- mar. 25 févr. 2020 00:48
#37323
Une navette atterrit sur la plateforme gouvernementale du monde de Sluis Van. La navette a la couleur grise et cubique porté l’étendard du clan Alya.
Une passerelle se déployait dans une nappe de fumée blanche, une rangée de gardes d’honneur reptiliens, serrant des hallebardes décoratives, ils servaient d’escorte à une figure centrale faisant face au vaisseau. Un homme serpent, un Sluissi plus massif que les autres qui se tenait bien au milieu de cette procession d’accueil, les écailles vertes reluisantes, un manteau blanc par dessus les épaules, un costume sophistiqué grisonnant descendant jusqu’au bas du buste.
De la fumée, une ombre se refléta au sol, émergeant finalement, un Bothan dans un costume violet un sourire aux lèvres. Une voix serpentine l’accueillit sous un ton chaleureux.
??? : Votre excellence Fey’lya le monde de Sluis Van est honoré de votre visite.
Le petit Bothan vêtu de violet s’avança lentement, accompagné d’une suite de petit poilus en tenus d’apparat, certain portant une vibrolame décorative au fourreau. Forcer de lever la tête Fey’lya eu tout le loisir de contempler son interlocuteur en marchant vers lui, une poignée de secondes suffit pour réévalué un tableau du Sluissi.
Paz'Tolan, ils ne s’étaient plus revu depuis les élections, le haut président de la nation Sluissi chef de file du parti conservateur, un homme érudit, enfin, selon ses propres déclarations, grassouillet pour les standards de sa race. Un politicien peureux sur de rien qui brassé tant de vent au sénat qu’on se demandait si un emploi en tant que ventilateur fédérale ne racolerait pas mieux que représentant de milliards d’individus, l’idée était alléchante mais irréalisable le bonhomme étant le ''meilleur élément'' , le héraut, le Phœnix de l’ensemble de son parti de feignant lubrique, le ... meilleur d’entre eux ... Lui qui avait au moins l’amabilité de ne pas s’être fait pincé à forniquer des Twileks loués sur l’holonet pour finir en examen pour proxénétisme.
Il serait donc triste de troquer le berger idiot, guide suprême des brebis bonnes à rien, triste surtout pour le nombre de voix que cela représenté.
Vu de prêt Fey'lya ne pouvait que constater le regard dans son interlocuteur, le Bothan s'y étonnait toujours. L'œil de Paz'Tolan n’était pas vif ni même éclairé, plutôt… luisant... Il brille aujourd’hui, il brillait hier et toujours de la même manière pour tout mais surtout pour rien, un oiseau coruscanti qui pète et l’œil de l’homme serpent s’éclaire de la même lueur, la faute à un train de vie de noix de kashyyyk, alors évidement la venu d’un perdant qui annonce une visite d’affaire est déjà un petit festival exceptionnel pour le misérable qu’il était... il avait même lustré ses écailles pour l’occasion. Parasite imbécile...
Fey’lya tendit enfin sa main, toujours avec le sourire.
Borsk Fey'lya : Le conseil Bothan et moi-même sont honoré de l’accueil que nous a réservé le monde ami de Sluis Van et son avisé haut président.
Paz'Tolan : Si vous voulez bien me suivre, nous avons organisé quelques festivités en cette occasion si particulière.
Borsk Fey'lya : J’en suis humblement ravis, je vous suis haut président.
La délégation se perdit au travers de couloir chargé de millénaires d’histoires d’une civilisation fier et puissante. On fit visité l’ensemble du palais gouvernemental à la délégation Bothan, toujours le mot pour plaire Fey’lya ne manquait pas de bon mots, sur les œuvres d’arts, la grandeur des Sluissis ainsi que les idées soutenus par ... son guide touristique improvisé. Paz’Tolan incarné bien les conservateurs, peux enclins à l’ouverture aux autres avis et aimant tout particulièrement se perdre dans les louanges de tout types, mais surtout celles qui flattait son égo de larve flétri.
Le festin qui s’ensuivit eu lieu dans une immense salle de réception aux vitres panoramiques laissant une vu plongeante sur un décor artificiel. Plusieurs tables étaient disposées ici et là, une nappe blanche et des fleurs exotiques décorant chacunes des tables.
Les conversations se criées ici et là, les éclats de rire allaient bon train entre la délégation Bothan et les hôtes locaux, le vin coulait dans chaque coupe … Sauf dans les verres d’un Bothan au pelage clair et d’un Sluissi grassouillet. Eux discutaient calmement, se tenant légèrement à l’écart des autres convives.
