L'Astre Tyran

[Feyet Kiez]

Previously... in Star Wars Open Rift

Foulahn City, 15 heures locales.

On demandait un Moff ou un Grand Moff... Rien que ça... On avait pas prévu ça pour une planète vinicole... Quant aux clones Spaarti, cela faisait 50 ans qu'ils avaient tous été détruits, officiellement. Et vus les résultats pitoyables des clones créés par les cylindres Spaarti, la Marine Impériale n'était pas franchement intéressé. Il y avait déjà bien assez d'incompétents et de fous dans ses rangs pour ne pas en ajouter volontairement.

Quoi qu'il en soit, la première place forte Impériale digne de ce nom était Contruum, et cela tombait bien car ce n'était pas une planète de seconde zone, loin de là. On pouvait même dire que Contruum était la pierre angulaire du dispositif Impérial dans cette zone. On appela donc le Moff de la planète pour une petit excursion en navette lambda. La distance entre les deux planètes étant très courte, et l'hyperdrive des navettes lambda bas, le voyage était établi autour de deux heures, ce qui était très rapide et satisfaisant.

Lorsque le Moff arriva en orbite, il descendit (presque) directement en direction de la Rivière Quatreen entre villes de Foulahn et Navroc. Ce fut sur la première qu'on lui permit d’atterrir, et un speeder le conduit sur le lieu des négociations. En orbite, la petit flotte avait seulement donné quelques shadowtroopers au Moff en guise d'escorte. L'Empire n'avait pas traîné, tout avait été exécuté avec célérité mais malgré cela efficacité.

Désormais, le Moff se trouvait devant une assemblée locale, et attendait que ses interlocuteurs ouvrent les débats.

Task Force Alpha (de Thustra )

Bâtiments :

1 Croiseur Dragon
1 Croiseur Léger Trenchant
1 Corvette Gardien
3 Navettes d'Assault Gamma
5 Droïdes sondes Viper

Chasseurs :

24 Intercepteurs TIE
12 TIE Bomber

Troupes :

76 Stormcommandos
5 Shadowtroopers (avec le Moff de Contruum dans la navette Lambda, puis deux avec lui (visage découvert pour ne pas effrayer) et trois dans la navette)
20 SpaceTroopers

[Démence]

Les cuves Spaarti détruites ? Pas toutes malheureusement. Un certain Grand Amiral bleu s'en servira même un jour si son destin rédigé se révélait un jour dans cet univers dans lequel notre héros fait son apparition. Tu es fier de ta place au sein de ta faction, tu aimes la servir avec tes compétences, même si tu n'aimes pas servir de simple négociateur.

Tu était mal à l'aise en cette belle journée, en sueur sous ton uniforme de Moff. En sortant de ta navette, tu croises le regard d'un homme qui est le tiens, un homme entraîné depuis sa tendre enfance à l'art de semer la mort au nom d'une cause qu'il a toujours cru juste et à l'idéal élevé.

Tu sais que la Nouvelle République sais que tu es là, on te l'a dit, mais ça ne t'effraie pas. Tu avances, pas après pas, en direction de ce qui constitue ton comité d'accueil. Tu as peur mais tu ne le montres pas. Tu revois un temps défiler tout tes souvenirs, certains malheureux, d'autres joyeux. Tu revois ton père te dire qu'il est fier de son fils, tu vois ton diplôme de l'académie en poche, ton bras levé tenant le morceau de flimsi si important, croisant le regard de celle qui sera ta femme et qui t'applaudit au premier rang, tu revois cette même femme en tenue blanche sur un lit d'hôpital, tenant dans ses bras celle que tu appelleras ta fille et qui fait ta plus grande fierté avant même l'Empire.

Et fort de ces souvenirs, tu avances, résolu, vers un homme richement vêtu que tu ne connais pas. Tu n'as pas peur, tu t'interroges. Est-ce celui qui dirige la planète ? La Capitale seule ? Un représentant quelconque ? Tu espères que non, tu te sentirais insulté.

Tu savais que ta flotte risquait gros en ce moment même. Plusieurs vieux destroyers gardaient cette planète paisible qui ne possédait que du vin, et tu craignais qu'ils ne fassent feu si les espoirs portés sur toi ne payaient pas.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Bienvenue, Moff de Contruum. Nous ne vous attendions pas...

