- mar. 10 mars 2020 16:55
#37408
Thème | Force | Présentation | PNJ
Les flammes avaient accompli leur sombre tâche. Il ne restait de la flore que des souches calcinées, quant à la faune elle avait été réduite à l’état de cendres. Oryel resta plusieurs secondes stupéfait par son propre pouvoir. Il n’avait eu recours au Verrou de la Haine qu’une ou deux fois auparavant. C’était une lame à double tranchant qui lui avait fait subir mille tourments jadis. L’échec de tout à l’heure était bien la preuve que malgré ses connaissances du Côté Obscur, l’aspirant était encore bien loin du niveau d’un Seigneur Sith. Il avait beau en connaître l’incantation et maîtriser les gestes, sa profonde instabilité émotionnelle ne lui permettait aucunement de prétendre à y avoir recours à volonté. C’est pourquoi il était d’autant plus stupéfait par l’Enfer qu’il venait d’invoquer.
L’odeur de la chair carbonisée et la vue de ce désert cendrée fit monter en lui une allégresse qui lui fit temporairement oublier les contre-coups du Sutta Chwituskak. Cela ne fut que de courte durée. Ces mains meurtries commencèrent à hurler de douleurs, arrachant une grimace suppliciée à l’Arkanien qui dut promptement masquer son état intérieur. Les pupilles de sang de la sorcière s’était posée sur lui. Il ne pouvait la décevoir davantage. Les Sith ne toléraient ni la faiblesse ni les échecs et il avait déjà montré ces deux tares à plusieurs reprises. Vkoh n’était probablement pas aussi tolérante que Ranath, si Oryel la décevait à nouveau elle l’abattrait comme un chien et oublierait rapidement sa misérable existence. Il avait vendu son âme au diable pour le pouvoir, il devrait en assumer les conséquences. Lorsqu’elle se détourna, il comprit que leur tâche ici était terminée et lui emboita le pas en tentant d’ignorer l’écho des hurlements de souffrance qui résonnait encore à l’intérieur de son crâne. Les stigmates du Verrou de la Haine n’était pas seulement physique.
« Tu vas superviser l’effort de construction du camp. Tu feras en sorte qu’ils t’obéissent. »
« … le camp ? Dans quel but construisent-ils un camp ? »
La question était légitime, la réponse incertaine. Le Parangon des Sith n’avait nullement besoin d’informer davantage son apprenti sur la situation de l’Ordre. Elle lui confiait une tâche, en échange elle attendait probablement un serviteur zélé et silencieux. Mais Oryel n’avait pas pu résister à la curiosité. D’un point de vue purement pragmatique, il se voyait mal diriger une équipe de bâtisseurs sans savoir les tenants et les aboutissants de ladite construction. D’autant plus que le mot « camp » n’était sûrement pas choisi au hasard. Ranath et Vkoh envisageaient-elles de parquer hommes et femmes comme des animaux dans un goulag qui servirait leurs noirs desseins ? Si c’était le cas, il lui faudrait un minimum d’informations pour répondre à leurs désirs.
Vkoh avait dégainé son sabre, la lame au clair elle visa d’abord le torse du clone qui eut à peine le temps de saisir sa rapière Sith pour bloquer le coup. Son poignet trembla sous le choc, brisant sa garde instantanément. Même s’il était encore capable d’attraper des objets avec ses mains calcinées -ce qui était déjà un miracle en soi- on était bien loin de l’aplomb nécessaire à un duel. L’épée de la guerrière recula d’un mètre et bondit cette fois en direction de sa tête. A la manière d’un fauve, le maître agressait son apprenti en visant systématiquement ses points vitaux. Bientôt, il se mit à éprouver le même sentiment d’infériorité qu’en affrontant la Dame Sombre. Mais cette fois-ci, une intense frustration grandissait en lui, son corps lui faisait défaut et il ne pouvait tenir la distance qu’en ayant recours à son pouvoir de Déflexion.
Lorsqu’il sentit que les coups de son adversaire devenaient de plus en plus dangereux et qu’à tout moment, il serait vaincu, l’apprenti sentit sa frustration devenir colère et un sourire de dément apparu sur son visage. Une idée avait germé dans son esprit. Oryel attrapa la poigne de son épée à deux mains et serra ses doigts si fort contre le métal qu’il réveilla le feu de ses brûlures. Du sang se mit à perler le long de ses phalanges tandis qu’il faisait appel à la Force pour détourner le dernier assaut de Vkoh en sa faveur. Une ouverture s’était crée dans l’infime laps de temps où la lame jaunâtre avait dévié de sa trajectoire, unissant son esprit au Côté Obscur, le séide pria intérieurement pour qu’un miracle s’accomplisse. L’épée vermillon déchira l’air en deux dans un ultime assaut qu’il espéra victorieux, poussé dans ses derniers retranchements, l’Arkanien tenta un Sai Tok qui tuerait sa cible en cas de réussite. Toute la rage du clone, bafoué par ses semblables, méprisé par son créateur, humilié par les Sith, anima ses bras d’une sombre énergie qui lui permettait d’attaquer en ignorant son état.
