L'Astre Tyran

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#4986
[font=Georgia]« Orbite de Skako dans deux minutes. »[/font]


C'était plus qu'il n'en fallait pour se préparer. Le trio avait du faire un crochet vers Corellia à nouveau, pour acheter des combinaisons pressurisées, et des bouteilles d'oxygènes. Skako était une planète d'atmosphère classée de type 4, soit l'atmosphère la plus nocive pour une espèce standard comme les humains. La pollution était telle que certains individus pouvaient pleurer du sang avant de tomber raide mort à cause du monoxyde de carbone, en moyenne 100 fois plus concentré que sur une planète basique. Skako était un peu comme Anoat, sauf qu'à la différence de cette dernière, Skako accueillait une espèce qui s'accommodait bien de cette atmosphère irrespirable. Les skakoans devaient porter des masques partout ailleurs, et c'est pour cela que peu d'entre eux tentaient l'aventure spatiale. Les skakoans les plus aventureux étaient soit de ceux qui acceptaient de porter des masques en permanence, soit de ceux qui s'étaient fait opérer et s'étaient fait remplacer leurs organes, soit de ceux qui avaient besoin d'être un peu partout en même temps, du genre de Wat Tambor. Et c'était un de ces anciens amis qui attiraient Emsar aujourd'hui.

Salvator Maroni, ancien ingénieur de Baktoid Armor Workshop, leur avait fourni les coordonnées d'un membre du conseil de Baktoid Industries en échange de sa fille saine et sauve, que le trio avait arraché d'un groupe d'extrémistes dirigé par un Jar'Hal, un homologue d'Emsar et un ancien élève du Sensei. Le trio enfila les combinaisons de chacun, et ils purent admirer la planète salle Skako. Le sol ressemblait à une mosaïque étrange, qu'Emsar ne pouvait expliquer faute de documentation. Il émit l'hypothèse que cela pouvait être dû aux constructions similaires de chaque ville qui recouvrait la planète, mais le trio, à commencer par Emsar, n'en était pas convaincu. Mystère. Étonnamment, il n'y eut pas de contrôle de sécurité. Emsar pensait depuis le début que les plans étaient sur Skako, mais ce jeu de chat et de souris jetait un sérieux doute sur ses impressions premières. Ils se posèrent sur une plate-forme standard dans la capitale, Metalorn. La planète eocuménopole comme Taris et Coruscant était nappée d'un brouillard permanent. Le trio sortit du cargo qui enclencha une demie-douzaine de système de purification à l'ouverture et à la fermeture de la rampe. Leurs combinaisons n'étaient pas trop grosses, pas du type de combinaison de vulcanologue, mais plutôt du type tenue de pilotage, avec un masque fait de plastoïde à l'arrière du crâne et un hublot intégral qui partait du front au menton en transparacier. De quoi encaisser un coup de blaster sans broncher.

Le brouillard orangé s'épaississait à mesure qu'ils descendaient des plates-formes d'amarrage pour rejoindre la foule. Ils discernèrent à peine une dizaine de combinaisons sur une poignée de centaines de passants, mais personne ne s'intéressa à eux. Le visage étrange des skakoans restait baissé sur leurs pieds, comme s'ils portaient toute la misère du monde sur leurs épaules. Contrairement à Corellia, il n'y avait pas de bottin sur Skako, aussi ils durent rechercher le nom dans un établissement municipal où leur discrétion fut remarquée de tous. Ils trouvèrent néanmoins le domicile personnel de l'intéressé, Mut Kramer. A l'autre bout de la planète. Ils reprirent leur vaisseau et retirèrent avec joie leur combinaison. Ils avaient testé le pack dorsal qui purifiait l'air intérieur de la combinaison, permettant de se dispenser d'oxygène en bouteille définitivement, même si une bouteille restait branchée en cas de panne. Mais l'air recyclé devenait écoeurant à force. Il fallait être habitué et ce n'était pas leur cas. Alcibiade se maudit de travailler pour un patron aussi chiant...

