- mar. 20 mai 2014 22:58
#10730
La créativité est le processus qui permet au rêve de devenir réalité.
Feyet Kiez / Créativité
Rp diplomatique et politique
Rp économique
RP d'infiltration, de batailles spatiales ou terrestres
Nickel One, Astéroïdes de Roche, 7 heures locales.
L'aube se levait sur l'étendue astéroïdale qui composait l'épicentre du peuple Verpine. Depuis leur lit, les paupières entrouvertes, les hôtes pouvaient apercevoir la vie qui fourmillait jour et nuit sur les milliers d’agrégats rocheux que ces étranges êtres appelaient maisons. Les yeux brumeux, leur environnement leur était petit à petit découvert, tandis que leurs pupilles s'habituaient à la faible lumière condensée par l'astre lointain qui semblait être en phase de refroidissement avancé.
Depuis leur fenêtre, la situation semblait ordinaire, semblable au jour précédent, et à celui d'avant. Mais chaque Verpine à quatre systèmes à la ronde entendait le murmure de son peuple, comme une seule voix. La Reine était la voix du peuple, mais seul le peuple Verpine était l'esprit Verpine.
A quatre heures du matin, ce jour, la Reine avait réveillé tous ses citoyens, et leur avait donné les propositions Républicaines et Impériales, dans un silence religieux. Cela faisait quatre heures que les Verpines débattaient sans émettre le moindre son, et pas un seul d'entre eux ne manquait cet instant charnière pour l'avenir des Astéroïdes.
A huit heures, plusieurs coups sourds furent donnés simultanément à la porte de chacune des chambres, et on offrit aux diplomates de prendre une capsule qui les amèneraient sur un immense Astéroïde où, dans un immense cratère provoqué par une collision ancienne, se réunissait irrégulièrement le Conseil des Nobles Verpines, qui siégeait au centre de l'hémicycle naturel. De ce lieu, les cent vingt-sept membres entendaient et répondaient aux millions de leurs égaux, qui les questionnaient depuis leur ruche ou leur essaim.
En contournant l'astéroïde pour atterrir, les navettes se trouvèrent dans le champ de l'astre mourant aux nuances bleutées, et la situation se révéla à leurs yeux. Aux quatre coins du système, d'immenses rassemblements de vaisseaux s'entassaient autour de la ceinture, du chasseur autonome à la Frégate à la carcasse érodée. Les essaims nomades aussi s'étaient rassemblés à l'appel de leur Reine. Plus de quatre cent millions d'insectes étaient présents, pour seulement cinquante millions de sédentaires habitants dans les ruches construites dans les astéroïdes.
Les navettes se posaient en douceur et sans un bruit malgré le léger tremblement que leur poids transmit à quelques mètres alentour. L'espace et son absence d'air donnaient au dénouement encore plus de solennité qu'il n'en possédait déjà, rendant l'expérience proprement intenable, tant chacun était pris aux tripes de cette communion de près d'un demi-milliard d'êtres vivants conversant tout ensemble, comme un seul. Et la Reine représentait cet être. Elle se leva de son siège, et commença la cérémonie de clôture des dialogues.
Exécutant divers gestes lents et réfléchis, elle alla poser ses mains sur une tablette noire qui semblait porter tout le poids de cette décision. Comme transmettant son flux vital à la roche polie, la Reine retira ses mains, épuisée, et fut raccompagnée à son siège par deux de ses gardiens.
Un homme Verpine, à la carapace presque entièrement brune, et dont les pas étaient lents et pesants, s'avança alors avec douceur vers les navettes dont les coupés s'ouvrirent lentement pour laisser descendre les deux délégations. L'atmosphère créée en cet instant semblait inaltérable, et les notions de temps et de respiration paraissaient désormais inexistantes. Écartant les bras, l'alien prononça avec une voix grave et mesurée les mots d'une espèce entière. Son timbre avait cette profondeur caverneuse et noble qui traversait l’enveloppe charnelle pour atteindre l'âme de ceux à qui il s'adressait. Chaque mot prononcé frappait l'air avec une puissance contenue, un calme uni qui renfermait le tumulte de quatre cent millions de vies fragiles réfugiées dans l'ombre d'un géant.
Honorables diplomates de la Nouvelle République et de l'Empire.
Le peuple Verpine a étudié les propositions d'adhésion mutuelles de vos deux entités, et en son âme et conscience, devant les défis qui l'attendent et dans la perspective d'un avenir édifié sur des fondations solides et saines, et dans un esprit de pacifisme souverain, les cent quarante-sept ruches et quatre cent quarante-huit essaims libres composant notre grande et respectable espèce, ont décidé que le gouvernement soutenu par l'ex Présidente Mon Mothma, la Nouvelle République, n'offrait pas les garanties dont il a besoin. C'est pourquoi les Verpines reprendront leur place au sein de l'Empire Galactique, représenté par la Grande Moff Thoryn, dans l'espoir de trouver enfin la paix qu'ils recherchent depuis toujours, et que cette nouvelle alliance puisse profiter au bien-être et à la prospérité de notre peuple.
