- lun. 17 oct. 2016 10:36
#24214
Le Souverain d'Ondéron et Administrateur du Secteur Japrael avait un problème qui le rongeait progressivement de plus en plus depuis que l'Empire avait été expulsé violemment d'Iziz, la capitale fortifiée et unique ville de la planète. Chevauchant son immense monture bestiale, et avec l'aide de ses Bestiaires, il avait littéralement déchiré les stormtroopers avant d'étrangler d'une main l'infâme moff qui avait tyrannisé ses sujets depuis de très nombreuses années. A l'époque, la presse néo-républicaine avait adoré cette histoire et les titres "Sacré Roi !" et "Roi de Poigne" étaient restés sur les journaux galactiques durant plusieurs jours (HRP : Merci Leia pour cette idée, j'aime beaucoup !). Mais voilà, lui qui ressentait depuis des lustres une haine profonde envers ses anciens bourreaux, avait été obligé de se contenter d'un rôle de gestionnaire d'une planète en pleine crise. Alors bien sûr, au début, c'était une nécessité qui prenait le pas sur toute autre considération. Après tout, il aimait son peuple et ses terres. Par ailleurs, il pouvait évacuer sa colère lors de la Grande Chasse de l'été, quand les Drexls quittaient Dxun pour se rendre sur Ondéron et attaquer l'unique centre urbain de la planète. Mais au fil du temps, la haine et l'ennui semblaient petit à petit prendre le contrôle de son âme et commençaient à se ressentir dans sa vie de tous les jours.
Alors, durant les derniers mois, il avait progressivement laissé la gestion du Royaume à sa femme - qui était par ailleurs infiniment plus douée que lui pour ce genre de chose - et avait profité de ces nouveaux moments de liberté pour essayer d'autres choses. Ainsi, il avait constitué un arsenal personnel : une collection impressionnante constituée d'une bonne cinquantaine d'armes diverses et variées. Il avait également pris soin de son haras personnel et de ses cinq jeunes drexls. Il était parti plusieurs fois en expédition dans la nature sauvage d'Ondéron. Et puis finalement, il s'était même acheté un vaisseau personnel qu'il avait fait lourdement modifier. Voulant nuire à l'Empire d'une manière ou d'une autre, il avait profité de son amitié avec la présidente Leia, mais également de son propre rang, pour connaître l'étendue des forces de la Nouvelle-République. A partir de ce constat, il avait construit les bases de l'ambitieux Projet de Réforme de l'Appareil Militaire Néo-Républicain. C'est avec une certaine joie qu'il avait pu ainsi voir son bébé passer entre les mains des grands noms du gouvernement, comme l'amiral Ackbar, et finalement être approuvé il y a quelques jours.
Malgré tout, même si ce projet avait servit à améliorer grandement les défenses de la République, on ne pouvait pas dire que cela avait encore réellement endommagé l'Empire. Modon avait bien songé à monter dans son vaisseau et mener des actions de sabotage directement sur les mondes impériaux, mais cela restait trop risqué : si jamais il avait été capturé, il aurait alors directement mis en danger sa femme et sa nation. Il fallait néanmoins qu'il trouve un moyen de canaliser cette rage l'habitant, terrible sentiment hérité des frasques de ses lointains ancêtres, à commencer par Freedon Nadd, du temps où ils s'étaient abandonnés à la douce étreinte du côté obscure. En regardant une brochure du Service de Reconnaissance de la Nouvelle République, il fut pris d'une inspiration rafraichissante et pareille à une bouffée d'air frais dans un monde qui commençait à être trop étroit.