12 heures de voyage en rase-moquette leur permis de se rapprocher efficacement de la cible. Ils renfilèrent leurs combinaisons et remirent en marche leur pack. Puis ils se rendirent comme ils purent devant le logis de leur cible. Une villa cerclée de murs, de gardes, de caméras, et même un couple de nexus. Charmant. Leur cible devait vraiment être importante, mais Emsar avait besoin de ces plans. Après avoir fait un repérage, ils revinrent au vaisseau où ils enlevèrent avec joie leur combinaison.

[font=Georgia]« Bon, récapitulons : deux rangées de murs, 3 mètres 50, barbelés, caméras, deux miradors, deux Nexus, 26 gardes à l'extérieur, vitres teintées... »[/font]

[font=Georgia]« On n'y arrivera pas. »[/font]

[font=Georgia]« Si, c'est possible... mais sans combinaison seulement. »[/font]

[font=Georgia]« En prenant juste des masques et des lunettes ? »[/font]

[font=Georgia]« C'est une bonne idée Alcibiade, mais si je ne l'ai pas proposée, c'est parce qu'elle sera inutile, notre peau sera desséchée et pourrie en une demie-heure. »[/font]

[font=Georgia]« Il existe des gels anti-pollution. »[/font]


Emsar réfléchit un instant. Signe qu'il n'y avait pas pensé avant, à ça.

[font=Georgia]« Moui, avec des gants lourds scotchés aux habits, ça pourrait marcher. Encore faut-il en trouver ! Ainsi que des lunettes teintées comme celle des nageurs, et des petits masques ! »[/font]

[font=Georgia]« Ils doivent avoir du matériel vendu sur place pour les espèce sensibles, en cas de bris du matériel importé. »[/font]

[font=Georgia]« Vrai, mais ça doit coûter la peau des fesses... Oh, au diable l'avarice ! On ira chercher ça demain, on s'évitera le diktat des combinaisons. Ensuite j'irais tout seul chercher l'info. »[/font]

[font=Georgia]« Mais, on a même pas de plan d'attaque ! »[/font]

[font=Georgia]« J'ai un plan... »[/font]


Emsar serra le poing et l'abattit sur la table d'holo-échec.

[font=Georgia]« ... On attaque ! »[/font]
#5003
Ils avaient en effet vu juste, on voyait un peu partout des boutiques spécialisées pour les touristes qui voyaient leur matériel cassé ou incomplet. Le Sensei opta pour une combinaison de luxe, qui servait aussi de vêtement de base, ne nécessitant qu'un slip et des chaussettes, sans oublier des chaussures, et le masque était une sorte de heaume d'inspiration antique en plastacier. Il donnait l'impression d'être un guerrier Sith venu de temps reculés pour imposer sa domination, mais non, c'était un vieux Sensei qui cherchait à se protéger des gaz carboniques environnants. Discret. Heureusement, il ne participerait pas à la mission. Alcibiade garda sa combi actuelle, il était prévu qu'il reste dans le cargo et récupère Emsar si la situation devenait ingérable. Ils avaient pour cette occasion repris leur embout aimanté et les épaulières en métal. Emsar avait revêtu par dessus son Trench-coat après s'être étalé le gel sur toute la surface du corps, incluant le cuir chevelu, lui donnant l'impression d'avoir forcé sur le gel.

Il portait également des lunettes jointées et teintées de nageur, car, étonnamment, il y avait des piscines sur Skako. Chargée d'eau avec des polluants qui auraient dissous les humains, mais des piscines quand même. La vie était pareille que sur une planète normale et paisible, mais avec de la pollution et des skakoans. C'en était comique au final d'imaginer tout ça. Le plan d'Emsar était simple : entrer, trouver, faire parler et tuer. Pas de plan en 3D, pas de dessin, rien, juste du spontané. Il fallait éviter les patrouilles, les caméras, les murs, les Nexus et le reste à l'intérieur. Autrement dit, il fallait être aussi discret qu'un courant d'air. Si ce n'était plus.

