- ven. 27 mars 2015 14:45
#17008
[Quatre jours après Nar Shadaa.]
-Tout le monde est là ? Bien. Il y a 4 jours, un de nos agents a repéré la trace de sensitifs sur la planète Nal Shadda. Nous ne savons pas vers qui va leur allégence, aussi devons nous rester prudent. S’ils s’avèrent que ce sont des Sith, ils devront être capturés et livrés à l’empire. Si ce sont des mercenaires, alors nous devrons trouver leur chef et comprendre leurs motivations. Pour ceux qui se demandent quelle est notre destination, je n’ai aucune réponse à donner, car nous ne savons tout simplement pas où ils vont. Ce que nous savons, c’est que trois chasseurs ont décollé du spatioport de Nar Shadda, ont embarqué à bord d’une frégate Nébulon B ancienne génération avant de sauter en hyperespace. Nous ne sommes qu’à un jour derrière eux et ils ne sont toujours pas sortis. Je place tous les postes en alerte maximale. Transmettez vos ordres.
Le capitaine fixa les officiers un à un, conscient de ce qu’ils étaient entrain de penser. Oui, ce n’était pas une bonne idée d’aller là bas. Mais il recevait ses ordres. Il continua :
-Je suis conscient que nous nous jetons dans la gueule du loup et que l’empire est probablement mal vu là où nous allons. Aussi voilà la chose que je vais vous demander de faire. Rangez vos uniformes, habillez vous en civil. Pour notre propre sécurité, nous sommes désormais des mercenaires.
Les plus puristes, les vieux officient écarquillèrent des yeux ébahis. Pour eux, c’était un outrage à leurs idéaux que de faire cela. L’expérience cependant leur disait qu’ils n’avaient pas le choix. La mission prévalait sur ce que l’on pouvait penser. Du moins, c’est ce que disait le capitaine, alors il espérait que cela soit pareil pour tout le monde. Ce n’était pas le moment de gérer une révolte à bord du Renaissance. Pour les plus jeunes cependant, il y avait de l’entrain dans leurs yeux, cette mission changeait de l’ordinateur et cela avait un côté excitant. Ceux là feraient probablement le mieux leur travail. Il devra néanmoins veiller aux excès de zèle. Avec un bref mouvement de tête, Maiev conclut :
-Rompez.
Tous se levèrent, laissant très rapidement une salle vide. Quand il n’y avait personne, on aurait pu la comparer à un placard à balais. On était en droit de se demander comment cette vingtaine de personne pouvait tenir à l’intérieur. Pourtant, personne n’était serré. C’était peut-être à cause du manque de décoration que l’on pouvait ressentir cela. En effet, il n’y avait pas de hublots, pas d’affiche, rien. Seul le gris limpide du duracier persistait. Quelque chose bougea dans l’ombre sur sa droite. Ah oui, elle était là.
-Je suis perplexe capitaine. Je n’ai jamais vu des sensitifs agir de cette façon. Ils manient la Force mais sans sabre laser. Je n’ai ressenti ni haine, ni bienveillance. Cet état de neutralité était peut-être dû à leur manque d’expérience mais … enfin je ne sais vraiment pas où nous allons.
La jeune femme en tenu des renseignements violacé très claire qui tendait vers le gris s’avança, lentement. Sa main droite caressa son menton tandis que la gauche la soutenait. Le capitaine ne savait trop quoi lui dire, c’était son idée après tout.
-Nous verrons une fois sur place, mais soyez sûr que nous serons prêt quand cela arrivera. Le Renaissance est une belle machine, n’ayez crainte.
La jeune femme le regarda, visiblement il n’avait pas compris ce qu’elle avait voulu dire, tant pis. Elle haussa les épaules avant de l’inviter à le suivre au dehors de cette morne salle.
-Je ne doute pas du Renaissance Capitaine. Je doute de ce que je sens. Il vaudrait mieux que j’aille seul sur la planète où nous allons, je n’ai pas envie de risquer la vie de l’équipage.
La capitaine lui jeta un regard désaprobateur sans pour autant lui faire la remarque. Il acquiesca simplement. Ce n’était pas la première fois que la jeune femme avait su l’impressionner par ses talents de solitaires. Cependant, il se sentait comme inutile, comme un chauffeur qui la conduisait là où elle voulait aller. Il se retourna vers elle et la surpris entrain de sourire. Elle avait recommencé. Il lui fit la remarque avec un ton moqueur :
-Vous devriez respecter la vie privée mademoiselle.
