- dim. 26 févr. 2017 16:05
#26307
Nar Shaddaa, Lune des Contrebandiers, Secteur Corellien
Aujourd'hui, une Impératrice est morte. Même sur un coin aussi éloigné du Noyau et du cœur de l'Empire, chaque personne vivant ici savait ce que ça voulait dire. C'était jour de fête, car une sanglante tyrannie qui régnait de main de fer sur la galaxie avait pris fin. Les choses allaient changer, pour le mieux pensait-on. Un nouveau gouvernement, plus juste et moins autoritaire venait de voir le jour. Partout dans les cantinas, les bars, les maisons de passe, les garages, les palais et appartements moisis on ne pensait qu'à ça.
On était toujours aussi naïfs et stupides visiblement. Franchement, qui pouvait croire que quoi que ce soit allait changer? Vous connaissez le dicton? Le roi est mort, vive le roi! Ben c'est la même chose. On a juste échangé un gouvernement incapable et corrompu contre un autre. Il suffit juste de lui laisser le temps et le cirque recommencera rapidement. Ne vous attendez jamais à quoi que ce soit de bon venant des puissants. Ils ne jouent pas au même jeu que vous et se fichent pas mal de vos soucis. Après tout, ils ont déjà les leurs merci bien.
Nous autres Corelliens, on a une réputation de casses-cous et de gens sans foi ni loi. La vérité est plus simple: on sait très bien que personne ne viendra nous aider à améliorer notre vie à part nous-mêmes. La vie est trop courte pour attendre qu'on vous lâche des miettes. Vous voulez quelque chose? Prenez-le, méritez-le même. C'est la seule et unique vérité inaltérable qui soit.
Qui je suis pour parler comme ça? Vous avez le droit de poser la question. Après tout, qu'est-ce qu'un simple Humain de 32 ans peut savoir de ces choses-là? D'autant plus qu'il fait partie de l'espèce responsable de la tyrannie évoquée précédemment. Clarifions les choses: je ne demanderai pas pardon pour ce que mes semblables ont pu faire, parce que je ne me sens pas lié à ces actes commis. Je m'appelle Ciaphas Cain et mon histoire commence ici.
Café Corellien, Nar Shaddaa, de nos jours
Enfin techniquement elle a commencé il y a 35 ans, mais elle ne devient intéressante que maintenant. J'ai passé ma vie d'adulte à errer sans le moindre but au gré des équipages de pirates et de contrebandiers. Je connais le boulot. Mais j'en ai assez de cette existence sans le moindre but. Un homme doit trouver un idéal ou quelque chose qui s'y substitue à un moment de sa vie, ou il finira par réaliser qu'elle n'a aucune utilité, aucune fin. Et viendra la question qui n'a nulle réponse satisfaisante: à quoi bon continuer alors?
Je ne compte pas en arriver là. Il est temps de me forger mon avenir, quel qu'il soit. Il n'existe pas de meilleur endroit à mon sens que la Lune des Contrebandiers pour recruter un équipage et un second. Ensuite il me faudra trouver un vaisseau et nous pourrons nous mettre au travail. Je connais quelques personnes capables de me renseigner. La tâche pourrait être ardue, je n'ai aucune réputation qui parle pour moi. Mais la difficulté ne me fait pas peur, elle ne fait que renforcer ma détermination et prouvera que je ne crains rien aux yeux d'autrui.
J'ai obtenu une entrevue avec un homme prometteur pour être mon second. Un homme assez particulier, que je connais seulement de nom, on l'appelle Monsieur DeGroot. Quel nom étrange, je ne sais même pas si c'est un Humain ou un alien, ni s'il s'agit de son vrai nom. Pas très important au fond. Le barman de la cantina m'a indiqué qu'il aimait venir s'en jeter un ou deux à cette heure-ci. Il n'est même pas midi et il lève déjà le coude à cette heure, plutôt mauvais signe, un homme bourré n'étant d'aucune utilité.
Enfin, peut-être que je me fait des idées pour rien. Il est temps d'aller à la rencontre de mon nouvel ami. Je fait un signe de tête au barman, lequel me montre discrètement le bonhomme assis au bar. Un Trandoshan, vêtu d'une combinaison de mercenaire usée par le temps. Si je m'attendais à ça. Je m'assied à côté de lui, commande une bière corellienne et lève mon verre à son attention.
Monsieur DeGroot, ravi de vous rencontrer. Je pense qu'on va bien s'entendre vous et moi.
