- mer. 6 févr. 2019 08:26
#35060
Alors que la république était en branle, que l’inaction, l’inactivité prenait le dessus, certaines voix commençaient doucement à s’élever dans l’ombre. L’ombre de la grande et imposante rotonde sénatorial. Cet endroit de débat, de guerre interne et de complot, où celui qui était écouté était celui dont la popularité était la plus importante. La rotonde c’était cet endroit ancestral où se jouait la démocratie, à chaque séance, à chaque mot. Le matin vous étiez un héros, le soir un renégat. C’était un jeu dangereux, auquel peu aimait à tromper. Mais c’était également l’assurance du pouvoir, de l’ascension vers les sommets de la hiérarchie. Dans cette rotonde, il y avait les six camps, chacun incarnant une idéologie, une ligne de conduite. Chacun de ses camps se battaient pour tenter d’assoir sa place sur le trône de la république. Trône laissé vacant par le départ non pas attristant de la républicaine de toujours, Leia Organa. Peut-être vit elle pleinement son mariage au creux du très grand Général Solo. Ou aux chevets de ses enfants, ou de son enfant ? Qui sait ? Tout le meilleur lui était souhaité dans cette antichambre, et surtout bon débarras. Car la place laissée vide était sauvagement arrachée et tordue dans tous les sens. Cela faisait plusieurs années désormais que rien n’avait été décidé.
Alors quand le sujet fut ressorti, une ultime fois, et que des noms commençaient à sortir, l’émoi était le plus totale. Les camps s’étaient organisés, les pots-de-vin avaient été payés, les gêneurs avaient disparus. Il ne restait plus que deux lignes de conduites majeurs. Les questions traitées restaient les mêmes, mais les directions étaient différentes. Non pas opposées, pas tout le temps, mais différente. Deux sénateurs, embellis par leur charisme, par leur image, sortis de l’ombre de leur parti par l’influence qu’ils avaient su tisser depuis ces derniers mois. Deux personnages que tous reconnaîtraient.
Quand la plateforme centrale s’éleva, le silence était le plus total. L’organisateur, le contrôleur, l’énonciateur de cette rotonde, fier comme un paon, souriait de plus belle. C’était lui qui avait eu l’honneur de présenter. Lui aussi, il avait gagné dans cette histoire, bien avant que les deux compères qui se tenaient derrière lui n’aient eu à être choisi. Plongeant son regard dans l’ombre dessinés par les autres plateformes, tentant vainement d’y croiser quelques regards, il se racla la gorge avant que le hautparleur ne soit activé. Il baissa alors le regard vers ses mains, où gisaient quelques cartons préparés pour l’occasion, afin de pallier les trous de mémoires. Son heure de gloire ne pouvait être altérée. La plateforme s’arrêta alors à mi-chemin de cet énorme hémicycle.
« Sénateurs de la nouvelle république. Ici dans ce magnifique endroit, nous sommes rassemblés pour parler de l’avenir. Un avenir laissé en suspens par notre regrettée ex-présidente Organa, que nous saluons ce soir. Cet avenir que vous tenez entre vos mains et qui sera sculpté par le choix que vous ferez ce soir. Derrière moi, se tiennent deux personnalités. Deux sénateurs, deux figures politiques qui ont su conquérir votre cœur, mais qui se confrontent à leur dualité. Et oui, car la république ne peut souffrir que d’un seul et unique président.
Mesdames et monsieurs, très estimés collègues, je vous demande d’accueillir les figures de notre république. Monsieur Cal Omas et monsieur Bork Fey’lya ! »
Deux figures, disait-il. Cal Omas, l’humain d’Alderaan, était du genre pacifiste. Il avait obtenu le soutien des néo-républicains, des démocrates et de l’UDG. Fervent admirateur de son prédécesseur, il avait pour ambition de faire taire la guerre contre l’empire et de tenter la diplomatie avec ce dernier. Il voulait une république basée sur des valeurs telles que la coopération, sur le socialisme à outrance. Donner aux plus démunis, mais prendre à ceux qui en avaient le plus.
De l’autre côté, Bork Fey’lya souhaitait qu’enfin on arrête de voir la république pour des rats wompas. Il cherchait de la force et de l’assurance, pour qu’enfin l’union républicaine soit reconnue et acceptée. Le Bothan était du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds et souhaitait progresser, évoluer dans un monde où les échanges seraient facilités et où l’argent serait une valeur forte. De son côté, il avait le soutien des réactionnaires, des progressistes et des conservateurs, les deux à la fois.
Alors quand le sujet fut ressorti, une ultime fois, et que des noms commençaient à sortir, l’émoi était le plus totale. Les camps s’étaient organisés, les pots-de-vin avaient été payés, les gêneurs avaient disparus. Il ne restait plus que deux lignes de conduites majeurs. Les questions traitées restaient les mêmes, mais les directions étaient différentes. Non pas opposées, pas tout le temps, mais différente. Deux sénateurs, embellis par leur charisme, par leur image, sortis de l’ombre de leur parti par l’influence qu’ils avaient su tisser depuis ces derniers mois. Deux personnages que tous reconnaîtraient.
Quand la plateforme centrale s’éleva, le silence était le plus total. L’organisateur, le contrôleur, l’énonciateur de cette rotonde, fier comme un paon, souriait de plus belle. C’était lui qui avait eu l’honneur de présenter. Lui aussi, il avait gagné dans cette histoire, bien avant que les deux compères qui se tenaient derrière lui n’aient eu à être choisi. Plongeant son regard dans l’ombre dessinés par les autres plateformes, tentant vainement d’y croiser quelques regards, il se racla la gorge avant que le hautparleur ne soit activé. Il baissa alors le regard vers ses mains, où gisaient quelques cartons préparés pour l’occasion, afin de pallier les trous de mémoires. Son heure de gloire ne pouvait être altérée. La plateforme s’arrêta alors à mi-chemin de cet énorme hémicycle.
« Sénateurs de la nouvelle république. Ici dans ce magnifique endroit, nous sommes rassemblés pour parler de l’avenir. Un avenir laissé en suspens par notre regrettée ex-présidente Organa, que nous saluons ce soir. Cet avenir que vous tenez entre vos mains et qui sera sculpté par le choix que vous ferez ce soir. Derrière moi, se tiennent deux personnalités. Deux sénateurs, deux figures politiques qui ont su conquérir votre cœur, mais qui se confrontent à leur dualité. Et oui, car la république ne peut souffrir que d’un seul et unique président.
Mesdames et monsieurs, très estimés collègues, je vous demande d’accueillir les figures de notre république. Monsieur Cal Omas et monsieur Bork Fey’lya ! »
Deux figures, disait-il. Cal Omas, l’humain d’Alderaan, était du genre pacifiste. Il avait obtenu le soutien des néo-républicains, des démocrates et de l’UDG. Fervent admirateur de son prédécesseur, il avait pour ambition de faire taire la guerre contre l’empire et de tenter la diplomatie avec ce dernier. Il voulait une république basée sur des valeurs telles que la coopération, sur le socialisme à outrance. Donner aux plus démunis, mais prendre à ceux qui en avaient le plus.
De l’autre côté, Bork Fey’lya souhaitait qu’enfin on arrête de voir la république pour des rats wompas. Il cherchait de la force et de l’assurance, pour qu’enfin l’union républicaine soit reconnue et acceptée. Le Bothan était du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds et souhaitait progresser, évoluer dans un monde où les échanges seraient facilités et où l’argent serait une valeur forte. De son côté, il avait le soutien des réactionnaires, des progressistes et des conservateurs, les deux à la fois.