- dim. 23 mars 2014 00:10
#8991
« Désormais, vous êtes condamnés »
Les mots mêmes du Haut Amiral Kiez, lorsque celui-ci manqua de peu d'être capturé par une attaque néo-républicaine. Très grave erreur. Depuis, la Nouvelle République ne fait que de s'enfoncer dans des absurdités toujours plus énormes. Récemment, une loi votée concernant toute négociation avec l'Empire Galactique, ou ce qu'il en reste. Comme si nous étions faible à ce point là... Décidément, ils ne retiennent pas les leçons, et en s'enfonçant de plus en plus, provoquent leur chute inéluctable.
Deux bonnes semaines avant le début des opérations, un groupe de prisonniers, avait été sélectionné spécialement pour cette mission. Torture intensive pendant quelques jours, puis un lavage de cerveau complet. Effacer toute trace du passé. Une nouvelle identité également, généralement sur des planètes reculées et ne disposant pas de services de recensement. Totalement intraçable ! Pour certains, c'était d'ailleurs la bonne occasion pour se voir poser un dispositif explosif relativement puissant, au niveau des intestins. Un dispositif expérimental pour quelques uns, gardés dans des centres de test impériaux, très loin des mondes civilisés, et pour d'autre, un dispositif moins puissant mais déjà bien éprouvé par des années d'utilisation. Moins puissant mais tout sauf inoffensif ! Ensuite, et bien la plupart ont reçu une formation accélérée et continue, d'autres ont juste été préparés à être largués dans la nature.
Il est désormais venu le temps d'agir.. Il est désormais venu le temps de prendre sa … revanche !
Carida.
Carida était une importante planète pour les forces armées impériales. On y retrouvait l'académie militaire Impériale, d'où des milliers de soldats et officiers sortaient chaque jour. C'était d'ailleurs la principale source de revenu de Carida City. Mais c'était. Car avec la capture de la planète par les forces néo-républicaines, encore une autre sous domination d'ailleurs, l'académie militaire a fermé ses portes et petit à petit l'économie locale a chuté.
Pour arriver à un stade dangereux : si personne ne fait rien pour améliorer l'économie locale, alors elle pourrait bien chuter définitivement, pour ne plus remonter, avant un bon bout de temps du moins. Et la Nouvelle République n'est définitivement pas la bonne solution, puisque non seulement elle n'a rien fait, mais en plus de cela, elle ne s'est chargée que d'enlever la principale économie, d'affranchir les esclaves et de juger les anciens propriétaires. Une véritable honte.
Il était donc tout à fait normal qu'une certaine résistance apparaisse. Le peuple n'a presque plus rien pour manger et pour vivre ? Alors il n'a plus rien à perdre. « Du temps de l'Empire, c'était bien mieux ! » : ce genre de nostalgie est devenu chose courante. Nous ne pouvions donc pas les laisser. Une maigre force de sécurité, aucune flotte de guerre, ni forces militaires, ne sera jamais suffisante face à une insurrection. Toutefois, il était hors de question de négliger les préparatifs de l'insurrection.
Comme pour d'autres planètes, plusieurs vaisseaux allaient infiltrer des agents. Une vingtaine. Deux commandos de huit et quatre de liaisons. D'autres vaisseaux allaient, quand à eux, livrer vivres et médicaments, et parce qu'on en profite, des armes dans des caches. Bien entendu, des vaisseaux provenant, soit-disant, de planètes néo-républicaines, par des pilotes néo-républicains. Ce qui devait être livré en priorité, c'était les médicaments et la nourriture. Gratuite, de la part de l'Empire officieusement, livrée par les sympathisants pro-impériaux ayant d'ors et déjà rencontré les agents de liaisons.
Agents de liaisons qui ont pour mission d'unifier les différents mouvements de résistance. Unifier les mouvements en leur proposant de distribuer la nourriture et les médicaments, et donc bien entendu d'en faire des réserves, et également en leur promettant des armes, ce qu'ils n'ont pas forcément en nombre suffisant. Leur mission doit prendre quelques jours seulement, puisqu'il n'y a qu'une seule grande ville, et qu'il n'y a pas non plus beaucoup de mouvements différents.