Le Conseil s'est réuni et vous attend.[/font] » [/table]

Tu soupires intérieurement en hochant la tête et en adressant des paroles polies. Tu es soulagé un instant. Ta tête ne tombera pas tout de suite. Qui sont ces conseillers ? Comment décident-ils ? Qui les dirige ? Tu ne le sais pas et tu ne veux pas le savoir, mais tu en as besoin, il te faut toutes les cartes en main pour bien jouer. Tu te diriges, escorté des tes fidèles hommes, sous la lueur d'un soleil couchant gorgé d'or scintillant, se reflétant sur les eaux calmes du lac comme autant de lac d'or dans un désert brûlé, et tu souris. Si ta fin devait se faire ici, le cadre t'apporterait un réconfort certain avant de voir en face ton destin stopper dans un élan si prometteur. Tu entres dans une grande bâtisse d'architecture classique, tu t'attardes un peu sur les décorations, mais tu ne perds pas de vue ton objectif, et enfin tu entres dans la salle où tu vois assis 6 hommes et 4 femmes, à hauteur de siège égale, disposés en arc de cercle autour de... toi.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Quoi que vous vouliez, représentant de l'Empire, nous vous écoutons. Parlez sans rien avoir à craindre.[/font] » [/table]

[Feyet Kiez]

Arrivée dans la salle à 16 heures 27 minutes.

La tête lourde du Moff, dans la pénombre austère de cette salle de réunion. Premiers mots avalés, les seconds arrachés. Lâchées comme un claquement, sec et doux, salé. A travers l'air poussiéreux de ce lieu enfoui, mais soudain alerte, tout à coup utile. Sur Cartao, des pourparlers, mais quelle idée.

Les idées claires, vraiment? Au moins sa conviction. Une conviction de la nécessité. Aujourd'hui plus qu'aucun autre jour. Son premier devoir sacré, en tant que Moff. La subvention d'une voix à travers les étoiles, vers l'agrandissement et l'expansion des idées. La fierté émue, et la joie difficilement contenue, presque lacrymale, lisible dans ses yeux, semblable à celle d'un enfant recevant sa première pièce de monnaie en récompense de son premier travail honnête, et la perspective d'une belle et grosse glace à la vanille.

Mesdames, Messieurs, honorables membres du Conseil de Cartao, merci de votre présence.

La position de votre planète, ses faibles ressources, et son éloignement relatif de la frontière Républicaine. Autant de problèmes pour un monde tel que Cartao. Le commerce, la croissance, mais avant tout la sécurité, face aux criminels, aux pirates, face aux ennemis de la République, donc l'Empire notamment, bien des luxes appréciables pourtant absents ici.

Des besoins légitimes. Compréhensibles.

Voici notre proposition. Un accord entre vous et nous. Un soutien, une épaule. Un retournement possiblement inacceptable pour certains d'entre vous. Encore une fois, concevable. Cependant, combien de bienfaits jusque là inaccessibles. Une flotte permanente autour de votre monde, du commerce de denrées rares. Votre vin en exportation. Un retournement palpable. Malgré tout, très positif selon moi. La comparaison, un outil de choix. Alpheridies, Thustra, très proches de votre planète, aussi bien en termes de population que de ressources, mais pourtant loin de vous sur l'échelle de richesse. La perspective, visionnaire. Le soutien de l'importation de denrées entre nos mondes, la cause commune, le resserrement, et bien entendu la croissance, le niveau de vie. Une amélioration diffuse et constante. Un monde, une vie meilleurs.

La Force brute, face aux mots et aux idées, face à un vrai rassemblement de mondes, et pas une signature sur un document officiel. Des actes répondant aux paroles. Rien de plus.

Merci de votre écoute.

Une messe orchestrée du début à la fin. Le prêtre s'asseyant son office achevé. Quelle réplique face à l'évidence?

[Démence]

Un climat doux accomplit un matin, un avant-midi coquin aux coruscations sur un flot lointain. Pas mal, il fut vrai. Mais quoi qu'il fit, il fut ainsi. Mâlin !

