L'Astre Tyran

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By Cyan Gantu
#6909
Chapitre I


Que faire... Que faire maintenant ?
Perdu dans l'infini de l'espace avec pour seul vaisseau un vieux cargo endommagé, Edvar Jeran semblait perdu. L'espoir l'abandonnait progressivement tandis que le temps avançait inexorablement. Jamais l'humain n'aurait du provoquer ses adversaires, jamais. Mais la dispute avait tournée à la rixe et les quelques mercenaires d'Edvar avait été impitoyablement massacré par ses rivaux ; il avait bien tenter de sauté dans son vaisseau pour fuir, mais trois chasseurs le poursuivirent sur un long moment, endommageant le cargo qui lui servait de moyen de transport.

*

Perdu dans l'infini de l'espace avec pour seul vaisseau un vieux cargo endommagé, on aurait pu se demander ce qui allait se passé pour Mahor, un infiltré au service des ennemis du pilote du-dit vaisseau. Il avait réussit à s'embarqué un peu avant le décollage mais n'avait pu emporter qu'un poignard. Pas même un petit blaster pour buter ce type ! Ayant décidé de patienter quelques temps avant de sortir de sa cachette, pour mettre la cible en confiance, le Bothan décida qu'il avait suffisamment attendu. Il ouvrit lentement le couvercle du coffre dans lequel il s'était allongé, bondit en dehors, atterrissant sans faire le moindre bruit, et referma lentement le contenant. Bien, c'était fait.

*

Le stress s'était emparé d'Edvar, qui n'était pas un habitué de ce genre de situation. Son mentor lui avait appris à dominé, à chasser ses ennemis, à tout gagner et à le conserver, pas à être chassé et à tout recommencer... autre part. Où autre part d'ailleurs ? L'humain n'avait strictement aucune idée d'où il pouvait aller pour monter un groupe criminel. Les Hutts, le Consortium et le Soleil Noir étaient déjà très présents un peu partout. Mais tel était son destin, il l'avait vu dans ses songes. Il regarda une carte holographique, l'observa un instant et pointa un monde : Ylésia.
Bien sûr, Ylésia !
Il actionna le pilote automatique et se dirigea vers le reste du vaisseau, désirant faire quelques pas pour se désengourdir les jambes.

*

Merde, des bruits de pas !
Mahor s'empressa de se jeté à couvert derrière un mur. Il attendit que la cible passe tranquillement ; après tout, il ne se doutait de rien. L'assassin attendit une ou deux bonnes minutes avant de se relevé, au cas où. Il connaissait son métier après tout. Il se mis en tête de suivre l'homme.

*

Ce voyage en vaisseau ne me fait pas que du bien, je suis en train de devenir parano... j'ai l'impression que quelqu'un me suit... c'est impensable ! Je suis seul sur ce vaisseau !

*

Mahor sortit son couteau, qui était accroché à sa cuisse, et s'approcha lentement d'Edvar. Il marchait littéralement sur du velours et, attendant le moment précis, le moment où l'attaque ne pouvait que réussir, il se tenait derrière sa cible, couteau brandit, prêt à tuer.

*

J'ai de plus en plus l'impression qu'on me suit, comme si quelqu'un était là, derrière moi, en train de m'observer... C'est très étrange. Je ferais mieux de retourner dans le cockpit.

*

Vite, il se retournait ! Mahor plaqua sa main sur la bouche de sa cible et tenta de transpercer la gorge de cette dernière à coup de couteau, mais elle ne se laissa pas faire. Dans un incroyable réflexe, l'humain attrapa le bras du Bothan et poussa de toutes ses forces pour arrêter la Faucheuse dans sa course folle. Une lutte acharnée s'engagea entre les deux hommes, une lutte que Mahor ne pouvait pas perdre ; il était engagé pour cela, et surtout payé pour cela, alors il remplirait sa mission ou mourrait. La mort n'étant pas une solution envisageable, seule la victoire absolue pouvait réussir.
Mais Edvar tenta quelque chose, un vrai quitte ou double : il lâcha toute pression, laissant l'arme s'approchée de sa gorge, sans ôter ses mains du bras adverse. Ce dernier, qui ne pouvait s'arrêter sur sa lancée, fut de nouveau repoussé, encore plus violemment, quand Jeran pesa de tout son poids sur l'avant-bras de Mahor, qui ne supporta pas la force de l'humain et lâcha le couteau, qui s'en alla loin, se heurtant contre un mur et tombant par terre.
Le Bothan refusa de se laissé faire et profita de la prise qu'il avait sur son ennemi pour le projeté contre le mur, faisant résonné un "BOUM" avant de s'élancé vers son arme.