Ils attendirent la nuit et Emsar se mit en position. Comlink à l'oreille, trench-coat au vent, couteau à la ceinture, Emsar se mit en position derrière une butée naturelle. Quand on établissait un QG protégé, il fallait respecter une règle élémentaire : toujours terraformer les alentours sur un kilomètre pour une vue dégagée. Même si le brouillard constant coupait la vue à plus de dix mètres. Ce qui serait un inconvénient serait aussi un avantage, les caméras devaient être thermiques, mais les gardes eux ne semblaient pas en avoir. Pendant leur repérage, ils n'avaient pas été capables de distinguer les patrouilles derrière les murs en grimpant sur les butées. Emsar avait du se servir de macro-jumelles thermiques/infrarouges pour distinguer les silhouettes. Leurs visages auraient été couvert de bleu avec des masques spéciaux.

Les Nexus étaient plus problématiques, mais l'air ambiant n'était pas à leur avantage, et d'ailleurs, Emsar avait repensé à une chose : la concentration en CO² et en CO devait les contraindre à porter des masques sur-mesure, ce qui devaient limiter considérablement leur odorat. Fort de son gel collant et affreusement gras, Emsar s'approcha du mur Sud, et testa les aspérités. Aucune prise. Du moins pour l'instant. Alcibiade remonta sur le versant Nord et lança deux explosifs artisanaux, des bouteilles d'alcool avec du chiffon enflammé. Les flammes seraient environ 10 fois moins fortes que sur une planète de type 1 tant l'oxygène était rare, mais ça suffirait. Les flammes perturbèrent les caméras et les gardes alentour, et occasionnant des cris d'alertes.

Ce qui permit à Emsar de faire des trous dans les murs avec une massette accrochée à sa ceinture. Il se hissa sur deux mètres avec ses nouvelles prises, et grimpa le reste grâce à un bon élan. Il se hissa sur le mur et jaugea la distance le séparant de l'autre. Environ trois mètres. Infranchissable sans élan. Mais pas pour un Jar'Hal. Le saut se passa mal, il dérapa un instant et une caméra le détecta. L'alarme générale se déclencha, et bientôt tout le monde convergea sur sa position.

[font=Georgia]« Alcibiade ! Evacuation immédiate ! »[/font]


On tirait à présent. A l'aveugle, mais on tirait. Emsar se laissa tomber entre les deux murs et longea le mur vers le côté Nord comme convenu. L'Aigle Noir arriva deux minutes après, avec le système de remorquage d'urgence. Emsar fut brusquement propulsé dans les airs, et fut posé deux kilomètres plus loin. L'Aigle Noir posa Emsar sur leur plate-forme et le vaisseau se posa ensuite, laissant Emsar y monter, afin de refermer la rampe avant que le système de purification ne tombe en panne.

[font=Georgia]« C'est trop bien gardé, c'est impossible. »[/font]

[font=Georgia]« Alors qu'est-ce qu'on fait ? »[/font]


Emsar serra les poings.

[font=Georgia]« On le fait à l'agressive. »[/font]
#5015
Quand Emsar avait dit "à l'agressive", ce n'était pas une métaphore. Il fut raccroché à ses épaulières à nouveau, armé cette fois d'un E-11 qu'il avait rapporté de Kuat et caché dans les soutes. Et aussi deux-trois cartouches. A plus de cent munitions pour chaque cartouche, il avait de la manoeuvre, même si le blaster était là pour le symbole, puisque Emsar était le pire tireur impérial qu'on puisse imaginer. Mais il serait indispensable pour la première partie du plan B. Il se balançait avec le vent, son masque le protégeant du manque d'oxygène qu'occasionnait ce genre d'expérience. Ses lunettes le protégeaient aussi des éléments inoffensifs qui, à cette vitesse, lui aurait crevé un oeil. Il avait vu un soldat, la tête sortie d'un transport TAMA à pleine vitesse se prendre un moustique dans l'oeil. Il n'avait plus jamais rien vu avec ses deux yeux après ça. La vitesse cumulée du moustique ( 1/2 km/h ) cumulée à celle du TAMA ( 600-700 km/h ) avait la force de crever un oeil sur toute sa profondeur. Les lois de la physique. Enorme.

