- ven. 27 nov. 2015 21:38
#20938
Ils avaient enfermé l'Anx dans unes des chambres du vaisseau. Il restait là, songeur. S'il n'avait pas été en infiltration, il aurait probablement utilisé ce temps là pour méditer. Mais ce n'était pas le cas, alors il devait prendre son mal en patience. Les moteurs du vaisseaux ralentirent, jusqu'à ronronner faiblement : ils étaient arrivés. C'est le Huralok qui arriva pour le sortir de sa cellule et le débarquer dans une base. Ponton de fret? Base lunaire? San Kun n'en avait aucune idée. À ce stade, il espérait tout de même que Maître Morellion soit proche, prêt à réagir dans le cas où le padawan éteindrait le mouchard. Chose qu'il ne pouvait pas encore faire : il n'était pas assuré d'être à la tête du réseau.
Mustalak - Allez, amène toi, on te transfert.
San Kun - Oh? En quel honneur?
Le Mustalak au poil gris noir se retourna d'un coup. L'effet aurait paru moins ridicule sans la différence de taille, néamoins, il trouva le regard de son vis à vis et ne cessa pas de le soutenir avec insolence. San Kun put sentir sa folie meurtrière dans toute sa splendeur.
Mustalak - Tu te tais, c'est bien compris. Suis-je clair?
L'Anx acquiesça et suivit. Il n'avait aucune idée de l'endroit dans lequel il se trouvait. Une porte se leva, et d'autre pirates arrivèrent, suivis par une vingtaine de prisonniers humains, enchaînés, les uns derrière les autres. L'un d'eux s'adressa directement au Huralok.
- Eh Mustalak! On va pas avoir d'assez grande chaîne pour celui-ci, ah ah! Rien à foutre, tu te le coltines. Nous on va pas le surveiller!
Mustalak - Bordel, tu commences déjà à me faire chier.
La phrase avait sifflé, dans un grincement de dents dédaigneux. Il ne faisait aucun doute pour l'Anx qu'à ce moment, l'idée de tuer l'Anx et de le laisser ici germait dans la tête de son tortionnaire.
Mustalak - Je vais te le foutre en cellule avec les autres...
- Aucune chance. Il est vraiment très grand. Faut le ramener à Bre'stock, il saura quoi en faire.
Mustalak - ...
Il se retourna vers l'Anx, et s'adressa à lui pour que personne d'autre n'intervienne.
Mustalak - Tu vois ce que tu me fais faire? Hein!? Deux jours de voyage stellaire supplémentaire pour toi! T'as intérêt à en valoir la chandelle le pachyderme, il y a intérêt, ouais!
Le padawan commença à prendre conscience, qu'effectivement, il avait mis le doigt sur un réseau qui s'avérait beaucoup plus grand que ce à quoi ils pouvaient s'attendre. Débarrasser une planète de l'esclavage était une chose... mettre en chute tout le réseau qui lui était lié en était une autre. D'après ce qu'il avait compris, ils se rendraient à la tête du réseau. Au moment où la porte du vaisseau dans lequel on l'avait attaché, tant bien que mal, aux autres humains, il prit une décision, et désactiva le mouchard, puis s'en débarrassa en le balançant au travers de la grille du pont. Maître Morellion allait devoir sauver les esclaves de Sanctuaire sur cette base. Sas doute que rayer cette base de la carte les dissuaderait de revenir, maintenant qu'elle était temporairement sous protectorat Jedi. Cependant, San Kun partait pour un long périple, sans aucun secours : séparé et de son maître, et de toute arme susceptible de l'aide, il se retrouvait face à lui même. Éprouver les difficultés d'esclaves serait une expérience enrichissante, il en convenait. Aussi enrichissante que dangereuse.
Nara - Salut... Je suis Nara, de Sanctuaire. Et toi?
San Kun se retourna, et observa l'humaine qui se tenait en face d'elle. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Grande, fine, les cheveux sales, gras, elle portait un treillis et un débardeur noir. C'était elle qui était ligoté derrière. Comme il était arrivé avec Mustalak à la dernière minute, il s'était fait accroché devant cette file d'esclave.
San Kun - Enchanté. Cal Kun. Drôle de circonstances pour une nouvelle rencontre.
Nara - Oui. Vous venez d'où?
Alceste - Tu ne devrais pas lui parler... on sait tous que le races rares ont la belle vie. Dans quelques jours il te chiera dessus.
Nara - Arrête, tu racontes n'importe quoi. Ce Cal Kun a l'air gentil, je ne pense qu'il devienne comme ça.
San Kun - Cela fait combien de temps que vous êtes captifs?
Nara - J'y suis depuis un mois. Mais Alceste, il est là depuis bientôt quatre mois. Ils sont très limités au niveau des transports, du coup on ne part que par dizaine.
- SILENCE DANS LA CAGE!!