Paz'Tolan : ... Les dernières nouvelles sont inquiétante Fey’lya, j’avais déjà des doutes sur la capacité de gestion du président Omas, mais l’affaire Dugalles est tout ce qui en découle… Tout est allé bien trop vite cela trahit un pot pourrie, croyait moi je sais sentir ce genre de chose là.
Borsk Fey'lya : Je ne vous crois que trop bien Paz’Tolan, Omas va bien vite en besogne, on peut déplorer le respect des convenances. Autant qu’on ne peut que déplorer l’abandon de la mission de sauvetage de Sullust.
Fey’lya faisait tourner son cou pour feindre son désarroi face à tant d’incompétence.
Borsk Fey'lya : Bien que pour le cas des Sullustéens c’est triste à dire mais ils ne sont plus des notre, le coût de toute cette opération va tout de même nous échoir et pour rien, c’est déplorable pour l’image que nous dégagions cela ne va pas avec l’idée de la vrais République .
Paz'Tolan : Oui celle pour laquelle nous nous sommes battu…
Fey’lya gardait son sourire et mangeait doucement la soupe qu’on lui servait. Nous nous sommes battu ? Je, plutôt, ce tas de graisse, cette masse informe et répugnante qui faisait face à Fey’lya n’est qu’un déchet répugnant qui avait su profité de la fin de la guerre pour se dire résistant, rien de détestable sur ce point, mais l’immondice était un couard cela se sentait et quand la chose était trop visible c’était difficilement supportable. Il s’était écrasé au premier poing tyrannique venu se faisant dessus à l’idée même de pouvoir perdre quelques choses et ne s’était dressé qu’à l’instant ou il était sur de gagner … Il ferait un parfait ministre, pensa le Bothan.
Paz'Tolan :... Oh et ne me parlait pas des coûts, la République nous saigne déjà bien assez en taxant nos chantiers.
Borsk Fey'lya : J'entends votre malheur, Omas n'a que faire de l'économie. Je connais bon nombre de chef d’entreprises qui avec ces nouvelles réformes vont devoir repenser à la réorientation de leurs masses salariales.
Paz'Tolan : Je vois bien que nous sommes d'accord sur ces… injustices mais sommes nous assez nombreux à penser ainsi ?
Borsk Fey'lya : Plus que l'on puits l'imaginé.
Pendant quelques instant les deux politiciens demeurèrent muet.
Borsk Fey'lya : Je souhaite profiter de cette entrevu pour passer commande auprès des chantiers nationaux de Sluis Van. Le peuple Bothan et moi même se sont toujours battu pour développer un commerce qui bénéficie à tous. Combien même on veut faire passer l'idée pour désuète et saigner ceux qui se battent pour faire tourner notre galaxie. Ce qui est ancré dans les gênes de notre République est indélébile. Je pense encore aujourd'hui comme je pensais hier, et j'ose à croire que vous non plus vous n'avez pas oublié l’héritage de cette vrais République, n'est-ce pas ? En collaborant à nouveau, nous arriverons peut être, à remettre progressivement en état l'ordre des choses.
Fey'lya fit glisser un bloc de donné contenant les détails d’un ancien modèle de frégate Bothan et une liste d’améliorations et d’extensions à apporter à la frégate pour la faire monter de gamme. En bas de page du projet de modernisation, une commande de 6 modèles produit depuis les chantiers de Sluis Van. C’était un joli contrat qui fera tourner quelques temps les centres de recherches et les chantiers de Sluis Van. Fey'lya souhaitait voir se renouveler le soutien de son ancien allié, les arguments sur table un contrat juteux et la promesse à demi-mots d’un futur poste haut placé ... le jour ou il faudra laisser la roue du sénat… tourner.
Il était bien souvent admis que le pouvoir use celui qui ne l’a pas, moi Borsk Fey’lya aime préciser que le pouvoir use uniquement celui qui ne sait pas déjà toutes ces choses.