L’odeur de la chair carbonisée et la vue de ce désert cendrée fit monter en lui une allégresse qui lui fit temporairement oublier les contre-coups du Sutta Chwituskak. Cela ne fut que de courte durée. Ces mains meurtries commencèrent à hurler de douleurs, arrachant une grimace suppliciée à l’Arkanien qui dut promptement masquer son état intérieur. Les pupilles de sang de la sorcière s’était posée sur lui. Il ne pouvait la décevoir davantage. Les Sith ne toléraient ni la faiblesse ni les échecs et il avait déjà montré ces deux tares à plusieurs reprises. Vkoh n’était probablement pas aussi tolérante que Ranath, si Oryel la décevait à nouveau elle l’abattrait comme un chien et oublierait rapidement sa misérable existence. Il avait vendu son âme au diable pour le pouvoir, il devrait en assumer les conséquences. Lorsqu’elle se détourna, il comprit que leur tâche ici était terminée et lui emboita le pas en tentant d’ignorer l’écho des hurlements de souffrance qui résonnait encore à l’intérieur de son crâne. Les stigmates du Verrou de la Haine n’était pas seulement physique.
« Tu vas superviser l’effort de construction du camp. Tu feras en sorte qu’ils t’obéissent. »
« … le camp ? Dans quel but construisent-ils un camp ? »
La question était légitime, la réponse incertaine. Le Parangon des Sith n’avait nullement besoin d’informer davantage son apprenti sur la situation de l’Ordre. Elle lui confiait une tâche, en échange elle attendait probablement un serviteur zélé et silencieux. Mais Oryel n’avait pas pu résister à la curiosité. D’un point de vue purement pragmatique, il se voyait mal diriger une équipe de bâtisseurs sans savoir les tenants et les aboutissants de ladite construction. D’autant plus que le mot « camp » n’était sûrement pas choisi au hasard. Ranath et Vkoh envisageaient-elles de parquer hommes et femmes comme des animaux dans un goulag qui servirait leurs noirs desseins ? Si c’était le cas, il lui faudrait un minimum d’informations pour répondre à leurs désirs.
Vkoh avait dégainé son sabre, la lame au clair elle visa d’abord le torse du clone qui eut à peine le temps de saisir sa rapière Sith pour bloquer le coup. Son poignet trembla sous le choc, brisant sa garde instantanément. Même s’il était encore capable d’attraper des objets avec ses mains calcinées -ce qui était déjà un miracle en soi- on était bien loin de l’aplomb nécessaire à un duel. L’épée de la guerrière recula d’un mètre et bondit cette fois en direction de sa tête. A la manière d’un fauve, le maître agressait son apprenti en visant systématiquement ses points vitaux. Bientôt, il se mit à éprouver le même sentiment d’infériorité qu’en affrontant la Dame Sombre. Mais cette fois-ci, une intense frustration grandissait en lui, son corps lui faisait défaut et il ne pouvait tenir la distance qu’en ayant recours à son pouvoir de Déflexion.
Lorsqu’il sentit que les coups de son adversaire devenaient de plus en plus dangereux et qu’à tout moment, il serait vaincu, l’apprenti sentit sa frustration devenir colère et un sourire de dément apparu sur son visage. Une idée avait germé dans son esprit. Oryel attrapa la poigne de son épée à deux mains et serra ses doigts si fort contre le métal qu’il réveilla le feu de ses brûlures. Du sang se mit à perler le long de ses phalanges tandis qu’il faisait appel à la Force pour détourner le dernier assaut de Vkoh en sa faveur. Une ouverture s’était crée dans l’infime laps de temps où la lame jaunâtre avait dévié de sa trajectoire, unissant son esprit au Côté Obscur, le séide pria intérieurement pour qu’un miracle s’accomplisse. L’épée vermillon déchira l’air en deux dans un ultime assaut qu’il espéra victorieux, poussé dans ses derniers retranchements, l’Arkanien tenta un Sai Tok qui tuerait sa cible en cas de réussite. Toute la rage du clone, bafoué par ses semblables, méprisé par son créateur, humilié par les Sith, anima ses bras d’une sombre énergie qui lui permettait d’attaquer en ignorant son état.