- mar. 22 mars 2022 06:55
#40440

La navette anthracite pénétra dans l’atmosphère, passant contrôles après contrôles. Le code prioritaire qu’elle transmettait ne laissait aucune place à la négociation. Ses moteurs vrombirent au contact avec l’air gazeux et elle laissa une traînée bleutée derrière elle. Très vite, des chasseurs de patrouilles furent missionner, comme l’avait exigé le pilote, pour l’escorter jusqu’à la capitale. Les chasseurs TIE se mirent en position, leurs hurlements caractéristiques ne pouvant tromper une oreille avertie. La navette descendait lentement jusqu’à la zone indiquée par le contrôle opérationnel, et, arrivée à mi-hauteur de l’horizon planétaire, fut désolidarisée de son escorte. Elle se posa sans encombre, les vérins hydrauliques s’enclenchèrent avec fracas. Des jets de vapeurs surchauffées furent relâchés du nez du vaisseau, tandis que les équipes de maintenance accouraient, armés de gros tuyaux qu’ils branchèrent. La rampe s’abaissa lentement pour vomir une escouade d’hommes en noir. Des soldats de choc d’un ancien corps qui refaisaient surface officiellement pour la première fois sur Dantooine. Derrière eux surgit une silhouette casquée, probablement la personne en charge de cette expédition, car elle en prit la tête.
La petite escouade ne demanda pas son reste et se mit en marche sans mot dire à travers le spatioport, ne passant pas inaperçue. On essaya pas de les arrêter ni de les questionner et bien souvent les civils baissaient les yeux devant leur passage. Ils se taillèrent un passage à travers la ville jusqu’à la mairie principale de la cité. L’officier en charge présenta sa carte d’identification prioritaire et son ordre de perquisition. On ne lui refusa pas le passage. Le groupe continua à travers les couloirs de la mairie, foulant de leurs bottes le sol métallique avec des claquements rythmés. Enfin, l’officier toqua devant la porte où était gravée : A. MALORA. Les soldats restèrent dans le couloir et seule la silhouette casquée pénétra la pièce.

« Madame le Maire Malora, sous ordre du conseil impérial, vous êtes tenue de nous suivre. »
Si Alison ne se débattait pas, ne demandait rien et obéissait simplement, le groupe n’intervenait pas et elle serait emmenée libree et sans lien. Si elle tentait quoi que ce soit, le groupe d’intervention n'hésiterait pas à la ramener de force. Enfin, si une menace sensitive était détectée, la force létale était autorisée. Dans tous les cas, ils repartirent sans un mot ni explication par le chemin inverse, ne répondant qu’à un nombre très restreint de questions.
La navette fut de nouveau chargée et s’envola vers les mondes intérieurs de l’empire et en particulier : Yaga Minor. Là bas, elle évita les zones peuplées et se dirigea vers un complexe en bordure de la grande ville voisine. C’était un site qui avait tout l’air d’une base militaire au premier abord mais qui ne comptait pourtant qu’un nombre restreint de soldats. Des soldats en armure noire patrouillaient, quelques grilles entouraient la périphérie du camp. Elle fut emmenée à travers ce dédale, libre ou non, jusque devant le seuil d’une porte sans nom. L’officier toqua, on les somma d’entrer, ce qu’ils ne firent pas. Il n’y eut que la Maire qui eut cette chance. Assise à un bureau, une femme aux cheveux cendrés, un datapad et quelques documents posés ça et là, observa la nouvelle arrivante. D’un geste de la main, elle désigna un des chaises devant elle. Elle était menue, parée de son uniforme réglementaire.
« Bonjour Madame le Maire, je suis la conseillère Kor’rial. Est-ce que vous savez pourquoi vous êtes là ? »
Un grand sourire au visage, la conseillère ne paraissait pas particulièrement méchante. Derrière elle, la grande baie vitrée donnait sur un des terrains d’entraînement. Et au sol, des hommes et femmes s’entraînaient au combat avec des bâtons, avec une violence que l’on ne trouvait nulle part ailleurs.
La petite escouade ne demanda pas son reste et se mit en marche sans mot dire à travers le spatioport, ne passant pas inaperçue. On essaya pas de les arrêter ni de les questionner et bien souvent les civils baissaient les yeux devant leur passage. Ils se taillèrent un passage à travers la ville jusqu’à la mairie principale de la cité. L’officier en charge présenta sa carte d’identification prioritaire et son ordre de perquisition. On ne lui refusa pas le passage. Le groupe continua à travers les couloirs de la mairie, foulant de leurs bottes le sol métallique avec des claquements rythmés. Enfin, l’officier toqua devant la porte où était gravée : A. MALORA. Les soldats restèrent dans le couloir et seule la silhouette casquée pénétra la pièce.

« Madame le Maire Malora, sous ordre du conseil impérial, vous êtes tenue de nous suivre. »
Si Alison ne se débattait pas, ne demandait rien et obéissait simplement, le groupe n’intervenait pas et elle serait emmenée libree et sans lien. Si elle tentait quoi que ce soit, le groupe d’intervention n'hésiterait pas à la ramener de force. Enfin, si une menace sensitive était détectée, la force létale était autorisée. Dans tous les cas, ils repartirent sans un mot ni explication par le chemin inverse, ne répondant qu’à un nombre très restreint de questions.
La navette fut de nouveau chargée et s’envola vers les mondes intérieurs de l’empire et en particulier : Yaga Minor. Là bas, elle évita les zones peuplées et se dirigea vers un complexe en bordure de la grande ville voisine. C’était un site qui avait tout l’air d’une base militaire au premier abord mais qui ne comptait pourtant qu’un nombre restreint de soldats. Des soldats en armure noire patrouillaient, quelques grilles entouraient la périphérie du camp. Elle fut emmenée à travers ce dédale, libre ou non, jusque devant le seuil d’une porte sans nom. L’officier toqua, on les somma d’entrer, ce qu’ils ne firent pas. Il n’y eut que la Maire qui eut cette chance. Assise à un bureau, une femme aux cheveux cendrés, un datapad et quelques documents posés ça et là, observa la nouvelle arrivante. D’un geste de la main, elle désigna un des chaises devant elle. Elle était menue, parée de son uniforme réglementaire.
« Bonjour Madame le Maire, je suis la conseillère Kor’rial. Est-ce que vous savez pourquoi vous êtes là ? »
Un grand sourire au visage, la conseillère ne paraissait pas particulièrement méchante. Derrière elle, la grande baie vitrée donnait sur un des terrains d’entraînement. Et au sol, des hommes et femmes s’entraînaient au combat avec des bâtons, avec une violence que l’on ne trouvait nulle part ailleurs.