*

Le salop ! Le coup que venait de prendre Edvar était violent, mais il n'avait pas le temps de reprendre ses esprits. Il poussa contre le mur pour se jeté vers l'arrière et rattraper son agresseur. Il le plaqua au sol et le frappa au visage de toutes ses forces, sans s'arrêter, lancé dans une rage incommensurable. Le Bothan n'eut pas le temps de réagir et finit blessé bien assez tôt, mais l'humain ne s'arrêta pas. Il frappa, frappa et frappa encore, jusqu'à ce qu'il soit trop épuisé pour continuer. Cela dura plusieurs minutes. Plusieurs minutes qui apportèrent la mort à l'assassin.

Se roulant sur le côté, le nez en sang et vidé de ses forces, Jeran se laissa étreindre dans les bras de Morphée, refusant tout traitement de faveur et s'endormant à même le sol, sur le métal froid et pourtant si confortable en cet instant où il n'avait besoin que d'un peu de réconfort...

Le monde des esprits

Par Edvar Jeran


Le monde des esprits, le monde spirituel comme certain l'appel, n'est rien d'autre qu'un monde différent du notre de part ses règles et son être. Notre monde fonctionne selon un certain nombre de règles ; par exemple, la magie et les Dieux n'existent pas réellement, ils ne sont que le fruit de notre imagination. La Force, elle, existe, car elle est l'une des choses qui régit l'univers tout entier. Dans le monde des esprits, les règles sont différentes, et les règles sont étranges : nous imaginons ce monde chaque jour. Les Dieux ne sont rien d'autre que le fruit de notre esprit. Je pense que le monde spirituel se divise en autant de fois qu'il y a d'êtres vivants dans l'univers, pour que chaque personne puisse se faire sa propre vision de la religion, des Dieux, de la Force et de l'univers. Lorsqu'on est éveillé, on s'informe, on prépare la construction du monde et, lorsque l'on s'endort et qu'on rêve, on participe activement à la construction du monde, côtoyant les figures réchauffantes du produit de notre esprit.
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By Cyan Gantu
#6926
Chapitre II


Edvar sortit lentement des limbes du sommeil. La noirceur qui s'était emparée de son cœur avec la tentative d'assassinat du Bothan se dissipa peu à peu, et il se persuada de nouveau qu'il était tout seul dans ce vaisseau ; mais c'était la première fois qu'il tuait de ses propres mains. Il ne l'avait jamais fait auparavant, et c'était étrange pour lui. Pour la première fois de sa vie il se tâchait les mains et les recouvraient de sang, le sang d'un autre.
L'ombre s'approcha de nouveau, étendant sa pénible étreinte et enveloppant l'esprit de l'humain sans que celui-ci ne puisse rien faire. Il avait mal au crâne. Quelque chose se produisait en lui, le choc causé par le meurtre qu'il avait du produire allait provoquer des impactes psychologiques plus importants qu'il ne l'aurait pensé.
Edvar retourna jusqu'au cockpit et reprit les commandes, désactivant le pilotage automatique. Il prit la route vers Ylésia, espérant l'atteindre au plus vite. L'incertitude grandissait en lui : qu'allait-il advenir de lui une fois là-bas ? Que pouvait-il espérer faire ? Les Hutts contrôlaient totalement la zone par la corruption et les alliances avec les criminels locaux mais peut-être parviendrait-il à se taillé une place importante.

Ainsi, le voyage se déroula sans plus de problèmes.
Mais l'arrivée dans l'espace de la planète ne se déroula pas du tout comme prévu. Jaren fut emprisonné dans les vents violents d'Ylésia, qui le firent virevolté dans l'air. Il n'arrivait pas à combattre les courants d'air de la planète et manqua plusieurs fois de se craché sur un immeuble ou une usine. Déporté sur des kilomètres, il dut se posé en catastrophe dans un marais -relief recouvrant presque toute la planète-, en détruisant son vaisseau par la même occasion. Il était encore seul, mais cette fois il n'avait plus de vaisseau. Non-plus perdu dans l'infini de l'espace mais perdu dans les marais d'Ylésia, à la merci des Hutts, avec seulement un millier de crédits sur lui, l'espoir l'abandonnait peu à peu. Il voulait retrouver le monde spirituel, communié avec lui et demander à ses esprits de lui dire que faire par la suite. Il s'assit dans le marais, en tailleur, et toucha son front avec tous les doigts de la main droite ; après cela, il posa la main gauche par terre avant de la levée, de la reposée et de la posée sur son genoux gauche. Ce mouvement avait pour effet de le détendre et de le mettre en communication avec le ciel et la terre, avec tout ce qui est en ce monde, pour le percé et entrer dans l'autre monde.
Ses yeux devinrent vides, ils fixaient un point invisible situé à de très, très nombreux kilomètres de là. Son esprit disparut et son âme fut isolée.