Helera sourit de plus belle. Ils bifurquèrent au détour d’une coursive.
-Vos pensés sont comme des cris, je ne peux y faire abstraction comme cela, et puis c’est si interessant. Quant à votre remarque, non vous n’êtes pas qu’un chauffeur. Vous êtes celui qui rend toutes cette opération possible, c’est différent. Sans vous, je ne suis rien. De plus, j’ai la sensation que cette mission va être mouvementée. Espérons que nous ne tomberons pas nez à nez avec une flotte.
Maiev refit cette mimic qui lui était propre, haussez seulement un épaule. Il improviserait, Helera le savait. C’était un très bon officier, peut-être le meilleur qu’elle ne connaisse. Lui au moins était proche de son équipage, pas comme tous ces amiraux ou moff qui ne connaissent même pas le nom de ceux qui meurent pour eux. Il y en avait un qui sortait légèrement du lot néanmoins. Ils arrivèrent enfin sur le pont. C’est à ce moment là qu’un des enseignes se leva, prit d’une soudaine poussée d’adrénaline. Le casque encore sur les oreilles et les yeux rivés sur l’écran, il leva à demi le bras droit tout en pointant quelque chose avec le gauche. Il releva la tête et aperçu Maiev.
-Enseigne ?
-Capitaine, la frégate vient de sortir de l’hyperespace. Ils sont à proximité de …. Saleucami.
Helera se retourna vers le capitaine qui répondit à son interrogation.
-On est resté sur l’anneau méridional. Saleucami est une planète de la même famille que Nal Hutta, sans les hutts.
La jeune femme fronça les sourcils.
-Qui dirige ?
Tout en consultant le bloc de donnée qu’on venait de lui tendre, il répondit :
-Anciennement le consortium, mais depuis que nous l’avons éradiqué, la planète n’a plus vraiment de maître.
« Jusqu’à maintenant », pensa t-elle. Peut-être que ces sensitifs s’étaient auto-proclamés dirigeant. Dans tous les cas, il ne lui restait qu’un jour avant la sortie de l’hyperespace. Un jour pour retirer cette tenue qu’elle n’aimait pas. C’était bien trop militaire, trop stricte, trop … Enfin elle n’aimait pas la porter. Selon le bloc de donnée que Maiev venait de lui tendre, la planète était désertique et peu peuplée. Très bien, elle allait encore sortir le débardeur, un challe et un pantalon sombre pour se fondre dans la masse. D’un bref mouvement de tête, elle remercia le capitaine et accourut dans sa cabine pour se préparer. Enfin, on allait savoir à qui ils avaient à faire.
Le capitaine fixa les officiers un à un, conscient de ce qu’ils étaient entrain de penser. Oui, ce n’était pas une bonne idée d’aller là bas. Mais il recevait ses ordres. Il continua :
-Je suis conscient que nous nous jetons dans la gueule du loup et que l’empire est probablement mal vu là où nous allons. Aussi voilà la chose que je vais vous demander de faire. Rangez vos uniformes, habillez vous en civil. Pour notre propre sécurité, nous sommes désormais des mercenaires.
Les plus puristes, les vieux officient écarquillèrent des yeux ébahis. Pour eux, c’était un outrage à leurs idéaux que de faire cela. L’expérience cependant leur disait qu’ils n’avaient pas le choix. La mission prévalait sur ce que l’on pouvait penser. Du moins, c’est ce que disait le capitaine, alors il espérait que cela soit pareil pour tout le monde. Ce n’était pas le moment de gérer une révolte à bord du Renaissance. Pour les plus jeunes cependant, il y avait de l’entrain dans leurs yeux, cette mission changeait de l’ordinateur et cela avait un côté excitant. Ceux là feraient probablement le mieux leur travail. Il devra néanmoins veiller aux excès de zèle. Avec un bref mouvement de tête, Maiev conclut :
-Rompez.
Tous se levèrent, laissant très rapidement une salle vide. Quand il n’y avait personne, on aurait pu la comparer à un placard à balais. On était en droit de se demander comment cette vingtaine de personne pouvait tenir à l’intérieur. Pourtant, personne n’était serré. C’était peut-être à cause du manque de décoration que l’on pouvait ressentir cela. En effet, il n’y avait pas de hublots, pas d’affiche, rien. Seul le gris limpide du duracier persistait. Quelque chose bougea dans l’ombre sur sa droite. Ah oui, elle était là.
