L'Astre Tyran

[Imriel Elton]

Au fil du chemin, Imriel commença à appréhender ces nouveaux compagnons, à les comprendre. C’est bizarre une fois que l’on s’en rend compte, mais il suffit alors de s’adapter à l’autre. Mais un reptile humanoïde qui veut vous mettre en confiance avec un grand sourire digne un requin, sa fait froid dans le dos quand on débute.

-Il est vrai que je suis pessimiste, car ma sœur et moi n’avions jamais eu l’occasion d’en discuter avec d’autres de peur que cela se retourne contre nous. Donc vu que nous avons le même schéma de pensé, ça tourne vite en rond. Et oui, nous serons les derniers esclaves de Tepasi, la vie aime nous montrer que nous avons toujours à apprendre je pense.

La découverte des bâtiments et l’explication de leur multiples rôles impressionna Imriel, il en avait entendu parler mais jamais il n’avait pu en voir de ces propres yeux. Pui l’Ancien aborda le sujet des ressources des mondes et le futur de leur relation.

-Je le pense sincèrement, nous sommes ouverts à la discussion et nous ne volerons pas vos territoires. Je vois beaucoup d’intérêts à travailler avec vous, avec vos traditions, votre histoire, votre philosophie. Oublier qui vous êtes et ce qui vous fait serait le pire des crimes que nous pourrions faire.

Imriel sortit une fleur du sol avec les racines qu’il nettoya, puis il la montra à son interlocuteur.

-Voyez cette plante, elle est très différente de la plupart des espèces vivantes, mais nous avons tous deux un point commun avec elle. Ces racines vont dans toutes les directions, elles regardent dans tous les sens car elle sait que ce concentrer en un seul endroit pourrait signifier sa fin ou celle d’un de ses voisins. Nous pensons au futur, nous nous posons tous les deux la question qui dérange beaucoup les grands de chez moi, et pour après on fait quoi ?

Je veux travailler avec vous, d’une parce que j’y gagne au niveau économique, mais aussi pour vous remercier. Je vous ai expliqué le passé esclavagiste de la Maison Tagge que je dirige et représente, mais vous êtes restez concentré sur l’homme qui est en face de vous. Et ça, on ne me l’avait jamais fait.

C’était vrai, tout leur temps passé depuis ces sept dernière années avait était consacré à faire revivre la Maison Tagge tel un phénix. Pas un instant pour se détendre, courir à droite à gauche, le transit entre les mondes comme seul moment de repos. Et l’un et l’autre comme seul être en qui avoir confiance. Alors se faire demander si il est possible d’avoir une relation de confiance, c’est l'équivalent d'un trésor pour les jumeaux.

-Pour éviter tout conflit, c’est vous qui nous conseilleriez les lunes, mondes, astéroïdes et nébuleuses que nous pourrions exploiter sans vous porter préjudice. Et avec vous nous verrions si il faut installer une structure fixe ou une flotte. En guise de remerciement nous pourrions vous fournir une partie des ressources extraites, ou des biens, des vaisseaux, des médicaments.

Je ne sais pas si vous pouvez prendre cette décision seul ou pas, mais sachez que quel que soit la réponse, vous serez toujours les bienvenus sur Tepasi et vous aurez le même accueil de notre part.

Imriel affrontait maintenant sont conditionnement, son éducation et une partie de sa personnalité. Ne pas mettre toutes les chances de sont côté en manipulant sont interlocuteur, en lui posant un terrain sur lequel il semblerait tout maîtriser alors qu'Imriel aurait pu le guider vers ses motivations. Laisser l'autre maître de la décision, maître des zones à exploiter, maître de la forme du remerciement, maître de tout. Que c'est dur de ce retenir de ne pas mettre une condition avantageuse dans le contexte, de ne pas glisser une suggestion. Harg, sa coûte que de vouloir des amis.

[Prudence]

Matai Arohah Reniflait bruyamment et montrait les dents, manifestement convaincu par les propos d'Imriel. Il continuait la discussion avec le Tagge.

"Les propositions que vous faites ne son pas trop exigeantes, et peuvent convaincre le Conseil des sages qu'un troc avec vous sera profitable à Notre nation. Nous commerçons beaucoup, et tout ce que vous proposez nous ne le produisons pas nous même mais le troquons avec des marchands au pris fort. Pièces de rechange pour vaisseaux, médicaments, armes, matériel de communication...tout cela nous en avons toujours eu besoin."