Discours moralisant, mais ô accablant !

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Voyons, mon ami, pour quoi donc amoindrir l'utilisation du banal v...[/font] »
« [font=Lucida Fax]Il suffit ! Pour l'amour du Saint, continuons ![/font] »
« [font=Lucida Fax]Fort à ton adaptation, mon cousin.[/font] » [/table]

Poursuivant son discours, un Moff qui palabrait, son cant musical, doux... Mais, il y avait, il fallait voir, un mais...

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Donc, vous souhait... hmm, disons... la liaison, si j'ai fort compris un fourbi voulu par vous...

Soit, j'ai un bagou sympa pour vous, pour vos propos, mais aussi pour vos patrons... D'un futur commun, nous voulons aussi. Nous admirons la soif du pouvoir, la paix...

Soit, l'airain va d'un mur jaillir, dur, fort, gros, sûr, sans pour autant...[/font] »
« [font=Lucida Fax]S'il vous plaît ![/font] » [/table]

On tourna visions par millions sur lui, il parlait fort, criant un chouia plus bas qu'un Rancor qui a faim.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Pouvons-nous, sans aucun mot, sans aucun bruit, garantir un accord à long parcours ? Non ! Tout nous dit Non ![/font] »
« [font=Lucida Fax]Il suffit j'ai dit ! Taisons-nous !...

Okay, aussi, poursuivons...[/font] » [/table]

Moins froid, plus cool, plus doux fut-il, lui qui avait rompu sa voix aux cris.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Nous voulons savoir plus... Rapportons-nous vos propositions, s'il vous plaît.[/font] » [/table]

[Feyet Kiez]

Le Moff tenta de suivre tant bien que mal le jeu verbal de ses contradicteurs, qui semblait pour le moins... confus. Comme si ils leur manquaient la clef pour s'exprimer avec justesse et pertinence. Bien, de ce que l'humain d'Alpheridies en jugeait, ils souhaitaient des chiffres. Des chiffres ils auraient. Après tout, on récolte ce que l'on sème.

Ainsi, le Moff leur expliqua en termes précis ce que rejoindre l'Empire signifiait. Première chose, pécuniairement, le conseil fut informé du fait que bien sûr, l'Empire ponctionnerait un impôt sur les revenus de la planète, à hauteur de dix pour cent. Cependant, le Moff les rassura immédiatement que cet impôt serait immédiatement contre balancé par les revenus commerciaux et les taxes que la planète récolterait par son adhésion. Cet impôt servait notamment à payer des flottes de défense pour défendre la planète, qui pouvait d'ailleurs demander des vaisseaux précis si elle le souhaitait.

Continuant, le gouverneur Impérial les informa que Cartao se verrait immédiatement attribué un investissement de vingt millions de crédits, à travers des infrastructures favorisant les activités planétaires, soit par le biais d'un dock commercial, soit par toute autre infrastructure commerciale adaptée.

Enfin, le Moff conclut en disant que Cartao se verrait offrir une place à la Diète, mais également à l’assemblée sectorielle afin de faire valoir sa voix au même titre que des poids lourds comme Serenno, Taris, Bandomeer, Contruum etc... Bien sûr, le conseil pouvait choisir leur gouverneur, l'élire au suffrage qui leur plairait.

Pour terminer, et à ces mots le Moff regarda la salle autour de lui, l'Empire offrirait des infrastructures administratives de qualité, qui participerait au prestige de la planète.

En somme, ils auraient du pain et des jeux. Que demander de plus?

[Gwindor Morelion]

Que demander de plus si ce n'était un peux de tranquillité? Dans cette Galaxie où la paix s'éloignait de plus en plus de l'horizon diplomatique, les canons donnaient de plus en plus souvent.
Et cette fois encore, les cannons allaient donnés.

Surgissant de l'hyperhespace, l'escadre de combat commandée par le Général Rieekan ce positionna en position de combat alors qu'elle avançait droit sur l'orbite de Cartao.

Installé dans son fauteuil de commandement à bord du croiseur Bulwark "Destiny Ascension", Rieekan observait le visuel holographique montrant l'escadre républicaine qui ce mettait en position.