Quant au premier commando, il a pour première mission d'observer en détail les quelques infrastructures néo-républicaines. Pour se faire, quelques planques, et un appartement dans un immeuble relativement haut. Sous fausses identités, bien entendu. Tout est noté : les forces en présences, les habitudes, les différents événements, les personnes pénétrant ou sortant des bâtiments, rien n'est oublié.
Le second lui, à un autre objectif. Un objectif qui n'attendra pas le début de l'insurrection, mais qui marquera plutôt le début. Le principal centre pénitencier de Carida : celui qui abrite la majeure partie des prisonniers politiques néo-républicains. Les libérer renforcera la résistance et lancera les manifestations : c'est ce qui a été prévu avec les mouvements ayant acceptés notre offre.
C'est en début de soirée que l'assaut débutera. Depuis deux jours, la zone est sous intense observation. Désormais il est temps d'agir. Le commando s'est regroupé pour l'occasion en deux groupes de quatre. L'un des deux déclenchera l'assaut, l'autre suivra... Mais ce serait dommage d'énoncer tout le plan de suite.
Les deux équipes se tiennent près. Il y a très peu de monde autour de l'enceinte du complexe, et encore moins lorsqu'ils voient des hommes armés et cagoulés courir en direction du mur. Le premier groupe progresse. Deux se mettent en position pour couvrir les deux côtés de l'allée, un autre est en position pour neutraliser les gardes au mirador, le dernier pose une bande de detonite suffisamment puissante pour faire de gros dégâts. Bien entendu, le groupe est repéré dès qu'il se met à progresser, alors celui garder de neutraliser les gardes se met à tirer. Fusil blaster équipé d'une lunette et d'un viseur laser, c'est toujours un plus. Les autres eux, ont des fusils blasters avec lampe tactique, et quelques grenades fumigènes ou détonateurs thermiques.
« Charge placée. On dégage. »
Ils reculent, bloquant la rue au mieux pour empêcher des morts civiles. Le deuxième groupe, disposant des mêmes armes mais de dispositifs de vision infrarouge, se met en position derrière une zone de sûreté, alors que l'alarme se met à retentir. Au même moment, la bande explose. Un vaste nuage de fumée envahi la rue.
« Deuxième groupe en mouvement. Feu à volonté. »
La fumée n'est toujours pas retombée que déjà le second groupe pénètre dans le complexe. Un deuxième mur, cette fois qui donne sur les locaux et plus exactement sur les cuisines. C'est parfait. L'un d'eux place une deuxième bande de detonite, tandis que les autres s'occupent de le couvrir. Pour le moment, le plan se déroule comme prévu.
« Premier groupe en mouvement. Par vos arrières. »
« Reçu. Attention au tir ami. »
Le premier groupe vient aider le second en tirant à vue sur les gardes restants. Pas le temps de compter les victimes, ce qu'on sait c'est qu'aucun civil n'a été touché.
« Dégagez, ça va péter ! »
Les deux groupes, le second d'abord puis le premier ensuite, sortent du complexe en lançant un détonateur thermique pour couvrir leur retraite. Une fois d'abord, on s'empresse d'activer la charge. Une seconde explosion secoue le pénitencier.
« En avant ! »
Le second groupe pénètre à nouveau dans le complexe, puis dans les locaux cette fois. Il faut maintenant continuer jusqu'au poste de contrôle. Le premier groupe, lui, attend impatiemment que la fumée se dissipe pour progresser jusqu'à la cour principale. Au passage, ils vont piéger l'entrée et plusieurs passages à l'extérieur du pénitencier, pour retarder les forces de sécurité qui doivent déjà être en route. Tout repose sur le second groupe, qui progresse le plus rapidement possible dans les locaux. Les prisonniers doivent également en profiter pour déclencher une émeute, qui sait ?
