- lun. 7 mai 2018 15:05
#32604
Il était coutume de dire que la meilleure défense, c’était l’attaque. Balivernes. La meilleure défense, c’est encore la meilleure défense. Et pour protéger le nouvel empire en formation, il fallait installer des portes, des droits de passage, des zones de contrôle. Tout autant de noms pour vérifier qui passait. En réalité, l’avantage de leur petit coin, c’était qu’il n’y avait pas grand monde, mise à part eux. Un avantage qui se révélait être une faiblesse également, puisque que peu d’échange y avait lieu. Mais qu’importe. Mieux valait-il un isolement en vie, qu’une activité en étant traqué. Et c’est un peu ce qu’ils étaient déjà. D’abord par l’empire, puisque tous se révélait être, d’un motif plus ou moins douteux ou non, être des ennemis de la nation impériale. Mais également pour les républicains pour … les mêmes raisons. Rien n’était réinventé, bien que les deux gouvernements soient ennemis, ils s’étaient au moins mis d’accord sur ce fait. Mais qu’importe, les caliméros pullulaient en ce moment, et ils n’étaient pas les bienvenus en cette belle galaxie. Alors, pour préserver cette intégrité, on se lançait dans un nouveau projet révolutionnaire, réinventer l’existant. Pour deux raisons, la première était bien évidemment le secret que cela procurait. Parce que l’on n’était jamais sûr de qui l’on pouvait avoir en face. Inutile de se leurre, l’holonet était surveillé, n’importe quand. Une guerre silencieuse de l’information dont les victimes n’étaient plus les personnes physiques, mais les personnes morales. Mais encore une fois, on n’était plus dans le sujet. L’idée donc, inspirée des grands empires du futur, là où la technologie de l’hyperespace s’était perdue, où n’avait existé, était de créer des portes. Des portes à l’orée de leur espace, sur chaque voie hyperespatiale. Des douanes ? En quelque sorte. Davantage perçue comme des foyers de prévention, pour signaler la présence d’ennemis, l’idée était d’installer des générateurs de puits de gravités. Puis, arrêter les vaisseaux qui passaient et contrôler l’identité. On était sûr au haut commandement que la création de ces portes ferait venir du monde, d’une manière ou d’une autre. Bien que personne n’en soit jamais au courant du projet de base, hormis les personnes dudit projet.
Cela rejoignait un deuxième objectif. Celui de s’inscrire dans une démarche de protection continue. Mais également, et surtout, créer une énième société qui cette fois serait concentrée sur la production de tourelles de défenses. Statiques, spatiales, etc. Une société spécialisée dans la défense, filiale de Star Rock, société bien connue désormais pour sa conception de produits du BTP Spatiale. Société, qui, rappelons-le, créant des armatures, des … poutres, pour schématiser, servant à construire les stations spatiales, vaisseaux, etc. EnerPlus quant à elle ne venait qu’en amont afin d’approvisionner en énergie les maisons de l’espace et autres transporteurs. Une société modeste qui n’avait rien à envier aux plus grands. Ou plutôt, qui n’enviait pas les plus grands. Une de plus parmi la panoplie qui fleurissait déjà. Ainsi, la première partie du plan résidait dans la vérification de la présence de stations à générateurs de puits de gravités en vente dans le secteur public. Auquel cas, un appel d’offre serait lancé pour la production d’une dizaine de ces stations. Le nombre serait défini ultérieurement, alors il était demandé de fournir un prix à l’unité. Le type de contrat demandé était forfaitaire à prix fixe avec intéressement. Cela voulait dire que le client, eux, serait à même de payer davantage pour tout gage de qualité reconnu dans les clauses du contrat. Ces clauses portaient sur la qualité, bien évidemment, mais également sur la rapidité de livraison (fixé à deux mois au plus tard) des stations et sur la capacité d’approvisionnement futur. En outre, l’on voulait s’assurer chez les hommes loups que l’entreprise choisie soit à même de les fournir dans les futurs. Mais qu’elle puisse le faire rapidement. Ces critères étaient évalués au même niveau, c’est-à-dire sans majoration d’un des critères. Pour chacun réussit, on prévoyait une prime de 5% du prix de départ, soit, si le contrat était achevé avec tous les critères, une prime de 15 %. Il était calculé de cette manière, la rapidité était évaluée En revanche, tout manquement au contrat dans les délais minimum fixé se présentait comme une clause suspensive, menant à la rupture pure et simple du contrat. Autrement dit, tout était bénéfique pour le fournisseur, rien de nouveau n’était inventé. En fin de compte, on demandait des visites sur site, définis ultérieurement, afin de juger de l’avancée des travaux. Les interlocuteurs Nelvaaniens seraient alors des humanoïdes dont la race ne porterait pas à questionnement. Les petits producteurs, s’il y en avait, était également les bienvenus. L’accent était mis sur cette clause.