"-Général? Tous nos vaisseaux répondent présent et sont en formation. Nos chasseurs sont au complet."

Rieekan opina brusquement du chef à l'annonce de son officier tactique, tournant son fauteuil en direction de la baie vitrée donnant sur l'espace profond. Les réacteur des deux corvettes Corelliennes de pointes ce distinguaient nettement tandis qu'une aile de chasseurs X-wing passait en trombe entre elle.
L'escadre de combat républicaine était composée de moins de vaisseaux que la flotte d'où ils étaient originaire, mais demeurait une force de combat impressionnante et respectable pour autant.

"-Général? Le "Corellia" rapporte que ces générateurs de puits de gravité ont achevés leur cycle et son opérationnels. Quels sont vos ordres?
-Exécutez Baker un Commodore.
-A vos ordres Général!"

Aussitôt dis, aussitôt fait. Baker un était le plan de bataille, que Rieekan espérait des plus brèves, que le Général avait conçu. Simple et sans fioritures, il faisait avancer l'escadre républicaine droit en avant en direction des éventuels vaisseaux impériaux. Ceux ci ayant été localisés, la trajectoire était calculée et transmise à toute l'escadre.
En arrière mais bien défendue, le Corellia activait ses puits de gravités pour empêcher la fuite des impériaux.

"-Transmettez la demande de rédition Commodore et nos salutations de passage au Gouvernement de Cartao.
-A vos ordres Général."

Ce tournant vers l'officier des transmissions, le Commodore ordonna d'envoyer l'ordre aux impériaux de ce rendre sans faire d'histoire.

Message à la flotte impériale:

Ordre est donné à la flotte impériale de baisser ses boucliers, couper l'alimentation de son armement et de ses réacteurs et de ce préparer à être abordée. Un délais de deux minutes est donné. Passé ce délais, tout les vaisseaux et chasseurs impériaux dans l'orbite de Cartao seront détruit sans plus de sommation.

Message à Cartao:

Suite aux attaques impériales répétés contre la Nouvelle République, cette dernière prend toute les mesures nécessaires à sa protection. Ainsi, les vaisseaux de guerre impériaux en orbite de Cartao seront saisis ou détruit.
Les intérêts de Cartao ne seront pas inquiétés tant qu'ils demeurent éloignés des forces impériales.
La neutralité de la planète Cartao et de son peuple n'est pas remise en question par la Nouvelle République.

Ainsi, l'Escadre républicaine avançait en formation de combat et entrerait à portée de tir dans environ deux minutes. Comme si on avait calculé la vitesse pour cela! Le puits de gravité était activé, de même que le brouillage des communications maintenant que les deux messages étaient passés.
Un peux plus loin, un détachement sanitaire attendait d'intervenir si des dégâts étaient à déplorer.

Escadre d'attaque républicaine:

1 Croiseur Bulwark
2 Corvettes Corelliennes
1 Croiseur Mon Calamari MC80b
2 Frégates d'assaut MK-II
24 Intercepteur A Wing
24 Chasseur X-Wing
24 Bombardier Y-Wing
4 Cargo Léger YT-2400
500 Soldats de la Nouvelle République

Escadre médicalisé et tactique:

2 Croiseur Mon Calamari MC80b
1 Frégate Médicale de classe Pelta
2 Frégates Nébulon-B
1 Canonnière Braha'Tok
1 Frégates CTC CC-7700
50 Intercepteur A Wing

[Démence]

La flotte partit immédiatement. Mais reprenons quelques points avant voulez-vous...

D'abord l'Empire décide d'aller sur Cartao. Ils contactent, y viennent, se posent, discutent. Ca donne grosso modo 12 heures de temps sachant que les flottes diplomatiques étaient à proximité.

Du côté Républicain, on prévient les républicains, ils font venir une flotte sur Mrisst. Ca prend déjà au moins 24 heures. Puis ils discutent sur Mrisst. Mettons ils font ça vite, ça prend... je suis sympa, 3 heures. Plus le temps d'aller de Mrisst à Cartao... Navcomp dit 3 jours grosso modo. Donc 12 heures contre 101 heures. 89 heures de décalage. Mais la flotte arrivait pendant les négociations...