C'était dans la poche! L'Hemes Arbora l'invita à diner puis dormir dans ses appartements au septième étage de l'une des barres d'immeuble. Ils étaient décorés de trophées de chasses, de peaux d'animaux, de sculptures d'art premier faites à même les bois précieux. Imriel ne pouvait pas refuser s'il ne voulait pas vexer ses hôtes et compromettre les échanges.

Matai présenta sa femme et ses sept enfants de différents ages. Durant le repas à base de maïs et de cuisses d'oiseau grillé, l'Hemes Arbora annonçait qu'il pourrait accéder le lendemain à la première heure à l'ouvrage de Succate qui parlait de Rhand et sa localisation.

La chambre à coucher était peux adaptée aux humains. Il n'y avait aucune couverture, et la paillasse était plutot raide. Mais le sommeil ne fut pas long à venir.

En pleine Nuit, Imriel fut réveillé par un mini tremblement de terre. Il en ressenti un autre aussitôt...

[Imriel Elton]

Imriel fut heureux que Matai accepte de collaborer avec lui. Et encore plus d’avoir pu résister à ces réflexes naturels, avoir plus de contrôle sur lui-même serais toujours utile dans les affaires. Mais la question n’est pas au menu du jour ! Passons donc.
En entrant dans l’appartement, Imriel ne put se retenir de dire que si sont peuples voulait bien lui confier de telles œuvres d’art à vendre, il pourrait agir comme un intermédiaire et leur faire faire beaucoup de profits. Se rendant compte de ses paroles alors qu’il était invité, Imriel passa tout le reste de la soirée à éviter de parler affaire pour se consacrer à son hôte et sa famille. Il se mit à l’apprentissage des rudiments de la langue à table pour le plus grand bonheur des enfants, qui d’après ce qu’il put comprendre lui firent dire des choses inconvenantes au vu des réactions des parents. La nourriture était simple, mais la convivialité donna un goût somptueux au repas.
La découverte du lit fut, surprenante. Mais après toutes ces émotions et un avenir prospère avec les réponses à ces questions pour le lendemain, il s’endormi rapidement.

Un léger tremblement le tira des bras de Morphée, aussitôt il se mit sur pied pour savoir d’où sa provenait. Mais avant d’avoir pu faire un pas de plus hors du lit une seconde secousse fit son apparition. Un tremblement n’est jamais bon sur un vaisseau, alors quand le vaisseau est à terre et avec sa particularité il n’y a que deux choix. Soit il déménage et il imbrique tout le monde, soit tout s’effondre. Imriel s’habilla en quatrième vitesse et se dirigea vers la salle à manger pour voir si il pouvait trouver quelqu’un qui pourrait le mettre au courant. Espérons que ce ne soit pas non plus un départ précipité pour une quelconque raison.

[Prudence]

En une soirée, Imriel avait assimilé quelques mots de leur langue. Si sa prononciation était bien imparfaite car il n'avait pas des cordes vocales adaptées, sa compréhension s'était améliorée. Il comprenait quelques mots de base ci et là dans les phrases, lui permettant s'il ne les comprenait pas, tout du moins d'en deviner le thème. A cela s'ajoutant qu'il connaissait le langage corporel de la peuplade, il y avait moyen pour lui d'assimiler quelques choses même sans droide.

Imriel arrivait dans la sale à manger, pour trouver la pièce pleine à craquer d'Hemes Arbora. Alors qu'une dizaine étaient debout, une autre dizaine était attablée assis sur les bancs de bois. Tous étaient autour de l'Ancien de Poemoana, qui en était aussi le Chef. Au centre de la table, un holocommunicateur était activé. Plusieurs datapad étaient allumés, et quelques autochtones pianotaient dessus du bout des griffes.

Une atmosphère d'état d'urgence régnait ici, et quasiment tous étaient tendus, leurs longues queues balançant de gauche à droite comme des chats énervés.

Le sol trembla à nouveau et tous regardèrent par la fenêtre, paniqués. Une grande lumière illumina la foret et la pièce, montrant trois immenses panaches de fumée menant du ciel au sol de la forêt embrasée en trois incendies. Le droide de protocole s'approchait d'Imriel.

