- mer. 12 juil. 2017 11:24
#28997
La Centralité
Système Oseon
Astéroïde 1138
Système Oseon
Astéroïde 1138
Le cargo avançait lentement et prudemment dans le champ d'astéroïdes. C'était le genre d'endroit où il était interdit de relâcher son attention une seule seconde, sans quoi on finissait encastré dans une roche spatiale, ou un débris pouvait percer la coque et tuer tout le monde à bord par dépressurisation. Pour éviter ça, Haro avait pris ses précautions. Il avait désactivés tous les systèmes auxiliaires dont il pouvait se passer, et avait réacheminé la puissance vers les déflecteurs. La netteté des communications s'en ressentait, mais où ils allaient, ils n'auraient pas besoin de ces appareils.
Le système Oseon était un endroit très particulier. La seule planète, Oseon VII, insérait son orbite entre les ceintures d'astéroïdes du système, qui offrait un abri de qualité pour qui pouvait fuir les Hutts. La Centralité était assez dépourvue de routes spatiales et était assez vide pour fournir une planque appréciée. Mais en plus de ça, dans le cas d'Oseon, il fallait se farcir ces ceintures de caillasses à traverser. C'était un coup à prendre, mais cela en valait la peine. C'était un vrai paradis pour les contrebandiers, et de manière générale pour qui avait des activité louches.
Ici, les lois républicaines et impériales n'avaient pas cours, seules celles de la Centralité, qui était une entité politique indépendante. Et le véritable intérêt, c'était justement ce que ces lois apportaient. Une quantité de ports-francs, où aucune règle commerciale ne valait. Pas de taxes d'aucune sorte, aucun droit de regard pour les gouvernements officiels, ce qui faisait que toutes sortes de marchandises circulaient par ces endroits, y compris des marchandises illégales dans la plupart des systèmes. Armes, drogues, êtres vivants, tout ça s'y achetait ou s'y vendait, s'y échangeait, tout autant que nourriture, boissons, antiquités, produits de luxe, informatique… de toutes origines. Acquises légalement ou non, ces productions avaient leur place ici, puisqu'aucun contrôle n'était effectué. La seule règle qui vaille ici, c'était de ne pas tuer. Et de ne pas se faire prendre si vous veniez à entuber la personne avec qui vous traitez, ce qui pouvait l'amener à enfreindre la règle sur le meurtre, auquel cas il mettrait tout en œuvre pour dissimuler les preuves.
Bref, c'était un chouette endroit. Frankie avait ses raisons d'y mettre les pieds, bien plus que Drakell, qui n'appréciait pas l'ambiance. Mais c'était un passage obligé. Après tout, Frankie avait réussi un bel exploit : dérober une jolie somme d'argent au Cartel de Nar Shaddaa. Cela les empêcherait d'y retourner avant longtemps, mais ils se voyaient maintenant en possession de quelques millions de Crédits.
Mais surtout, ils possédaient de la marchandise de grande valeur, qu'il leur était impossible d'écouler sur le circuit habituel. Des jetons de casino, estampillés au nom du Starlight. Pour des raisons évidentes, ils ne pouvaient pas se rendre sur place pour les faire changer. Plus maintenant. D'autant que Frankie avait découvert que des primes avaient été placées, suite au casse, et il était l'un des concernés.
L'autre cargaison précieuse était quelque chose d'aussi magnifique que rare, tout autant qu'il était dangereux de la posséder. Une belle quantité de lingots d'aurodium, marqués par le Cartel. Impossible donc de les vendre en l'état. Mais il existait des solutions.
En attendant de trouver comment gérer l'affaire, ils devaient stocker tout ça. Aucune banque en territoire républicain n'accepterait de mettre au coffre des objets de valeur sans en connaître la provenance, ce qui était exclu dans ce cas précis. Mais dans un port-franc, c'était différent. Ici, personne ne posait de questions. Vous voulez quelque chose ? Du moment que vous payer ce qui est dû, on ne veut pas savoir pourquoi, pour quoi faire, ou pour qui. Ici, la seule chose qui valait vraiment quelque chose, c'était les devises. Elles avaient toutes cours. On vendait, on achetait, on troquait aussi. La procédure était immuable. On cherchait ce qu'on voulait, on payait le prix demandé (parfois après négociation), et l'affaire était conclue.