Et lorsqu'il se réveilla, un craquement se fit entendre. Une petite branche d'un arbre non-loin. Et des hommes sortirent de ce paysage par trop vert.

Des mercenaires qui s'étaient eux-aussi écrasés non-loin. Ils avaient un vaisseau assez grands, capable de transporter une quinzaine de personnes, mais ils ne parvenaient pas à le faire décollé car il leur manquait quelques pièces.
Après avoir analysé les deux épaves, on découvrit qu'en transférant certaines pièces vers le vaisseau des mercenaires on pouvait le faire décollé. Après quelques heures tout fut terminé et les hommes redécollèrent ; ils proposèrent à Edvar de venir avec eux sur Saleucami. Ce dernier accepta, pensant qu'il n'avait rien à faire réellement sur Ylésia et que, s'il restait, il aurait bien trop de mal à redécoller.

Le voyage se déroulait sans encombres. L'humain aimait parler aux autres membres du groupe ; ils étaient très intéressant. Transportés par tous leurs voyages, pour aller d'un contrat à un autre, ils avaient vu énormément de peuples et de cultures différentes. Certains d'entre eux pourraient rédiger de véritables encyclopédies concernant certaines espèces tant ils en savaient sur eux ! Mais la culture n'était pas leur seul lien : il y avait l'honneur. L'honneur et la loyauté. Chacun savait qu'il pourrait faire confiance aux quatorze autres et ce quelque soit la situation et qu'il y aurait toujours quelqu'un pour assumer ses arrières. Ils parvenaient à vivre dans une très bonne entente tout en faisant partie du monde de la criminalité et cela était tout simplement remarquable.
Mais la lassitude s'emparait progressivement d'Edvar. Il n'était pas fait pour cette vie, il était un gestionnaire, quelqu'un qui s'occupe d'une affaire, pas un quelconque combattant ; ainsi, il abandonna ses amis sur Saleucami. Il quitta le vaisseau, mais les mercenaires lui parlèrent d'un petit criminel présent sur cette planète qui cherchaient un homme pour le secondé. Un homme prêt à tout.

Jaren se dirigea vers la zone désigné par les mercenaires, où habitait le-dit criminel. Arrivé là-bas, il observa deux mercenaires faisant office de gardes d'un petit immeuble. Il se cacha dans la foule, pour ne pas donner l'impression d'observer avec trop d'insistance le bâtiment puis il se rendit voir quelques pauvres. Il leur proposa trois cent crédits pour voler la bourse d'un des deux gardes, pour distraire leur attention, ce qu'ils firent. Se fondant dans le décor à une vitesse hallucinante pour reparaître devant l'un des gardes, s'emparer de sa bourse et disparaître à nouveau dans la foule, l'un des hommes engagés semblait très doué dans ce qu'il faisait. Edvar aurait du lui demander un moyen de le revoir par la suite, car il aurait pu être utile, mais ce n'était pas le plus grave.
Entrant en marchant sur du velours il arriva dans une salle où plusieurs brigands sans foi ni loi discutaient. Il les ignora, évitant ainsi de porter leur attention sur lui et se dirigea prestement vers l’appartement du chef. Deux autres mercenaires gardaient l'entrée. Edvar joua le tout pour le tout. Il sortit son blaster et pointa les gardes quand un tir le toucha dans l'épaule -par derrière-. Il s'écroula dans un râle et vit que les criminels s'étaient rassemblés autour de lui, le toisant d'un air arrogant et prétentieux. Ils avaient tout compris depuis le début. L'homme fut désarmé et traîné par deux hommes, sans ménagement aucun, jusqu'aux pieds du chef de ce petit groupe criminel, qu'il ne put voir car on lui maintînt la tête baissée.

-Alors pitoyable humain, que me voulais-tu ?

-Arriver jusqu'à toi pour intégrer ton groupe...

-Intéressant... mais tu as échoué. Penses-tu donc pouvoir me rejoindre ?

-Je pense que tu le sais mieux que moi.

-Bonne réponse. Bienvenue parmi nous.

Le monde des esprits

Par Edvar Jeran


Au sein du monde spirituel les ressemblances entre les êtres s'expriment, bien plus que dans notre monde physique. Lorsque le monde spirituel de deux êtres sont semblables, c'est qu'ils sont fait pour s'entendre, et qu'ils pourront toujours compter l'un sur l'autre. Au contraire, lorsque leurs spiritualités entre en conflit et s'opposent, il est vain de chercher à les associés car cela se soldera toujours par un échec. Le monde des esprits de chacun se définit par énormément de choses : ses rêves, ses ambitions, son caractère...
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By Cyan Gantu
#6928
Chapitre III


La vie chez les Requins est vraiment super. Je ne sais pourquoi mais c'est ce que j'attendais depuis longtemps. Alors pourquoi cette envie constante d'abattre le chef ? Cette vie me plaît, et pourtant je veux m'élever encore... pourquoi ?