---

A bord de la Corvette CC-7700

Qu'il était fatiguant de diriger un vaisseau quand on n'était pas l'Amiral de Flotte. "Faites-ceci, faites-cela, fais pas ci, fais pas ça, ouhlàlà touche pas le gros bouton rouge... non, c'est juste un furoncle". Quelle galère. Le capitaine s'ennuyait profondément, quand un jeune enseigne le héla.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Héla ![/font] » [/table]

Le capitaine se leva et alla voir la console.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Oui ?[/font] » [/table]

On lui expliqua que le cône était opérationnel. Il demanda donc à ce qu'on l'active.

Pour faire court, un cône s'active en au moins 2 minutes sur un Destroyer long de 1.600 mètres, une corvette qui possédait le générateur... d'une corvette, mettait grosso merdo 4 minutes à s'activer. Aussi, s'il était opérationnel de suite, supposait-on qu'il s'était arrêté à une dizaine de parsecs de l'orbite de Cartao. Parce que l'hyperpropulsion, ça pompe de l'énergie aussi. Raison pour laquelle un vaisseau d'interdiction NE BOUGE PAS une fois activé. Aussi le vaisseau restait-il en arrière, seulement escorté d'un croiseur Mon Calamari MC-80b.

Le capitaine, honteux de cette stupidité, ordonna qu'on régla ce problème et qu'on remit le cap vers la planète. L'enseigne le retint cependant.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Oui ?[/font] »
« [font=Lucida Fax]J'ai reçu un message... Expéditeur inconnu.[/font] »
« [font=Lucida Fax]Passez-le moi.[/font] » [/table]

L'enseigne alluma. Et on vit une main grossière, comme taillée dans du papier canson avec un cutter, s'agiter, index se balançant de droite à gauche.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Console]Vous avez brisé le continuum espace-temps, vous avez triché ! Vous avez brisé le continuum espace-temps, vous avez triché ! Vous avez brisé le continuum espace-temps, vous avez triché ! Vous avez brisé le continuum espace-temps, vous avez triché ! Vous avez brisé le continuum espace-temps, vous avez triché ! Vous avez brisé le continuum espace-temps...[/font] » [/table]

Le capitaine ne comprenait pas.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Mais qu'est-ce que...[/font] » [/table]

Il ne finit jamais sa phrase. Ils furent prit par une gigantesque main d'un doré très terne et fut propulsé 89 heures de voyage en arrière.

JE DIRAIS DE MOI-MÊME quand vous pourriez intervenir.

---

89 heures plus tôt...

Le Conseil délibéra à huit-clos une petite heure, après quoi il donna sa décision.

[table align="left" border="0"]« [font=Lucida Fax]Votre offre est alléchante, Moff.

Toutefois, je me crains obligé de la refuser. Voyez-vous, notre statut de neutralité nous confère une tranquillité bilatérale. Si vous vouliez un jour nous opprimez, vous sauriez que le combat que vous menez depuis peu sera perdu d'avance, et la Nouvelle République nous attaquera si jamais nous vous rejoignons de plein gré. Nous ne souhaitons pas la guerre, pas d'affrontement. Nous sommes prêts à sacrifier nos revenus si cela nous apporte la paix.

En revanche, notre planète n'a jamais refusé de commercer. Vos commerçants trouveront ici un havre pour y entreposer leurs marchandises, pour les faire transiter ailleurs par la suite. Il en sera de même pour la Nouvelle République.[/font] » [/table]

Puis ils attendirent la réaction impériale.

[Gwindor Morelion]

Les délais de navigations étaient bien souvent connus même des plus insignifiants subalternes, mais une erreur pouvait arriver. Quand on devait attendre près d'un mois, on finissait par ce demander que faire et on agissait.
Mais on pouvait ce tromper.

Hors dans ces cas là on ce rendait bien vite compte de cette erreur. Mais il arrivait également que des forces supérieur en décide autrement, choisissant de punir les pauvres mortels qui faisaient de leur mieux. Ces forces supérieurs avaient toute l'attitude pour agir, mais pouvaient également prévenir. On avait d'ailleurs déjà vu de simples mortels ce liguer contre ces forces supérieurs pour leur faire remarquer leur manque de tact.
Elles pouvaient aussi faire la différence entre des corvettes et des frégates, mais ne disait on pas plus haut que tout le monde pouvait ce tromper?

