- mer. 9 nov. 2016 16:30
#24845
Le tenancier n'était pas homme, ou plutôt sullustéen, à sauter si rapidement aux conclusions. Que lui proposait ou demandait on au juste? Grande question. Car hormis avoir investi son bar avec des dizaines d'hommes en armes et sortis des crédits en masse sur la table, cette humaine demeurait seulement évasive.
"-A ce que j'en juge par l'état de vos propres poches, vous semblez dans la catégorie de ceux qui profitent bien des situations que vous décrivez. Donc, que voulez vous? Car vous voulez quelque chose à n'en pas douter..."
Pas fou le bajoue. Pour avoir autant de crédit à balancer comme ça dans le premier bar venu, car "Le Rancor Rieur" n'avait rien d'extraordinaire, cette femme en avait bien davantage qu'elle n'en montrait.
L’hôtel où avait eu lieux le piratage était maintenant totalement cerné...et investi. Les forces de police appuyés par l'armée de terre étaient dans l'hôtel, dans la chambre même où Jon et Krayt s'étaient tenus. Sans résistance d'aucune sortes, la place avait été prise rapidement. Il ne faudrait plus longtemps avant que l'origine du piratage sur le serveur externe du C.G.S ne soit découvert...
Le bâtiment du Conclave quand à lui était cerné de même, mais par des effectifs autrement plus conséquents. Trois sections de l'armée, soit presque 100 hommes, étaient en place ainsi que pas loin du double en terme d'effectifs de polices et de personnels du C.G.S. On bouclait le périmètre sur un kilomètre tandis que, déjà, des chasseurs X-wing commençaient à patrouiller les "airs" au dessus de la ville.
La presse n'était pas en reste. Blocus oblige il n'y avait là que les organes de presses sectoriels, mais Brema News était sur le coup et tournait déjà en boucle sur le flash spécial "l'attaque terroriste contre le centre gouvernementale". Tout un programme.
Impossible de sortir par l'une des issues "normales" du bâtiment et il se murmurait parmi les journaliste qu'un assaut de grande envergure n'allait pas tarder. On ne rigolait pas avec les terroristes ici, d'autant qu'il y avait déjà de nombreux morts sans la moindre revendication.
Et Volthaïr ne rigolait pas davantage non plus. La situation était pour le moins merdique. Il n'était plus Président du Conclave ou Premier Ministre de Sullust. Son importance était moindre, même avec ces soutiens, et la Présidente n'hésiterait pas à faire donner l'assaut au risque de le voir au nombre des morts. Un rival politique en moins, zut alors n'est ce pas?
Du reste la tirade de Jon n'avait pour Volthaïr, que le sens d'un homme complètement fou et arrogant cherchant à se trouver des prétextes quoi qu'il en coûte. Son acte en lui même était ridicule, tuer pour ce faire entendre. Mais il ne serait pas très malin pour Volthaïr de le lui faire savoir maintenant qu'il avait une arme braquée sur sa tête. Sans parler de l'autre personnage sombre, terrifiant, qui attendait dans un coin. Comme un pantin? Difficile de croire qu'un être pareil puisse être le pantin de Klietvan. Difficile de croire quoi que ce soit qui était en train de se passer en fait...
"-Monsieur Klietvan. Croyez bien que la mort de vos compagnons d'armes n'étaient pas recherchés. Pour ce que j'en sais, je ne dirigeais pas les opérations à l'époque bien que j'en assume volontiers la responsabilité. J'étais Premier Ministre de Sullust et Président du Conclave Sectoriel. Le Gouvernement que je présidais avait décidé de ne plus laisser Vergesso aux mains de criminels.
Là encore le plan qui m'avait été présenté, et que j'ai accepté, envoyait votre unité en premier afin de désorganiser l'ennemi de l'intérieur. Afin de limiter les pertes justement. Envoyer nos meilleurs éléments, ceux qui avaient le plus de chance de demeurer en vie en remplissant leur mission. Vous avez probablement sauvé des centaines de vies ce jour là, et pas que militaire au vue des gens présents dans cette station.