Conjointement à cela, puisque ce n’était pas tout, Hayden fut chargée avec son équipe de chercheur, de trouver. Oui, de trouver un moyen de remplacement pour les générateurs à puits de gravité du marché. Ou plus simplement, créer du local. Parce que le local, c’est génial. L’objectif de cette assurance devait permettre d’avoir un coussin de sécurité au cas où le fournisseur principal venait à manquer. Mais de plus, si ledit fournisseur était un petit sur le marché, de l’engloutir par la suite en rachetant l’entreprise pour leur compte. On n’en était pas là cependant, et si le fournisseur se montrait assez compétent, il n’y aurait rien de tout cela. Ou si le fournisseur était trop gros, cela va de soi. Maîtriser la chaine de production n’était pas l’objectif premier des Nelvaaniens, en revanche, maîtriser l’approvisionnement l’était. Enfin de compte, les techniques d’Hayden sur la recherche du puit serait à même de leur permettre de créer la première tourelle d’interdiction défense. Oui, parce qu’il était toujours question de défense. Imaginons une station de la taille d’une Golan I, II ou III, équipée d’un générateur d’interdiction. C’était le principe, c’était la finalité. Mais tout cela devait se préparer en amont.
Pour finir, il fallait parler de la sécurité qui entourait cet appel d’offre. Puisqu’il n’était pas question de jouer aux bleus téméraire et de se faire attraper par l’empire ou la république. Les Nelvaaniens n’étaient pas experts, mais les contrats de puits de gravités allaient surement attirer l’attention. Il était alors à rappeler que c’est bien Star Rock qui prenaient commande via une nouvelle filiale, entreprise enregistrée dans les colonies du Nord dans un groupement d’entreprises, dont le nom échappe au narrateur. Tout était on ne peut plus légale pour le moment, et on respectait les procédures en vigueur à la lettre. Aussi toutes les recherches avales sur le fonctionnement d’un appel d’offre galactique était bien évidemment révisées, même si pas formalisées au travers de ces écrits. En fin de compte, tous les appareils seront passés au détecteur à microphones, traceurs, et autres objets non prévus dans le contrat. Toutes les allégeances et appartenances des entreprises concourantes seraient vérifiées au préalable avant la prise de contact. Et finalement, la prise de contact aurait lieu en terrain colonial. La livraison également. Rien ni personne n’iraient jamais ni ne parlerait de l’empire.
