- mer. 2 août 2017 20:34
#29450
Darth Varadesh / Zygmunt Molotch
Dakhan se figea en apprenant la nouvelle. 5000 ans? Si long, si loin? Et pire encore fut pour lui de savoir le destin qu'avait subi la civilisation Sith. Ce ne pouvait pas être vrai, les Sith n'avaient pas pu perdre la guerre, et encore moins tout perdre, c'était inconcevable. Ils étaient destinés à dominer la galaxie, à soumettre à leur bon gré les êtres inférieurs.
Un long silence suivit les paroles du Seigneur Noir, uniquement brisé par les grognements de l'oiseau de guerre. Finalement, alors qu'il semblait brisé par tout ce qui lui était arrivé depuis des millénaires et dont il prenait conscience, Dakhan releva la tête, et dans ses yeux couvait une sombre et puissante lueur nouvellement allumée. Son visage s'éclaira d'une expression féroce. Il se releva à moitié, un genou toujours au sol, et ne quitta pas Krayt des yeux.
Seigneur, je n'ai plus rien. J'ai perdu tout ce que j'avais jadis possédé, mon monde, mon Empire, mon pouvoir, mon peuple. Il ne me reste plus rien d'autre que la haine et la vengeance. Je réclame de vous suivre et de me tenir à vos côtés pour exercer notre juste et furieuse Revanche sur ceux qui ont détruit tout ce que nous représentions.
Qui que vous soyez, vous portez la Marque de Marka Ragnos et représentez le souverain légitime d'un nouvel Empire Sith. Je serai votre lieutenant, votre général, votre assassin, tout ce qu'il me faudra être pour obtenir la vengeance que je désire. Je veux leur faire payer, a tous. La galaxie peut bien brûler que je ne me soucierai que de la rage qui m'anime. Je vous servirai.
Car Dakhan le sentait : il n'était plus lié aux ruines de Ch'hodos. La Force l'avait condamné à vivre prisonnier de son monde comme punition pour ses échecs, mais l'apparition de Krayt changeait la donne. La rage et la colère lui procuraient la puissance qui lui avait jusque-là fait défaut. A présent, il pouvait s'affranchir de son joug.
La vérité était plus subtile et il ne pouvait s'en douter, comme personne d'autre d'ailleurs. Les chaînes posées sur le fantôme dépendaient du pouvoir d'un "hôte". Ch'hodos l'avait été mais Krayt était inconsciemment, par le pouvoir sombre qu'il dégageait, devenu celui qui les tenait. Ainsi, Dakhan était tenu de le suivre même s'il pensait le faire de son plein gré.
Le choix appartenait maintenant à Darth Krayt. Rejeter le fantôme et le laisser là à son tourment... Ou l'accepter dans ses rangs?
Un long silence suivit les paroles du Seigneur Noir, uniquement brisé par les grognements de l'oiseau de guerre. Finalement, alors qu'il semblait brisé par tout ce qui lui était arrivé depuis des millénaires et dont il prenait conscience, Dakhan releva la tête, et dans ses yeux couvait une sombre et puissante lueur nouvellement allumée. Son visage s'éclaira d'une expression féroce. Il se releva à moitié, un genou toujours au sol, et ne quitta pas Krayt des yeux.
Qui que vous soyez, vous portez la Marque de Marka Ragnos et représentez le souverain légitime d'un nouvel Empire Sith. Je serai votre lieutenant, votre général, votre assassin, tout ce qu'il me faudra être pour obtenir la vengeance que je désire. Je veux leur faire payer, a tous. La galaxie peut bien brûler que je ne me soucierai que de la rage qui m'anime. Je vous servirai.
Car Dakhan le sentait : il n'était plus lié aux ruines de Ch'hodos. La Force l'avait condamné à vivre prisonnier de son monde comme punition pour ses échecs, mais l'apparition de Krayt changeait la donne. La rage et la colère lui procuraient la puissance qui lui avait jusque-là fait défaut. A présent, il pouvait s'affranchir de son joug.
La vérité était plus subtile et il ne pouvait s'en douter, comme personne d'autre d'ailleurs. Les chaînes posées sur le fantôme dépendaient du pouvoir d'un "hôte". Ch'hodos l'avait été mais Krayt était inconsciemment, par le pouvoir sombre qu'il dégageait, devenu celui qui les tenait. Ainsi, Dakhan était tenu de le suivre même s'il pensait le faire de son plein gré.
Le choix appartenait maintenant à Darth Krayt. Rejeter le fantôme et le laisser là à son tourment... Ou l'accepter dans ses rangs?