- lun. 10 août 2020 07:10
#38082
- Aslan -
"Mon Maître m’a dit un jour, que chaque événement, aussi isolé soit-il,
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020
Il était libre. Ça n’avait pas été évident et il avait dû travailler longtemps pour en arriver là. Mais tous ses efforts avaient payé. Il n’était plus redevable à Arkanian Cyber. Il faut dire qu’elle s’était bien servie de lui. Jamais il n’aurait pensé que passer se marcher le mettrais dans une telle situation. Tout ce qu’il avait fait, c’était d’accepter une offre après son accident. Sans le savoir, il avait signé un pacte avec le diable.
Tout avait commencé 2 ans auparavant. Il avait entrepris de cambrioler un mafieux de Vohai. Il s’agissait d’un Rodien de la pire espèce. Il avait suffisamment de crédit pour venir en aide à la population entière d’une petite planète. C’était indécent. Il n’avait pas besoin d’autant alors un peu moins pour lui et plus pour Aslan ne devait pas être un gros problème. Et pour une personne si méfiante et riche, son système de sécurité était bien loin d’être au point. Surtout pour un slicer tel que le Noorien. Il savait utiliser de telles failles. Le Rodien allait se réveiller avec des poches un peu moins lourdes. Jusque là rien de bien difficile. Malheureusement pour lui, et parce que le facteur humain était la seule chose qu’il ne pouvait pas prévoir, la mission avait mal tournée.
En plein nuit, la prostituée qui avait passé du temps avec la crapule s’était levée pour le voler elle aussi. Et elle était tombée nez à nez avec Aslan. Son simple cri, strident et puissant, suffit à réveiller toute la maison. En quelques secondes, tous les gardes avaient rappliqué et Aslan avait été obligé de prendre la fuite. Il était parti par les toits de la ville. La meilleure chose à faire était de récupérer le circuit unirail qui orbitait autour de la planète. Mais il était difficile de rivaliser à pied avec les speeder de ses poursuivants. Il avait beau être rapide et agile, il ne pouvait rien faire. Une chose en entrainant une autre, il chuta. Il pensa qu’il allait mourir. Comment aurait-il pu s’en sortir ? Il tombait de haut. Il aurait dû se douter que tout finirait ainsi un jour ou l’autre. Mais la vie n’en avait pas décidé ainsi. Il devait vivre.
Il se réveilla dans une chambre d’hôpital. Comment avait-il survécu ? Qui l’avait sauvé ? Il n’en savait rien. Il avait dû atterrir dans une ruelle bondée. Les mercenaires n’avaient pas pu le récupérer et les urgences avaient été appelées. Il avait eu de la chance… Enfin c’est ce qu’il pensait. Quelque chose clochait. Il avait beau essayer de bouger, de se redresser, il n’y arrivait pas… Qu’est ce qu’il avait ? Il avait la sensation étrange qu’une chappe de plomb recouvrait ses jambes. Les médecins avaient dû les attacher pour ne pas qu’il s’enfuisse. Il souleva le drap qui le recouvrait et découvrit avec stupeur que ses jambes étaient libres. Il ne pouvait tout simplement plus les bouger. Il commença à paniquer. Il avait perdu l’usage de ses jambes !
Les jours qui suivirent furent long. Plongé dans un mutisme dont il n’avait pas l’habitude. Cette nouvelle l’avait détruit. Il aurait préféré mourir en tombant. C’était donc sa punition pour tout ce qu’il avait fait par le passé… Il rester les yeux fixés sur le miroir tranchant au bout de la pièce. C’était son exutoire. Mais il n’avait pas la force de le faire, ni celle de l’atteindre. Il aurait pu se trainer de l’autre côté de la pièce, mais même pour ça, toute motivation avait disparu. Et puis un jour, un homme vint le voir. Il ne le connaissait pas, mais il avait une proposition. Il pouvait lui rendre ses jambes. Comment ? Peu importait. Il fallait juste signer. Alsan n’y réfléchit pas une seconde de plus. Il signa, occultant tous les paramètres qui allait l’envoyer en enfer.