"Par tous mes circuits maitres, leurs vaisseaux-ville de l'Ouest des régions inconnues sont tous partis en urgence pour retrouver Carrivar, leur monde natal et...Aucun n'arrive à freiner en sortant d'hyperspace! C'est terrible!"

D'autres comètes lumineuses pointaient le bout de leur nez à travers les nuages. Un véritable cataclysme se préparait. Matai levait sa longue gueule vers Imriel, le seul non Hemes Arbora de la pièce. Ils semblaient tous ne rien comprendre à ce qui leur arrivait, grognants des propos inconnus.

"Est ce que vous savez si les humains projetaient de nous attaquer?"

Tous faisaient silence. Irmiel, un espion?

[Imriel Elton]

Quand Imriel arriva dans la salle à manger, l’atmosphère était saturée par la tension qui y régnait. Il comprit qu’un des Hemes Arbora devait être l’ancien de Poemoana, le chef, car toutes les têtes étaient tournées vers lui quand ils n’étaient pas entrains de discuter entre eux.

Un tremblement secoua de nouveau le sol et il remarqua les lumières des incendies dans la forêt. Avant même que le droïde n’est commencé ces explications il comprit, et son visage ce décomposa.
Imriel reprit ces esprit quand le droïde traduit les propos de Matai, et cela lui fit un choc.

-Je ne sais pas. Mon peuple n’est pas humain, il est composé de multiples races Je n’ai aucun autre vaisseau dans la région que mon E-9, je ne comprends pas pourquoi ils ne peuvent pas freiner.

Imriel regarda vers l’extérieur, chaque instant qui passait c’était peut-être des milliers de vies qui alimentés le brasier. Il prit son datapad et nota rapidement dessus les coordonnées pour aller sur Tepasi, puis le tendit à Matai.

-Voici ce que je vous propose, vous rassemblez vos vaisseaux pour un départ le plus tôt possible car ce qui a provoqué ce retour précipité doit être juste derrière eux. Sur ce datapad vous trouverez les coordonnées pour venir sur Tepasi si vous le désirez, mais choisissez une option qui puisse vous mettre à l’abri de vos ennemis tout en réunissant vos autres tribus dispersés. Pendant ce temps-là je voudrais aller avec des volontaires en orbite dans mon vaisseau pour réussir à capter des communications avec les vaisseaux en approche, voir si c’est possible sauver des occupants. Sa va être risqué mais si nous voulons des réponses c’est nécessaire. Si c’est possible il faudrait avoir d’autres vaisseaux pour récupérer le plus de personnes possibles et comprendre pourquoi ils ne peuvent pas freiner. Envoyez des équipes rapides au sol et dans l’atmosphère pour voir l’étendu des dégats, si il y a des capsules de sauvetages ou des morceaux de structures intactes qui pourront nous apprendre ce qu’il se passe. En cas de décès de ma part, vous transmettrais ces mots à ma sœur : le phénix doit un jour mourir, mais ces œufs sont son héritage et ce qui lui permet d’atteindre la dernière voie.

Sans perdre un moment il se dirigea vers la sortie pour rejoindre son vaisseau, puis il se rappela la distance qu’il avait parcourue pour venir jusqu’ici. Il se retourna avec un sourire contrit et dit.

-Vous n’auriez pas un moyen de transport rapide pour aller jusqu’à mon E-9 ?

[Prudence]

Quand Matai demanda à Imriel si les humains y étaient pour quelques choses dans cette histoire, ce dernier répondit qu'il ne savait pas ce qu'il se passait. Les Hemes Arbora semblaient le croire, après tout il n'y avait pas de satellite Holonet en orbite de Carrivar. Les Hemes Arbora ne communiquaient qu'a courte distance et devaient utiliser des vaisseaux messagers pour garder contact avec les mondes les plus lointains où ils s'installaient. Il n'y avait pas de raison qu'Imiriel arrive à emmètre aussi loin que les mondes Républicains ou Impériaux sans un dispositif imposant qu'ils auraient repérés. Il ne pouvait donc pas être un espion.