Voilà près de deux ans qu'Edvar fait partie de ce groupe criminel. Ils ont connus leurs hauts et leurs bas, mais ils n'ont jamais cessés leurs activités. Le quartier général a changé plusieurs fois : aujourd'hui il se situe sur Tatooïne mais il est passé par plusieurs mondes, dont Mustafar, sur lequel ils avaient établis un petit camp temporaire...
La vie était superbe pour le Jaren. Il était vite monté en grade après la petite mésaventure qu'il avait connu deux ans auparavant, lorsqu'il avait tenté d'infiltrer le QG de Saleucami ; aujourd'hui, il occupait le poste de second. Il conseillait le chef du groupe et s'occupait de toute la partie comptable. En sus de cela, il avait son mot à dire sur les décisions et gérait un peu tout avec son patron et ami. Il avait appris un peu après son recrutement que l'organisation allait mal et que c'était pour cela qu'il était entrer dedans si facilement : les nouvelles recrues prêtes à tout pour intégrer le groupe étaient trop rares pour être ignorées. Malgré cela il ne s'en était pas si mal tiré.

Mais chaque jour, l'envie d'avoir plus grandissait en lui. L'ambition s'élevait. Parfois, lorsque son âme était submergée par les ombres, il se retirait et frappait contre un mur, se défoulait jusqu'à l'épuisement, pour rejoindre le monde des esprits sans avoir besoin de méditer quelques instants. Mais le flou apparaissait de plus en plus régulièrement et le guide spirituel qu'il avait créer n'était plus qu'un souvenir. Il ne lui parlait plus depuis... trop longtemps.
Il lui fallait plus de pouvoir ; c'était ainsi qu'il interprétait le flou dans ses pensées.

Il acheta ainsi une bombe, une petite bombe à retardement, avec son argent personnel. Il savait que son chef se rendait parfois en mission, qu'il allait gagner son argent lui-même. Grossière erreur. Lorsqu'on a l'argent pour avoir plus d'une quarantaine de gars sous ses ordres, on ne va pas gagner son argent soit-même, on dit aux autres d'aller le gagner et on le prend. Il voyait la relation entre criminels comme étant l'honneur et la loyauté incarnée, mais l'argent se devait de tenir une place centrale dans ce dispositif, et la hiérarchie devait être respectée. Chaque fois que la hiérarchie était brisée par ce genre d'action, on voyait apparaître un contraste entre l'ombre et la lumière et c'était la brume qui se mêlait à l'équilibre.
Alors que le patron s'apprêtait à partir avec un petit cargo et cinq hommes, en direction de Coruscant, Edvar courut dans sa direction, une valise à la main. Il la tendit à son chef en lui faisant un clin d'oeil et en lui disant : "Regardez dedans une fois que vous aurez décollé, ça vous aidera sûrement dans votre mission." Il fit trois pas en arrière. Son cerveau s'embrouillait, le stress avait atteint son paroxysme...
Ai-je bien fait ?

Il était trop tard pour se posé la question. A peine le vaisseau avait-il prit de la hauteur qu'il explosa littéralement. Des bouts de la carcasse enflammée s'écrasèrent un peu partout, et le gros des décombres vint se craché à quelques centaines de mètres seulement de la base des criminels. Les quelques mercenaires que comptait encore le groupe allèrent voir, mais ils ne trouvèrent rien, bien entendu. Le chef était mort, vaporisé. On chercha un traître dans les rangs : seul un membre de l'organisation pouvait avoir fait le coup. Edvar en profita. Il parla à tous les membres du groupe en même temps et écouta soigneusement les petits commentaires laissés ça et là. Il disait pleurer la mort de leur patron, mais disait également qu'il fallait un chef. Il tenta par tous les moyens de convaincre les autres qu'il était le meilleur choix possible et, au bout d'un moment, leva le doigt et cria :

-Et pour vous prouver que je suis le plus méritant, je peux vous dire QUI a tuer le patron !

Il pointa du doigt l'un des trois slicers du groupe, un humain qui s'était montré un grand opposant à sa prise de possession de l'organisation en hurlant :

-C'est LUI ! J'ai trouver sur lui des documents qui le prouvent, en fouillant ses poches après avoir remarquer son sourire ! Attrapez-le et je vous montrerais à tous, devant lui, les preuves !