Arkanian Cyber avait promis de lui rendre ses jambes. Mais pas la façon de le faire, ni les petits autres tests qu’ils avaient prévu de faire. Ils avaient eu vent de son talent de slicer et de runner. Ils remplacèrent ses jambes par des prothèses militaires améliorées et lui implantèrent un cyber cortex. Il ne s’agissait là que de simples prototypes et les tests qu’ils faisaient étaient à priori illégaux. Durant un temps Aslan regretta son erreur. Il était seul, enfermé, un rat de laboratoire. Mais petit à petit il apprit à utiliser ses nouveaux atouts. Il ne remercia pas la société pour autant. Mais il se devait d’en faire une force. Il était plus rapide, plus agile, avec des possibilités d’amélioration. So cerveau était devenu un datapad. Il avait accès à tous les objets connectés qui l’entourait. Il pouvait écrire de nouveau code de façon plus rapide et les propager par la simple pensée. Ils l’avaient transformé en slicer de nouvelles générations. Et il s’en contentait. Mais il était loin d’avoir une idée de ce qu’il devait encore faire pour être libre.
Les tests continuèrent. Ils amélioraient régulièrement ses implants. Ils les testaient. Et un jour, quand ils furent satisfaits, un responsable se présenta enfin à lui. Ce n’était pas un chercheur. Plus un homme d’affaire. Ils en avaient fini avec les tests. Et il pouvait enfin être libre. Mais à une condition. Le contrat stipulait qu’il devait maintenant rembourser ces nouveaux dispositifs. Il fut contraint de travailler pour la compagnie. Il devait écrire des lignes et des lignes de codes. Il ne travaillait pas seul, petit à petit il rencontrait du monde et se remettait de l’isolement forcé. Mais il n’était pas libre pour autant. Et puis quelque jour plus tôt, il avait enfin remboursé les frais de ses implants. Arkanian l’avait enfin laissé s’en aller. Il était de nouveau libre.
Mais que pouvait-il bien faire ? Il n’en avait aucun idée… Il avait besoin de crédit. Mais il devait aussi fuir le plus loin possible de cette planète et ne jamais y remettre les pieds. Où aller ? Quelque chose au fond de lui murmurer le nom d’une planète. Il n’y avait rien d’intéressant à y faire et pourtant, son esprit ne pouvait s’empêcher d’y penser. C’était de la pure curiosité. Aslan essayait de se convaincre que si un homme avait pris le risque de s’introduire dans le bâtiment de la guilde des mines de coruscant, ce n’était pas pour rien. Quoi que cherche ce Dashel, ça devait valoir le coup. Aslan ne supportait pas de ne pas connaitre le fin mot de l’histoire. Seline serait donc sa prochaine destination.
Tout avait commencé 2 ans auparavant. Il avait entrepris de cambrioler un mafieux de Vohai. Il s’agissait d’un Rodien de la pire espèce. Il avait suffisamment de crédit pour venir en aide à la population entière d’une petite planète. C’était indécent. Il n’avait pas besoin d’autant alors un peu moins pour lui et plus pour Aslan ne devait pas être un gros problème. Et pour une personne si méfiante et riche, son système de sécurité était bien loin d’être au point. Surtout pour un slicer tel que le Noorien. Il savait utiliser de telles failles. Le Rodien allait se réveiller avec des poches un peu moins lourdes. Jusque là rien de bien difficile. Malheureusement pour lui, et parce que le facteur humain était la seule chose qu’il ne pouvait pas prévoir, la mission avait mal tournée.
En plein nuit, la prostituée qui avait passé du temps avec la crapule s’était levée pour le voler elle aussi. Et elle était tombée nez à nez avec Aslan. Son simple cri, strident et puissant, suffit à réveiller toute la maison. En quelques secondes, tous les gardes avaient rappliqué et Aslan avait été obligé de prendre la fuite. Il était parti par les toits de la ville. La meilleure chose à faire était de récupérer le circuit unirail qui orbitait autour de la planète. Mais il était difficile de rivaliser à pied avec les speeder de ses poursuivants. Il avait beau être rapide et agile, il ne pouvait rien faire. Une chose en entrainant une autre, il chuta. Il pensa qu’il allait mourir. Comment aurait-il pu s’en sortir ? Il tombait de haut. Il aurait dû se douter que tout finirait ainsi un jour ou l’autre. Mais la vie n’en avait pas décidé ainsi. Il devait vivre.