Il prenait son datapad pour y inscrire les coordonnées de son monde puis les donnait au propriétaire des lieux. Il offrait quelques chose d'immense, la possibilité de se replier chez lui si leur monde natal lui même était menacé. Le Chef de Poemoana semblait demander à Matai si l'émissaire humain était digne de confiance, et après avoir lancé un regard lourd de sens au Tagge, le gardien de l'Holothéque de la Nation confirma qu'il était fiable. Immense risque qu'il prenait là.

Il leur proposait de lever le camp pour partir sur Tepasi. Ils se regardaient, songeant qu'ils pouvaient passe le message à l’ensemble des villes nomades de la Nation sils étaient en danger.

le plan de partir en orbite avec son E-9 semblait en effet la seule solution. Ils ne captaient rien de ceux qui chutaient, il devait bien y avoir une raison. Systèmes d'émission endommagés? Brouillage? Personne n'avait la réponse.
Tous semblaient acquiescer au plan du Tagge, le chef réfléchis quelques instants, puis contemplant la forêt de feu, donna son accord. Ils n'avaient pas le temps d'être méfiants, ils devaient penser à leur survie. Ils parlèrent, puis Matai s'adressait au droide.

"Nous allons envoyer des guerriers dans la foret à la rencontre des survivants, et lançons le montage des vaisseaux. Dans douze heures nous pourront décoller. L'incendie ne devrait pas se transmettre à la ville, nous sommes parés à nous protéger des incendies. Mais notre peuple s'éteint à chaque instant dans les crash de vaisseaux, nous devons agir vite. Suivez moi Imriel."

Ils descendaient vite au rez de chaussée pour sortir dehors. Les barres immeubles commençaient à bouger lentement, suspendus par les répulseurs à quelques centimètres du sol. Des milliers d'Hemes Arbora couraient dans toutes les directions avec des clefs, outils, visseuses...chacun aurait un rôle à jouer. Un groupe de dix guerrier arrivait montant des Dewback, et amenant une monture peux banale.



"C'est un Orray. On a rien de plus rapide, il sprint à 50 km/h. Ne lui tournez surtout jamais le dos, c'est un dangereux prédateur. On l’a échangé à un marchand géonosien avec çà:"

On montrait à Imriel une Pique Géonosienne. On lui proposait également un Pistolet DL-18.

"Faites votre choix entre une de ces deux armes, on en manque pour équiper tous les guerriers."

Car si ces 10 guerriers là allaient accompagner Imriel à travers la forêt pour regagner son vaisseau, prés de 1000 autres se préparaient à partir pour les sites des crash, afin de chercher des survivants. Le droide de protocole restait prés de Matai qui organiserait leur départ.

"Passez à l'holotéque sauver le livre qui vous intéresse si vous avez le temps. Et pour votre sœur, je n'aurais pas à lui répéter ce que vous m'avez dit."

Une fois parti, Imriel verrait une capsule tomber non loin du chemin qu'ils allaient parcourir au galop...

[Imriel Elton]

Imriel regarda l’Orray puis se tourna vers Matai pour prendre la pique géonosienne. Il adopta un changement d’attitude qui lui fit apparaître un visage froid avec des yeux calculateurs, regardant les êtres vivants que comme des facteurs, des probabilités dans l’immense équation des événements.

-Si je voulais vous faire du mal, j’utiliserais ces vaisseaux pour attirer vos meilleurs éléments dans un piège. Envoyez des guerriers armés avec l’ordre de considérer toutes personnes hostiles et dangereuses, ces événements peuvent êtres une tentative d’invasion. Placez des soldats en arrière de vos troupes pour qu’ils puissent vous transmettre un regard objectif de la situation et vous dire si vos troupes se sont faites annihilés. Et par quoi.

Imriel monta sur sa monture tandis que le droïde était attaché sur une autre.

-Si vous envoyez des vaisseaux prévenir les votre situés dans d’autres endroits, faites des sauts multiples pour éviter toute traque possible. Placez des sentinelles à des points stratégiques tout autour de vos vaisseaux pour surveiller si des attaques sont possibles. Et une dernière chose, en cas d’invasion d’un de vos vaisseaux n’hésitez pas à activer l’autodestruction pour éliminer les troupes ennemies alentours, pensez juste à le faire quand ils seront un certain nombre autour.