Les mots mêmes du Haut Amiral Kiez, lorsque celui-ci manqua de peu d'être capturé par une attaque néo-républicaine. Très grave erreur. Depuis, la Nouvelle République ne fait que de s'enfoncer dans des absurdités toujours plus énormes. Récemment, une loi votée concernant toute négociation avec l'Empire Galactique, ou ce qu'il en reste. Comme si nous étions faible à ce point là... Décidément, ils ne retiennent pas les leçons, et en s'enfonçant de plus en plus, provoquent leur chute inéluctable.
Deux bonnes semaines avant le début des opérations, un groupe de prisonniers, avait été sélectionné spécialement pour cette mission. Torture intensive pendant quelques jours, puis un lavage de cerveau complet. Effacer toute trace du passé. Une nouvelle identité également, généralement sur des planètes reculées et ne disposant pas de services de recensement. Totalement intraçable ! Pour certains, c'était d'ailleurs la bonne occasion pour se voir poser un dispositif explosif relativement puissant, au niveau des intestins. Un dispositif expérimental pour quelques uns, gardés dans des centres de test impériaux, très loin des mondes civilisés, et pour d'autre, un dispositif moins puissant mais déjà bien éprouvé par des années d'utilisation. Moins puissant mais tout sauf inoffensif ! Ensuite, et bien la plupart ont reçu une formation accélérée et continue, d'autres ont juste été préparés à être largués dans la nature.
Il est désormais venu le temps d'agir.. Il est désormais venu le temps de prendre sa … revanche !
Carida.
Carida était une importante planète pour les forces armées impériales. On y retrouvait l'académie militaire Impériale, d'où des milliers de soldats et officiers sortaient chaque jour. C'était d'ailleurs la principale source de revenu de Carida City. Mais c'était. Car avec la capture de la planète par les forces néo-républicaines, encore une autre sous domination d'ailleurs, l'académie militaire a fermé ses portes et petit à petit l'économie locale a chuté.
Pour arriver à un stade dangereux : si personne ne fait rien pour améliorer l'économie locale, alors elle pourrait bien chuter définitivement, pour ne plus remonter, avant un bon bout de temps du moins. Et la Nouvelle République n'est définitivement pas la bonne solution, puisque non seulement elle n'a rien fait, mais en plus de cela, elle ne s'est chargée que d'enlever la principale économie, d'affranchir les esclaves et de juger les anciens propriétaires. Une véritable honte.
Il était donc tout à fait normal qu'une certaine résistance apparaisse. Le peuple n'a presque plus rien pour manger et pour vivre ? Alors il n'a plus rien à perdre. « Du temps de l'Empire, c'était bien mieux ! » : ce genre de nostalgie est devenu chose courante. Nous ne pouvions donc pas les laisser. Une maigre force de sécurité, aucune flotte de guerre, ni forces militaires, ne sera jamais suffisante face à une insurrection. Toutefois, il était hors de question de négliger les préparatifs de l'insurrection.
Comme pour d'autres planètes, plusieurs vaisseaux allaient infiltrer des agents. Une vingtaine. Deux commandos de huit et quatre de liaisons. D'autres vaisseaux allaient, quand à eux, livrer vivres et médicaments, et parce qu'on en profite, des armes dans des caches. Bien entendu, des vaisseaux provenant, soit-disant, de planètes néo-républicaines, par des pilotes néo-républicains. Ce qui devait être livré en priorité, c'était les médicaments et la nourriture. Gratuite, de la part de l'Empire officieusement, livrée par les sympathisants pro-impériaux ayant d'ors et déjà rencontré les agents de liaisons.
Agents de liaisons qui ont pour mission d'unifier les différents mouvements de résistance. Unifier les mouvements en leur proposant de distribuer la nourriture et les médicaments, et donc bien entendu d'en faire des réserves, et également en leur promettant des armes, ce qu'ils n'ont pas forcément en nombre suffisant. Leur mission doit prendre quelques jours seulement, puisqu'il n'y a qu'une seule grande ville, et qu'il n'y a pas non plus beaucoup de mouvements différents.
