By John Emsar - jeu. 21 nov. 2013 18:01
- jeu. 21 nov. 2013 18:01
#4986
[font=Georgia]« Orbite de Skako dans deux minutes. »[/font]
C'était plus qu'il n'en fallait pour se préparer. Le trio avait du faire un crochet vers Corellia à nouveau, pour acheter des combinaisons pressurisées, et des bouteilles d'oxygènes. Skako était une planète d'atmosphère classée de type 4, soit l'atmosphère la plus nocive pour une espèce standard comme les humains. La pollution était telle que certains individus pouvaient pleurer du sang avant de tomber raide mort à cause du monoxyde de carbone, en moyenne 100 fois plus concentré que sur une planète basique. Skako était un peu comme Anoat, sauf qu'à la différence de cette dernière, Skako accueillait une espèce qui s'accommodait bien de cette atmosphère irrespirable. Les skakoans devaient porter des masques partout ailleurs, et c'est pour cela que peu d'entre eux tentaient l'aventure spatiale. Les skakoans les plus aventureux étaient soit de ceux qui acceptaient de porter des masques en permanence, soit de ceux qui s'étaient fait opérer et s'étaient fait remplacer leurs organes, soit de ceux qui avaient besoin d'être un peu partout en même temps, du genre de Wat Tambor. Et c'était un de ces anciens amis qui attiraient Emsar aujourd'hui.
Salvator Maroni, ancien ingénieur de Baktoid Armor Workshop, leur avait fourni les coordonnées d'un membre du conseil de Baktoid Industries en échange de sa fille saine et sauve, que le trio avait arraché d'un groupe d'extrémistes dirigé par un Jar'Hal, un homologue d'Emsar et un ancien élève du Sensei. Le trio enfila les combinaisons de chacun, et ils purent admirer la planète salle Skako. Le sol ressemblait à une mosaïque étrange, qu'Emsar ne pouvait expliquer faute de documentation. Il émit l'hypothèse que cela pouvait être dû aux constructions similaires de chaque ville qui recouvrait la planète, mais le trio, à commencer par Emsar, n'en était pas convaincu. Mystère. Étonnamment, il n'y eut pas de contrôle de sécurité. Emsar pensait depuis le début que les plans étaient sur Skako, mais ce jeu de chat et de souris jetait un sérieux doute sur ses impressions premières. Ils se posèrent sur une plate-forme standard dans la capitale, Metalorn. La planète eocuménopole comme Taris et Coruscant était nappée d'un brouillard permanent. Le trio sortit du cargo qui enclencha une demie-douzaine de système de purification à l'ouverture et à la fermeture de la rampe. Leurs combinaisons n'étaient pas trop grosses, pas du type de combinaison de vulcanologue, mais plutôt du type tenue de pilotage, avec un masque fait de plastoïde à l'arrière du crâne et un hublot intégral qui partait du front au menton en transparacier. De quoi encaisser un coup de blaster sans broncher.
Le brouillard orangé s'épaississait à mesure qu'ils descendaient des plates-formes d'amarrage pour rejoindre la foule. Ils discernèrent à peine une dizaine de combinaisons sur une poignée de centaines de passants, mais personne ne s'intéressa à eux. Le visage étrange des skakoans restait baissé sur leurs pieds, comme s'ils portaient toute la misère du monde sur leurs épaules. Contrairement à Corellia, il n'y avait pas de bottin sur Skako, aussi ils durent rechercher le nom dans un établissement municipal où leur discrétion fut remarquée de tous. Ils trouvèrent néanmoins le domicile personnel de l'intéressé, Mut Kramer. A l'autre bout de la planète. Ils reprirent leur vaisseau et retirèrent avec joie leur combinaison. Ils avaient testé le pack dorsal qui purifiait l'air intérieur de la combinaison, permettant de se dispenser d'oxygène en bouteille définitivement, même si une bouteille restait branchée en cas de panne. Mais l'air recyclé devenait écoeurant à force. Il fallait être habitué et ce n'était pas leur cas. Alcibiade se maudit de travailler pour un patron aussi chiant...
12 heures de voyage en rase-moquette leur permis de se rapprocher efficacement de la cible. Ils renfilèrent leurs combinaisons et remirent en marche leur pack. Puis ils se rendirent comme ils purent devant le logis de leur cible. Une villa cerclée de murs, de gardes, de caméras, et même un couple de nexus. Charmant. Leur cible devait vraiment être importante, mais Emsar avait besoin de ces plans. Après avoir fait un repérage, ils revinrent au vaisseau où ils enlevèrent avec joie leur combinaison.
[font=Georgia]« Bon, récapitulons : deux rangées de murs, 3 mètres 50, barbelés, caméras, deux miradors, deux Nexus, 26 gardes à l'extérieur, vitres teintées... »[/font]
[font=Georgia]« On n'y arrivera pas. »[/font]
[font=Georgia]« Si, c'est possible... mais sans combinaison seulement. »[/font]
[font=Georgia]« En prenant juste des masques et des lunettes ? »[/font]
[font=Georgia]« C'est une bonne idée Alcibiade, mais si je ne l'ai pas proposée, c'est parce qu'elle sera inutile, notre peau sera desséchée et pourrie en une demie-heure. »[/font]
[font=Georgia]« Il existe des gels anti-pollution. »[/font]
Emsar réfléchit un instant. Signe qu'il n'y avait pas pensé avant, à ça.