Au final lorsque le Général Rieekan ce rendis compte de son erreur, ce retrouvant propulsé par magie dans les méandres de l'espace temps et perdant deux vaisseaux capitaux, l'un d'eux étant tactiquement crucial et comme par hasard décisif, il choisit d'annuler son attaque.

Il s'agissait là de sa propre décision, qui risquait de lui valoir les foudres de la Princesse Tega. Sa carrière en prendrait un coup, mais cela était préférable à la perspective de frapper où et quand d'autre le choisirait.
A moins que le libre arbitre ne soit lui aussi mis en question...

Edit Démence : Mort de rire !

[Feyet Kiez]

L'avantage, lorsque l'on prenait pour diplomate quelqu'un d'envergure, c'est que cela donnait du crédit aux négociations. Le désavantage, c'est que l'on ne pouvait se risquer à le perdre pour rien. Pas pour Cartao en tout cas. Le Moff soupira à la réponse négative du Conseil. Et dire qu'il avait perdu sa journée pour ça. Finalement, il commençait à se dire que les velléités du Conseil de se montrer conciliant et aimable ne servaient pas à grand chose, et qu'à l'époque de l'Impératrice, malgré les nombreuses erreurs, Cartao n'aurait pas dit non à l'Empire. On ne pouvait pas tout avoir. Mais est-ce que l'Empire y gagnait réellement quelque chose de jouer au gentil. Car il s'agissait bien de jouer. En faisant un constat rapide, pas vraiment. Le Moff avait hâte de savoir ce qu'il en avait été sur les autres planètes, mais il semblait déjà persuadé de la réponse qu'on lui donnerait.

Quoi qu'il en fut, il savait déjà quelle réponse donné à Cartao. Il resta de marbre et doucement s'inclina légèrement, pour montrer son respect, bien qu'il n'en possédât aucun à cet instant pour ces fous qui ne comprenaient rien à l'ordre naturel de cette galaxie. Les faibles sont pitance, les forts s'emplissent la panse. Il releva doucement les yeux et lança quelques formules d'une voix calme et posée.

Merci pour votre réponse rapide, et le temps que vous m'avez consacré. Je suis navré que nos deux parties n'ait pu arriver à un accord. Cependant, je note votre proposition commerciale, et bien que je n'ai pas été envoyé sur votre planète pour ce motif, j'en repars avec, si vous la confirmez, une offre ferme de votre part de rapport commercial bilatéral.

Je vous souhaite une bonne continuation sur la voie de la neutralité, puisse-t-elle vous être profitable.

*Mais j'en doute...*

Cette dernière phrase qui avait traversé son esprit, il ne la prononça cependant pas. Elle aurait gâché la tirade qu'il venait de prononcer avec toute l'hypocrisie déployable. Il n'en pensait pas un mot, cependant, la langue et ses méandres étaient un éden pour la diplomatie, tant il était facile de cacher ses véritables pensées.

Si vous le permettez, je vais donc prendre congé de vous, et je vous ferais parvenir la réponse Impériale concernant nos prochains rapports économiques le plus tôt possible.

Ce fut un plaisir.

Tournant les talons, le Moff sortit tranquillement et reprit sa navette comme si de rien n'était. Pendant tout le voyage jusqu'à son arrivée dans le Croiseur Dragon de la Flotte Alpha, aucun mot n'échappa de qui que ce soit dans la navette. Les shadowtroopers en avaient l'habitude, mais un Moff était généralement un gros bavard qui aimait faire des blagues en prenant un bon repas, et bien que celui-ci fut plutôt athlétique, il n'en restait pas moins bavard. Mais il s'abstint, pour l'heure.

Arrivé dans le Dragon, le Moff donna le résultat des négociations au Commandant qui dirigeait la Flotte et celuic-i prit la décision, conformément aux instructions, de repartir sur Alpheridies. Ainsi en fut-il de cette rencontre dont peu se souviendrait dans quelques années... Et même dans une semaine.