- mar. 14 janv. 2014 20:45
#6909
Chapitre I
Que faire... Que faire maintenant ?
Perdu dans l'infini de l'espace avec pour seul vaisseau un vieux cargo endommagé, Edvar Jeran semblait perdu. L'espoir l'abandonnait progressivement tandis que le temps avançait inexorablement. Jamais l'humain n'aurait du provoquer ses adversaires, jamais. Mais la dispute avait tournée à la rixe et les quelques mercenaires d'Edvar avait été impitoyablement massacré par ses rivaux ; il avait bien tenter de sauté dans son vaisseau pour fuir, mais trois chasseurs le poursuivirent sur un long moment, endommageant le cargo qui lui servait de moyen de transport.
*
Perdu dans l'infini de l'espace avec pour seul vaisseau un vieux cargo endommagé, on aurait pu se demander ce qui allait se passé pour Mahor, un infiltré au service des ennemis du pilote du-dit vaisseau. Il avait réussit à s'embarqué un peu avant le décollage mais n'avait pu emporter qu'un poignard. Pas même un petit blaster pour buter ce type ! Ayant décidé de patienter quelques temps avant de sortir de sa cachette, pour mettre la cible en confiance, le Bothan décida qu'il avait suffisamment attendu. Il ouvrit lentement le couvercle du coffre dans lequel il s'était allongé, bondit en dehors, atterrissant sans faire le moindre bruit, et referma lentement le contenant. Bien, c'était fait.
*
Le stress s'était emparé d'Edvar, qui n'était pas un habitué de ce genre de situation. Son mentor lui avait appris à dominé, à chasser ses ennemis, à tout gagner et à le conserver, pas à être chassé et à tout recommencer... autre part. Où autre part d'ailleurs ? L'humain n'avait strictement aucune idée d'où il pouvait aller pour monter un groupe criminel. Les Hutts, le Consortium et le Soleil Noir étaient déjà très présents un peu partout. Mais tel était son destin, il l'avait vu dans ses songes. Il regarda une carte holographique, l'observa un instant et pointa un monde : Ylésia.
Bien sûr, Ylésia !
Il actionna le pilote automatique et se dirigea vers le reste du vaisseau, désirant faire quelques pas pour se désengourdir les jambes.
*
Merde, des bruits de pas !
Mahor s'empressa de se jeté à couvert derrière un mur. Il attendit que la cible passe tranquillement ; après tout, il ne se doutait de rien. L'assassin attendit une ou deux bonnes minutes avant de se relevé, au cas où. Il connaissait son métier après tout. Il se mis en tête de suivre l'homme.
*
Ce voyage en vaisseau ne me fait pas que du bien, je suis en train de devenir parano... j'ai l'impression que quelqu'un me suit... c'est impensable ! Je suis seul sur ce vaisseau !
*
Mahor sortit son couteau, qui était accroché à sa cuisse, et s'approcha lentement d'Edvar. Il marchait littéralement sur du velours et, attendant le moment précis, le moment où l'attaque ne pouvait que réussir, il se tenait derrière sa cible, couteau brandit, prêt à tuer.
*
J'ai de plus en plus l'impression qu'on me suit, comme si quelqu'un était là, derrière moi, en train de m'observer... C'est très étrange. Je ferais mieux de retourner dans le cockpit.
*
Vite, il se retournait ! Mahor plaqua sa main sur la bouche de sa cible et tenta de transpercer la gorge de cette dernière à coup de couteau, mais elle ne se laissa pas faire. Dans un incroyable réflexe, l'humain attrapa le bras du Bothan et poussa de toutes ses forces pour arrêter la Faucheuse dans sa course folle. Une lutte acharnée s'engagea entre les deux hommes, une lutte que Mahor ne pouvait pas perdre ; il était engagé pour cela, et surtout payé pour cela, alors il remplirait sa mission ou mourrait. La mort n'étant pas une solution envisageable, seule la victoire absolue pouvait réussir.
Mais Edvar tenta quelque chose, un vrai quitte ou double : il lâcha toute pression, laissant l'arme s'approchée de sa gorge, sans ôter ses mains du bras adverse. Ce dernier, qui ne pouvait s'arrêter sur sa lancée, fut de nouveau repoussé, encore plus violemment, quand Jeran pesa de tout son poids sur l'avant-bras de Mahor, qui ne supporta pas la force de l'humain et lâcha le couteau, qui s'en alla loin, se heurtant contre un mur et tombant par terre.
