- sam. 6 mars 2021 14:11
#39159
Précédemment
Deux tables plus loin dans le restaurant situé au sommet de l'une des tours de Loretto, capitale de la planète du même nom, une toute autre discussion se tenait. On y parlait finance et imposition tandis que les assiettes se vidaient lentement au rythme des couverts qui s’entrechoquaient. Au bar, une jeune femme était en conversation avec un humain dans les mêmes âges qu'elle. Elle l'écoutait raconter son dernier séjour sur Coruscant, parmi les hautes huiles, lorsque l'excellence et l'élite de la société républicaine se retrouvait. L'une aurait aimé savoir qu'elle tenue portait sa sénatrice, l'autre regrettait de ne pas avoir pu s'entretenir avec.
Dans un coin un peu plus isolé, à une table n'ayant vu que sur le restaurant, se tenaient un père et sa fille. Ils discutaient tranquillement. Le père tirait de temps en temps une bouchée de son assiette, tandis que sa fille, prétextant ne pas avoir fin, n'avait rien commandé.
Du coin de l'œil, Haya avait finalement réussi à capter le regard du comédien, connu et reconnu, Lankor Amarid. A son âge grandissant, il avait troqué sa toison noire de jais contre une plus modeste couleur poivre et sel, et son visage même semblait usé, malgré les évidents efforts que son chirurgien avait donnés pour lui garder un semblant de jeunesse.
L'Anzat était restée encore quelques minutes assise. Un serveur était venu demander s'il pouvait débarrasser la table, elle acquiesça avant de se lever à son tour pour se diriger vers la seule autre table encore occupée. La soirée allait peut-être enfin commencer.
Ce n'est que quelques jours plus tard qu'elle pu mettre la main sur le dossier complet de l'opération. Elle y trouvait sa nouvelle identité, Anissa Reg'ror, étudiante en première année de journalisme, inscrite, comme lui avait indiqué son pseudo père, à l'E.S.J.C. Il y avait évidemment quelques informations sur Commenor, la planète qui était supposée l'avoir vu naître, et quelques pages sur la ville où elle avait hypothétiquement grandi, histoire de pouvoir être assez crédible si elle devait aborder le sujet.
Les enquêteurs de A.1.A. avaient fait tout le travail de préparation, répertoriant les principales informations qui lui seraient utiles avant de se lancer dans l'aventure. Il y avait une trop brève liste de noms, avec les implications des uns et des autres dans l'affaire. Rien qui ne puisse être trouvé en soulevant quelques tapis, ou en s'intéressant un minimum au sujet. Discrétion oblige, ils étaient allés jusqu'à voyager un peu, afin d'éviter que si quelqu'un remonte le fil des recherches, il ne tombe pas sur Loretto. Des tentatives de prises de rendez-vous avaient été faites avec les principaux intervenants locaux qui s'étaient plus ou moins affichés publiquement dans cette affaire, et Haya en attendait toujours les confirmations.
Finalement, la journaliste en herbe devait disposer d'un petit appartement qui lui servirait de point de repli en cas de coup dur. Un membre de la Confrérie veillerait sur place, afin de faire toutes les remontées nécessaires ou accélérer un repli en urgence si besoin. Compte tenu de la nature de la mission, cela semblait clairement superflu. Mais ses longues années d'expérience l'avait amenée à faire toujours preuve de d'avantage de prudence, d'autant qu'elle supposait que si la Confrérie avait choisi de lui demander à elle d'intervenir, c'est qu'il y aurait probablement du ménage à faire dans un second temps. Elle pourrait y retrouver du matériel utile, comme armes, munitions, autre identité. Son point de chute officiel serait un modeste hôtel, plus en rapport avec les faibles revenus dont elle pouvait bénéficier. Mais avant d'en prendre possession, elle devrait récupérer un autre bagage laissé à son intention.
