- sam. 24 mars 2018 18:53
#32202
- Je n'aime pas vos insinuations.
S'il la prenait pour une de ces petites garces qui se vautrent dans tous les draps pour obtenir ce qu'elle voulaient, il s'enfonçait le doigt dans l'oeil jusqu'au cul. Ou jusqu'au coude, elle ne se rappelait plus bien de l'expression. Ses yeux flamboyaient d'énervement, mais son visage ne montrait rien. S'il voulait la pousser à bout, il en faudrait bien plus que ça. « Vous êtes en zone restreinte » et donc ? Elle n'en avait absolument rien à carrer, de leurs restrictions, ça ne la touchait pas. Enfin presque, parce qu'elle était retenue prisonnière dans une frégate, sans avoir rien fait.
Il accusa ensuite son innocence, ce qui fit revenir le sourire sur ses lèvres.
- Je ne faisais rien, encore une fois.
Elle le suivit du regard alors qu'il allait ouvrir la porte, et qu'il fit entrer les soldats qui les attendaient dehors. Elle hocha la tête doucement.
- Ah. On passe directement à l'intimidation ? Vous êtes un rapide, Lieutenant-Commandant.
Elle soupira. C'était assez dingue quand même. Elle avait déjà participé à un pillage, fait un peu de contrebande, beaucoup voyagé, et jamais elle ne s'était faite prendre. Et là, qu'elle n'avait absolument rien à se reprocher, voilà qu'il fallait qu'elle tombe sur le SEUL Républicain qui allait la saouler avec ses principes.
- Bon, puisqu'absolument, vous ne croyez pas DU TOUT en ma bonne foi... Je vous donne l'autorisation – même si très honnêtement, je pense du plus profond de mon âme que c'est déjà en cours – de fouiller mon vaisseau de fond en comble. Ainsi, vous pourrez constater que je ne transporte ni esclaves, ni contrebande. Je ne savais PAS que c'était un secteur restreint, et si j'avais su que ça me ferait terminer ici, je serai pas venue, j'vous le dis.
Elle haussa à nouveau les épaules, et porta ses yeux sur chacun des soldats, un à un. Elle ne voyait plus comment se sortir de ce pétrin, elle allait terminer en taule, sur une frégate, et elle en sortirait jamais.A part être honnête, qu'est ce qu'elle pouvait bien faire d'autre ?
- Je veux bien comprendre que ça peut paraître bizarre, ou suspect. Je sais bien qu'une femme seule, dans un endroit comme ça, ça peut sembler terriblement dangereux. Mais pourquoi ? Parce que je suis une femme justement ? Ca me donne moins de chance de m'en sortir qu'un homme ? Detrompez vous, je pense qu'il y en a beaucoup ici qui prendraient un tir de blaster avant même de m'avoir visée. Ou parce que je suis seule ? Laissez moi rire. Vous voyez, je ne sais pas quels sont vos plaisirs de la vie – et je suis pas sûre de vouloir le savoir -. Moi, c'est le danger, c'est ça qui me fait avancer, qui me fait plaisir, qui me rend vivante. J'aime avoir peur, j'aime me sentir sur la sellette et devoir me débrouiller pour m'en sortir. C'est ce que je prévoyais de faire en allant me poser. Avant que vous ne m'attrapiez.
S'il la prenait pour une de ces petites garces qui se vautrent dans tous les draps pour obtenir ce qu'elle voulaient, il s'enfonçait le doigt dans l'oeil jusqu'au cul. Ou jusqu'au coude, elle ne se rappelait plus bien de l'expression. Ses yeux flamboyaient d'énervement, mais son visage ne montrait rien. S'il voulait la pousser à bout, il en faudrait bien plus que ça. « Vous êtes en zone restreinte » et donc ? Elle n'en avait absolument rien à carrer, de leurs restrictions, ça ne la touchait pas. Enfin presque, parce qu'elle était retenue prisonnière dans une frégate, sans avoir rien fait.
Il accusa ensuite son innocence, ce qui fit revenir le sourire sur ses lèvres.
- Je ne faisais rien, encore une fois.
Elle le suivit du regard alors qu'il allait ouvrir la porte, et qu'il fit entrer les soldats qui les attendaient dehors. Elle hocha la tête doucement.
- Ah. On passe directement à l'intimidation ? Vous êtes un rapide, Lieutenant-Commandant.
Elle soupira. C'était assez dingue quand même. Elle avait déjà participé à un pillage, fait un peu de contrebande, beaucoup voyagé, et jamais elle ne s'était faite prendre. Et là, qu'elle n'avait absolument rien à se reprocher, voilà qu'il fallait qu'elle tombe sur le SEUL Républicain qui allait la saouler avec ses principes.
- Bon, puisqu'absolument, vous ne croyez pas DU TOUT en ma bonne foi... Je vous donne l'autorisation – même si très honnêtement, je pense du plus profond de mon âme que c'est déjà en cours – de fouiller mon vaisseau de fond en comble. Ainsi, vous pourrez constater que je ne transporte ni esclaves, ni contrebande. Je ne savais PAS que c'était un secteur restreint, et si j'avais su que ça me ferait terminer ici, je serai pas venue, j'vous le dis.
Elle haussa à nouveau les épaules, et porta ses yeux sur chacun des soldats, un à un. Elle ne voyait plus comment se sortir de ce pétrin, elle allait terminer en taule, sur une frégate, et elle en sortirait jamais.A part être honnête, qu'est ce qu'elle pouvait bien faire d'autre ?
- Je veux bien comprendre que ça peut paraître bizarre, ou suspect. Je sais bien qu'une femme seule, dans un endroit comme ça, ça peut sembler terriblement dangereux. Mais pourquoi ? Parce que je suis une femme justement ? Ca me donne moins de chance de m'en sortir qu'un homme ? Detrompez vous, je pense qu'il y en a beaucoup ici qui prendraient un tir de blaster avant même de m'avoir visée. Ou parce que je suis seule ? Laissez moi rire. Vous voyez, je ne sais pas quels sont vos plaisirs de la vie – et je suis pas sûre de vouloir le savoir -. Moi, c'est le danger, c'est ça qui me fait avancer, qui me fait plaisir, qui me rend vivante. J'aime avoir peur, j'aime me sentir sur la sellette et devoir me débrouiller pour m'en sortir. C'est ce que je prévoyais de faire en allant me poser. Avant que vous ne m'attrapiez.