-Mais il est complètement fou ! Ouvrez les yeux bon sang, tuez-le !

Une fusillade s'enclencha. Jaren n'avait pas prévu ça. Il se mis à couvert et dégaina son blaster, tirant dans le tas, au hasard. Le groupe s'était divisé en deux et tous s'entretuaient, mais le groupe soutenant Edvar n'avait pas l'avantage. Ce dernier vola un chasseur et s'enfuit. Définitivement. Il avait pu s'emparé d'assez d'argent pour partir et engager une dizaine d'hommes, qui l'aideraient à former sa propre organisation criminelle. Il en avait plus qu'assez de ce ramassis d'incapables et de demeurés qui n'avaient pas le moindre respect pour la hiérarchie ! Le pouvoir serait désormais à lui et la hiérarchie serait respectée, comme cela devrait l'être dans toute bonne organisation !
Et cela fonctionna. Il monta au fur et à mesure une grande association de malfaiteurs ; mais il a aussi utilisé énormément de pseudonymes durant cette partie de sa vie et seuls ses plus proches collaborateurs connaissaient son véritable nom, empêchant aux auteurs de ces lignes de vous en dire plus. Nous connaissons juste les circonstances de sa chute.

Après avoir provoqué les Hutts, il aurait été attaqué par des vaisseaux de guerre de ces derniers. Sur plusieurs centaines de personnes, seuls une quinzaine survécurent à cette attaque et lui restèrent fidèles après. L'un d'entre eux était Cyan Gantu. Mais l'organisation, qui était un vraie colosse aux pieds d'argile, s'était totalement effondrée, et il ne parvînt pas à la remettre en route. Tous se quittèrent et il partit, seul, sur Coruscant, espérant pouvoir refaire fortune. Il ne resta en contact avec aucun de ses anciens hommes, mais il garda toujours l'espoir de refaire une affaire criminelle comme celle qu'il possédait auparavant, et des rumeurs disent qu'il se trouvait sur Malastare, à la recherche des moyens de remettre en place un business...
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By Cyan Gantu
#6984
-Je suis certain que ça peut marcher, il me faut juste de l'argent. Je pourrais vous rembourser votre prêt avec 10% d'intérêt sur une durée indéterminée, selon les revenus que me rapporteront le trafic. Vous pouvez me faire confiance, je connais mon métier.

La salle sombre, éclairée seulement par une petite lampe à l'autre bout de la pièce, n'avait jamais connu ces deux hommes en train de discuter. Ils étaient tous deux avides de richesses et les traits de leurs visages, totalement opposés -l'un semblait plus vieux qu'il ne l'était, l'autre ne le semblait pas, il était simplement vieux- ne laissaient deviner aucun sentiment. Aucune émotion ne se dégageait des interlocuteurs, car il ne fallait jamais laisser filtré le moindre indice quant à ce qu'il se passait dans son esprit lors de ce genre de négoce. Il fallait être dur, ferme. Edvar l'était. Les rides provoquées par le stress et par la peur de voir les Hutts lui tombés dessus, le ressentis et la haine envers cette espèce l'avaient fait vieillir physiquement plus que de mesure.

-Je veux bien, mais qui me dit que je reverrais un jour mon pognon ? Après tout, vous n'êtes pas réellement assuré que votre affaire marchera, vous ne savez même pas combien elle vous rapportera... je me trompe ?

-Oui vous vous trompez. Ca marchera, j'en suis certain.

-En mettriez-vous votre main à coupée ? Ou votre bras entier ?

Pourquoi cette question ? Il doit y avoir un piège derrière ça...

-Non, tout de même pas et vous ne le feriez sans doute pas vous-même...

La tension montait. Comment convaincre ce genre de personne de faire un prêt sans lui prouver que l'affaire est dans le sac après tout ? Il lui faudrait d'abord mettre tout en place pour son petit trafic avant d'emprunter l'argent à cet homme.

-Bien, écoutez. Je vais mettre en place tout ce qu'il faut, le réseau, les contrats et ainsi de suite et, une fois que tout sera prêt, vous me passerez l'argent. Je vous rembourserais comme prévu tous les mois une partie du prêt à 10% d'intérêts. Ca vous va ?

-On verra. Vous savez comment me contacté.

Les deux hommes se levèrent de leurs chaises, vidèrent leurs verres cul-sec et quittèrent la vieille table salis par le poids des ans, puis la vieille pièce -qui n'était pas moins sale-. Ils se séparèrent et sortirent chacun à tour de rôle, avec quelque minutes d'intervalles.
Malastare était une ville géniale pour les affaires. On pouvait trouver de tout ici. De tout. Maintenant resté à s'arrangé pour que tout se déroule bien.