Imriel se tourna vers le droïde et commença à faire avancer sa monture, maintenant qu’il avait déjà un peu d’expérience.

-Dit aux deux derniers gardes de mon escorte qu’ils doivent aller à l’holotéque récupérer mon livre et les principaux récits de leur peuple, nous passerons les prendre.

Alors qu’ils avançaient rapidement dans les bois une capsule chuta tout près d’eux, éclairant les environs avec ces flammes provoqués par la friction de l’air sur sa coque.

-Désolé de vous parler comme ça, mais dans le domaine de la guerre vous êtes des enfants. J’ai combattu sur de multiples fronts, mené des armées entières, fait face à des armes terrifiantes. Voilà mes ordres, deux groupes de trois vont chacun aller sur les côtés du lieu de la chute, les deux derniers viennent avec moi. Considérez chaque étranger comme un envahisseur, attaquez pour tuer, on ne peut pas se permettre de faire dans la finesse. J’avancerais en premier avec ma monture, vous resterez en arrière pour veiller sur mes flancs.

Imriel n’avait que faire de froisser ces compagnons, la guerre n’était jamais le moment pour les politesses. Il activa sa lance et envoya par son comlink l’ordre au vaisseau de faire chauffer les moteurs ainsi que l’armement, à ce moment il regretta de ne pas avoir un vaisseau personnalisé avec un système complétement asservi. Il aurait pu le faire venir à lui.

[Prudence]

Théme musical

Non loin du chemin qu'ils parcouraient et à seulement deux ou trois kilomètres de l'holothéque, une capsule tombait. Deux des guerriers continuaient leur chemin pour aller chercher l'ouvrage de Succate et embarquer un maximum d'autres hololivres dans le vaisseau du Tagge.

Celui ci faisait stopper leur chevauchée pour aller voir ce que contenait la capsule. Il donna une série d'ordre aux huit Hemes Arbora à la suite de quoi un seul qui l'avait à peux prés compris grâce à sa gestuelle expliquait le schéma tactique. Il irait avec deux guerriers voir la capsule, deux groupes de trois autour assureraient la sécurité.Des deux cotés de la piste deux des incendie progressaient. Ce ne serait qu'une question d'une trentaine de minutes pour que les deux se rejoignent et qu'ils soient coupés de Poemoana.

Un parfum d'apocalypse flottait dans l'air, accompagné des fumées noires et des étincelles de conifères illuminant le ciel embrasé de rouge. Un grand vaisseau-ville les survola d’à peine trois cent mètres , apparaissant entre les cimes des arbres. La friction de l'air l'avait partiellement désagrégé, il tentait de redresser sa trajectoire comme l'avaient fait les autres avant lui. Dans un vacarme assourdissant il filait au dessus d'eux pour se crasher non loin de là. Une titanesque explosion faisait paniquer les Dewback qui sentaient leur terre trembler, quand l'Orray imperturbable continuait sa course.


Chose étrange, imriel aperçu l'espace d'une seconde un vaisseau s'abritant dans son sillage de fumée pour avancer camouflé. Il n'aurait pas été possible d'observer cet étrange appareil d'une centaine de mètres sans être aussi prêt, d'autant que le vacarme de la chute du vaisseau-ville rendait inaudible cet engin plutôt silencieux.

L'impression d'Imriel se confirmait. Il s'agissait bien là d'une invasion, et ceux qui la faisaient ne semblaient avoir aucune considération pour les vies ou la diplomatie. Ils étaient suffisamment sournois pour avancer masqués par la chute de victimes civiles, sanguinaires et destructeurs. Des adversaires dignes du Tagge sous bien des aspects.

Les huit guerriers-lézards n'avaient plus qu'une seule personne à qui se raccrocher: Imriel. Le seul qui n'étant pas désespéré par la mort à petit feu de toute leur civilisation trouvait encore le moyen de garder les idées claires.
Ils avaient obéis aux ordres et les trois montures approchaient de l'antique capsule qui avait abattue un arbre en atterrissant. Ils descendaient des dewback puis s'approchaient de l'écoutille pour l'ouvrir. Ils furent complétement décontenancés on constatant que la capsule ne contenait qu'un seul être vivant, une femme dormant profondément dans un sarcophage vitré.

