- mer. 28 nov. 2018 22:29
#34341
Pacte avec le Diable
Acte I. Architecte - Chapitre Final
Mrisst
Précédemment
Beethoven - Moonlight Sonata (I) | Piano & Orchestra
« Pardonnes moi. Sois fière de moi. »
***
Dans le grand bureau du Palais de la Confédération, sur Mrisst, une organisation impressionnante avait pris place. Des dizaines de câbles reliés des capteurs holographiques à des datapad. Une équipe d’une dizaine de personne était là pour régler tous les détails. Filmer la scène, gérer le son et manager un peu toute cette fourmilière. Dans la salle voisine, Alayna finissait les préparatifs. Son maquillage, sa tenue, tout était presque prêt. Les derniers préparatifs. Une robe blanche. Un maquillage naturel. L’image de la pureté. Elle était la seule a le savoir, mais ce soir plus que jamais, c’était d’une importance capitale.
Avec une certaine langueur, la jeune femme prit place derrière son bureau, s’assurant d’être parfaitement mise en valeur. Ce soir mettrait fin à une époque. Elle leva le regard vers l’horloge. 19h57. L’histoire était en marche.
Trois minutes passèrent et soudainement, tout le monde prit sa place. Des lumières rouges des holocapteurs étaient passés du rouge à l’orange. On était en pré-direct. Pour le moment, l’holonet ne retransmettait que l’ouverture de séance de l’assemblée plénière. Le direct depuis le Palais était prévu à 5. L’attente était longue, mais elle avait un gout savoureux. Celui d’une lente victoire.
« Direct dans 3, 2, 1… »
« Chers amis, chers concitoyen, bonsoir. Notre nation vit aujourd’hui un jour particulier. Ces derniers mois, nous avons dû faire face à de grandes difficultés. Mais nous avons surpassé les épreuves pour nous dresser un peu plus chaque jour afin de défendre nos idéaux. Nous avons su avancer. Nous avons su proposer de nouvelles choses. »
La Princesse vu dans son champ de vision l’aiguille de l’horloge se décaler. Une minute.
« Aujourd’hui, il nous appartient de choisir ce que nous voulons pour notre nation. En ce jour, nous devons faire face à notre avenir. Et j’espère que le futur de notre nation sera fait des idéaux qui ont conduit à sa naissance. La liberté. L’égalité. La sécurité. Et la Prospérité. Ses valeurs qui nous définissent nous ont valu de profond désaccord avec des amitiés de longues dates, mais elles font de nous ce que nous sommes. Sans elles, la confédération, ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. Sans elles, nous ne serions pas… »
Soudainement, il y eut un tremblement intense qui fit basculer la Princesse de Chandrila en avant, contre son bureau. Plusieurs des holocapteurs tombèrent face contre sol, tandis que l’impressionnante secousse avait raison des personnes debout. Plusieurs objets tombèrent des étagères occupant le fond de la salle, tandis que les luminaires basculaient dangereusement. Puis, vint le bruit. Assourdissant. Un grondement semblable au tonnerre, mais de loin supérieur en intensité. Un vacarme du diable. Puis, soudain, tout disparu. Comme c’était venu.
« Tout le monde va bien ? Qu’est ce qui s’est passé ? Tremblement de terre ? »
« Ca va. Peut-être. En tout cas, on a perdu la liaison du direct. »
Assez rapidement, la garde rapprochée de la Princesse évacuèrent les techniciens nécessaires au direct vers les salles voisines. Le Capitaine de la garde s’approcha de la Princesse qui s’était levé.
« Tout va bien votre excellence ? »
« Oui capitaine. Mais c’était quoi ça ? »
« Aucune idée, on en sait rien. »
***
Sur les bancs de l’Assemblée, tous écoutaient avec attention le discours de la Princesse. Il sonnait comme une ode à l’unité, un véritable hymne pour rassemblé tous les confédérés. Beaucoup appréciait ce ton neutre qu’elle adoptait. Depuis le début de son intérim, la Prima n’avait eu cesse d’être une unificatrice. Elle avait rendue au peuple un contact avec la politique. Elle était seule qui se considérait de tous les combats. L’égale du peuple.
Pourtant, les manigances de Milers avaient eu raison d’elle. Si de nombreux conseillers l’avait vu comme héritière de Maya dans la majorité, le représentant avait usé de son influence pour répandre l’idée qu’elle n’était pas compétente. Trop jeune. Trop fragile. Lui savourait sa victoire. Il avait fait un décompte juste avant le début de la séance. Il obtiendrait 65% des voix. Assez pour devenir Prima et dirigé seul. Il y était presque ! Il avait les votes ! Il tenait l’assemblée dans sa main !
