- ven. 21 avr. 2017 18:20
#27495
Les vibrations de l'appareil se faisaient sentir. Voyager dans une soute, enfermé dans un container, il y avait des conditions pour confortables, surtout pour un long trajet. Drakell commençait à ressentir l'engourdissement dû à la position de ses jambes, à cause du chargement qui l'accompagnait. Des caisses de linge. Mais comment en était-il arrivé là ? Comment…
À force d'enquête, Hayley et Drakell avaient fini par trouver des informations sur Kessel. Du moins sur son fonctionnement. Tout le monde savait où était Kessel, tout le monde savait ce que c'était, et tout le monde savait qu'il ne voulait surtout pas finir là-bas.
Ce qui était moins connu, c'était comment cette prison tournait. Les recherches de notre duo leur apprirent sans surprise que l'institution ne pouvait marcher en autarcie Les choses qui ne pouvaient pas être produites sur place – assez nombreuses – étaient évidemment importées d'ailleurs.
Hayley sembla bon de préciser qu'ils seraient interceptés avant d'avoir pu s'approcher de 5 parsecs du planétoïde. Drakell le savait, évidemment, et il n'entendait pas être celui qui piloterait, ni même d'être à bord. Du moins pas officiellement.
Et c'était là le plan de Drakell. Ils entreraient avec la cargaison d'un vol de ravitaillement. Restait à organiser la chose.
Ce ne fut pas difficile. Quelques contacts, quelques rendez-vous discrets, et ils avaient leurs informations. Les réseaux criminels grouillaient de petites-frappes et de gagne-petits qui laissaient facilement échapper un renseignement ou deux. Ainsi ils apprirent que la prison se fournissait en nourriture, en matériaux, en outils, en vêtements… Les vêtements présentaient une bonne solution. Le remplacement des habits des détenus se faisait au fur et à mesure des besoins. La manière de procéder était très carrée : on commandait 5 containers, chacun emportait 20 caisses, qui renfermaient chacune 500 combinaisons de travail. 50,000 pièces de toutes tailles, pour toutes formes humanoïdes, à chaque livraison. Livraisons assurées par une société de transport qui travaillait avec l'Empire depuis des années et des années, à qui on faisait confiance. Les caisses n'étaient jamais ouvertes, car il n'y avait jamais eu de défaut dans les livraisons. Et l'entreprise qui fournissait les combinaisons avait une politique commerciale très souple pour ce qui concernait les réclamations.
Bref, les contrôles n'étaient pas une chose fréquente. On se contentait d'un scan, afin de détecter si la déclaration du pilote était conforme aux résultats.
Le cap fut mis sur Lamaredd, à l'aide d'un courtois pilote qui travaillait pour ladite compagnie de transport. Il disait pouvoir les faire entrer sans problème. L'idée de cacher des passager clandestins dans sa cargaison n'était pas sans l'amuser, et il ne donnait pas cher de leur peau s'ils étaient pris. Mais il se moquait bien de ce qu'il pourrait leur arriver. Il n'aurait qu'à tout nier en bloc, et il s'en tirerait, comme la fois où des clandestins s'étaient introduits dans sa soute pour entrer en douce dans un territoire fermé.
La cargaison en question avait été préparée. Des vêtements faits d'un tissu fabriqué avec le byssus de coquillages de Lamaredd. Un tissu résistant et léger, bon marché surtout. Idéal pour approvisionner une administration à peu de frais et habiller une population de rebuts.
50,000 pièces comme prévu. La commande habituelle. Drakell et Hayley furent cachés dans l'une des caisses, la caisse mise en container, le container chargé avec les quatre autres dans la soute, et le cargo prit son vol, direction Kessel.
Drakell grogna. Il tenta d'étirer ses jambes du mieux qu'il pouvait afin de soulager les crampes qui commençaient à arriver. C'était un peu mieux.
Hayley lui indiqua qu'il devait rester encore quelques heures ,ce à quoi il répondit par un soupir. Il tenta de se tourner autrement, afin d'éviter des contractures douloureuses. Voilà qui était convenable. Hormis les secousses et le contact rude avec la paroi de la caisse, il n'était plus si mal.
Le reste du voyage se fit lentement. La seule consolation du Khommite résidait dans le fait que chaque minute qui passait le rapprochait de Darth Oxious. Le Maître et l'Élève se retrouveraient enfin.
Et tout se réglerait.
Quelques jours plus tôt...