Quelques semaines après la Bataille d'Endor, il y a 3 ans
Aujourd'hui, une Impératrice est morte. Même sur un coin aussi éloigné du Noyau et du cœur de l'Empire, chaque personne vivant ici savait ce que ça voulait dire. C'était jour de fête, car une sanglante tyrannie qui régnait de main de fer sur la galaxie avait pris fin. Les choses allaient changer, pour le mieux pensait-on. Un nouveau gouvernement, plus juste et moins autoritaire venait de voir le jour. Partout dans les cantinas, les bars, les maisons de passe, les garages, les palais et appartements moisis on ne pensait qu'à ça.
On était toujours aussi naïfs et stupides visiblement. Franchement, qui pouvait croire que quoi que ce soit allait changer? Vous connaissez le dicton? Le roi est mort, vive le roi! Ben c'est la même chose. On a juste échangé un gouvernement incapable et corrompu contre un autre. Il suffit juste de lui laisser le temps et le cirque recommencera rapidement. Ne vous attendez jamais à quoi que ce soit de bon venant des puissants. Ils ne jouent pas au même jeu que vous et se fichent pas mal de vos soucis. Après tout, ils ont déjà les leurs merci bien.
Nous autres Corelliens, on a une réputation de casses-cous et de gens sans foi ni loi. La vérité est plus simple: on sait très bien que personne ne viendra nous aider à améliorer notre vie à part nous-mêmes. La vie est trop courte pour attendre qu'on vous lâche des miettes. Vous voulez quelque chose? Prenez-le, méritez-le même. C'est la seule et unique vérité inaltérable qui soit.
Qui je suis pour parler comme ça? Vous avez le droit de poser la question. Après tout, qu'est-ce qu'un simple Humain de 32 ans peut savoir de ces choses-là? D'autant plus qu'il fait partie de l'espèce responsable de la tyrannie évoquée précédemment. Clarifions les choses: je ne demanderai pas pardon pour ce que mes semblables ont pu faire, parce que je ne me sens pas lié à ces actes commis. Je m'appelle Ciaphas Cain et mon histoire commence ici.
Café Corellien, Nar Shaddaa, de nos jours
Enfin techniquement elle a commencé il y a 35 ans, mais elle ne devient intéressante que maintenant. J'ai passé ma vie d'adulte à errer sans le moindre but au gré des équipages de pirates et de contrebandiers. Je connais le boulot. Mais j'en ai assez de cette existence sans le moindre but. Un homme doit trouver un idéal ou quelque chose qui s'y substitue à un moment de sa vie, ou il finira par réaliser qu'elle n'a aucune utilité, aucune fin. Et viendra la question qui n'a nulle réponse satisfaisante: à quoi bon continuer alors?
Je ne compte pas en arriver là. Il est temps de me forger mon avenir, quel qu'il soit. Il n'existe pas de meilleur endroit à mon sens que la Lune des Contrebandiers pour recruter un équipage et un second. Ensuite il me faudra trouver un vaisseau et nous pourrons nous mettre au travail. Je connais quelques personnes capables de me renseigner. La tâche pourrait être ardue, je n'ai aucune réputation qui parle pour moi. Mais la difficulté ne me fait pas peur, elle ne fait que renforcer ma détermination et prouvera que je ne crains rien aux yeux d'autrui.
J'ai obtenu une entrevue avec un homme prometteur pour être mon second. Un homme assez particulier, que je connais seulement de nom, on l'appelle Monsieur DeGroot. Quel nom étrange, je ne sais même pas si c'est un Humain ou un alien, ni s'il s'agit de son vrai nom. Pas très important au fond. Le barman de la cantina m'a indiqué qu'il aimait venir s'en jeter un ou deux à cette heure-ci. Il n'est même pas midi et il lève déjà le coude à cette heure, plutôt mauvais signe, un homme bourré n'étant d'aucune utilité.
Enfin, peut-être que je me fait des idées pour rien. Il est temps d'aller à la rencontre de mon nouvel ami. Je fait un signe de tête au barman, lequel me montre discrètement le bonhomme assis au bar. Un Trandoshan, vêtu d'une combinaison de mercenaire usée par le temps. Si je m'attendais à ça. Je m'assied à côté de lui, commande une bière corellienne et lève mon verre à son attention.
Monsieur DeGroot, ravi de vous rencontrer. Je pense qu'on va bien s'entendre vous et moi.