Mais vous avez déserté. Oui vous pouvez me balancer un tir de blaster maintenant que j'ai dis cela. C'est un fait monsieur Klietvan. Au moment où nos forces prenaient d'assauts la base, vous avez déserté. Vous avez trahie le Secteur....et maintenant vous venez de faire irruption dans le bâtiment où nous nous trouvons en tuant la Force seule sait combien de vie innocentes.
Et vous me dites apprécier son peuple? Drôle de façon de le montrer. Je suis peut être un sullustéen mort en vous disant cela. En vous disant la vérité. Mais à la seconde où nous parlons, je pense que le bâtiment est cerné.
Désirez vous mourir? Si oui vous êtes bien partis, et tous vos amis avec.
Je pense donc que votre meilleures chances de vous en tirer...est de partir dès maintenant en libérant les personnels du Gouvernement que vos amis n'auraient pas encore tués. Je n'ai pas le pouvoir de vous rendre ce que vous avez perdu, monsieur Klietvan. Pas après un coup pareil.
Toutefois, si vous promettez de libérer tous le monde et de quitter la planète sans tuer quiconque, je consentirais à demander à ce qu'on vous laisse partir. J'oublierais de même cette histoire de prime. Pas très efficace d'ailleurs.
Mais je ne puis faire davantage. Je ne suis pas le Premier Ministre de cette planète, ni le Président de son Conclave sectoriel. Et après ce que vous venez de faire, je ne ferais rien de plus."
Volthaïr posa alors son arme sur la table, juste à côté du verre de whisky corellien. Il avait réussis à parler bien longtemps pour un sullustéen en danger imminent de mort. Mais il ne pouvait pas faire grand chose. Si Jon l'avait seulement contacté plus...discrètement...alors oui une collaboration aurait été envisageable. Mais ce dingue avait fait une entré fracassante en plein cœur de l'un des bâtiments les plus importants de Sullust et tué une bonne douzaine de personnes. Que croyait il que Volthaïr ferait? Lui donner une accolade et oublier? Une chance de s'en sortir vivant, et tous ensemble, s'était déjà pas mal. Non?
S'il tuait Volthaïr, ou les otages encore dans le bâtiment, Jon verrait toute l'armée sullustéenne donner l'assaut. Seul contre une armée à Vergesso? Sauf que Sullust serait alors leur tombeau. Même un Sith ne pouvait combattre toute une armée sur ses propres terres...
"-A ce que j'en juge par l'état de vos propres poches, vous semblez dans la catégorie de ceux qui profitent bien des situations que vous décrivez. Donc, que voulez vous? Car vous voulez quelque chose à n'en pas douter..."
Pas fou le bajoue. Pour avoir autant de crédit à balancer comme ça dans le premier bar venu, car "Le Rancor Rieur" n'avait rien d'extraordinaire, cette femme en avait bien davantage qu'elle n'en montrait.
L’hôtel où avait eu lieux le piratage était maintenant totalement cerné...et investi. Les forces de police appuyés par l'armée de terre étaient dans l'hôtel, dans la chambre même où Jon et Krayt s'étaient tenus. Sans résistance d'aucune sortes, la place avait été prise rapidement. Il ne faudrait plus longtemps avant que l'origine du piratage sur le serveur externe du C.G.S ne soit découvert...
Le bâtiment du Conclave quand à lui était cerné de même, mais par des effectifs autrement plus conséquents. Trois sections de l'armée, soit presque 100 hommes, étaient en place ainsi que pas loin du double en terme d'effectifs de polices et de personnels du C.G.S. On bouclait le périmètre sur un kilomètre tandis que, déjà, des chasseurs X-wing commençaient à patrouiller les "airs" au dessus de la ville.
La presse n'était pas en reste. Blocus oblige il n'y avait là que les organes de presses sectoriels, mais Brema News était sur le coup et tournait déjà en boucle sur le flash spécial "l'attaque terroriste contre le centre gouvernementale". Tout un programme.