Quant au premier commando, il a pour première mission d'observer en détail les quelques infrastructures néo-républicaines. Pour se faire, quelques planques, et un appartement dans un immeuble relativement haut. Sous fausses identités, bien entendu. Tout est noté : les forces en présences, les habitudes, les différents événements, les personnes pénétrant ou sortant des bâtiments, rien n'est oublié.
Le second lui, à un autre objectif. Un objectif qui n'attendra pas le début de l'insurrection, mais qui marquera plutôt le début. Le principal centre pénitencier de Carida : celui qui abrite la majeure partie des prisonniers politiques néo-républicains. Les libérer renforcera la résistance et lancera les manifestations : c'est ce qui a été prévu avec les mouvements ayant acceptés notre offre.
C'est en début de soirée que l'assaut débutera. Depuis deux jours, la zone est sous intense observation. Désormais il est temps d'agir. Le commando s'est regroupé pour l'occasion en deux groupes de quatre. L'un des deux déclenchera l'assaut, l'autre suivra... Mais ce serait dommage d'énoncer tout le plan de suite.
Les deux équipes se tiennent près. Il y a très peu de monde autour de l'enceinte du complexe, et encore moins lorsqu'ils voient des hommes armés et cagoulés courir en direction du mur. Le premier groupe progresse. Deux se mettent en position pour couvrir les deux côtés de l'allée, un autre est en position pour neutraliser les gardes au mirador, le dernier pose une bande de detonite suffisamment puissante pour faire de gros dégâts. Bien entendu, le groupe est repéré dès qu'il se met à progresser, alors celui garder de neutraliser les gardes se met à tirer. Fusil blaster équipé d'une lunette et d'un viseur laser, c'est toujours un plus. Les autres eux, ont des fusils blasters avec lampe tactique, et quelques grenades fumigènes ou détonateurs thermiques.
« Charge placée. On dégage. »
Ils reculent, bloquant la rue au mieux pour empêcher des morts civiles. Le deuxième groupe, disposant des mêmes armes mais de dispositifs de vision infrarouge, se met en position derrière une zone de sûreté, alors que l'alarme se met à retentir. Au même moment, la bande explose. Un vaste nuage de fumée envahi la rue.
« Deuxième groupe en mouvement. Feu à volonté. »
La fumée n'est toujours pas retombée que déjà le second groupe pénètre dans le complexe. Un deuxième mur, cette fois qui donne sur les locaux et plus exactement sur les cuisines. C'est parfait. L'un d'eux place une deuxième bande de detonite, tandis que les autres s'occupent de le couvrir. Pour le moment, le plan se déroule comme prévu.
« Premier groupe en mouvement. Par vos arrières. »
« Reçu. Attention au tir ami. »
Le premier groupe vient aider le second en tirant à vue sur les gardes restants. Pas le temps de compter les victimes, ce qu'on sait c'est qu'aucun civil n'a été touché.
« Dégagez, ça va péter ! »
Les deux groupes, le second d'abord puis le premier ensuite, sortent du complexe en lançant un détonateur thermique pour couvrir leur retraite. Une fois d'abord, on s'empresse d'activer la charge. Une seconde explosion secoue le pénitencier.
« En avant ! »
Le second groupe pénètre à nouveau dans le complexe, puis dans les locaux cette fois. Il faut maintenant continuer jusqu'au poste de contrôle. Le premier groupe, lui, attend impatiemment que la fumée se dissipe pour progresser jusqu'à la cour principale. Au passage, ils vont piéger l'entrée et plusieurs passages à l'extérieur du pénitencier, pour retarder les forces de sécurité qui doivent déjà être en route. Tout repose sur le second groupe, qui progresse le plus rapidement possible dans les locaux. Les prisonniers doivent également en profiter pour déclencher une émeute, qui sait ?