La politique se gagne par une base, un turbo-élévateur, une plateforme sur laquelle s’élever… Mais pour cela, il faut pouvoir la construire, et surtout la reconstruire. Prenons un exemple en 12 ABY, une base celle de l’opposition s’était désagrégée à la suite des élections. Tout était à refaire… Le contexte était important, les obstacles avaient été nombreux. Trop. Bien que Cal’Omas ne devait sa victoire qu’au coup du sort malheureux et non pas pour ses capacités <fort médiocres>, (moi), Borsk Fey’lya avait faillit, mais ce n’était uniquement du fait, du joug de la mauvaise fortune, impitoyable, tant, que même son incontestable talent ne put y faire face ... que pouvait-on face au destin et à la persécution obscurantiste qui saisissez à la gorge ? La lutte médiatisée. Continuez de lutter même dans la défaite, faites en sorte que la galaxie entière, et même plus soit au courant de votre combat, mais rester digne, mesuré lors de vos apparitions en public et humble quand vous prônez votre intérêt qui doit toujours sembler détaché. Le moment opportun frappez, si vous avez su bien usé des médias le peuple idiot vous suivra. Mais n’oubliez jamais que dans l'intérêt commun passe par dessus-tout votre intérêt. Lutter au nom de tous, mais surtout pour vous.
Fort de cette mentalité, un Bothan éclairé atterrira toujours aux postes de pouvoir.
- Extrait de, ‘‘Bréviaires d’homme d’état’’, Borsk Feylya (pas encore paru)
Une navette atterrit sur la plateforme gouvernementale du monde de Sluis Van. La navette a la couleur grise et cubique porté l’étendard du clan Alya.
Une passerelle se déployait dans une nappe de fumée blanche, une rangée de gardes d’honneur reptiliens, serrant des hallebardes décoratives, ils servaient d’escorte à une figure centrale faisant face au vaisseau. Un homme serpent, un Sluissi plus massif que les autres qui se tenait bien au milieu de cette procession d’accueil, les écailles vertes reluisantes, un manteau blanc par dessus les épaules, un costume sophistiqué grisonnant descendant jusqu’au bas du buste.
De la fumée, une ombre se refléta au sol, émergeant finalement, un Bothan dans un costume violet un sourire aux lèvres. Une voix serpentine l’accueillit sous un ton chaleureux.
??? : Votre excellence Fey’lya le monde de Sluis Van est honoré de votre visite.
Le petit Bothan vêtu de violet s’avança lentement, accompagné d’une suite de petit poilus en tenus d’apparat, certain portant une vibrolame décorative au fourreau. Forcer de lever la tête Fey’lya eu tout le loisir de contempler son interlocuteur en marchant vers lui, une poignée de secondes suffit pour réévalué un tableau du Sluissi.
Paz'Tolan, ils ne s’étaient plus revu depuis les élections, le haut président de la nation Sluissi chef de file du parti conservateur, un homme érudit, enfin, selon ses propres déclarations, grassouillet pour les standards de sa race. Un politicien peureux sur de rien qui brassé tant de vent au sénat qu’on se demandait si un emploi en tant que ventilateur fédérale ne racolerait pas mieux que représentant de milliards d’individus, l’idée était alléchante mais irréalisable le bonhomme étant le ''meilleur élément'' , le héraut, le Phœnix de l’ensemble de son parti de feignant lubrique, le ... meilleur d’entre eux ... Lui qui avait au moins l’amabilité de ne pas s’être fait pincé à forniquer des Twileks loués sur l’holonet pour finir en examen pour proxénétisme.
Il serait donc triste de troquer le berger idiot, guide suprême des brebis bonnes à rien, triste surtout pour le nombre de voix que cela représenté.
Vu de prêt Fey'lya ne pouvait que constater le regard dans son interlocuteur, le Bothan s'y étonnait toujours. L'œil de Paz'Tolan n’était pas vif ni même éclairé, plutôt… luisant... Il brille aujourd’hui, il brillait hier et toujours de la même manière pour tout mais surtout pour rien, un oiseau coruscanti qui pète et l’œil de l’homme serpent s’éclaire de la même lueur, la faute à un train de vie de noix de kashyyyk, alors évidement la venu d’un perdant qui annonce une visite d’affaire est déjà un petit festival exceptionnel pour le misérable qu’il était... il avait même lustré ses écailles pour l’occasion. Parasite imbécile...
Fey’lya tendit enfin sa main, toujours avec le sourire.
Borsk Fey'lya : Le conseil Bothan et moi-même sont honoré de l’accueil que nous a réservé le monde ami de Sluis Van et son avisé haut président.
Paz'Tolan : Si vous voulez bien me suivre, nous avons organisé quelques festivités en cette occasion si particulière.
Borsk Fey'lya : J’en suis humblement ravis, je vous suis haut président.
La délégation se perdit au travers de couloir chargé de millénaires d’histoires d’une civilisation fier et puissante. On fit visité l’ensemble du palais gouvernemental à la délégation Bothan, toujours le mot pour plaire Fey’lya ne manquait pas de bon mots, sur les œuvres d’arts, la grandeur des Sluissis ainsi que les idées soutenus par ... son guide touristique improvisé. Paz’Tolan incarné bien les conservateurs, peux enclins à l’ouverture aux autres avis et aimant tout particulièrement se perdre dans les louanges de tout types, mais surtout celles qui flattait son égo de larve flétri.