-Je suis perplexe capitaine. Je n’ai jamais vu des sensitifs agir de cette façon. Ils manient la Force mais sans sabre laser. Je n’ai ressenti ni haine, ni bienveillance. Cet état de neutralité était peut-être dû à leur manque d’expérience mais … enfin je ne sais vraiment pas où nous allons.
La jeune femme en tenu des renseignements violacé très claire qui tendait vers le gris s’avança, lentement. Sa main droite caressa son menton tandis que la gauche la soutenait. Le capitaine ne savait trop quoi lui dire, c’était son idée après tout.
-Nous verrons une fois sur place, mais soyez sûr que nous serons prêt quand cela arrivera. Le Renaissance est une belle machine, n’ayez crainte.
La jeune femme le regarda, visiblement il n’avait pas compris ce qu’elle avait voulu dire, tant pis. Elle haussa les épaules avant de l’inviter à le suivre au dehors de cette morne salle.
-Je ne doute pas du Renaissance Capitaine. Je doute de ce que je sens. Il vaudrait mieux que j’aille seul sur la planète où nous allons, je n’ai pas envie de risquer la vie de l’équipage.
La capitaine lui jeta un regard désaprobateur sans pour autant lui faire la remarque. Il acquiesca simplement. Ce n’était pas la première fois que la jeune femme avait su l’impressionner par ses talents de solitaires. Cependant, il se sentait comme inutile, comme un chauffeur qui la conduisait là où elle voulait aller. Il se retourna vers elle et la surpris entrain de sourire. Elle avait recommencé. Il lui fit la remarque avec un ton moqueur :
-Vous devriez respecter la vie privée mademoiselle.
Helera sourit de plus belle. Ils bifurquèrent au détour d’une coursive.
-Vos pensés sont comme des cris, je ne peux y faire abstraction comme cela, et puis c’est si interessant. Quant à votre remarque, non vous n’êtes pas qu’un chauffeur. Vous êtes celui qui rend toutes cette opération possible, c’est différent. Sans vous, je ne suis rien. De plus, j’ai la sensation que cette mission va être mouvementée. Espérons que nous ne tomberons pas nez à nez avec une flotte.
Maiev refit cette mimic qui lui était propre, haussez seulement un épaule. Il improviserait, Helera le savait. C’était un très bon officier, peut-être le meilleur qu’elle ne connaisse. Lui au moins était proche de son équipage, pas comme tous ces amiraux ou moff qui ne connaissent même pas le nom de ceux qui meurent pour eux. Il y en avait un qui sortait légèrement du lot néanmoins. Ils arrivèrent enfin sur le pont. C’est à ce moment là qu’un des enseignes se leva, prit d’une soudaine poussée d’adrénaline. Le casque encore sur les oreilles et les yeux rivés sur l’écran, il leva à demi le bras droit tout en pointant quelque chose avec le gauche. Il releva la tête et aperçu Maiev.
-Enseigne ?
-Capitaine, la frégate vient de sortir de l’hyperespace. Ils sont à proximité de …. Saleucami.
Helera se retourna vers le capitaine qui répondit à son interrogation.
-On est resté sur l’anneau méridional. Saleucami est une planète de la même famille que Nal Hutta, sans les hutts.
La jeune femme fronça les sourcils.
-Qui dirige ?
Tout en consultant le bloc de donnée qu’on venait de lui tendre, il répondit :
-Anciennement le consortium, mais depuis que nous l’avons éradiqué, la planète n’a plus vraiment de maître.
« Jusqu’à maintenant », pensa t-elle. Peut-être que ces sensitifs s’étaient auto-proclamés dirigeant. Dans tous les cas, il ne lui restait qu’un jour avant la sortie de l’hyperespace. Un jour pour retirer cette tenue qu’elle n’aimait pas. C’était bien trop militaire, trop stricte, trop … Enfin elle n’aimait pas la porter. Selon le bloc de donnée que Maiev venait de lui tendre, la planète était désertique et peu peuplée. Très bien, elle allait encore sortir le débardeur, un challe et un pantalon sombre pour se fondre dans la masse. D’un bref mouvement de tête, elle remercia le capitaine et accourut dans sa cabine pour se préparer. Enfin, on allait savoir à qui ils avaient à faire.
Modifié en dernier par Helera Kor'rial le sam. 2 mai 2015 18:01, modifié 1 fois.