Comlink toujours à l'oreille, Ils approchèrent du logis. Emsar put le distinguer malgré la couche polluante.

[font=Georgia]« Bien, visez juste ! »[/font]


Emsar passa à l'action. Il mitrailla les fenêtres du premier et dernier étage, tentant de percer un trou. Les vitres étaient blindés. Prévisible. Le Sensei releva un peu Emsar, Alcibiade baissa d'altitude... et fit feu des canons laser légers. l'avantage de ces canons, c'était leur cadence de tir. Et leur précision. Une seule vitre pour cible c'était plus efficaca. Dix secondes furent nécessaires pour la détruire. Alcibiade reprit de l'altitude, recula, s'arrêta brusquement... et repartit en avant. Le but était de faire prendre de l'élan à Emsar. Quand il s'assura qu'il pouvait faire un saut qui le ferait passer par la fenêtre, il décrocha ses épaulières d'un coup sec de poignard. Ils répareraient les épaulières plus tard. Emsar fit fi des tirs de blaster et tenta le coup. Il atterrit lourdement sur le rebord avec des shrapnels persistants, et se hissa, les bras blessés, à l'intérieur. Il avait hélas lâché son blaster dans le feu de l'action. Tant pis, il ferait sans.

La nouvelle de son intrusion était déjà connue. l'assaut n'avait pas duré une minute, mais c'était suffisant. Personne ne s'y serait attendu à ça... Toutefois, Emsar pensa à faire changer l'armement du cargo pour un quad laser lourd dorsal, et un double turbolaser ventral... sans oublier les lances-missiles camouflés. Là on rigolerait moins. Il traversa un couloir et entra arbitrairement dans une des salles. On aurait dit un musée des horreur. Des tableaux représentant des clowns tristes... Quelle horreur ! Il en sortit vite, préférant se faire tuer que regarder ça. Il entra dans la seconde, une chambre d'ami à voir la configuration. Il aurait parié tout le contenu des coffres de Bandomeer qu'elle contenait des caméras. Il referma la porte à peine entrebâillée. Il tenta le bout du couloir au final. La porte s'ouvrit à la volée et il tomba nez à nez avec tout un escadron. Le coup de la surprise passée ( d'une milli seconde ), un combat au corps à corps s'engagea. Emsar neutralisa les dix premiers avant de se prendre un mauvais coup à la tempe. Puis des blaster paralysant le frappèrent de l'arrière. Un autre escadron l'avait pris à revers.



1 heure après

[font=Georgia]« Debouuuuuut la marmotte ! »[/font]


On versa sur Emsar un peu d'eau. Il était ligoté à une chaise, sans comlink et sans couteau. L'air n'y était pas aussi vicié, aussi avait-on retiré à Emsar son équipement respiratoire. Génial, pas d'échappatoire.

[font=Georgia]« J'aimerais savoir... qui vient chez moi, deux fois de suite, pour foutre le souc', et pourquoi, hmm ? »[/font]
#5179
Emsar se réveilla pleinement en moins de dix secondes. Les années passées en état d'urgence, levé à 3 heures du matin pour être prêt au départ à 3h02 lui avaient appris à être parfaitement réveillé en peu de temps. Il analysa la pièce où il se trouvait... Quatre gardes à chaque coin, une grille d'aération, des murs en métal renforcé, boulonnés entre eux avec des pièces pour fixage rocheux, sûrement un ancien groupement de rocs découpé. L'air frais venait de la bouche d'aération, désactivable à distance pour les prisonniers avec une idée d'évasion. Astucieux.

Le type exhiba un couteau qu'Emsar ne connaissait que trop.