Immédiatement, ses interlocuteurs se retournèrent et arrêtèrent de moufeter. Leurs geôliers savaient se faire respecter, et San Kun présuma savoir pourquoi. Il se contenta donc de suivre l'exemple de ses codétenus, prenant son mal en patience, essayant de se reposer lorsqu'il n'était pas réveiller par une secousse, un arrêt ou une intempérie.
Mustalak - Allez, amène toi, on te transfert.
San Kun - Oh? En quel honneur?
Le Mustalak au poil gris noir se retourna d'un coup. L'effet aurait paru moins ridicule sans la différence de taille, néamoins, il trouva le regard de son vis à vis et ne cessa pas de le soutenir avec insolence. San Kun put sentir sa folie meurtrière dans toute sa splendeur.
Mustalak - Tu te tais, c'est bien compris. Suis-je clair?
L'Anx acquiesça et suivit. Il n'avait aucune idée de l'endroit dans lequel il se trouvait. Une porte se leva, et d'autre pirates arrivèrent, suivis par une vingtaine de prisonniers humains, enchaînés, les uns derrière les autres. L'un d'eux s'adressa directement au Huralok.
- Eh Mustalak! On va pas avoir d'assez grande chaîne pour celui-ci, ah ah! Rien à foutre, tu te le coltines. Nous on va pas le surveiller!
Mustalak - Bordel, tu commences déjà à me faire chier.
La phrase avait sifflé, dans un grincement de dents dédaigneux. Il ne faisait aucun doute pour l'Anx qu'à ce moment, l'idée de tuer l'Anx et de le laisser ici germait dans la tête de son tortionnaire.
Mustalak - Je vais te le foutre en cellule avec les autres...
- Aucune chance. Il est vraiment très grand. Faut le ramener à Bre'stock, il saura quoi en faire.
Mustalak - ...
Il se retourna vers l'Anx, et s'adressa à lui pour que personne d'autre n'intervienne.
Mustalak - Tu vois ce que tu me fais faire? Hein!? Deux jours de voyage stellaire supplémentaire pour toi! T'as intérêt à en valoir la chandelle le pachyderme, il y a intérêt, ouais!
Le padawan commença à prendre conscience, qu'effectivement, il avait mis le doigt sur un réseau qui s'avérait beaucoup plus grand que ce à quoi ils pouvaient s'attendre. Débarrasser une planète de l'esclavage était une chose... mettre en chute tout le réseau qui lui était lié en était une autre. D'après ce qu'il avait compris, ils se rendraient à la tête du réseau. Au moment où la porte du vaisseau dans lequel on l'avait attaché, tant bien que mal, aux autres humains, il prit une décision, et désactiva le mouchard, puis s'en débarrassa en le balançant au travers de la grille du pont. Maître Morellion allait devoir sauver les esclaves de Sanctuaire sur cette base. Sas doute que rayer cette base de la carte les dissuaderait de revenir, maintenant qu'elle était temporairement sous protectorat Jedi. Cependant, San Kun partait pour un long périple, sans aucun secours : séparé et de son maître, et de toute arme susceptible de l'aide, il se retrouvait face à lui même. Éprouver les difficultés d'esclaves serait une expérience enrichissante, il en convenait. Aussi enrichissante que dangereuse.
Nara - Salut... Je suis Nara, de Sanctuaire. Et toi?
San Kun se retourna, et observa l'humaine qui se tenait en face d'elle. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Grande, fine, les cheveux sales, gras, elle portait un treillis et un débardeur noir. C'était elle qui était ligoté derrière. Comme il était arrivé avec Mustalak à la dernière minute, il s'était fait accroché devant cette file d'esclave.
San Kun - Enchanté. Cal Kun. Drôle de circonstances pour une nouvelle rencontre.
Nara - Oui. Vous venez d'où?
Alceste - Tu ne devrais pas lui parler... on sait tous que le races rares ont la belle vie. Dans quelques jours il te chiera dessus.
Nara - Arrête, tu racontes n'importe quoi. Ce Cal Kun a l'air gentil, je ne pense qu'il devienne comme ça.
San Kun - Cela fait combien de temps que vous êtes captifs?
Nara - J'y suis depuis un mois. Mais Alceste, il est là depuis bientôt quatre mois. Ils sont très limités au niveau des transports, du coup on ne part que par dizaine.
- SILENCE DANS LA CAGE!!
Immédiatement, ses interlocuteurs se retournèrent et arrêtèrent de moufeter. Leurs geôliers savaient se faire respecter, et San Kun présuma savoir pourquoi. Il se contenta donc de suivre l'exemple de ses codétenus, prenant son mal en patience, essayant de se reposer lorsqu'il n'était pas réveiller par une secousse, un arrêt ou une intempérie.
Modifié en dernier par San Kun le ven. 27 nov. 2015 22:35, modifié 1 fois.
Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.