- dim. 2 févr. 2014 12:39
#7631
La Dame Blanche était partie du bureau du Président d'Elrood, en compagnie de la dirigeante de ce qui fut, par le passé, la Radell Mining Corporation. Toutes deux avaient pris un speeder, accompagné d'une douzaine de Coynites, pour se diriger vers le bâtiment si caractéristique de cette entreprise minière. Le bâtiment que l'on voyait et que l'on reconnaissait immédiatement. Une pyramide toute de verre, dans laquelle le soleil se reflétait. Un bâtiment lumineux et enchanté. Un bâtiment qui par cet aspect, contrastait du tout au tout avec l'obscure vie des mineurs, dans la noirceur, dans la suie et l'obscurité.
Dans des endroits lointains
Il y a une sorte d'hommes
Ils ont comme destin
De vivre en bête de somme.
Le pilote se posa devant l'entrée de la Radell. Immédiatement, ce fut le balai des gardes bleus de cette entreprise.
« Veuillez circuler. L'accès au site est interdit suite à une tentative d'intrusion ! Veuillez ... Oh, toutes mes excuses Mesdames. Je ne vous avais pas reconnues. La situation est grave. Je contacte monsieur Boncoeur pour qu'il vous expose la situation. »
Texiera remercia le garde qui lui présentait un datapad contenant des données incompréhensibles pour la politicienne qu'était Dana. Elle crut cependant comprendre des termes comme intrusion informatique, hack, prisonnier. Prisonnier ? Ils avaient capturé quelqu'un ? Furious s'était fait prendre ? Comment cela se faisait-il ? À en juger par l'agitation qui régnait dans le périmètre de l'organisation, Scott et son équipage ne s'étaient pas faits aussi discrets que voulu.
Je parle de mineurs
Aux minerais différents
Qui ont comme labeur
D'extraire même des diamants
La jeune femme émit un léger soupir, qui attira l'attention de la dirigeante.
« Toutes mes excuses pour tout cela, Sultane. Il se trouve que nous avons subi une attaque terroriste ainsi qu'une intrusion dans notre système informatique. Pourrions-nous remettre à plus tard votre visite, madame ? »
Sans aucun doute que la Sultane put lire la lueur d'espoir dans les yeux de la dirigeante. Elle allait refuser avec un grand sourire lorsque Boncoeur s'approcha. Il la salua d'un signe de tête rapide.
« Sénatrice Rangre, je vous souhaite la bienvenue. Désolé pour toute l'agitation, mais ce n'est assurément pas le bon moment pour venir ici. Laura, je ne sais pas si les gardes te l'ont dit, mais nous avons interpelé quelqu'un. J'étais avec lui dans la salle des serveurs, et je pense qu'il était mêlé au complot. Aviez-vous demandé une opération de maintenance dans la salle Omega ? »
La Sultane était transparente. Cela lui faisait tout drôle. On la passait à la trappe, elle et ses douze Coynites. Oui, vraiment transparente, inexistante. Comme si elle était trop stupide pour comprendre ce qu'il se passait. À moins que l'on veuille lui cacher quelque chose.
Ils descendent sous la terre
Avec l'incertitude
Des conditions précaires
Qui deviennent habitude
L'entreprise lui appartenait après tout. Elle soupira un coup à nouveau avant de prendre la parole.
« Je vous remercie de vos attentions, monsieur Boncoeur, mais je ne partirais certainement pas immédiatement, il y ... »
L'homme la coupa brutalement. Il était à cran, cela ne faisait aucun doute.
« Écoutez, madame. Sauf votre respect, les civils ne sont pas admis dans cette zone. Nous subissons quelque chose qui demande toute notre attention, et la Radell Mining Corporation a besoin de l'ensemble de ses ressources pour contrecarrer la menace. Il s'agit d'une affaire interne, alors je vous prierais de partir, vous et vos chiens de gardes. »
La Sénatrice leva un sourcil. Intrépide qui osait défier les Coynites en les traitant de chiens de garde ? En bafouant leur honneur ?
De multiples travailleurs
De toutes races de couleur
Au ventre y ont du cœur
Pour sauver l'un des leurs
Elle s'interposa lorsque le chef de l'escouade voulut attraper le chef de la sécurité informatique. Pas de sang aujourd'hui. Pas pour le moment. Entre les deux mâles, elle prit la parole, plantant son regard de glace dans celui de Boncoeur.
« Aujourd'hui, monsieur Boncoeur, vous êtes un fonctionnaire et travaillez pour la Fédération d'Eskyirt, au sein de la Federal Mining Corporation. Vous êtes sous MES ordres et JE dirige ici. Alors, écartez-vous IMMÉDIATEMENT, et menez-moi DIRECTEMENT vers le lieu du litige et vers ce prisonnier que vous avez fait. EXÉCUTION ! »
Certains mots avaient été appuyés très fortement, et s’il n'y avait aucune menace dans la voix de la sultane, qui n'était que détermination et ordre. Elle resta ainsi, sans bouger, tandis que l'homme, interdit, attendait. Il ne bougeait pas non plus. Les deux se jaugeaient, se jugeaient. Aucun ne bougeait.