[font=Georgia]« Dis-moi ou je découpe des escalopes dans ton ventre l'ami. »[/font]


Emsar ne dit rien. Il ferma les yeux et se concentra... Il fallait qu'il rejoigne son palais mental le plus vite possible. L'homme grogna et plongea le couteau dans un brasier de forge antique qui se dressait à l'autre bout de la salle. Emsar commençait seulement à visualiser son endroit qui lui servirait d'échappatoire... En deux minutes le couteau était rougeoyant, et l'homme l'approcha du mollet à présent dénudé d'Emsar.

[font=Georgia]« Mauvais moment pour une sieste... Mais tu vas te réveiller, je te le dis moi... »[/font]


Emsar visualisait enfin. Il y entrait. Son Palais Mental. Le Palais Mental était une sorte de technique spirituelle que seule une centaine de personnes maîtrisait dans la galaxie. De tout les domaines enseignés, celui du Palais Mental était le seul où Emsar surpassait de loin son Sensei. Cet endroit qui n'appartenait qu'à notre esprit est la visualisation parfaite d'un endroit de notre connaissance, où toutes nos connaissances sont stockées. Mais pour des maîtres de cet "art" particulier, l'on pouvait inventer de toute pièce un Palais Mental qui n'avait aucun équivalent sur le plan physique. Pour Emsar, c'était une bibliothèque titanesque, constituée d'une sorte de tour centrale avec des rayons de livres tout autour, sur laquelle on grimpait à l'aide d'un grand escalier qui en faisait le tour, s'arrêtant à chaque niveau pour laisser place à une plateforme. Tout autour de cette tour se trouvait un vide large de dix mètres, avant de retrouver à nouveau des étals disposés en cercle. Cette bibliothèque pouvait accueillir un total de 45 millions de connaissances, dont chacune était une donnée qu'Emsar avait apprise : des liste de noms, d'adresses, des connaissances scientifiques, ou juste connaître la préparation du pain... Mais le Palais Mental avait aussi un autre rôle que de donner accès à une hypermémoire : la matérialisation. En effet, Emsar cherchait à atteindre le sommet de la tour, qui ne contenait aucun livre, mais juste une sorte de plate-forme avec en son centre une estrade, sur lequel il créait ce qu'il souhaitait. Emsar courait dans les escaliers imaginaires quand le couteau s'approchait...

[font=Georgia]« 3... »[/font]


Emsar courait de plus en plus vite. Encore une poignée de marche...

[font=Georgia]« 2... »[/font]


Il y était, il était sur la plate-forme...

[font=Georgia]« 1... »[/font]


L'estrade, l'estrade...

[font=Georgia]« T'es cuit mon gars ! »[/font]


Il appliqua le couteau sur le mollet d'Emsar. Trop tard. Emsar ne sentit rien. Ou plutôt si, mais en même temps qu'il ressentait la chaleur, il ressentait la fraîcheur. La matérialisation s'était déroulée à merveille. Dans son esprit, il appliquait son mollet contre un cube de glace qui ne fondait pas. La symbiose était telle avec son esprit qu'il parvenait à rendre réelle une sensation cérébrale. Certains malades hypocondriaques avaient un peu le même problème, ils attrapaient des maladies qui n'existaient pas en se persuadant de les avoir attrapé. Emsar se souvint des paroles de son Sensei :

[font=Georgia]« Méfie-toi des puissances,
Méfie-toi de l'aisance,
Au jeu du corps à corps,
L'esprit est bien plus fort...
»
[/font]


Cette technique avait ses limites. La réalité physique prenait toujours le pas. Ce n'était destiné qu'à démoraliser le tortionnaire pour le faire arrêter. Mais il ne fallait pas espérer tenir plus de 30 secondes... Ce qui marcha en revanche. L'homme appuyait sur le couteau, et voyait seulement Emsar sourire dans son sommeil. Il abandonna, et Emsar ouvrit les yeux progressivement. En souriant. Toujours plus étendu était son sourire, plus grand devenait le stress du skakoan.

