- mar. 20 déc. 2016 08:52
#25404
Le lac était en ébullition et les vapeurs toxiques s’échappaient en une tempête suffocante. Au milieu de ce chaos, la sensitive canalisait une tempête incontrôlable et surtout involontaire. La pression sur son crane était telle que la moindre pensée était comme un coup de poignard. La douleur se manifestait jusque dans ses sinus puis dans sa gorge. De son regard embrumé, elle cherchait Ranath. En dehors de sa portée, la Sith attendait probablement le bon moment pour l’assassiner. C’est à son aura qu’elle la repéra. Sur sa gauche, l’observant tranquillement. Son regard braqué sur elle, Helera envoya une première décharge électrique sur la position qui fit éclater la montagne d’immondice, puis un deuxième. Mya évitait encore les attaques avec une insolente facilité, puis disparut. Comme une bête enragée, Helera cherchait de tous les côtes alors que sa vision s’était définitivement troublée. Les sons ne lui parvenaient plus non plus. Même infirme, elle était résolue à en finir avec le côté obscure. Ranath était dans les parages, Helera le savait. Son sens du danger l’avertit d’un danger imminent, et elle laissa aller ses mouvements. Tournant sur elle-même, elle fit un pas en arrière sur le bord de l’étroite plateforme et exécuta un mouvement oblique de sa lame. Quelque chose changea, quelque part. Elle l’avait probablement touché. Etait-elle morte ? Helera ne pouvait le confirmer avec ses yeux. Une résistance la saisit au niveau du casque et elle sentit un raclement de métal contre une autre surface métallique puis sentit la lame s’enfoncer dans son épaule. La froideur de la lame au contact avec sa chaire fit exploser quelque chose dans son esprit. Elle laissa échapper un hurlement puis tomba à genoux. Sa respiration se fit plus difficile et son bras gauche commençait à la piquer sévèrement.
Elle envoya une vague instinctive de Force, espérant au moins propulser la mirialan hors de son contact. Helera suffoquait, était aveugle et sourde. Pourtant le calme revenait dans son esprit. Un apaisement profond. D’un saut calculé de Force, elle sauta de la plateforme et retourna sur la terre ferme. Ce n’est pas le sol qu’elle rencontra cependant, mais un monticule de déchets dont la moitié métalliques lui érafla l’armure et entaillèrent la peau en de petites coupures. Elle jura et enleva son casque avant que le manque d’oxygène n’ait raison d’elle. Tout revint alors. La vue, l’ouïe et la respiration. Son mal de crane diminua, car sa douleur à l’épaule fut plus vive encore. Des sons assourdissants l’emplissaient. Des bruissements métalliques, des chutes d’objets lourds, des réacteurs de vaisseaux. Regardant dans le lointain, elle visualisa un point flou qui grossit et visualisa un vaisseau de déchargement. Bien trop loin pour être visible ou être entendu.
« Retourne dans le vaisseau », lança t-elle à Isabo qui n’avait toujours pas bougé.
Son regard se hasarda sur son masque dont chaque interstice lui apparaissait. Le respirateur avait fondu, les filtres étaient brûlés. Le casque n’était plus lisse mais ponctué de zone brûlé. Ensuite, elle s’ausculta elle-même. Son bras gauche était brûlé à plusieurs endroits, et des veines grisâtres courraient le long. Bien visibles, elles n’étaient pas … normales. Pourtant, cela ne lui fit pas peur. Ce concept même semblait lui être inconnu. Une implacable logique s’était emparée d’elle. Helera savait ce qu’elle avait à faire désormais et l’hésitation sentimentale ne serait plus un obstacle. Le sang de sa blessure continuait à se déverser sous son armure et elle sentit le liquide chaud sur son corps. Ce qu’elle ne voyait pas, c’était ses yeux, dont l’iris était devenu d’un gris presque opaque, et dont les veinules bleu ciel courraient de part et d’autres. Sa vision se promenait sur le paysage, repérant les détails qu’un être humain normal n’aurait pas su repérer. Elle était toujours là. Son odeur la trahissait désormais. Une odeur qu’elle avait dans son esprit depuis tout ce temps mais sans jamais l’identifier. D’autres cependant perturbaient l’analyse, provoquant un flou odorant. De sa main droite, elle la posa sur sa blessure et s’enquit de refermer la plaie. Cela ne la soignerait pas, mais stopperait l’hémorragie qui l’aurait tuerait en quelques minutes. L’encéphalogramme qui s’était tantôt révélé instable était désormais parfaitement linéaire, trop même. Elle s’agenouilla sur place et regarda en face d’elle. Ce n’est pas la Force qu’elle invoqua, puisque Mya était désormais invisible. La Grise se concentra sur ses sens physiques pour la repérer, prévoir ses mouvements. Elle essayait de démêler toutes les informations qu’elle recevait, sans se demander pour l’instant pourquoi elle les recevait. Helera était déterminée à stopper Mya, vivante ou non.