Mais ils n'eurent pas le temps de l'en extraire. Ils entendirent leurs camarades qui formaient le périmètre de sécurité rugir, puis l'un deux sonner le cor. Imriel pouvait distinguer des ombres de deux mètre de haut attaquer les équipe de gauche et de droite au corps à corps. Les tirs de fusil furent nombreux, mais seul deux ou trois de leurs assaillants tombèrent, quand leurs six camarades étaient défaits. Les deux guerriers accompagnant Imriel se mettaient dos à lui, lâchant leur plus terrible rugissement de guerre pour intimider leurs ennemis inconnus. Ils braquaient leurs fusils blaster des deux cotés, voyant des ennemis s'approcher dans l'obscurité. Leurs envahisseurs n'étaient pas intimidés, ils s'approchaient par devant et derrière, alors que l'incendie les piégerait bientôt tous, amis comme ennemis...


HJ:

Tu peux décrire ton combat avec tes camarades de fortune contre huit de ces adversaires. Ils combattent avec une épée énergétique, sont puissants, plutôt intelligents, et ont une protection moyenne. Défaut: Ils sont lents et bruyants. Bon courage

[Imriel Elton]

HJ : juste superbe le texte avec la musique !
Je m'essaye à mon tour, soyez indulgent si sa convient pas^^: Ici

La situation devenait intéressante, ces ennemis étaient d’une grande intelligence, leurs vaisseaux devaient sûrement attendre dans l’espace hors de portée des détecteurs des vaisseaux au sol. Ou leur culture les incite à attaquer en même temps. Dans tous les cas, ça n’augure rien de bon. Il envoya un cours message à destination des nomades.

-Ici Imriel, c’est une invasion, guerrier ennemis, attaque massive.

Imriel regarda ces deux compagnons de fortune et pointa le doigt vers leurs montures, les ennemis de derrière et grogna dans leur langue les mots tuer en passant son pouce sur sa gorge et silence comme il avait souvent entendu dire pendant le repas. Il espérait qu’ils comprendraient qu’il fallait agir en silence, mais après que les montures soient mortes.

Imriel mena sa monture pour charger sur le premier adversaire alors que sa lance était dirigée vers un autre des guerriers, puis au dernier moment il fit pivoter sa lance pour embrocher le guerrier chargé. Malgré qu’il fut pris par surprise, il effleura de son arme énergétique l’Orray, détournant celui-ci de son envie de mordre cet adversaire. Le second adversaire avait esquivé un coup qui ne viendrait pas, s’écartant de ses compagnons. Imriel fit pivoter sa monture et dirigea sa monture à pleine vitesse sur les deux guerriers de son groupe, il vit ces compagnons tirer sans discontinuer sur leurs ennemis, en abattant un, mais d’un coup ils lancèrent la charge dans un même ensemble sur les deux nomades. Imriel vit clairement un des Hemes Arbora se faire empaler sur la lame d’un des envahisseurs tandis que l’autre s’enfonçait dans les arbres et les incendies.
Imriel retourna à ses propres problèmes et se prépara à sauter tandis que l’Orray pouvait sentir les rênes qui le dirigeait se détendrent. Ils fonçaient tous les deux à pleine vitesse sur les deux guerrier qui comprenaient après avoir vu leur camarade mourir ce qui allait arriver, donc ils se séparèrent chacun dans un sens. Imriel dirigea l’Orray vers l’adversaire de droite tandis que lui profitait de la vélocité donnait par sa monture pour sauter sur son adversaire de gauche. Ce dernier se retourna quand il entendit un crack sonore d’os et d’armure brisé provenant de derrière lui, et il vit un homme au visage impassible empoignant une lance sonique lui tomber dessus.
Imriel réussit à toucher le bras d’arme du guerrier. Ce dernier hurla de douleur face au choc de la rencontre de la lance contre son bras, mais surtout quand il sentit les vibrations de l’arme se décharger en lui. Imriel profita de l’occasion pour saisir l’épée énergétique du soldat et la lui enfoncer dans le torse de toutes ces forces. Reprennent son souffle, il n’y avait pas à dire, ces armes étaient diablement efficaces !