Et pourtant, rien ne viendrait. Son destin était scellé. La Princesse avait resserré son poing sur lui.
***
Alayna marchait dans le salon dévasté. Les livres de la bibliothèque étaient au sol, le vase de porcelaine blanc était au sol en millier de morceaux. Une partie du matériel de tournage était endommagé. Elle jeta un œil au Capitaine. Il venait de recevoir un appel sur son Comlink. Elle le vit pâlir avant d’accourir vers elle.
« Madame, nous devons nous rendre à la cellule de crise sécurisé. Immédiatement. »
« Pardon ? Pourquoi ? »
« C’est l’assemblée. Nous avons perdu l’assemblée. Elle a explosé. »
Il avait donc fallut une quarantaine de seconde pour que le garde apprenne ce que la Prima savait dès le début. Toujours un coup d’avance.
Précédemment
Beethoven - Moonlight Sonata (I) | Piano & Orchestra
Dans le grand bureau du Palais de la Confédération, sur Mrisst, une organisation impressionnante avait pris place. Des dizaines de câbles reliés des capteurs holographiques à des datapad. Une équipe d’une dizaine de personne était là pour régler tous les détails. Filmer la scène, gérer le son et manager un peu toute cette fourmilière. Dans la salle voisine, Alayna finissait les préparatifs. Son maquillage, sa tenue, tout était presque prêt. Les derniers préparatifs. Une robe blanche. Un maquillage naturel. L’image de la pureté. Elle était la seule a le savoir, mais ce soir plus que jamais, c’était d’une importance capitale.
Avec une certaine langueur, la jeune femme prit place derrière son bureau, s’assurant d’être parfaitement mise en valeur. Ce soir mettrait fin à une époque. Elle leva le regard vers l’horloge. 19h57. L’histoire était en marche.
Trois minutes passèrent et soudainement, tout le monde prit sa place. Des lumières rouges des holocapteurs étaient passés du rouge à l’orange. On était en pré-direct. Pour le moment, l’holonet ne retransmettait que l’ouverture de séance de l’assemblée plénière. Le direct depuis le Palais était prévu à 5. L’attente était longue, mais elle avait un gout savoureux. Celui d’une lente victoire.
La Princesse vu dans son champ de vision l’aiguille de l’horloge se décaler. Une minute.
Soudainement, il y eut un tremblement intense qui fit basculer la Princesse de Chandrila en avant, contre son bureau. Plusieurs des holocapteurs tombèrent face contre sol, tandis que l’impressionnante secousse avait raison des personnes debout. Plusieurs objets tombèrent des étagères occupant le fond de la salle, tandis que les luminaires basculaient dangereusement. Puis, vint le bruit. Assourdissant. Un grondement semblable au tonnerre, mais de loin supérieur en intensité. Un vacarme du diable. Puis, soudain, tout disparu. Comme c’était venu.
Assez rapidement, la garde rapprochée de la Princesse évacuèrent les techniciens nécessaires au direct vers les salles voisines. Le Capitaine de la garde s’approcha de la Princesse qui s’était levé.
Sur les bancs de l’Assemblée, tous écoutaient avec attention le discours de la Princesse. Il sonnait comme une ode à l’unité, un véritable hymne pour rassemblé tous les confédérés. Beaucoup appréciait ce ton neutre qu’elle adoptait. Depuis le début de son intérim, la Prima n’avait eu cesse d’être une unificatrice. Elle avait rendue au peuple un contact avec la politique. Elle était seule qui se considérait de tous les combats. L’égale du peuple.
Pourtant, les manigances de Milers avaient eu raison d’elle. Si de nombreux conseillers l’avait vu comme héritière de Maya dans la majorité, le représentant avait usé de son influence pour répandre l’idée qu’elle n’était pas compétente. Trop jeune. Trop fragile. Lui savourait sa victoire. Il avait fait un décompte juste avant le début de la séance. Il obtiendrait 65% des voix. Assez pour devenir Prima et dirigé seul. Il y était presque ! Il avait les votes ! Il tenait l’assemblée dans sa main !
Et pourtant, rien ne viendrait. Son destin était scellé. La Princesse avait resserré son poing sur lui.
Alayna marchait dans le salon dévasté. Les livres de la bibliothèque étaient au sol, le vase de porcelaine blanc était au sol en millier de morceaux. Une partie du matériel de tournage était endommagé. Elle jeta un œil au Capitaine. Il venait de recevoir un appel sur son Comlink. Elle le vit pâlir avant d’accourir vers elle.
Il avait donc fallut une quarantaine de seconde pour que le garde apprenne ce que la Prima savait dès le début. Toujours un coup d’avance.
Modifié en dernier par Alayna Tega le mer. 5 déc. 2018 21:28, modifié 1 fois.