Le Bothan refusa de se laissé faire et profita de la prise qu'il avait sur son ennemi pour le projeté contre le mur, faisant résonné un "BOUM" avant de s'élancé vers son arme.
*
Le salop ! Le coup que venait de prendre Edvar était violent, mais il n'avait pas le temps de reprendre ses esprits. Il poussa contre le mur pour se jeté vers l'arrière et rattraper son agresseur. Il le plaqua au sol et le frappa au visage de toutes ses forces, sans s'arrêter, lancé dans une rage incommensurable. Le Bothan n'eut pas le temps de réagir et finit blessé bien assez tôt, mais l'humain ne s'arrêta pas. Il frappa, frappa et frappa encore, jusqu'à ce qu'il soit trop épuisé pour continuer. Cela dura plusieurs minutes. Plusieurs minutes qui apportèrent la mort à l'assassin.
Se roulant sur le côté, le nez en sang et vidé de ses forces, Jeran se laissa étreindre dans les bras de Morphée, refusant tout traitement de faveur et s'endormant à même le sol, sur le métal froid et pourtant si confortable en cet instant où il n'avait besoin que d'un peu de réconfort...
Le monde des esprits
Par Edvar Jeran
Le monde des esprits, le monde spirituel comme certain l'appel, n'est rien d'autre qu'un monde différent du notre de part ses règles et son être. Notre monde fonctionne selon un certain nombre de règles ; par exemple, la magie et les Dieux n'existent pas réellement, ils ne sont que le fruit de notre imagination. La Force, elle, existe, car elle est l'une des choses qui régit l'univers tout entier. Dans le monde des esprits, les règles sont différentes, et les règles sont étranges : nous imaginons ce monde chaque jour. Les Dieux ne sont rien d'autre que le fruit de notre esprit. Je pense que le monde spirituel se divise en autant de fois qu'il y a d'êtres vivants dans l'univers, pour que chaque personne puisse se faire sa propre vision de la religion, des Dieux, de la Force et de l'univers. Lorsqu'on est éveillé, on s'informe, on prépare la construction du monde et, lorsque l'on s'endort et qu'on rêve, on participe activement à la construction du monde, côtoyant les figures réchauffantes du produit de notre esprit.
Que faire... Que faire maintenant ?
Perdu dans l'infini de l'espace avec pour seul vaisseau un vieux cargo endommagé, Edvar Jeran semblait perdu. L'espoir l'abandonnait progressivement tandis que le temps avançait inexorablement. Jamais l'humain n'aurait du provoquer ses adversaires, jamais. Mais la dispute avait tournée à la rixe et les quelques mercenaires d'Edvar avait été impitoyablement massacré par ses rivaux ; il avait bien tenter de sauté dans son vaisseau pour fuir, mais trois chasseurs le poursuivirent sur un long moment, endommageant le cargo qui lui servait de moyen de transport.
Perdu dans l'infini de l'espace avec pour seul vaisseau un vieux cargo endommagé, on aurait pu se demander ce qui allait se passé pour Mahor, un infiltré au service des ennemis du pilote du-dit vaisseau. Il avait réussit à s'embarqué un peu avant le décollage mais n'avait pu emporter qu'un poignard. Pas même un petit blaster pour buter ce type ! Ayant décidé de patienter quelques temps avant de sortir de sa cachette, pour mettre la cible en confiance, le Bothan décida qu'il avait suffisamment attendu. Il ouvrit lentement le couvercle du coffre dans lequel il s'était allongé, bondit en dehors, atterrissant sans faire le moindre bruit, et referma lentement le contenant. Bien, c'était fait.
Le stress s'était emparé d'Edvar, qui n'était pas un habitué de ce genre de situation. Son mentor lui avait appris à dominé, à chasser ses ennemis, à tout gagner et à le conserver, pas à être chassé et à tout recommencer... autre part. Où autre part d'ailleurs ? L'humain n'avait strictement aucune idée d'où il pouvait aller pour monter un groupe criminel. Les Hutts, le Consortium et le Soleil Noir étaient déjà très présents un peu partout. Mais tel était son destin, il l'avait vu dans ses songes. Il regarda une carte holographique, l'observa un instant et pointa un monde : Ylésia.
Bien sûr, Ylésia !
Il actionna le pilote automatique et se dirigea vers le reste du vaisseau, désirant faire quelques pas pour se désengourdir les jambes.