À force d'enquête, Hayley et Drakell avaient fini par trouver des informations sur Kessel. Du moins sur son fonctionnement. Tout le monde savait où était Kessel, tout le monde savait ce que c'était, et tout le monde savait qu'il ne voulait surtout pas finir là-bas.
Ce qui était moins connu, c'était comment cette prison tournait. Les recherches de notre duo leur apprirent sans surprise que l'institution ne pouvait marcher en autarcie Les choses qui ne pouvaient pas être produites sur place – assez nombreuses – étaient évidemment importées d'ailleurs.
- « Il n'y a donc pas que des prisonniers qui entrent. Qui dit importations dit vols de ravitaillement. Drakell parie qu'il y a un moyen d'entrer à bord d'un cargo. »
Hayley sembla bon de préciser qu'ils seraient interceptés avant d'avoir pu s'approcher de 5 parsecs du planétoïde. Drakell le savait, évidemment, et il n'entendait pas être celui qui piloterait, ni même d'être à bord. Du moins pas officiellement.
- « Des cargos entrent et sortent régulièrement. Avec eux, leur chargement… Avec l'aide adéquate, on peut faire entrer ce qu'on veut où on veut. »
Et c'était là le plan de Drakell. Ils entreraient avec la cargaison d'un vol de ravitaillement. Restait à organiser la chose.
Ce ne fut pas difficile. Quelques contacts, quelques rendez-vous discrets, et ils avaient leurs informations. Les réseaux criminels grouillaient de petites-frappes et de gagne-petits qui laissaient facilement échapper un renseignement ou deux. Ainsi ils apprirent que la prison se fournissait en nourriture, en matériaux, en outils, en vêtements… Les vêtements présentaient une bonne solution. Le remplacement des habits des détenus se faisait au fur et à mesure des besoins. La manière de procéder était très carrée : on commandait 5 containers, chacun emportait 20 caisses, qui renfermaient chacune 500 combinaisons de travail. 50,000 pièces de toutes tailles, pour toutes formes humanoïdes, à chaque livraison. Livraisons assurées par une société de transport qui travaillait avec l'Empire depuis des années et des années, à qui on faisait confiance. Les caisses n'étaient jamais ouvertes, car il n'y avait jamais eu de défaut dans les livraisons. Et l'entreprise qui fournissait les combinaisons avait une politique commerciale très souple pour ce qui concernait les réclamations.
Bref, les contrôles n'étaient pas une chose fréquente. On se contentait d'un scan, afin de détecter si la déclaration du pilote était conforme aux résultats.
Le cap fut mis sur Lamaredd, à l'aide d'un courtois pilote qui travaillait pour ladite compagnie de transport. Il disait pouvoir les faire entrer sans problème. L'idée de cacher des passager clandestins dans sa cargaison n'était pas sans l'amuser, et il ne donnait pas cher de leur peau s'ils étaient pris. Mais il se moquait bien de ce qu'il pourrait leur arriver. Il n'aurait qu'à tout nier en bloc, et il s'en tirerait, comme la fois où des clandestins s'étaient introduits dans sa soute pour entrer en douce dans un territoire fermé.
La cargaison en question avait été préparée. Des vêtements faits d'un tissu fabriqué avec le byssus de coquillages de Lamaredd. Un tissu résistant et léger, bon marché surtout. Idéal pour approvisionner une administration à peu de frais et habiller une population de rebuts.
50,000 pièces comme prévu. La commande habituelle. Drakell et Hayley furent cachés dans l'une des caisses, la caisse mise en container, le container chargé avec les quatre autres dans la soute, et le cargo prit son vol, direction Kessel.
Drakell grogna. Il tenta d'étirer ses jambes du mieux qu'il pouvait afin de soulager les crampes qui commençaient à arriver. C'était un peu mieux.
- « Drakell espère qu'il n'y en a plus pour longtemps. Il commence à se lasser de cet espace exigu. »
Hayley lui indiqua qu'il devait rester encore quelques heures ,ce à quoi il répondit par un soupir. Il tenta de se tourner autrement, afin d'éviter des contractures douloureuses. Voilà qui était convenable. Hormis les secousses et le contact rude avec la paroi de la caisse, il n'était plus si mal.
Le reste du voyage se fit lentement. La seule consolation du Khommite résidait dans le fait que chaque minute qui passait le rapprochait de Darth Oxious. Le Maître et l'Élève se retrouveraient enfin.
Et tout se réglerait.
Modifié en dernier par Darth Oxious le ven. 21 avr. 2017 18:48, modifié 1 fois.