Haro posa son vaisseau dans le port-franc de l'astéroïde 1138. Le profil de l'Ermech contribua grandement à leur accès facile au dock, sans qu'il leur soit demandé quoi que ce soit.
Vraiment, s'il y avait un endroit où ils pouvaient mettre leurs biens au frais, c'était ici...
Le système Oseon était un endroit très particulier. La seule planète, Oseon VII, insérait son orbite entre les ceintures d'astéroïdes du système, qui offrait un abri de qualité pour qui pouvait fuir les Hutts. La Centralité était assez dépourvue de routes spatiales et était assez vide pour fournir une planque appréciée. Mais en plus de ça, dans le cas d'Oseon, il fallait se farcir ces ceintures de caillasses à traverser. C'était un coup à prendre, mais cela en valait la peine. C'était un vrai paradis pour les contrebandiers, et de manière générale pour qui avait des activité louches.
Ici, les lois républicaines et impériales n'avaient pas cours, seules celles de la Centralité, qui était une entité politique indépendante. Et le véritable intérêt, c'était justement ce que ces lois apportaient. Une quantité de ports-francs, où aucune règle commerciale ne valait. Pas de taxes d'aucune sorte, aucun droit de regard pour les gouvernements officiels, ce qui faisait que toutes sortes de marchandises circulaient par ces endroits, y compris des marchandises illégales dans la plupart des systèmes. Armes, drogues, êtres vivants, tout ça s'y achetait ou s'y vendait, s'y échangeait, tout autant que nourriture, boissons, antiquités, produits de luxe, informatique… de toutes origines. Acquises légalement ou non, ces productions avaient leur place ici, puisqu'aucun contrôle n'était effectué. La seule règle qui vaille ici, c'était de ne pas tuer. Et de ne pas se faire prendre si vous veniez à entuber la personne avec qui vous traitez, ce qui pouvait l'amener à enfreindre la règle sur le meurtre, auquel cas il mettrait tout en œuvre pour dissimuler les preuves.
Bref, c'était un chouette endroit. Frankie avait ses raisons d'y mettre les pieds, bien plus que Drakell, qui n'appréciait pas l'ambiance. Mais c'était un passage obligé. Après tout, Frankie avait réussi un bel exploit : dérober une jolie somme d'argent au Cartel de Nar Shaddaa. Cela les empêcherait d'y retourner avant longtemps, mais ils se voyaient maintenant en possession de quelques millions de Crédits.
Mais surtout, ils possédaient de la marchandise de grande valeur, qu'il leur était impossible d'écouler sur le circuit habituel. Des jetons de casino, estampillés au nom du Starlight. Pour des raisons évidentes, ils ne pouvaient pas se rendre sur place pour les faire changer. Plus maintenant. D'autant que Frankie avait découvert que des primes avaient été placées, suite au casse, et il était l'un des concernés.
L'autre cargaison précieuse était quelque chose d'aussi magnifique que rare, tout autant qu'il était dangereux de la posséder. Une belle quantité de lingots d'aurodium, marqués par le Cartel. Impossible donc de les vendre en l'état. Mais il existait des solutions.
En attendant de trouver comment gérer l'affaire, ils devaient stocker tout ça. Aucune banque en territoire républicain n'accepterait de mettre au coffre des objets de valeur sans en connaître la provenance, ce qui était exclu dans ce cas précis. Mais dans un port-franc, c'était différent. Ici, personne ne posait de questions. Vous voulez quelque chose ? Du moment que vous payer ce qui est dû, on ne veut pas savoir pourquoi, pour quoi faire, ou pour qui. Ici, la seule chose qui valait vraiment quelque chose, c'était les devises. Elles avaient toutes cours. On vendait, on achetait, on troquait aussi. La procédure était immuable. On cherchait ce qu'on voulait, on payait le prix demandé (parfois après négociation), et l'affaire était conclue.
Haro posa son vaisseau dans le port-franc de l'astéroïde 1138. Le profil de l'Ermech contribua grandement à leur accès facile au dock, sans qu'il leur soit demandé quoi que ce soit.
Vraiment, s'il y avait un endroit où ils pouvaient mettre leurs biens au frais, c'était ici...