Merde, des bruits de pas !
Mahor s'empressa de se jeté à couvert derrière un mur. Il attendit que la cible passe tranquillement ; après tout, il ne se doutait de rien. L'assassin attendit une ou deux bonnes minutes avant de se relevé, au cas où. Il connaissait son métier après tout. Il se mis en tête de suivre l'homme.
Ce voyage en vaisseau ne me fait pas que du bien, je suis en train de devenir parano... j'ai l'impression que quelqu'un me suit... c'est impensable ! Je suis seul sur ce vaisseau !
Mahor sortit son couteau, qui était accroché à sa cuisse, et s'approcha lentement d'Edvar. Il marchait littéralement sur du velours et, attendant le moment précis, le moment où l'attaque ne pouvait que réussir, il se tenait derrière sa cible, couteau brandit, prêt à tuer.
J'ai de plus en plus l'impression qu'on me suit, comme si quelqu'un était là, derrière moi, en train de m'observer... C'est très étrange. Je ferais mieux de retourner dans le cockpit.
Vite, il se retournait ! Mahor plaqua sa main sur la bouche de sa cible et tenta de transpercer la gorge de cette dernière à coup de couteau, mais elle ne se laissa pas faire. Dans un incroyable réflexe, l'humain attrapa le bras du Bothan et poussa de toutes ses forces pour arrêter la Faucheuse dans sa course folle. Une lutte acharnée s'engagea entre les deux hommes, une lutte que Mahor ne pouvait pas perdre ; il était engagé pour cela, et surtout payé pour cela, alors il remplirait sa mission ou mourrait. La mort n'étant pas une solution envisageable, seule la victoire absolue pouvait réussir.
Mais Edvar tenta quelque chose, un vrai quitte ou double : il lâcha toute pression, laissant l'arme s'approchée de sa gorge, sans ôter ses mains du bras adverse. Ce dernier, qui ne pouvait s'arrêter sur sa lancée, fut de nouveau repoussé, encore plus violemment, quand Jeran pesa de tout son poids sur l'avant-bras de Mahor, qui ne supporta pas la force de l'humain et lâcha le couteau, qui s'en alla loin, se heurtant contre un mur et tombant par terre.
Le Bothan refusa de se laissé faire et profita de la prise qu'il avait sur son ennemi pour le projeté contre le mur, faisant résonné un "BOUM" avant de s'élancé vers son arme.
Le salop ! Le coup que venait de prendre Edvar était violent, mais il n'avait pas le temps de reprendre ses esprits. Il poussa contre le mur pour se jeté vers l'arrière et rattraper son agresseur. Il le plaqua au sol et le frappa au visage de toutes ses forces, sans s'arrêter, lancé dans une rage incommensurable. Le Bothan n'eut pas le temps de réagir et finit blessé bien assez tôt, mais l'humain ne s'arrêta pas. Il frappa, frappa et frappa encore, jusqu'à ce qu'il soit trop épuisé pour continuer. Cela dura plusieurs minutes. Plusieurs minutes qui apportèrent la mort à l'assassin.
Se roulant sur le côté, le nez en sang et vidé de ses forces, Jeran se laissa étreindre dans les bras de Morphée, refusant tout traitement de faveur et s'endormant à même le sol, sur le métal froid et pourtant si confortable en cet instant où il n'avait besoin que d'un peu de réconfort...
Le monde des esprits, le monde spirituel comme certain l'appel, n'est rien d'autre qu'un monde différent du notre de part ses règles et son être. Notre monde fonctionne selon un certain nombre de règles ; par exemple, la magie et les Dieux n'existent pas réellement, ils ne sont que le fruit de notre imagination. La Force, elle, existe, car elle est l'une des choses qui régit l'univers tout entier. Dans le monde des esprits, les règles sont différentes, et les règles sont étranges : nous imaginons ce monde chaque jour. Les Dieux ne sont rien d'autre que le fruit de notre esprit. Je pense que le monde spirituel se divise en autant de fois qu'il y a d'êtres vivants dans l'univers, pour que chaque personne puisse se faire sa propre vision de la religion, des Dieux, de la Force et de l'univers. Lorsqu'on est éveillé, on s'informe, on prépare la construction du monde et, lorsque l'on s'endort et qu'on rêve, on participe activement à la construction du monde, côtoyant les figures réchauffantes du produit de notre esprit.