[font=Georgia]« Bon sang... Mais qui es-tu ? »[/font]


Emsar souriait toujours. Puis... un petit bruit. Plus fort encore. Un rire. Mauvais, sardonique. Machiavélique. Le skakoan recule. De la peur. Toujours plus grande. Il ouvre les yeux, terrifié. L'humain n'est pas un humain, c'est le Diable.

[font=Georgia]« MAIS QUI ES-TU ? QUE VEUX-TU DE MOI ? »[/font]


Emsar se leva d'un bond, recula sa chaise sur un garde et le fit passer derrière lui à l'aide des pieds de la chaise. Une fois le skakoan passé en protection, il se jeta sur le dos, ce qui brisa la pauvre chaise. Il Fit une chose particulièrement horrible qu'il se promit de ne plus faire ensuite... Il se déboita les épaules pour passer ses menottes devant, paralysant son bras gauche qui entravait sa poignée droite, encore valide bien qu'affaiblie. Il empoigna tant bien que mal un pied de chaise détruit, et se mit à frapper un peu partout les gardes qui attaquaient. Il lâcha vite le bâton improvisé au premier choc, mais réussi à empoigner la pique de force de l'homme à terre. Il se prit deux décharges, mais une partie de lui restait dans son Palais Mental, aussi ne sentait-il pas la douleur. Il assomma bien vite un garde, celui à terre qui tentait de se relever, et un troisième. Le quatrième déposa les armes, mais Emsar l'assomma pareillement. Alors seulement sortit-il de sa torpeur spirituelle, ce qui lui valut une grosse douleur dans toute la partie supérieure du corps et au mollet gauche. Il approcha la pique du propriétaire Skakoan.

[font=Georgia]« Tu es mon otage, Mut Kramer. »[/font]


Il appliqua la pique sur le cou. Le masque à oxygène du Skakoan le maintiendrait en vie. Emsar lui retira tout de même, ainsi qu'aux autres. Inconscients, ils ne consommait que peu d'air ambiant, aussi ne mourraient-ils pas. Mais si l'un d'eux se réveillait et voulait passer pour inconscient pour le piéger, il s'étoufferait vite et son plan tomberait à plat. Puis, il passe presque deux heures à tenter de remettre son épaule gauche en place, pour passer à celle de droite.
#5193
Les masques des gardes n'étaient pas des respirateurs, fort heureusement, mais des recycleurs instantanée. Ils diffusaient un air dans le nez selon la préférence. Le tout se faisait à l'aide de trois molettes, "O²" "CO²" et "CO". On réglait la quantité voulu par litres à chaque inspiration. Pratique. Emsar régla afin d'inhaler 1/2% de CO, 30% de CO² et le reste en O², histoire de ne pas être hilare à frce de respirer de l'oxygène pur. Il l'essaya et respira un air encore plus frais et agréable que dans la pièce. L'engin devait ne pas marcher en cas de pénurie totale de tel ou tel élément. Si les gardes dehors décidaient de couper l'aération de la salle, Emsar était coincé. Enfin, non, mais, en théorie. Il suivit le fil du masque pour voir où était le système de filtration, afin de la prendre au garde... Mince. Le pack dorsal. Gros comme un sac à dos. Tant pis, Emsar mit l'engin sur son dos, pas trop lourd étonnamment, et remit debout Mut Kramer. Sans oublier de lui tendre son propre masque.

[font=Georgia]« On va faire un tour dehors. »[/font]


Les gardes n'étaient pas armés, mais Emsar avait son couteau. Il fallait maintenant faire en sorte que ça soit mortel pour le skakoan si ces gardes tiraient sur Emsar... Et il eut une idée.