Cela rejoignait un deuxième objectif. Celui de s’inscrire dans une démarche de protection continue. Mais également, et surtout, créer une énième société qui cette fois serait concentrée sur la production de tourelles de défenses. Statiques, spatiales, etc. Une société spécialisée dans la défense, filiale de Star Rock, société bien connue désormais pour sa conception de produits du BTP Spatiale. Société, qui, rappelons-le, créant des armatures, des … poutres, pour schématiser, servant à construire les stations spatiales, vaisseaux, etc. EnerPlus quant à elle ne venait qu’en amont afin d’approvisionner en énergie les maisons de l’espace et autres transporteurs. Une société modeste qui n’avait rien à envier aux plus grands. Ou plutôt, qui n’enviait pas les plus grands. Une de plus parmi la panoplie qui fleurissait déjà. Ainsi, la première partie du plan résidait dans la vérification de la présence de stations à générateurs de puits de gravités en vente dans le secteur public. Auquel cas, un appel d’offre serait lancé pour la production d’une dizaine de ces stations. Le nombre serait défini ultérieurement, alors il était demandé de fournir un prix à l’unité. Le type de contrat demandé était forfaitaire à prix fixe avec intéressement. Cela voulait dire que le client, eux, serait à même de payer davantage pour tout gage de qualité reconnu dans les clauses du contrat. Ces clauses portaient sur la qualité, bien évidemment, mais également sur la rapidité de livraison (fixé à deux mois au plus tard) des stations et sur la capacité d’approvisionnement futur. En outre, l’on voulait s’assurer chez les hommes loups que l’entreprise choisie soit à même de les fournir dans les futurs. Mais qu’elle puisse le faire rapidement. Ces critères étaient évalués au même niveau, c’est-à-dire sans majoration d’un des critères. Pour chacun réussit, on prévoyait une prime de 5% du prix de départ, soit, si le contrat était achevé avec tous les critères, une prime de 15 %. Il était calculé de cette manière, la rapidité était évaluée En revanche, tout manquement au contrat dans les délais minimum fixé se présentait comme une clause suspensive, menant à la rupture pure et simple du contrat. Autrement dit, tout était bénéfique pour le fournisseur, rien de nouveau n’était inventé. En fin de compte, on demandait des visites sur site, définis ultérieurement, afin de juger de l’avancée des travaux. Les interlocuteurs Nelvaaniens seraient alors des humanoïdes dont la race ne porterait pas à questionnement. Les petits producteurs, s’il y en avait, était également les bienvenus. L’accent était mis sur cette clause.
Conjointement à cela, puisque ce n’était pas tout, Hayden fut chargée avec son équipe de chercheur, de trouver. Oui, de trouver un moyen de remplacement pour les générateurs à puits de gravité du marché. Ou plus simplement, créer du local. Parce que le local, c’est génial. L’objectif de cette assurance devait permettre d’avoir un coussin de sécurité au cas où le fournisseur principal venait à manquer. Mais de plus, si ledit fournisseur était un petit sur le marché, de l’engloutir par la suite en rachetant l’entreprise pour leur compte. On n’en était pas là cependant, et si le fournisseur se montrait assez compétent, il n’y aurait rien de tout cela. Ou si le fournisseur était trop gros, cela va de soi. Maîtriser la chaine de production n’était pas l’objectif premier des Nelvaaniens, en revanche, maîtriser l’approvisionnement l’était. Enfin de compte, les techniques d’Hayden sur la recherche du puit serait à même de leur permettre de créer la première tourelle d’interdiction défense. Oui, parce qu’il était toujours question de défense. Imaginons une station de la taille d’une Golan I, II ou III, équipée d’un générateur d’interdiction. C’était le principe, c’était la finalité. Mais tout cela devait se préparer en amont.
Pour finir, il fallait parler de la sécurité qui entourait cet appel d’offre. Puisqu’il n’était pas question de jouer aux bleus téméraire et de se faire attraper par l’empire ou la république. Les Nelvaaniens n’étaient pas experts, mais les contrats de puits de gravités allaient surement attirer l’attention. Il était alors à rappeler que c’est bien Star Rock qui prenaient commande via une nouvelle filiale, entreprise enregistrée dans les colonies du Nord dans un groupement d’entreprises, dont le nom échappe au narrateur. Tout était on ne peut plus légale pour le moment, et on respectait les procédures en vigueur à la lettre. Aussi toutes les recherches avales sur le fonctionnement d’un appel d’offre galactique était bien évidemment révisées, même si pas formalisées au travers de ces écrits. En fin de compte, tous les appareils seront passés au détecteur à microphones, traceurs, et autres objets non prévus dans le contrat. Toutes les allégeances et appartenances des entreprises concourantes seraient vérifiées au préalable avant la prise de contact. Et finalement, la prise de contact aurait lieu en terrain colonial. La livraison également. Rien ni personne n’iraient jamais ni ne parlerait de l’empire.