent, bref... Faire le travail d'un stratège militaire. Il n'en a rien fait, pire encore, il a tenté de se cacher dans les astéroïdes au moment où toute la mission reposait sur ses épaules. Par sa faute j'ai bien failli échouer, mon attaque finale qui a annihilé la flotte pirate tenait du miracle, sans une bonne manœuvre j'aurais trouvé la mort moi aussi. Et cette attaque finale je la dois aux armes que vous conspuez tant... Votre superstition crasse et votre obscurantisme vous trahissent, vous voyez du déshonneur et de la lâcheté dans de simples outils qui ont détruit des milliers de pirates et sauvé des milliers de vies mandaloriennes. L'Imbattable était un sot qui a échoué à détruire le palais impérial, là où mon attaque contre la flotte ennemie s'est révélée salvatrice, voilà ce qui nous sépare.
Les derniers indécis avaient quitté leur neutralité... Ceux qui voyaient Mandalore comme synonyme d'honneur et de gloire se rangeaient derrière Erdas tandis qui ceux qui voulaient offrir à Mandalore une vision plus pragmatique et sans fioriture de ce que doit être la guerre vinrent rejoindre Ordo jusqu'à former deux immenses blocs dont chaque extrémité menaçait à tout instant de se jeter sur l'autre. Le conflit larvé qui prenait racine dans la société mandalorienne allait enfin fleurir et porter ses fruits à un camps comme à l'autre... Mais en définitive, un seul des deux camps allait pouvoir en profiter.
- - Et qu'est-ce qui vous sépare de nos ennemis dans ce cas ? A quoi bon mener une guerre sans merci à ces bandits si c'est pour pour se retrouver avec l'un d'entre eux au pouvoir ? Rien ne vous différencie d'un pirate si l'on exclut l'armure, vous avez la même fourberie, la même bassesse et la même lâcheté qu'eux. En vous abaissant à de telles ruses et à de tels subterfuges, vous déshonorez nos ancêtres et notre culture, vous faites bien plus de mal à notre peuple que les pirates.
- Vous n'avez pas le monopole de l'honneur Erdas, bien que vous l'invoquiez à tout bout de champ pour masquer l'ampleur de votre imposture. Vous m'accusez d'être lâche ? Mais qu'en est-il de vous... Des témoins peuvent narrer mes actes et les raconter, mais vous qui revenez toujours de vos campagnes accompagné des quatre mêmes ramikad, devons nous vous croire sur parole ? Et si en réalité vous n'étiez pas le grand guerrier que vous prétendiez être ? Et si depuis le départ vous laissiez vos hommes mourir pour vous avant de prendre la fuite pour vous attribuer tout leur mérite ? Ce n'est pas l'honneur qui vous submerge, mais la gloriole.
- Vous osez... ?!
Cette fois c'était la goutte d'eau. Il ne fallut pas longtemps pour que les blasters, les beskad, les disrupteurs, les détonateurs et les lance flammes ne soient dégainés et prêts à être usés de la plus horrible des façons. Un bain de sang allait avoir lieu d'ici peu, et il y avait peu de chance qu'il en résulte une victoire unilatérale de la part d'un des camps... En vérité, il y avait même plus de chance qu'aucun des deux ne s'en sorte vivant et que l'histoire des mandaloriens se finisse ici, dans cette salle de conseil. Mais à ce moment précis aucun des deux blocs ne pensait à l'après, il était obsédé par l'idée d'éliminer une bonne fois pour toute son ennemi idéologique jusqu'à atteindre enfin la suprématie... Il en avait toujours été ainsi, jamais ils ne parvenaient à s'unir, c'était leur malédiction, leur cercle vicieux. L'histoire allait se répéter, la mort allait frapper, et tout cela allait se dérouler sans qu'aucun pirate ne soit responsable, à moins que...
- - Arrêtez !!! Pendant que vous menacez de vous entre-tuer, les pirates sont toujours dehors et se frottent les mains en vous voyant déjà prêts à leur mâcher le travail ! Le vrai ennemi est dehors, pas ici, alors ressaisissez vous et rangez immédiatement vos armes, en l'absence du Mand'alor c'est le stratège suprême qui fait autorité, tâchez de ne pas l'oublier !!! Beugla Dulgen Bralor qui s'était mis debout sur la table ronde en fusillant du regard les deux champions.
Les paroles de Dulgen étaient dures à avaler, mais elles sonnaient terriblement vraies, les armes furent donc baissées et le calme fut temporairement retrouvé alors que la tension allait atteindre son point mort... Cependant, il fallait que le stratège suprême fut sénile ou naïf pour croire que cela suffirait pour calmer les ardeurs des deux jeunes candidats au poste de Mand'alor.
- - Je n'ai pas soulevé tout ces problèmes pour repartir sur un statu quo. Cette situation doit prendre fin, un Mand'alor doit être élu et les mandaloriens doivent tous aller dans la même direction, grogna alors Ordo.
- Voilà bien un point sur lequel je suis d'accord avec vous Ordo, répondit Erdas.
- Trois jours... Voilà le délai que nous aurons pour nous préparer, une fois ce délai passé, nous nous retrouverons à Sundari dans la salle du trône et nous nous affronterons jusqu'à la mort, le plus fort sera nommé Mand'alor.
- Tous les clans et tous nos vodes dispersés dans la galaxie seront invités à venir pour cette occasion, tous seront là pour vous voir tomber, Ordo, vous ne faites pas le poids contre moi.
- Continuez de le croire jusqu'à la toute fin... Si vous le pouvez.
Et ainsi c'était décidé... Le message qui devait tous les réunir fut envoyé le jour même à travers toute la galaxie, après des années sans chef, les Mandaloriens allaient avoir un nouveau guide. Quelle serait l'issue du combat, en quoi la société mandalorienne serait changée à jamais, ça, seul l'avenir pouvait le dire... En tous les cas, Lark fut évidemment le premier informé de cet évènement puisqu'il était dans la pièce lorsque le lieu et l'horaire fut décidé. Misha et Marak reçurent tous deux le message peu de temps après... Jessa aussi, Sareth, Straff et tous ceux qui portaient le casque en forme de T au travers de toute la galaxie. Qu'allaient-ils faire ? Comment allaient-ils réagir ? Chercheraient-ils à soutenir un candidat plutôt qu'un autre ? A eux de jouer.