Edvar se dirigea alors vers les bas-fonds de la capitale pour trouver ce qu'il cherchait. Il erra là-bas plusieurs heures sans trouver ce qu'il cherchait. Quelques petits dealers par-ci, par-là, mais rien de plus. Les ruelles étaient plus qu'obscures et, à mesure que la nuit tombait, elles se remplissaient de vendeurs et d'acheteurs tous plus divers les uns que les autres. Mais ces petits poissons qui vendaient à peine quelques bâtons chacun ne l'intéressaient pas. Il remarqua alors une petite cantina. Exactement ce qu'il cherchait. Il voulus s'y engouffré mais, en chemin, il croisa un Kiffar... Cyan !

-Cyan ! Qu'est-ce que tu fais là vieux ?

-Je cherche ma dose quotidienne... et toi ?

-Le business, toujours le business ! Dis, attends un peu par ici, j'aurais quelque chose à te proposé, comme au bon vieux temps.

A peine rentré dans la taverne, il renifla une grosse bouffée de fumée qui ne pouvait venir que d'une clope. Des danseuses Twileks, certainement pas libres, dansaient au rythme d'une musique qui bougeait bien. Des alcooliques partout, des jeux de carte, de dés, des drogués... un rêve cette taverne. L'humain se fraya un chemin vers le comptoir en jouant des coudes au milieu de cette foule sans foi ni loi, tellement déchirée par le vice qu'elle n'était pas contrôlable et y parvînt au prix d'un effort certain.

-Donnez-moi un verre de Brandy.

Le barman lui servit assez rapidement et Edvar avala une gorgée. Il s'essuya la bouche d'un revers de manche, posa son verre au comptoir et entama la discussion.

-Dites-moi, j'en ai marre de tous ces petits dealers qui vendent quelques bâtons de la mort qui ont des effets de merde... vous auriez pas un vrai fournisseur à me conseiller ?

En disant cela, il glissa quelques barrettes de crédits sur le comptoir. Une centaine de crédits.

-Aller voir là-haut, à l'étage. Ouvrez la troisième porte après avoir monter les escaliers à gauche. Le patron est l'un des plus gros fournisseurs de tout Malastare. Ouvrez la porte sans toquer, c'est un code.

Edvar Jaren sourit. Il but une autre gorgée de son Brandy, heureux de trouver ce qu'il cherchait, puis envoya le verre à une autre personne au comptoir et se dirigea vers les escaliers de gauche. Il devait toujours jouer des coudes pour avancer mais, au fur et à mesure qu'il approchait des-dits escaliers, la foule se faisait moins dense. Il les escalada sans rencontrer personne.
En passant devant la première porte, il entendit des gémissements, idem pour la deuxième, et il compris ce à quoi servait cet étage. A... "héberger" les Twileks et leurs clients. Arrivé à la troisième porte, aucun gémissement. Il ouvrit et tomba sur une pièce assez spacieuse. A l'autre bout il y avait un bureau et, assis à ce bureau, un Trandoshan attendait visiblement. Lorsque l'humain fut rentré, les portes se refermèrent et deux miliciens apparurent derrière lui. Ils attrapèrent le nouvel arrivant, le fouillèrent pour voir s'il n'avait pas d'arme et confisquèrent son couteau, puis ils l'agenouillèrent devant le bureau du patron.

-Alors comme ça, on cherche un gros fournisseurs de drogue hein ? Qu'est-ce que tu veux, vermine ?

-Te proposer un marché qui te rapportera gros... Argh...

-Quel genre de marché ? Répond !

-Le genre qui dépasse les limites de cette planète et qui te rendra riche...

Le Trandoshan réfléchit un instant en tirant sur sa cigarette avant d'aboyer un "lâchez-le !", ce qui fut fait immédiatement et Edvar s'étala par terre. En se relevant, il remarqua que les deux hommes qui l'avaient attrapé étaient des Rodiens.

-Explique-moi tout ça veux-tu... que me propose-tu concrètement ?

-Une sorte de commerce. Je t'explique : on monte un trafic de drogue depuis Malastare, en partant vers Tatooïne et Ylésia. Et pourquoi pas viser plus haut, en montant des trafics annexes, du genre en récupérant des esclaves sur Tatooïne par exemple ? On pourrait grimper vite... En étant associé, on deviendrait riche. Je peux aller chercher les contacts nécessaires à l'établissement du réseau sur les autres planètes et fournir une partie de l'argent, tu fournirais l'autre partie et les bâtons de la mort.