Le festin qui s’ensuivit eu lieu dans une immense salle de réception aux vitres panoramiques laissant une vu plongeante sur un décor artificiel. Plusieurs tables étaient disposées ici et là, une nappe blanche et des fleurs exotiques décorant chacunes des tables.
Les conversations se criées ici et là, les éclats de rire allaient bon train entre la délégation Bothan et les hôtes locaux, le vin coulait dans chaque coupe … Sauf dans les verres d’un Bothan au pelage clair et d’un Sluissi grassouillet. Eux discutaient calmement, se tenant légèrement à l’écart des autres convives.
Paz'Tolan : ... Les dernières nouvelles sont inquiétante Fey’lya, j’avais déjà des doutes sur la capacité de gestion du président Omas, mais l’affaire Dugalles est tout ce qui en découle… Tout est allé bien trop vite cela trahit un pot pourrie, croyait moi je sais sentir ce genre de chose là.
Borsk Fey'lya : Je ne vous crois que trop bien Paz’Tolan, Omas va bien vite en besogne, on peut déplorer le respect des convenances. Autant qu’on ne peut que déplorer l’abandon de la mission de sauvetage de Sullust.
Fey’lya faisait tourner son cou pour feindre son désarroi face à tant d’incompétence.
Borsk Fey'lya : Bien que pour le cas des Sullustéens c’est triste à dire mais ils ne sont plus des notre, le coût de toute cette opération va tout de même nous échoir et pour rien, c’est déplorable pour l’image que nous dégagions cela ne va pas avec l’idée de la vrais République .
Paz'Tolan : Oui celle pour laquelle nous nous sommes battu…
Fey’lya gardait son sourire et mangeait doucement la soupe qu’on lui servait. Nous nous sommes battu ? Je, plutôt, ce tas de graisse, cette masse informe et répugnante qui faisait face à Fey’lya n’est qu’un déchet répugnant qui avait su profité de la fin de la guerre pour se dire résistant, rien de détestable sur ce point, mais l’immondice était un couard cela se sentait et quand la chose était trop visible c’était difficilement supportable. Il s’était écrasé au premier poing tyrannique venu se faisant dessus à l’idée même de pouvoir perdre quelques choses et ne s’était dressé qu’à l’instant ou il était sur de gagner … Il ferait un parfait ministre, pensa le Bothan.
Paz'Tolan :... Oh et ne me parlait pas des coûts, la République nous saigne déjà bien assez en taxant nos chantiers.
Borsk Fey'lya : J'entends votre malheur, Omas n'a que faire de l'économie. Je connais bon nombre de chef d’entreprises qui avec ces nouvelles réformes vont devoir repenser à la réorientation de leurs masses salariales.
Paz'Tolan : Je vois bien que nous sommes d'accord sur ces… injustices mais sommes nous assez nombreux à penser ainsi ?
Borsk Fey'lya : Plus que l'on puits l'imaginé.
Pendant quelques instant les deux politiciens demeurèrent muet.
Borsk Fey'lya : Je souhaite profiter de cette entrevu pour passer commande auprès des chantiers nationaux de Sluis Van. Le peuple Bothan et moi même se sont toujours battu pour développer un commerce qui bénéficie à tous. Combien même on veut faire passer l'idée pour désuète et saigner ceux qui se battent pour faire tourner notre galaxie. Ce qui est ancré dans les gênes de notre République est indélébile. Je pense encore aujourd'hui comme je pensais hier, et j'ose à croire que vous non plus vous n'avez pas oublié l’héritage de cette vrais République, n'est-ce pas ? En collaborant à nouveau, nous arriverons peut être, à remettre progressivement en état l'ordre des choses.
Fey'lya fit glisser un bloc de donné contenant les détails d’un ancien modèle de frégate Bothan et une liste d’améliorations et d’extensions à apporter à la frégate pour la faire monter de gamme. En bas de page du projet de modernisation, une commande de 6 modèles produit depuis les chantiers de Sluis Van. C’était un joli contrat qui fera tourner quelques temps les centres de recherches et les chantiers de Sluis Van. Fey'lya souhaitait voir se renouveler le soutien de son ancien allié, les arguments sur table un contrat juteux et la promesse à demi-mots d’un futur poste haut placé ... le jour ou il faudra laisser la roue du sénat… tourner.