Elle envoya une vague instinctive de Force, espérant au moins propulser la mirialan hors de son contact. Helera suffoquait, était aveugle et sourde. Pourtant le calme revenait dans son esprit. Un apaisement profond. D’un saut calculé de Force, elle sauta de la plateforme et retourna sur la terre ferme. Ce n’est pas le sol qu’elle rencontra cependant, mais un monticule de déchets dont la moitié métalliques lui érafla l’armure et entaillèrent la peau en de petites coupures. Elle jura et enleva son casque avant que le manque d’oxygène n’ait raison d’elle. Tout revint alors. La vue, l’ouïe et la respiration. Son mal de crane diminua, car sa douleur à l’épaule fut plus vive encore. Des sons assourdissants l’emplissaient. Des bruissements métalliques, des chutes d’objets lourds, des réacteurs de vaisseaux. Regardant dans le lointain, elle visualisa un point flou qui grossit et visualisa un vaisseau de déchargement. Bien trop loin pour être visible ou être entendu.
« Retourne dans le vaisseau », lança t-elle à Isabo qui n’avait toujours pas bougé.
Son regard se hasarda sur son masque dont chaque interstice lui apparaissait. Le respirateur avait fondu, les filtres étaient brûlés. Le casque n’était plus lisse mais ponctué de zone brûlé. Ensuite, elle s’ausculta elle-même. Son bras gauche était brûlé à plusieurs endroits, et des veines grisâtres courraient le long. Bien visibles, elles n’étaient pas … normales. Pourtant, cela ne lui fit pas peur. Ce concept même semblait lui être inconnu. Une implacable logique s’était emparée d’elle. Helera savait ce qu’elle avait à faire désormais et l’hésitation sentimentale ne serait plus un obstacle. Le sang de sa blessure continuait à se déverser sous son armure et elle sentit le liquide chaud sur son corps. Ce qu’elle ne voyait pas, c’était ses yeux, dont l’iris était devenu d’un gris presque opaque, et dont les veinules bleu ciel courraient de part et d’autres. Sa vision se promenait sur le paysage, repérant les détails qu’un être humain normal n’aurait pas su repérer. Elle était toujours là. Son odeur la trahissait désormais. Une odeur qu’elle avait dans son esprit depuis tout ce temps mais sans jamais l’identifier. D’autres cependant perturbaient l’analyse, provoquant un flou odorant. De sa main droite, elle la posa sur sa blessure et s’enquit de refermer la plaie. Cela ne la soignerait pas, mais stopperait l’hémorragie qui l’aurait tuerait en quelques minutes. L’encéphalogramme qui s’était tantôt révélé instable était désormais parfaitement linéaire, trop même. Elle s’agenouilla sur place et regarda en face d’elle. Ce n’est pas la Force qu’elle invoqua, puisque Mya était désormais invisible. La Grise se concentra sur ses sens physiques pour la repérer, prévoir ses mouvements. Elle essayait de démêler toutes les informations qu’elle recevait, sans se demander pour l’instant pourquoi elle les recevait. Helera était déterminée à stopper Mya, vivante ou non.