Deux minutes après

Les gardes à l'entrée attendaient patiemment. Quel dommage que le maître ait fait insonoriser la pièce à tortures. Pour pas alerter les voisins, mon oeil, il avait pas de voisin. Il fallait être dans les bonnes grâces du Boss pour y aller, les gens qui y défilaient étaient toujours spéciaux pour atterrir là. Et le dernier, c'était un humain. Un humain. Qui était entré de force en brisant une fenêtre, le tout largué par un cargo au bout d'un filin. Tout en finesse ! Il y eut deux coups à la porte alors que les gardes pariaient sur l'état de l'humain une fois sortit.

[font=Georgia]« Ouais ? »[/font]

[font=Georgia]« Ouvrez... Aïe... s'il vous plaît... »[/font]


C'était la première fois qu'il disait s'il vous plaît. Ca leur parut louche. Ils ouvrèrent... Et tombèrent sur le Boss, avec un couteau enfoncé dans la gorge. A l'entendre déglutir, il avait été retiré puis replacé là rapidement. La lame disparaissait dans la gorge, la lame courbe épousa la forme du fond de la gorge.

[font=Georgia]« Tentez quoi que ce soit, tirez moi dessus, brusquez-moi, et ma lame se plantera toute seule. »[/font]


Les gardes sortirent leurs armes, mais une sorte de gargouillis de leur patron les convainquit de ne rien faire. En revanche ils firent passer le mot : l'humain avait pris le Boss en otage, et ce dernier était en position mortelle, le moindre faux pas serait fatal. Mut Kramer ayant des bons amis, personne n'eut l'idée de le laisser à son sort, pour éventuellement prendre le contrôle du bizness. Emsar passa la porte d'entrée au ralenti, pointé par deux dizaines de gardes, le coeur battant à tout rompre. Puis, une fois dehors en direction des portes, un nouveau problème : les Nexus. Les charmantes bêtes n'avaient en effet pas le sens des priorités. Emsar entendit deux grognements venant de la droite. Un Nexu apparut dans la nuage orangé. La bête bondit vers la tête d'Emsar, qui eut droit à une demie seconde de réflexion. Il avait vu juste : les bêtes portaient des appareils reliées à leurs museaux allongé, afin de s'accomoder de l'air pollué. Emsar sortit la couteau pendant une autre demie seconde, avant de la replacer au bon endroit, dans la gorge de Kramer. La lame trancha un cordon d'alimentation en oxygène, déversant le précieux élément gazeux dans l'air ambiant, et faisant suffoquer la créature. Le maître-nexu vint s'en occuper, tandis que la deuxième bête ne se risquait pas. Emsar, dans son mouvement défensif, avait fait un demi-tour complet, offrant son dos à la porte. Ils la franchirent, toujours suivis de multiples gardes.

Le cargo YT-1300 arriva dans un vrombissement qui perça l'air de tout le monde, et Emsar monta à bord avec son précieux otage. Tout avait été calculé à la seconde près.

Tout.

Depuis le début.

Et maintenant commençait l'interrogatoire...
#5208
Le skakoan avait encore son masque dans sa "cellule". Le cargo partit dans l'atmosphère, une douzaine de chasseurs aux trousses. Ils eurent du mal à atteindre la zone d'hyperespace, mais les boucliers et les propulseurs jouaient en leur faveur. Ils purent faire un saut en vitesse lumière, leur hyperpropulsion de classe 1.0 les dispensant de toute poursuite. Pas mesure de précaution, ils programmèrent quatre sauts en tout, histoire d'être indétectables. Et ensuite ils stoppèrent les machines en plein vide spatial. Emsar prit son couteau et alla voir leur prisonnier.

[font=Georgia]« Vous prenez le repas avec nous ? »[/font]


Incompréhension. Mais le skakoan ne put refuser. Le quatuor alla s'installer sur la table d'holo-échec pour grignoter des plats surgelés. Le repas fut assez animé, le Sensei, Alcibiade et John parlant de tout et de rien, comme de simples gens. Le skakoan grignotait par la mince ouverture de sa bouche, ouvrant et refermant rapidement histoire de ne pas inspirer trop d'oxygène. Il ne mangeait presque rien et ne parlait pas, trop gêné et intrigué. Puis enfin, John lui adressa la parole.