Mais le moment n’était pas opportun pour conter fleurette, le dernier adversaire de son groupe approchait avec la ferme intention de le réduire en petit tas de viande pour l’Orray, qui au bruit de mastication devait aimer le cadeau d’Imriel. Imriel tira l’épée énergétique du corps de son adversaire de sa main gauche et prit dans la main droite la courte lance sonique. Au bruit environnent, les alliés de son ennemis seraient sur lui dans une vingtaine de secondes. Il ne pouvait dire exactement quand sans regarder autour de lui et donner une occasion à son adversaire de profiter d’une ouverture dans sa défense. Il avança calmement vers son adversaire et commença à le frapper avec l’épée énergétique tandis qu’avec la lance il tentait de trouver une occasion de le toucher. Imriel ne savait pas si la lance pouvait résister à une rencontre avec une arme énergétique, donc il usa de toutes ces connaissances pour forcer son adversaire à lui offrir un moment de faiblesse pour le tuer. Mais malgré les coups d’estoc, les rotations, les feintes et les fausses ouvertures dans sa garde, le guerrier adverse restait sur la défensive. Le salaud savait que le temps jouait pour lui, alors pourquoi risquer de se blesser quand ces alliés allaient venir pour lui donner une position de prise en tenaille et terminer ce petit cancrelat ?
Imriel prit la seule décision qui s’impose, il désactiva son épée énergétique en trifouillant les boutons, la rangea et couru vers l’Orray. Celui-ci grogna la gueule barbouillée de sang avec des morceaux de cadavre à ses pieds quand il le vit approcher, Imriel usa alors de sa lance pour le garder à distance tandis qu’il récupéré l’épée du diner de l’Orray. Il la désactiva et marcha quelques mètres à reculons face à sa monture avant de s’enfoncer dans la forêt.

Il avait réussi à se débarrasser de trois de ces adversaires en les prenants par surprise grâce à l’Orray. Tient en parlant du monstre, sa doit être lui qui est entrant de se faire charcuter par les envahisseurs. Puis eux qui doivent courir pour le terminer. Que faire ? Mensonge, suggestion et perfidie, voilà la ligne directrice.
Imriel planta sa lance de façon à ce que le bout pointu soit orienté vers ses arrivants, mais caché par l’ombre d’un arbre et les jeux de lumières des incendies. Il se plaça de façon à suggérer de prendre le chemin de la lance pour le contourner, et pris les deux épées énergétiques en mains. Manier deux armes en même temps demande beaucoup de coordinations et d’entrainement, ce que à Imriel, mais normalement c’est le poids et la longueur des armes qui détermine la difficulté pour les manipuler. La formation habituelle incite à utiliser une arme pour attaquer et une seconde, plus agile, petite et résistante pour défendre. Et cela implique de bien connaître ces armes, ce qui n’est pas le cas ici, il va donc falloir improviser. Imriel alluma les deux armes et ce mis en position pour recevoir ces invités, auréolés des lumières bleutés des armes et rougeoyant dans les flammes des brasiers proches.

Les intrus arrivèrent de leur pas lourd et redoublèrent d’ardeur en lui fonçant dessus. Mais le piège de la lance ne marcha qu’à demi, le guerrier ne fut que légèrement sonné grâce à ses réflexes qui ne lui firent faire qu’effleurer l’arme. Imriel aurait voulu qu’il s’embroche et meurt, mais la vie n’est pas parfaite. Il lança sa seconde arme de toutes ses forces sur l’un des deux envahisseurs qui surprit s’était arrêté pour regarder si il y avait un autre piège, et le piège de la suggestion marcha tandis qu’Imriel chargeait le premier guerrier piégé. Il le perfora de part en part en continua son chemin deux-trois mètres plus loin dans un arbre, sans perdre un instant, il lui prit son arme active et ce positionna pour faire face au dernier d’entre eux. Il avança vers son adversaire qui se mettait en position pour lui faire face, passant à côté d’un corps d’où dépassé une lame énergétique et des râles agonisants.
Imriel se mit en position et attendit que son adversaire porte le premier coup, mais un mouvement provenant d’où ils venaient leurs fit tourner la tête pour voir un Hemes Arbora avec un blaster et une lance charger. Profitant de la distraction, Imriel s’engagea dans une dance avec son adversaire qui avait pensé à la même chose que lui. Le guerrier se colla à lui et le força à se mettre entre l’humanoïde reptilien pour éviter de prendre des coups. Le duel devenait difficile et malgré tout son art Imriel n’avait pas l’habitude de ses armes, alors il prit son vatout. Son adversaire dispose de plus d’expériences, à une armure et est très intelligent, il ne reste plus qu’à sortir des sentiers battus. Attendant l’occasion, il jeta son arme sur son adversaire et se jeta sur lui une fois qu’il fit le geste de la repousser. Le corps à corps passa de lame à lame à mains contre mains. Mais très vite Imriel se rendit compte que son adversaire était trop fort pour lui, alors il lui donna une ouverture que tout soldat cherche pour achever son adversaire, la possibilité de dominer son adversaire et de profiter de ses appuis pour le finir. Mais quand le guerrier allait prendre position ces gestes trahirent qu’il avait compris le plan du Tagge, mais trop tard. Le Hemes Arbora lui tira à quelques centimètres de la tête une décharge pleine puissance de son blaster.