H.J : Suite avec le MJ Equité.
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By Équité
#6986
-Et pourquoi j'aurais besoin d'un morveux comme toi ? L'idée, tu viens de me la donner. L'argent, je l'ai. L'ambition, je la domine. Ma déesse me conduira jusqu'à la richesse.

Les mots étaient dit. L'on sentait l'agitation dans la salle. Le chef semblait attendre une raison, sans réellement l'attendre. De la valeur ajouté, voilà ce qu'il attendait.
Et puis il y eu des coups de feu. Il y eu du sang, des morts. Il y eu une incompréhension et puis plus rien.
Tout s'était passé extrêmement vite. Trop vite. De la drogue qui affectait leur cerveaux et qui les faisait halluciner ? Non, ce n'était pas possible.
Un hologramme se déclencha sur la table où le cadavre du Trando, encore fumant, était tombé. Les agresseurs n'étaient pas connus, mais une silhouette noire, d'une qualité médiocre, grésillante et flétrie par l'on ne sait quel dispositif, était là. On ne pouvait discerner le visage ni même la race. Pas même la taille ou la corpulence. C'était trop flou. Trop inconnu.

« Ton projet m'interessssse. Développe ton idée, et je ssserais ton sssilencccieux fournissssseur. Tu obéiras à mes ordres, tu feras ccce que je te disss, mais tu ssseras libre de gagner ... »

Une mystérieuse apparition, une voix déformée et inquiétante. Une assertion, mais de l'argent et tout le loisir de réaliser ses plans ...
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By Cyan Gantu
#6991
Non... non, ce n'est pas possible... SALOPERIE DE TRANDO !

Mais soudainement, tout changea. En bas, ça fusa, en haut aussi. On entendait la fusillade qui avait lieu en bas mais on ne savait pas ce qu'il se passait ; les deux vis-à-vis, seuls dans la salle du haut, furent tous deux aussi surpris, mais Edvar avait pris l'habitude de ce genre de truc. Il sauta sur le côté et se mis à couvert derrière un meuble juste avant que la porte n'explose et qu'une fumigène jaillisse. Les deux personnages étaient aveugles dans cette épaisse fumée tandis que des tirs jaillirent du dehors. Jaren ne sut pas ce qu'il se passait.

Il s'allongea alors et s'égara dans les limbes de ses pensées. Il ignora le monde, oublia tout ce qui se passait, et fit les gestes rituels : il pointa son bras droit vers le bas, puis vers le haut et enfin tout droit. Il regarda au loin, se convaincant qu'il n'y avait plus rien autour de lui, mais sans succès aucun, la clameur montant autant de l'étage que du bas du bâtiment étant trop forte pour lui permettre de se concentré. Il se contenta alors de plonger son visage dans ses bras et attendit un temps qui lui parut plusieurs éternités complètes avant que tout se calme. La fumée s'en était allée, les tirs avaient cessés et un silence de mort s'était abattu sur la cantina.

Edvar se releva et se dirigea vers le bureau du Trandoshan, qui était raide mort. Tandis qu'il s'approchait du bureau, un hologramme s'activa et une image d'une qualité bien mauvaise s'activa. Elle était noire et grésillante et on ne pouvait rien distingué. Tout comme l'image, les informations qu'Edvar avait sur l'interlocuteur étaient floues. Tout était trop flou dans cette histoire, tout était incompréhensible.

-Mon idée est de faire partir la drogue de Malastare jusqu'à Tatooïne et Ylésia, deux mondes criminels. Malastare est remplie de bâtons de la mort alors que dans ces mondes il y en a toujours besoin. Il sera ainsi possible d'installer un marché là-bas et de vaincre la concurrence. Dans notre monde, on peut toujours battre la concurrence, car tous les moyens sont bons. Tatooïne ayant des esclavagistes sur son sol, nous pourrons agrandir le trafic en rajoutant des esclaves et d'autres choses si besoin... L'objectif est, à terme, de développé une véritable route commerciale criminelle qui serait contrôlée par notre organisation.

Je n'aime pas être aux ordres de quelqu'un d'autre, mais soit. Qu'est-ce que serait exactement cette relation entre vous et moi ? Je préfère être libre de mes choix et de mes actions et ne pas subir d'entraves, serez-vous exigeants et voudrez-vous tout contrôlé ou aurais-je de la marge de manœuvre ?

Soyez tranquille quant à ma loyauté : c'est l'une de mes valeurs. Si j'ai ce dont j'ai besoin pour le trafic m'est toujours livré, vous aurez toujours l'argent et la loyauté que je vous dois.
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By Équité
#6998
L'être sombre gardait le silence tout le temps que l'humain parlait. Il ne bougeait pas. N'émettait pas le moindre son. Rien. Rien d'autre que des grésillement et une qualité pitoyable qui semblait sauter par moment. Illusion ou réalité, on ne saurait dire. Quoi qu'il en soit, le silence pesait à l'intérieur de la Cantina, et l'image lugubre ne laissait rien présager de bon.