[font=Georgia]« Normalement, je devrais être en train de vous torturer histoire de vous soutirer des renseignements. Mais j'aimerais que vous les disiez de vous-même. »[/font]


Le skakoan le fixait de ses yeux noirs profonds.

[font=Georgia]« Et qu'est-ce que vous voulez savoir ? Pourquoi m'avoir enlevé ! Si c'est pour de l'argent je... »[/font]

[font=Georgia]« Gardez votre argent, l'ami. Je suis tueur, pas truand, j'ai trop de fierté pour ça. »[/font]


Clignements d'yeux.

[font=Georgia]« Comment vous avez fait ? »[/font]

[font=Georgia]« Pour mon mollet ? »[/font]

[font=Georgia]« Oui. »[/font]

[font=Georgia]« Parce que je suis le meilleur. »[/font]


Ce n'était pas à proprement parler la vérité, mais cette montée d'égo le mettait en position de supériorité évidente face à Kramer.

[font=Georgia]« Je souhaite connaître l'emplacement des plans de l'infanterie droïde de Baktoid Industries. »[/font]


Reniflement de dédain.

[font=Georgia]« Et pourquoi je vous le dirais ? »[/font]

[font=Georgia]« D'une part parce que je suis maître tortionnaire, et que je sais que ceux qui torturent aiment encore moins que les autres d'être torturés... D'autre part, je me suis introduit chez vous, je vous ai enlevé, vous êtes seul, sans ressource et sans compétence. Vous n'avez aucune autre alternative, si je suis venu à vous, c'est que je tiens mon information de quelqu'un qui connait chaque membre du conseil de Baktoid, si vous mourrez il me reste d'autres noms sur ma liste. Vous ne voudriez pas mourir aussi bêtement ? »[/font]


C'était du bluff bien sûr. Mais du bon bluff, et logique en plus. Le skakoan était coincé.

[font=Georgia]« D'accord je vais vous le dire... »[/font]

[font=Georgia]« De ? »[/font]

[font=Georgia]« D'accord je vais vous le dire ! Les plans sont sur Charros 4. »[/font]


Emsar avala de travers en écarquillant les yeux.

[font=Georgia]« Charros 4 ? »[/font]

[font=Georgia]« Oui, sous le bâtiment administratif de l'antenne Holonet de la planète se trouve une entrée secrète qui mène à une cathédrale fonderie du Techno Syndicat. On y entre par une caverne dont l'entrée effondrée se situe au troisième croisement en partant de l'entrée des égouts à proximité. »[/font]

[font=Georgia]« Le complexe est gardé ? »[/font]

[font=Georgia]« Non, mais des protocoles de sécurité impossible à désactiver réveilleront des escouades entières de droïdes. Le serveur se situe tout au bout du complexe. »[/font]

[font=Georgia]« Avec quels plans ? »[/font]

[font=Georgia]« Tous. B-1, B-1A, B-2, B-3, B-X, et même les chasseurs Vautours. »[/font]

[font=Georgia]« Bien. Je vous remercie. Nous allons vous déposer sur Ploo 4 dans 24 heures, nous vous donnerons de quoi acheter un billet de retour pour Skako. SI vous parlez si vous tentez quoi que ce soit, vous mourrez. Pas maintenant, mais un jour. »[/font]


Emsar débarrassa la table, ce qui fut fait en une poignée de secondes, les emballages allant tous à la poubelle.

[font=Georgia]« Au fait... qui êtes-vous ? »[/font]


John s'approcha de l'homme. Très près...

[font=Georgia]« Je suis John Emsar, Moff de Bandomeer et seigneur de guerre impérial. »[/font]


Les yeux que skakoan s'élargirent encore plus. Alcibiade aurait juré que c'était impossible. Cette réponse sembla suffire comme garantie. Le skakoan fut lâché sur Ploo 4 avec quelques crédits, Avant que le trio ne reparte vers le Secteur Corporatif.
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