Quelques jours plus tard, Modon Kira était déjà sur Coruscant après un rapide voyage à bord de son vaisseau. C'est en arrivant qu'il se rappela soudainement qu'il n'avait pas quitté son système natal depuis des lustres ! Il n'avait même été qu'une seule fois sur Coruscant. Bien sûr, la planète capitale l'impressionnait réellement, mais pour autant, il se voyait mal vivre sur un pareil monde. En plus, ça manquait cruellement de bêtes sauvages ! Pour autant, il s'était tout de même ramené avec son jeune Drexl de 7 mètres de long. La vue de cet espèce de monstre aux ailes de chauve-souris et à la tête d'araignée, volant entre les airspeeders de Coruscant, avait quelque chose d'assez fantastique. Déjà, des vidéos du souverain chevauchant sa créature sauvage faisaient le tour de l'holonet.
Finalement, Modon posa son Drexl sur une plateforme du Capitole, normalement réservée à d'autres types de véhicules, sous le regard incrédule et terrifié des mécaniciens présents. Un sifflement de sa part fut largement suffisant pour que la terrible bête pose sa tête contre le sol et se tienne immobile. Satisfait, il se dirigea alors vers le département de l'Autorité Coloniale. Cet organe du gouvernement était un organisme étroitement lié, mais officiellement séparée, au Service de Reconnaissance de la Nouvelle République. Il était chargé de fonder et soutenir les nouvelles colonies établies sur les planètes récemment découvertes. En conséquence, l'Autorité Coloniale travaillait en étroite collaboration avec les explorateurs et était par ailleurs chargée de les rémunérer. C'est donc après avoir rempli les multiples dossiers inhérents à l'inscription en tant qu'éclaireur indépendant, que Modon présenta ses conditions sur le rattachement des planètes découvertes ou affiliées par sa personne à la Nouvelle République. Suivant ainsi la procédure en place, il présenta un contrat en bonne et due forme. Deux points importants étaient ici à retenir :
Tout d'abord, Modon Kira demandait à recevoir 0,02% des impôts mensuels payés à la Nouvelle République par une planète qu'il aurait personnellement réussi à affilier au régime. C'était une manière pour lui de garantir un revenu qu'il pensait alors utiliser pour financer les besoins de sa planète en crise, tout en renforçant le gouvernement face à l'Empire par l'ajout de nouveaux mondes sous son influence. Ensuite, le souverain proposait, contrairement à ce qu'offrait la loi sur l'exploration, de ne pas devenir automatiquement propriétaire des planètes sans espèces conscientes qu'il découvriraient éventuellement. A la place, il souhaitait que ces planètes deviennent pleinement la propriété du gouvernement de la Nouvelle République, en contrepartie de quoi il toucherait une part de 0.05% sur l'ensemble des revenus mensuels dégagés par les astres en question. Grâce à cela, il pouvait ainsi recevoir un apport régulier et conséquent en crédit, tout en permettant à l'état de devenir directement et pleinement propriétaire d'une planète aux ressources potentiellement intéressantes...
Alors, durant les derniers mois, il avait progressivement laissé la gestion du Royaume à sa femme - qui était par ailleurs infiniment plus douée que lui pour ce genre de chose - et avait profité de ces nouveaux moments de liberté pour essayer d'autres choses. Ainsi, il avait constitué un arsenal personnel : une collection impressionnante constituée d'une bonne cinquantaine d'armes diverses et variées. Il avait également pris soin de son haras personnel et de ses cinq jeunes drexls. Il était parti plusieurs fois en expédition dans la nature sauvage d'Ondéron. Et puis finalement, il s'était même acheté un vaisseau personnel qu'il avait fait lourdement modifier. Voulant nuire à l'Empire d'une manière ou d'une autre, il avait profité de son amitié avec la présidente Leia, mais également de son propre rang, pour connaître l'étendue des forces de la Nouvelle-République. A partir de ce constat, il avait construit les bases de l'ambitieux Projet de Réforme de l'Appareil Militaire Néo-Républicain. C'est avec une certaine joie qu'il avait pu ainsi voir son bébé passer entre les mains des grands noms du gouvernement, comme l'amiral Ackbar, et finalement être approuvé il y a quelques jours.