Lorsque le rapide exposé fut terminé, la voix sombre repris la parole en quelques mots ...

« Très bien ... Parfait ... Je te fournirais l'argent dont tu as bessssoin. Tu me rendras des comptes, et tu interviendra où tu le veux. Quand je te dirais d'envahir une planète de ton activité, tu le feras. Telle est ta missssssion. Ta loyauté est ta liberté ... Ssssois Loyale, obéis les rares fois où nous aurons besoin de toi, et tu sssseras libre ... »

Menace ? Obligation ? Suggestion ? Un poids certain pesait désormais sur les épaule du héros. Après le carnage de la Cantina, pouvait-il réellement refuser une telle offre ? Et était-il judicieux de la refuser ? L'inconnu lui proposait de l'argent, le laissait faire absolument tout ce qu'il souhait, mais désirais juste savoir ce qu'il faisait, et probablement disposer de ce que ferait le bonhomme. Ils avaient parlé de conquêtes, ils étaient ambitieux. Peut-être devrait-il envahir de nouveaux mondes si ils le lui ordonnait. Peut-être était-ce là ses missions. Régner, gouverner, diriger, en ayant un oeil qui surveillait et qui guidait.

Avait-il réellement le choix ?

Sur l'image holographique, l'ombre saisis quelque chose hors champs. Quelque chose qui ressemblait à une mallette. Il l'ouvrit. Des barrettes de crédits à n'en plus finir. Que faire ?
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By Cyan Gantu
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Le silence de plomb qui régnait sur le grand bureau était presque sinistre. C'en était assourdissant de n'entendre que les grésillements d'une image semblant venir d'un autre monde, et c'était pire encore que de constater que cette image était presque irréelle. Faisant face à cet hologramme étrangement noir qui représentait une forme indistincte et qui, de toute manière, passait son temps à grésiller et à changer de forme du fait de son instabilité, Edvar paniqua quelque peu. Il se demanda si tout ceci en valait bien la peine puis, à peine cette image lui étant rentrée dans la tête, il la chassa ; bien entendu que ça en valait la peine, l'argent était à la clé de tout cela.
Puis soudain, l'image tressaillit à nouveau, comme si elle allait sautée pour de bon, mais il n'en fut rien. L'humain entendit la voix mécanique, sans doute modifiée, se remettre à parlée. Les yeux de celui qui portait le nom de Jaren s'illuminèrent. Ces hommes, s'ils en étaient, lui proposaient de l'argent pour réaliser ses plans les plus audacieux. Ils lui proposaient la liberté de faire ce qui lui plaisait, ils lui proposaient en fait d'accomplir tout ce qu'il désirait et le fournirait pour cela ; c'en était semblable à un rêve. Mais n'y avait-il pas un piège là-dessous ? Tout ceci était presque trop beau pour être vrai...

-J'accepte, inconnu. J'accepte votre offre. Je serais un homme loyal et je vous rapporterais plus d'argent qu'aucun des vôtres ; mais prenez garde à ne pas me priver de la liberté que vous m'avez promis. Je serais loyal tant que vous respecterez votre part du marché et, si cela venait à cesser, je ne réponds pas de ce que je ferais.

Des menaces ou simplement un petit coup de poker pour s'assuré de sa liberté ? Edvar ne manquait pas de surprises, mais il risquait de passer pour un cinglé en menaçant ainsi une organisation qui semblait puissante. En réalité, il pensait que si ils l'avaient contacté, c'est qu'ils avaient besoin de quelqu'un comme lui.

-J'aurais besoin de trois millions de crédits dans l'immédiat. Je commencerais par me rendre sur Tatooïne, puis j'irais sur un autre monde, sans doute pas Ylésia finalement, qui risque de ne pas convenir. Je suppose que vous saurez me recontacter si j'ai besoin d'argent.

Lorsque l'humain eut finit de parler, l'image s'évanouit dans le néant.

En sortant de la cantina, Edvar revit Cyan. Une petite discussion eut lieue entre les deux : Cyan ne pourrait pas partir aider son ami sur Tatooïne, mais il allait mener une mission pour un certain Ekiam Rul'mos, quelque chose qui aiderait sans doute Edvar... les deux allaient enfin pouvoir recommencer à travailler ensemble, comme autrefois, et cela avait manquer aux deux hommes.

Acquisition du PNJ Edvar Jaren. Suite du Rp sur Tatooïne.
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