Impossible de sortir par l'une des issues "normales" du bâtiment et il se murmurait parmi les journaliste qu'un assaut de grande envergure n'allait pas tarder. On ne rigolait pas avec les terroristes ici, d'autant qu'il y avait déjà de nombreux morts sans la moindre revendication.
Et Volthaïr ne rigolait pas davantage non plus. La situation était pour le moins merdique. Il n'était plus Président du Conclave ou Premier Ministre de Sullust. Son importance était moindre, même avec ces soutiens, et la Présidente n'hésiterait pas à faire donner l'assaut au risque de le voir au nombre des morts. Un rival politique en moins, zut alors n'est ce pas?
Du reste la tirade de Jon n'avait pour Volthaïr, que le sens d'un homme complètement fou et arrogant cherchant à se trouver des prétextes quoi qu'il en coûte. Son acte en lui même était ridicule, tuer pour ce faire entendre. Mais il ne serait pas très malin pour Volthaïr de le lui faire savoir maintenant qu'il avait une arme braquée sur sa tête. Sans parler de l'autre personnage sombre, terrifiant, qui attendait dans un coin. Comme un pantin? Difficile de croire qu'un être pareil puisse être le pantin de Klietvan. Difficile de croire quoi que ce soit qui était en train de se passer en fait...
Là encore le plan qui m'avait été présenté, et que j'ai accepté, envoyait votre unité en premier afin de désorganiser l'ennemi de l'intérieur. Afin de limiter les pertes justement. Envoyer nos meilleurs éléments, ceux qui avaient le plus de chance de demeurer en vie en remplissant leur mission. Vous avez probablement sauvé des centaines de vies ce jour là, et pas que militaire au vue des gens présents dans cette station.
Mais vous avez déserté. Oui vous pouvez me balancer un tir de blaster maintenant que j'ai dis cela. C'est un fait monsieur Klietvan. Au moment où nos forces prenaient d'assauts la base, vous avez déserté. Vous avez trahie le Secteur....et maintenant vous venez de faire irruption dans le bâtiment où nous nous trouvons en tuant la Force seule sait combien de vie innocentes.
Et vous me dites apprécier son peuple? Drôle de façon de le montrer. Je suis peut être un sullustéen mort en vous disant cela. En vous disant la vérité. Mais à la seconde où nous parlons, je pense que le bâtiment est cerné.
Désirez vous mourir? Si oui vous êtes bien partis, et tous vos amis avec.
Je pense donc que votre meilleures chances de vous en tirer...est de partir dès maintenant en libérant les personnels du Gouvernement que vos amis n'auraient pas encore tués. Je n'ai pas le pouvoir de vous rendre ce que vous avez perdu, monsieur Klietvan. Pas après un coup pareil.
Toutefois, si vous promettez de libérer tous le monde et de quitter la planète sans tuer quiconque, je consentirais à demander à ce qu'on vous laisse partir. J'oublierais de même cette histoire de prime. Pas très efficace d'ailleurs.
Mais je ne puis faire davantage. Je ne suis pas le Premier Ministre de cette planète, ni le Président de son Conclave sectoriel. Et après ce que vous venez de faire, je ne ferais rien de plus."
Volthaïr posa alors son arme sur la table, juste à côté du verre de whisky corellien. Il avait réussis à parler bien longtemps pour un sullustéen en danger imminent de mort. Mais il ne pouvait pas faire grand chose. Si Jon l'avait seulement contacté plus...discrètement...alors oui une collaboration aurait été envisageable. Mais ce dingue avait fait une entré fracassante en plein cœur de l'un des bâtiments les plus importants de Sullust et tué une bonne douzaine de personnes. Que croyait il que Volthaïr ferait? Lui donner une accolade et oublier? Une chance de s'en sortir vivant, et tous ensemble, s'était déjà pas mal. Non?
S'il tuait Volthaïr, ou les otages encore dans le bâtiment, Jon verrait toute l'armée sullustéenne donner l'assaut. Seul contre une armée à Vergesso? Sauf que Sullust serait alors leur tombeau. Même un Sith ne pouvait combattre toute une armée sur ses propres terres...