Ici le noir est dominant
À vivre dans les entrailles
Ça resserre les liens
Au dangereux travail
Ça forme les copains
Si les mines formaient les copains, assurément que les sombres manigances des industriels n'assuraient pas l'amitié.
« Madame Texiera ? »
Boncoeur ne bougea pas d'un poil, mais la dame que Dana avait eue dans son bureau, elle, devant la tension, fit signe à la Sénatrice de la suivre. Sénatrice qui ordonna, avant de lui emboiter le pas, à trois soldats Coynites d'encadrer Boncoeur pour le forcer à les suivre.
« Allons discuter de cela dans mon bureau, nous pourrons également en apprendre un peu plus sur la situation. Monsieur Boncoeur se fera une joie de nous la détailler. »
La Sultane fit un non de la tête.
« Négatif. Je veux que nous nous dirigions vers cette zone Omega ainsi que vers le prisonnier. Il est du devoir de la Fédération de s'occuper de cela, et ces hommes ici présents sont habilités à ce travail. Et nous y allons tous les trois »
Douze Coynite, trois humains, un chemin. Un chemin qu'Yves se faisait un total déplaisir à ouvrir.
La terre est si jolie
Quand le calme y règne
Si les hommes de demain
Voulaient prendre la peine
Et vivre comme des humains
Tout en s'aimant en frère
Portes codées, scan oculaire, labyrinthe de couloirs, analyse biométrique. Une sécurité quasi parfaite. Mais Furious avait manifestement réussi à y rentrer. Belle réussite. Pas à en sortir toutefois.
Il y a une sorte d'hommes
Ils ont comme destin
De vivre en bête de somme.
Le pilote se posa devant l'entrée de la Radell. Immédiatement, ce fut le balai des gardes bleus de cette entreprise.
Texiera remercia le garde qui lui présentait un datapad contenant des données incompréhensibles pour la politicienne qu'était Dana. Elle crut cependant comprendre des termes comme intrusion informatique, hack, prisonnier. Prisonnier ? Ils avaient capturé quelqu'un ? Furious s'était fait prendre ? Comment cela se faisait-il ? À en juger par l'agitation qui régnait dans le périmètre de l'organisation, Scott et son équipage ne s'étaient pas faits aussi discrets que voulu.
Aux minerais différents
Qui ont comme labeur
D'extraire même des diamants
La jeune femme émit un léger soupir, qui attira l'attention de la dirigeante.
Sans aucun doute que la Sultane put lire la lueur d'espoir dans les yeux de la dirigeante. Elle allait refuser avec un grand sourire lorsque Boncoeur s'approcha. Il la salua d'un signe de tête rapide.
La Sultane était transparente. Cela lui faisait tout drôle. On la passait à la trappe, elle et ses douze Coynites. Oui, vraiment transparente, inexistante. Comme si elle était trop stupide pour comprendre ce qu'il se passait. À moins que l'on veuille lui cacher quelque chose.
Avec l'incertitude
Des conditions précaires
Qui deviennent habitude
L'entreprise lui appartenait après tout. Elle soupira un coup à nouveau avant de prendre la parole.
L'homme la coupa brutalement. Il était à cran, cela ne faisait aucun doute.
La Sénatrice leva un sourcil. Intrépide qui osait défier les Coynites en les traitant de chiens de garde ? En bafouant leur honneur ?
De toutes races de couleur
Au ventre y ont du cœur
Pour sauver l'un des leurs
Elle s'interposa lorsque le chef de l'escouade voulut attraper le chef de la sécurité informatique. Pas de sang aujourd'hui. Pas pour le moment. Entre les deux mâles, elle prit la parole, plantant son regard de glace dans celui de Boncoeur.
Certains mots avaient été appuyés très fortement, et s’il n'y avait aucune menace dans la voix de la sultane, qui n'était que détermination et ordre. Elle resta ainsi, sans bouger, tandis que l'homme, interdit, attendait. Il ne bougeait pas non plus. Les deux se jaugeaient, se jugeaient. Aucun ne bougeait.
À vivre dans les entrailles
Ça resserre les liens
Au dangereux travail
Ça forme les copains
Si les mines formaient les copains, assurément que les sombres manigances des industriels n'assuraient pas l'amitié.
Boncoeur ne bougea pas d'un poil, mais la dame que Dana avait eue dans son bureau, elle, devant la tension, fit signe à la Sénatrice de la suivre. Sénatrice qui ordonna, avant de lui emboiter le pas, à trois soldats Coynites d'encadrer Boncoeur pour le forcer à les suivre.
La Sultane fit un non de la tête.
Douze Coynite, trois humains, un chemin. Un chemin qu'Yves se faisait un total déplaisir à ouvrir.
Quand le calme y règne
Si les hommes de demain
Voulaient prendre la peine
Et vivre comme des humains
Tout en s'aimant en frère
Portes codées, scan oculaire, labyrinthe de couloirs, analyse biométrique. Une sécurité quasi parfaite. Mais Furious avait manifestement réussi à y rentrer. Belle réussite. Pas à en sortir toutefois.