Soufflant quelques instants, Imriel se releva avec l’aide de son compagnon. Il ramassa les épées énergétiques qu’il mit dans son sac. Il récupéra sa lance et fit signe au reptile de retourner avec lui sur le site de la capsule. En courant malgré la chute d’adrénaline, il fit le tour de la zone pour récupérer les autres épées énergétiques et les armes de ses compagnons morts. Il découvrit le triste sort de sa monture, lacérée par les coups. Et il découvrit un des envahisseurs suspendu les pieds dans les arbres la tête vers le sol, le dernier qu’il manquait. Ces nomades étaient donc plein de surprise. Mais il n’est toujours pas temps de se reposer, il indiqua à son compagnon une des monture et montra trois. Il leur faudrait trois montures pour partir.
Tout de suite après, chargé des sacs remplis d’armes récupérés sur les ennemis et les amis, il alla réveiller la belle au bois dormant car l’heure n’était pas aux contes de fées mais bien à la fuite éperdue.

[Prudence]

Hj: C'est Vangelis, c'est comme Hans Zimmer ou Ennio Morricone, ils embellissent ce qu'ils touchent^^. Ton post est très bien, tu as fait ce que j'attendais, un bon combat .

Théme musical



Le sarcophage froid s'ouvrait sur une femme âgée entre 25 et trente ans, pâle et quasi cadavérique. Elle avait une forme de visage en diamant, les courbes gracieuses de ses joues s’harmonisant avec un petit menton étroit au caractère enfantin. Au milieu de son visage au teins blanc tirant vers le bleu pointait un nez aquilin, auquel s'ajoutait une légère teinte rosée. Ses paupières étaient closes, décorées de grands cils de longueur et de régularité rare chez une humaine. Une profonde mélancolie surgissait de son visage, une explosion de tristesse qui envahissait l'espace de la capsule, la planète et le coeur du plus dur des êtres.

Elle était vêtue d'une robe noire satinée à la coupe mettant en valeur ses épaules comme sa taille élancée et fine. Des ornementations dignes de la plus haute noblesse galactique paraient son col en V en bas duquel une poitrine plutôt modeste se laissait deviner.

Elle portait autour de son coup délicat un petit châle en satin noir aussi parfaitement cousu que le reste de sa toilette, une broche brillante y maintenant une partie de collerette noire confectionnée pour ressembler à un plumage d'oiseau, comme sa robe dans l’ensemble.

Un étonnant diadème émettant une lumière orangée surplombait sa chevelure noire mat semblant engloutir la lumière comme un trou noir. Une grande plume aussi sombre partait sur le coté, finissant de donner à la dormeuse un aspect mythique. Elle sortait tout droit des histoires contées aux enfants à travers la galaxie, celles faites de sorcières sith aussi belles que mortelles, aussi mortes que vivantes.

Ses yeux tremblèrent, puis s'ouvrirent simultanément pour dévoiler leurs prunelles noires cerclées de jaune. Passé trois secondes de perdition totale où elle guettait le néant, elle retrouvait la vue à une vitesse bien plus élevée que ceux qui sortaient d'hibernation carbonique. Elle posait ses yeux sur Irmiel, puis disait d'une toute petite voix éraillée.

"Où suis-je? Qui êtes vous?"