Après trois jours passés sur Commenor à visiter les points d'intérêts notés dans son dossier, mais aussi à s'acheter ce dont elle aurait besoin pour faire local, comme quelques tenues dans les friperies, l’Anzat était repartie, sans garder un souvenir particulièrement mémorable de cette planète. Désormais installée dans la navette qui devait la conduire sur Zeltros, elle se sentait troublée. Son maître n'avait quasiment jamais fait référence à sa planète natale. Haya était à la fois curieuse de découvrir si sa réputation sulfureuse était à la hauteur de la réalité, mais à cela se mélangeait à un sentiment de crainte, qu'elle attribuait au fait qu'elle allait, en un sens, ouvrir une porte que son maître lui avait fermée des années auparavant. Malgré ses efforts pour se concentrer sur ce qu'elle aurait à faire dans les jours à venir, et sur le dernier document qu'elle devait encore intégrer sur le fonctionnement de la justice de Zeltros, son esprit s'échouait inévitablement sur cette étrange dualité.
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
Lankor Amarid | "Je pense que sa meilleure pièce reste "Voisins Voisines". Un rôle fait sur mesure qui a lui a permis de montrer qu'il avait un vrai avenir dans les pièces dramatiques. |
Shoshua Maarkz | - Surtout grâce à la mise en scène, qui l'a bien aidé. |
Lankor Amarid | - C'est vrai qu'il occupait bien l'espace, pas comme dans celle de Kopt. C'était qui déjà l'acteur ? Son nom m'échappe... |
Shoshua Maarkz | - Je ne l'ai pas vue, je ne saurai pas dire. Je n'aime pas Kopt, à faire dans le simplisme, il finit par tomber dans le simpliste. |
Lankor Amarid | - Et pourtant il parait que le budget de ses décors est impressionnant. De ce que j'en ai entendu dire." |
Deux tables plus loin dans le restaurant situé au sommet de l'une des tours de Loretto, capitale de la planète du même nom, une toute autre discussion se tenait. On y parlait finance et imposition tandis que les assiettes se vidaient lentement au rythme des couverts qui s’entrechoquaient. Au bar, une jeune femme était en conversation avec un humain dans les mêmes âges qu'elle. Elle l'écoutait raconter son dernier séjour sur Coruscant, parmi les hautes huiles, lorsque l'excellence et l'élite de la société républicaine se retrouvait. L'une aurait aimé savoir qu'elle tenue portait sa sénatrice, l'autre regrettait de ne pas avoir pu s'entretenir avec.
Dans un coin un peu plus isolé, à une table n'ayant vu que sur le restaurant, se tenaient un père et sa fille. Ils discutaient tranquillement. Le père tirait de temps en temps une bouchée de son assiette, tandis que sa fille, prétextant ne pas avoir fin, n'avait rien commandé.
Haya Fuu | "Sinon, on peut parler de ce qui nous amène ?, finit par attaquer la jeune femme, qui commençait à trouver les déblatérations de son convive lassantes. |
John Smith | - Les affaires, toujours les affaires hein ? Si tu y tiens. Avec ta mère on t'a inscrite à une école de journalisme en ligne. Comme ça tu pourras continuer tes activités tout en poursuivant tes études. Je te conseille de t'y mettre dès demain, joua l'homme, qui trouvait assez amusant cette idée de transmettre ainsi quelques informations. |
Haya Fuu | - Et quelle école mon cher père ? |
John Smith | - L’E.S.J.C, ils ont de bons résultats. Basé sur Rodan. D'ailleurs je me suis permis de valider ton stage. Que dirais-tu d'une enquête sur un réseau d'esclavagistes ? Il y a un certain Tylin Woodes qui a été arrêté il y a peu pour avoir enlevé des Zeltrones. Un bon début pour ta carrière non ? |
Haya Fuu | - Très bon début, je suppose que maman a pris les devants ? |
John Smith | - Tu la connais, elle ne te laisserait pas partir sans s'être assurée que tu aurais tout ce dont tu auras besoin. Elle cherche déjà où te loger, tu n'auras plus qu'à te poser. La connaissant tes valises t'y attendrons." |
Du coin de l'œil, Haya avait finalement réussi à capter le regard du comédien, connu et reconnu, Lankor Amarid. A son âge grandissant, il avait troqué sa toison noire de jais contre une plus modeste couleur poivre et sel, et son visage même semblait usé, malgré les évidents efforts que son chirurgien avait donnés pour lui garder un semblant de jeunesse.
