- sam. 11 janv. 2014 01:21
#6835
La Chiss était à cheval sur un officier à faire on ne savait quoi. Peut-être allait-elle le tuer. La suite prouva le contraire. Visiblement il était attendu mais il ne se démonta pas. Il perdit son premier couteau dans une tentative pour poignarder l'Amirale, ratée par le concours d'un sommier en métal qui coinça le précieux outil. En un geste il préféra tirer son second. La suite se déroula vite. D'abord le tir au genou. Lamentable. Il avait survécu à pire, et là... Puis un cri de douleur. Ridicule. Puis il fut tiré bien malgré lui.
" So long , fils de Gundark ! "
Et il fut passé par la fenêtre. Mais pas de bruit de chute. Puis...
[font=Lucida Fax]« Alors, heureux ? »[/font]
Et un boum. Puis d'autres paroles.
[font=Lucida Fax]« Livraison spéciale ! »[/font]
Ensuite, un homme au visage à moitié écrasé ré-atterrit dans la chambre de Thoryn.
Emsar grimpait au mur avec l'agilité d'un singe-lézard sur une paroi d'entraînement, atteignant la fenêtre de Thoryn rapidement. Il pouvait entendre une partie de la conversation interne.
" Je comprends qu'à nos frontières et en pleins territoires Républicains , on soit pas à l'abris d'une attaque , mais au beau milieu des territoires Impériaux ? Même les meilleurs commandos Rebelles ne parviendrait pas à s'infiltrer jusqu'ici . "
" J'aurais pas vraiment cru non plus que ce soit possible . Je veux dire , ce type est seul et a faillit réussir à nous avoir , ce que des centaines de Rebelles ont échoué à faire depuis des années . Ce salopard joue selon ses propres règles , c'est un fait . "
" D'ailleurs , si il pouvait se magner ... "
" Je te le fais pas dire ... "
Et moi alors ? A poireauter dans le froid et dans le vide à écouter des gens parler... L'attente fut longue. Emsar se résigna à poser ses miches sur le rebord d'une fenêtre à faire des recherches mentales dans son Palais. Dans des cas comme ça, où il entrait dans son Palais Mental pour passer le temps plus que par nécessité, son esprit se scindait et plusieurs Emsar tapaient la causette près des étals à données, un Emsar peignait un Emsar posant sur un Emsar qui faisait le mort, le tout regardé par une demi-douzaine d'Emsar(s) qui ne savaient pas quoi, tandis qu'un Emsar en glace trônait sur un siège de fer en plein milieu de l'estrade du dernier étage. Bref, Emsar était... étaient lui-même en plusieurs fois. Son soi intérieur rit d'une bonne blague de lui-même, blague qu'il ne s'était jamais raconté avant, avant d'être ramené à la réalité par un cri de l'Amirale. Un "Tention" qui l'électrisa, bien entendu. Emsar se remit en position sous la fenêtre, planta cette fois ses "griffes" dans la paroi pour se permettre de rester suspendu à une seule main. Il se retourna sur cet axe fixe et se retrouva dos au mur extérieur, tête relevée vers la fenêtre, main droite appuyée à une corniche et main gauche plantée dans le solide crépis.
" So long , fils de Gundark ! "
Puis l'homme passa par la fenêtre. Comme prévu... Emsar rattrapa l'homme avec sa jambe, le collant contre le mur extérieur de toute sa force musculaire avec le genou planté dans le sternum.
[font=Lucida Fax]« Alors, heureux ? »[/font]
Emsar, dans un mouvement qui dura à peine une milliseconde, lâcha l'homme de son genou, puis... pivota sur sa main gauche pour asséner un coup de poing droit, et avec un revêtement en duracier et l'accumulation de l'énergie cinétique et centrifuge, autant dire que l'homme avait environ 0% de chance de ne pas s'évanouir. Puis il le récupéra par le col avant qu'il ne chute, son poids mort pesant sur sa main gauche qui perdait de l'adhérence. Tant pis...
[font=Lucida Fax]« Livraison spéciale ! »[/font]
Emsar rassembla ses forces et le lança en l'air. C'était impossible comme mouvement et comme résultat avec un humain normal, ou même très costaud. Impossible.
Mais Emsar ne connaissait pas le terme Impossible.
Emsar avait du s'expliquer encore une fois.
[font=Lucida Fax]« Quand les explosifs thermobariques ont explosé j'ai entendu une chose capitale, le second explosif avait été déclenché trop tôt. Notre professionnel restait un peu amateur. Et le sel, c'était trop facile. Mon sel que j'ai utilisé je l'avais repris par la suite pour ne pas laisser de trace. Lui l'a laissé à la vue de tous.
