- mer. 24 mai 2017 19:50
#28221
Les encouragements de Ranath n'eurent pas l'effet qu'on pourrait s'attendre à constater sur Sabina. Elle n'en ressentit nulle fierté, nul soulagement. En vérité elle ne croyait pas un mot de ce que la Sith avait dit, persuadée qu'elle ne faisait que prétendre que c'était bien pour qu'elle ne se démoralise pas trop. Le but était louable mais voué à l'échec, au moins en partie.
La jeune femme savait très bien qu'elle avait montré une performance médiocre et se promit de travailler plus dur que jamais à l'avenir. Elle n'avait peut-être pas choisi de venir ici et d'être livrée à elle-même au milieu de ce monde dangereux mais elle était décidée à trouver sa propre voie. Avec l'aide de Ranath, elle pourrait y arriver. Elle pourrait libérer son potentiel et devenir libre de choisir seule.
Mais alors... Le pouvoir de manipuler la Force vient simplement de cellules dans notre corps? C'est... Effroyablement simpliste. Cela veut-il dire que si j'en viens à affronter pour sauver ma vie un sensitif qui a plus de midi-chloriens que moi, je serais forcément perdante? Quel intérêt alors de suivre un entraînement?
Son irritation était perceptible. Elle voulait apprendre, comprendre, savoir, maîtriser. Elle voulait ne plus jamais avoir à dépendre de qui que ce soit pour se défendre et écraser ceux qui lui voudraient du mal. Elle voulait impressionner le capitaine Cain pour qu'il ne la quitte plus et lui permette de rester auprès de son équipage. Tuer tout les pirates qu'ils rencontreraient, les faire souffrir pour la souffrance qu'ils répandaient.
Oui, je veux suivre votre enseignement, devenir forte. Me sentir entière et véritablement moi.
Et plus encore, elle voulait comprendre toutes les subtilités de la Force. Ranath avait su comment aiguiser la curiosité et la fascination de la Pantoran, et elle disait vrai: à présent, Sabina sentait en elle un potentiel latent, endormi et ne demandant qu'à être libéré. La soif de connaissance, de pouvoir, de TOUT.
Ranath lui tendit la lampe et Sabina regarda celle-ci sans faire de geste. Lentement, elle posa la paume de sa main sur l'objet, frôlant au passage celle de la Sith. Elle ressentit un frisson qui la parcourut dans tout son corps, comme électrique. La sensation était très agréable et elle laissa passer quelques secondes pour en savourer le contact avant de le briser, juste alors que cela aurait pu devenir insultant pour celle qui allait désormais être son enseignante.
Ouvrant la main, elle se concentra de nouveau pleinement sur l'objet, ne pensant plus à rien d'autre que ce dernier. Le monde pouvait bien disparaître, ne comptaient que les battements de son cœur et cette énergie qui parcourait son corps tout entier. Elle songea combien la Mirialan serait surement contente si elle parvenait à faire de nouveau léviter l'objet, même brièvement, même pas très haut.
Elle focalisa son attention sur cette pensée: la rendre fière d'elle. Canaliser le désir de plaire pour en faire quelque chose d'utile. Elle sentit l'énergie, la Force, l'emplir avant de passer à sa main et sur la lampe. Lentement, l'objet lévita jusqu'à arriver à hauteur du visage de l'ancienne esclave. Elle ne lâchait pas du regard la lampe. Elle tiendrait aussi longtemps qu'elle pourrait, même si elle savait que ça n'était qu'une question de secondes.
La jeune femme savait très bien qu'elle avait montré une performance médiocre et se promit de travailler plus dur que jamais à l'avenir. Elle n'avait peut-être pas choisi de venir ici et d'être livrée à elle-même au milieu de ce monde dangereux mais elle était décidée à trouver sa propre voie. Avec l'aide de Ranath, elle pourrait y arriver. Elle pourrait libérer son potentiel et devenir libre de choisir seule.
Mais alors... Le pouvoir de manipuler la Force vient simplement de cellules dans notre corps? C'est... Effroyablement simpliste. Cela veut-il dire que si j'en viens à affronter pour sauver ma vie un sensitif qui a plus de midi-chloriens que moi, je serais forcément perdante? Quel intérêt alors de suivre un entraînement?
Son irritation était perceptible. Elle voulait apprendre, comprendre, savoir, maîtriser. Elle voulait ne plus jamais avoir à dépendre de qui que ce soit pour se défendre et écraser ceux qui lui voudraient du mal. Elle voulait impressionner le capitaine Cain pour qu'il ne la quitte plus et lui permette de rester auprès de son équipage. Tuer tout les pirates qu'ils rencontreraient, les faire souffrir pour la souffrance qu'ils répandaient.
Oui, je veux suivre votre enseignement, devenir forte. Me sentir entière et véritablement moi.
Et plus encore, elle voulait comprendre toutes les subtilités de la Force. Ranath avait su comment aiguiser la curiosité et la fascination de la Pantoran, et elle disait vrai: à présent, Sabina sentait en elle un potentiel latent, endormi et ne demandant qu'à être libéré. La soif de connaissance, de pouvoir, de TOUT.
Ranath lui tendit la lampe et Sabina regarda celle-ci sans faire de geste. Lentement, elle posa la paume de sa main sur l'objet, frôlant au passage celle de la Sith. Elle ressentit un frisson qui la parcourut dans tout son corps, comme électrique. La sensation était très agréable et elle laissa passer quelques secondes pour en savourer le contact avant de le briser, juste alors que cela aurait pu devenir insultant pour celle qui allait désormais être son enseignante.
Ouvrant la main, elle se concentra de nouveau pleinement sur l'objet, ne pensant plus à rien d'autre que ce dernier. Le monde pouvait bien disparaître, ne comptaient que les battements de son cœur et cette énergie qui parcourait son corps tout entier. Elle songea combien la Mirialan serait surement contente si elle parvenait à faire de nouveau léviter l'objet, même brièvement, même pas très haut.
Elle focalisa son attention sur cette pensée: la rendre fière d'elle. Canaliser le désir de plaire pour en faire quelque chose d'utile. Elle sentit l'énergie, la Force, l'emplir avant de passer à sa main et sur la lampe. Lentement, l'objet lévita jusqu'à arriver à hauteur du visage de l'ancienne esclave. Elle ne lâchait pas du regard la lampe. Elle tiendrait aussi longtemps qu'elle pourrait, même si elle savait que ça n'était qu'une question de secondes.