Il se réveilla dans une chambre d’hôpital. Comment avait-il survécu ? Qui l’avait sauvé ? Il n’en savait rien. Il avait dû atterrir dans une ruelle bondée. Les mercenaires n’avaient pas pu le récupérer et les urgences avaient été appelées. Il avait eu de la chance… Enfin c’est ce qu’il pensait. Quelque chose clochait. Il avait beau essayer de bouger, de se redresser, il n’y arrivait pas… Qu’est ce qu’il avait ? Il avait la sensation étrange qu’une chappe de plomb recouvrait ses jambes. Les médecins avaient dû les attacher pour ne pas qu’il s’enfuisse. Il souleva le drap qui le recouvrait et découvrit avec stupeur que ses jambes étaient libres. Il ne pouvait tout simplement plus les bouger. Il commença à paniquer. Il avait perdu l’usage de ses jambes !
Les jours qui suivirent furent long. Plongé dans un mutisme dont il n’avait pas l’habitude. Cette nouvelle l’avait détruit. Il aurait préféré mourir en tombant. C’était donc sa punition pour tout ce qu’il avait fait par le passé… Il rester les yeux fixés sur le miroir tranchant au bout de la pièce. C’était son exutoire. Mais il n’avait pas la force de le faire, ni celle de l’atteindre. Il aurait pu se trainer de l’autre côté de la pièce, mais même pour ça, toute motivation avait disparu. Et puis un jour, un homme vint le voir. Il ne le connaissait pas, mais il avait une proposition. Il pouvait lui rendre ses jambes. Comment ? Peu importait. Il fallait juste signer. Alsan n’y réfléchit pas une seconde de plus. Il signa, occultant tous les paramètres qui allait l’envoyer en enfer.
Arkanian Cyber avait promis de lui rendre ses jambes. Mais pas la façon de le faire, ni les petits autres tests qu’ils avaient prévu de faire. Ils avaient eu vent de son talent de slicer et de runner. Ils remplacèrent ses jambes par des prothèses militaires améliorées et lui implantèrent un cyber cortex. Il ne s’agissait là que de simples prototypes et les tests qu’ils faisaient étaient à priori illégaux. Durant un temps Aslan regretta son erreur. Il était seul, enfermé, un rat de laboratoire. Mais petit à petit il apprit à utiliser ses nouveaux atouts. Il ne remercia pas la société pour autant. Mais il se devait d’en faire une force. Il était plus rapide, plus agile, avec des possibilités d’amélioration. So cerveau était devenu un datapad. Il avait accès à tous les objets connectés qui l’entourait. Il pouvait écrire de nouveau code de façon plus rapide et les propager par la simple pensée. Ils l’avaient transformé en slicer de nouvelles générations. Et il s’en contentait. Mais il était loin d’avoir une idée de ce qu’il devait encore faire pour être libre.
Les tests continuèrent. Ils amélioraient régulièrement ses implants. Ils les testaient. Et un jour, quand ils furent satisfaits, un responsable se présenta enfin à lui. Ce n’était pas un chercheur. Plus un homme d’affaire. Ils en avaient fini avec les tests. Et il pouvait enfin être libre. Mais à une condition. Le contrat stipulait qu’il devait maintenant rembourser ces nouveaux dispositifs. Il fut contraint de travailler pour la compagnie. Il devait écrire des lignes et des lignes de codes. Il ne travaillait pas seul, petit à petit il rencontrait du monde et se remettait de l’isolement forcé. Mais il n’était pas libre pour autant. Et puis quelque jour plus tôt, il avait enfin remboursé les frais de ses implants. Arkanian l’avait enfin laissé s’en aller. Il était de nouveau libre.
Mais que pouvait-il bien faire ? Il n’en avait aucun idée… Il avait besoin de crédit. Mais il devait aussi fuir le plus loin possible de cette planète et ne jamais y remettre les pieds. Où aller ? Quelque chose au fond de lui murmurer le nom d’une planète. Il n’y avait rien d’intéressant à y faire et pourtant, son esprit ne pouvait s’empêcher d’y penser. C’était de la pure curiosité. Aslan essayait de se convaincre que si un homme avait pris le risque de s’introduire dans le bâtiment de la guilde des mines de coruscant, ce n’était pas pour rien. Quoi que cherche ce Dashel, ça devait valoir le coup. Aslan ne supportait pas de ne pas connaitre le fin mot de l’histoire. Seline serait donc sa prochaine destination.
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020