Aussi je savais qu'il échouerait face à vous. En revanche, je me doutais que vous jetteriez l'homme qui a tenté de vous tuer vous et vos hommes par la fenêtre, alors j'ai attendu. Et voilà. Si je l'ai relancé c'est que j'allais tomber aussi si je ne me débarrassais pas de son poids.
Donc, je vais l'attacher et demain on prendra la route pour Bastion, et durant ce voyage de 4 jours on interrogera ce coco. Maintenant, deux solutions, une, vous allez dormir tout les deux, vous l'avez mérité... deux, vous vous défoulez, et vous allez dormir. Au choix. »[/font]
Et il fut passé par la fenêtre. Mais pas de bruit de chute. Puis...
Et un boum. Puis d'autres paroles.
Ensuite, un homme au visage à moitié écrasé ré-atterrit dans la chambre de Thoryn.
Emsar grimpait au mur avec l'agilité d'un singe-lézard sur une paroi d'entraînement, atteignant la fenêtre de Thoryn rapidement. Il pouvait entendre une partie de la conversation interne.
" J'aurais pas vraiment cru non plus que ce soit possible . Je veux dire , ce type est seul et a faillit réussir à nous avoir , ce que des centaines de Rebelles ont échoué à faire depuis des années . Ce salopard joue selon ses propres règles , c'est un fait . "
" D'ailleurs , si il pouvait se magner ... "
" Je te le fais pas dire ... "
Et moi alors ? A poireauter dans le froid et dans le vide à écouter des gens parler... L'attente fut longue. Emsar se résigna à poser ses miches sur le rebord d'une fenêtre à faire des recherches mentales dans son Palais. Dans des cas comme ça, où il entrait dans son Palais Mental pour passer le temps plus que par nécessité, son esprit se scindait et plusieurs Emsar tapaient la causette près des étals à données, un Emsar peignait un Emsar posant sur un Emsar qui faisait le mort, le tout regardé par une demi-douzaine d'Emsar(s) qui ne savaient pas quoi, tandis qu'un Emsar en glace trônait sur un siège de fer en plein milieu de l'estrade du dernier étage. Bref, Emsar était... étaient lui-même en plusieurs fois. Son soi intérieur rit d'une bonne blague de lui-même, blague qu'il ne s'était jamais raconté avant, avant d'être ramené à la réalité par un cri de l'Amirale. Un "Tention" qui l'électrisa, bien entendu. Emsar se remit en position sous la fenêtre, planta cette fois ses "griffes" dans la paroi pour se permettre de rester suspendu à une seule main. Il se retourna sur cet axe fixe et se retrouva dos au mur extérieur, tête relevée vers la fenêtre, main droite appuyée à une corniche et main gauche plantée dans le solide crépis.
Puis l'homme passa par la fenêtre. Comme prévu... Emsar rattrapa l'homme avec sa jambe, le collant contre le mur extérieur de toute sa force musculaire avec le genou planté dans le sternum.
Emsar, dans un mouvement qui dura à peine une milliseconde, lâcha l'homme de son genou, puis... pivota sur sa main gauche pour asséner un coup de poing droit, et avec un revêtement en duracier et l'accumulation de l'énergie cinétique et centrifuge, autant dire que l'homme avait environ 0% de chance de ne pas s'évanouir. Puis il le récupéra par le col avant qu'il ne chute, son poids mort pesant sur sa main gauche qui perdait de l'adhérence. Tant pis...
Emsar rassembla ses forces et le lança en l'air. C'était impossible comme mouvement et comme résultat avec un humain normal, ou même très costaud. Impossible.
Mais Emsar ne connaissait pas le terme Impossible.
Emsar avait du s'expliquer encore une fois.
Aussi je savais qu'il échouerait face à vous. En revanche, je me doutais que vous jetteriez l'homme qui a tenté de vous tuer vous et vos hommes par la fenêtre, alors j'ai attendu. Et voilà. Si je l'ai relancé c'est que j'allais tomber aussi si je ne me débarrassais pas de son poids.
Donc, je vais l'attacher et demain on prendra la route pour Bastion, et durant ce voyage de 4 jours on interrogera ce coco. Maintenant, deux solutions, une, vous allez dormir tout les deux, vous l'avez mérité... deux, vous vous défoulez, et vous allez dormir. Au choix. »[/font]