[font=Georgia]« Moui, avec des gants lourds scotchés aux habits, ça pourrait marcher. Encore faut-il en trouver ! Ainsi que des lunettes teintées comme celle des nageurs, et des petits masques ! »[/font]
[font=Georgia]« Ils doivent avoir du matériel vendu sur place pour les espèce sensibles, en cas de bris du matériel importé. »[/font]
[font=Georgia]« Vrai, mais ça doit coûter la peau des fesses... Oh, au diable l'avarice ! On ira chercher ça demain, on s'évitera le diktat des combinaisons. Ensuite j'irais tout seul chercher l'info. »[/font]
[font=Georgia]« Mais, on a même pas de plan d'attaque ! »[/font]
[font=Georgia]« J'ai un plan... »[/font]
Emsar serra le poing et l'abattit sur la table d'holo-échec.
[font=Georgia]« ... On attaque ! »[/font]
C'était plus qu'il n'en fallait pour se préparer. Le trio avait du faire un crochet vers Corellia à nouveau, pour acheter des combinaisons pressurisées, et des bouteilles d'oxygènes. Skako était une planète d'atmosphère classée de type 4, soit l'atmosphère la plus nocive pour une espèce standard comme les humains. La pollution était telle que certains individus pouvaient pleurer du sang avant de tomber raide mort à cause du monoxyde de carbone, en moyenne 100 fois plus concentré que sur une planète basique. Skako était un peu comme Anoat, sauf qu'à la différence de cette dernière, Skako accueillait une espèce qui s'accommodait bien de cette atmosphère irrespirable. Les skakoans devaient porter des masques partout ailleurs, et c'est pour cela que peu d'entre eux tentaient l'aventure spatiale. Les skakoans les plus aventureux étaient soit de ceux qui acceptaient de porter des masques en permanence, soit de ceux qui s'étaient fait opérer et s'étaient fait remplacer leurs organes, soit de ceux qui avaient besoin d'être un peu partout en même temps, du genre de Wat Tambor. Et c'était un de ces anciens amis qui attiraient Emsar aujourd'hui.
Salvator Maroni, ancien ingénieur de Baktoid Armor Workshop, leur avait fourni les coordonnées d'un membre du conseil de Baktoid Industries en échange de sa fille saine et sauve, que le trio avait arraché d'un groupe d'extrémistes dirigé par un Jar'Hal, un homologue d'Emsar et un ancien élève du Sensei. Le trio enfila les combinaisons de chacun, et ils purent admirer la planète salle Skako. Le sol ressemblait à une mosaïque étrange, qu'Emsar ne pouvait expliquer faute de documentation. Il émit l'hypothèse que cela pouvait être dû aux constructions similaires de chaque ville qui recouvrait la planète, mais le trio, à commencer par Emsar, n'en était pas convaincu. Mystère. Étonnamment, il n'y eut pas de contrôle de sécurité. Emsar pensait depuis le début que les plans étaient sur Skako, mais ce jeu de chat et de souris jetait un sérieux doute sur ses impressions premières. Ils se posèrent sur une plate-forme standard dans la capitale, Metalorn. La planète eocuménopole comme Taris et Coruscant était nappée d'un brouillard permanent. Le trio sortit du cargo qui enclencha une demie-douzaine de système de purification à l'ouverture et à la fermeture de la rampe. Leurs combinaisons n'étaient pas trop grosses, pas du type de combinaison de vulcanologue, mais plutôt du type tenue de pilotage, avec un masque fait de plastoïde à l'arrière du crâne et un hublot intégral qui partait du front au menton en transparacier. De quoi encaisser un coup de blaster sans broncher.
Le brouillard orangé s'épaississait à mesure qu'ils descendaient des plates-formes d'amarrage pour rejoindre la foule. Ils discernèrent à peine une dizaine de combinaisons sur une poignée de centaines de passants, mais personne ne s'intéressa à eux. Le visage étrange des skakoans restait baissé sur leurs pieds, comme s'ils portaient toute la misère du monde sur leurs épaules. Contrairement à Corellia, il n'y avait pas de bottin sur Skako, aussi ils durent rechercher le nom dans un établissement municipal où leur discrétion fut remarquée de tous. Ils trouvèrent néanmoins le domicile personnel de l'intéressé, Mut Kramer. A l'autre bout de la planète. Ils reprirent leur vaisseau et retirèrent avec joie leur combinaison. Ils avaient testé le pack dorsal qui purifiait l'air intérieur de la combinaison, permettant de se dispenser d'oxygène en bouteille définitivement, même si une bouteille restait branchée en cas de panne. Mais l'air recyclé devenait écoeurant à force. Il fallait être habitué et ce n'était pas leur cas. Alcibiade se maudit de travailler pour un patron aussi chiant...
12 heures de voyage en rase-moquette leur permis de se rapprocher efficacement de la cible. Ils renfilèrent leurs combinaisons et remirent en marche leur pack. Puis ils se rendirent comme ils purent devant le logis de leur cible. Une villa cerclée de murs, de gardes, de caméras, et même un couple de nexus. Charmant. Leur cible devait vraiment être importante, mais Emsar avait besoin de ces plans. Après avoir fait un repérage, ils revinrent au vaisseau où ils enlevèrent avec joie leur combinaison.
Emsar réfléchit un instant. Signe qu'il n'y avait pas pensé avant, à ça.
Emsar serra le poing et l'abattit sur la table d'holo-échec.