John Smith | "Si ce que je dis ne t'intéresse pas demoiselle. |
Haya fuu | - Bien sur que si. On a une date ?, interrogea l'Anzat afin de faire bonne figure. |
John Smith | - Rien de bien précis pour le moment, j'attends que ta mère finalise le dossier. Mais ce ne serait pas à Lankor que tu fais du gringue ? |
Haya fuu | - Là se sont mes affaires, fit plus sèchement remarquée l'Anzat, dont l'appétit commençait à se faire sentir. |
John Smith | - Je pense qu'il n'y a plus rien à en dire. Le chauffeur passera te prendre en temps et en heure. Si tu veux bien m'excuser, je dois me lever tôt demain, conclut l'homme en reposant sa serviette sur la table, à coté de son assiette vide." |
L'Anzat était restée encore quelques minutes assise. Un serveur était venu demander s'il pouvait débarrasser la table, elle acquiesça avant de se lever à son tour pour se diriger vers la seule autre table encore occupée. La soirée allait peut-être enfin commencer.
Ce n'est que quelques jours plus tard qu'elle pu mettre la main sur le dossier complet de l'opération. Elle y trouvait sa nouvelle identité, Anissa Reg'ror, étudiante en première année de journalisme, inscrite, comme lui avait indiqué son pseudo père, à l'E.S.J.C. Il y avait évidemment quelques informations sur Commenor, la planète qui était supposée l'avoir vu naître, et quelques pages sur la ville où elle avait hypothétiquement grandi, histoire de pouvoir être assez crédible si elle devait aborder le sujet.
Les enquêteurs de A.1.A. avaient fait tout le travail de préparation, répertoriant les principales informations qui lui seraient utiles avant de se lancer dans l'aventure. Il y avait une trop brève liste de noms, avec les implications des uns et des autres dans l'affaire. Rien qui ne puisse être trouvé en soulevant quelques tapis, ou en s'intéressant un minimum au sujet. Discrétion oblige, ils étaient allés jusqu'à voyager un peu, afin d'éviter que si quelqu'un remonte le fil des recherches, il ne tombe pas sur Loretto. Des tentatives de prises de rendez-vous avaient été faites avec les principaux intervenants locaux qui s'étaient plus ou moins affichés publiquement dans cette affaire, et Haya en attendait toujours les confirmations.
Finalement, la journaliste en herbe devait disposer d'un petit appartement qui lui servirait de point de repli en cas de coup dur. Un membre de la Confrérie veillerait sur place, afin de faire toutes les remontées nécessaires ou accélérer un repli en urgence si besoin. Compte tenu de la nature de la mission, cela semblait clairement superflu. Mais ses longues années d'expérience l'avait amenée à faire toujours preuve de d'avantage de prudence, d'autant qu'elle supposait que si la Confrérie avait choisi de lui demander à elle d'intervenir, c'est qu'il y aurait probablement du ménage à faire dans un second temps. Elle pourrait y retrouver du matériel utile, comme armes, munitions, autre identité. Son point de chute officiel serait un modeste hôtel, plus en rapport avec les faibles revenus dont elle pouvait bénéficier. Mais avant d'en prendre possession, elle devrait récupérer un autre bagage laissé à son intention.
Après trois jours passés sur Commenor à visiter les points d'intérêts notés dans son dossier, mais aussi à s'acheter ce dont elle aurait besoin pour faire local, comme quelques tenues dans les friperies, l’Anzat était repartie, sans garder un souvenir particulièrement mémorable de cette planète. Désormais installée dans la navette qui devait la conduire sur Zeltros, elle se sentait troublée. Son maître n'avait quasiment jamais fait référence à sa planète natale. Haya était à la fois curieuse de découvrir si sa réputation sulfureuse était à la hauteur de la réalité, mais à cela se mélangeait à un sentiment de crainte, qu'elle attribuait au fait qu'elle allait, en un sens, ouvrir une porte que son maître lui avait fermée des années auparavant. Malgré ses efforts pour se concentrer sur ce qu'elle aurait à faire dans les jours à venir, et sur le dernier document qu'elle devait encore intégrer sur le fonctionnement de la justice de Zeltros, son esprit s'échouait inévitablement sur cette étrange dualité.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"