Malgré tout, même si ce projet avait servit à améliorer grandement les défenses de la République, on ne pouvait pas dire que cela avait encore réellement endommagé l'Empire. Modon avait bien songé à monter dans son vaisseau et mener des actions de sabotage directement sur les mondes impériaux, mais cela restait trop risqué : si jamais il avait été capturé, il aurait alors directement mis en danger sa femme et sa nation. Il fallait néanmoins qu'il trouve un moyen de canaliser cette rage l'habitant, terrible sentiment hérité des frasques de ses lointains ancêtres, à commencer par Freedon Nadd, du temps où ils s'étaient abandonnés à la douce étreinte du côté obscure. En regardant une brochure du Service de Reconnaissance de la Nouvelle République, il fut pris d'une inspiration rafraichissante et pareille à une bouffée d'air frais dans un monde qui commençait à être trop étroit.
Quelques jours plus tard, Modon Kira était déjà sur Coruscant après un rapide voyage à bord de son vaisseau. C'est en arrivant qu'il se rappela soudainement qu'il n'avait pas quitté son système natal depuis des lustres ! Il n'avait même été qu'une seule fois sur Coruscant. Bien sûr, la planète capitale l'impressionnait réellement, mais pour autant, il se voyait mal vivre sur un pareil monde. En plus, ça manquait cruellement de bêtes sauvages ! Pour autant, il s'était tout de même ramené avec son jeune Drexl de 7 mètres de long. La vue de cet espèce de monstre aux ailes de chauve-souris et à la tête d'araignée, volant entre les airspeeders de Coruscant, avait quelque chose d'assez fantastique. Déjà, des vidéos du souverain chevauchant sa créature sauvage faisaient le tour de l'holonet.
Finalement, Modon posa son Drexl sur une plateforme du Capitole, normalement réservée à d'autres types de véhicules, sous le regard incrédule et terrifié des mécaniciens présents. Un sifflement de sa part fut largement suffisant pour que la terrible bête pose sa tête contre le sol et se tienne immobile. Satisfait, il se dirigea alors vers le département de l'Autorité Coloniale. Cet organe du gouvernement était un organisme étroitement lié, mais officiellement séparée, au Service de Reconnaissance de la Nouvelle République. Il était chargé de fonder et soutenir les nouvelles colonies établies sur les planètes récemment découvertes. En conséquence, l'Autorité Coloniale travaillait en étroite collaboration avec les explorateurs et était par ailleurs chargée de les rémunérer. C'est donc après avoir rempli les multiples dossiers inhérents à l'inscription en tant qu'éclaireur indépendant, que Modon présenta ses conditions sur le rattachement des planètes découvertes ou affiliées par sa personne à la Nouvelle République. Suivant ainsi la procédure en place, il présenta un contrat en bonne et due forme. Deux points importants étaient ici à retenir :
Tout d'abord, Modon Kira demandait à recevoir 0,02% des impôts mensuels payés à la Nouvelle République par une planète qu'il aurait personnellement réussi à affilier au régime. C'était une manière pour lui de garantir un revenu qu'il pensait alors utiliser pour financer les besoins de sa planète en crise, tout en renforçant le gouvernement face à l'Empire par l'ajout de nouveaux mondes sous son influence. Ensuite, le souverain proposait, contrairement à ce qu'offrait la loi sur l'exploration, de ne pas devenir automatiquement propriétaire des planètes sans espèces conscientes qu'il découvriraient éventuellement. A la place, il souhaitait que ces planètes deviennent pleinement la propriété du gouvernement de la Nouvelle République, en contrepartie de quoi il toucherait une part de 0.05% sur l'ensemble des revenus mensuels dégagés par les astres en question. Grâce à cela, il pouvait ainsi recevoir un apport régulier et conséquent en crédit, tout en permettant à l'état de devenir directement et pleinement propriétaire d'une planète aux ressources potentiellement intéressantes...