Ces mots prononcés, le Verpine fit quelques pas à reculons par respect pour ses hôtes, puis se retourna et reprit sa place dans un silence de mort. L'émotion intérieure était pour certains difficilement contenue, et quelques Verpines du Conseil, semblant abattus par cet état de fait, mais, résignés, baissaient la tête pour ne pas croiser le regard de Mon Mothma. Ils avaient choisi le déshonneur, car ils avaient choisi d'arrêter de mourir.
L'aube se levait sur l'étendue astéroïdale qui composait l'épicentre du peuple Verpine. Depuis leur lit, les paupières entrouvertes, les hôtes pouvaient apercevoir la vie qui fourmillait jour et nuit sur les milliers d’agrégats rocheux que ces étranges êtres appelaient maisons. Les yeux brumeux, leur environnement leur était petit à petit découvert, tandis que leurs pupilles s'habituaient à la faible lumière condensée par l'astre lointain qui semblait être en phase de refroidissement avancé.
Depuis leur fenêtre, la situation semblait ordinaire, semblable au jour précédent, et à celui d'avant. Mais chaque Verpine à quatre systèmes à la ronde entendait le murmure de son peuple, comme une seule voix. La Reine était la voix du peuple, mais seul le peuple Verpine était l'esprit Verpine.
A quatre heures du matin, ce jour, la Reine avait réveillé tous ses citoyens, et leur avait donné les propositions Républicaines et Impériales, dans un silence religieux. Cela faisait quatre heures que les Verpines débattaient sans émettre le moindre son, et pas un seul d'entre eux ne manquait cet instant charnière pour l'avenir des Astéroïdes.
A huit heures, plusieurs coups sourds furent donnés simultanément à la porte de chacune des chambres, et on offrit aux diplomates de prendre une capsule qui les amèneraient sur un immense Astéroïde où, dans un immense cratère provoqué par une collision ancienne, se réunissait irrégulièrement le Conseil des Nobles Verpines, qui siégeait au centre de l'hémicycle naturel. De ce lieu, les cent vingt-sept membres entendaient et répondaient aux millions de leurs égaux, qui les questionnaient depuis leur ruche ou leur essaim.
En contournant l'astéroïde pour atterrir, les navettes se trouvèrent dans le champ de l'astre mourant aux nuances bleutées, et la situation se révéla à leurs yeux. Aux quatre coins du système, d'immenses rassemblements de vaisseaux s'entassaient autour de la ceinture, du chasseur autonome à la Frégate à la carcasse érodée. Les essaims nomades aussi s'étaient rassemblés à l'appel de leur Reine. Plus de quatre cent millions d'insectes étaient présents, pour seulement cinquante millions de sédentaires habitants dans les ruches construites dans les astéroïdes.
Les navettes se posaient en douceur et sans un bruit malgré le léger tremblement que leur poids transmit à quelques mètres alentour. L'espace et son absence d'air donnaient au dénouement encore plus de solennité qu'il n'en possédait déjà, rendant l'expérience proprement intenable, tant chacun était pris aux tripes de cette communion de près d'un demi-milliard d'êtres vivants conversant tout ensemble, comme un seul. Et la Reine représentait cet être. Elle se leva de son siège, et commença la cérémonie de clôture des dialogues.
Exécutant divers gestes lents et réfléchis, elle alla poser ses mains sur une tablette noire qui semblait porter tout le poids de cette décision. Comme transmettant son flux vital à la roche polie, la Reine retira ses mains, épuisée, et fut raccompagnée à son siège par deux de ses gardiens.
Un homme Verpine, à la carapace presque entièrement brune, et dont les pas étaient lents et pesants, s'avança alors avec douceur vers les navettes dont les coupés s'ouvrirent lentement pour laisser descendre les deux délégations. L'atmosphère créée en cet instant semblait inaltérable, et les notions de temps et de respiration paraissaient désormais inexistantes. Écartant les bras, l'alien prononça avec une voix grave et mesurée les mots d'une espèce entière. Son timbre avait cette profondeur caverneuse et noble qui traversait l’enveloppe charnelle pour atteindre l'âme de ceux à qui il s'adressait. Chaque mot prononcé frappait l'air avec une puissance contenue, un calme uni qui renfermait le tumulte de quatre cent millions de vies fragiles réfugiées dans l'ombre d'un géant.
Honorables diplomates de la Nouvelle République et de l'Empire.
Le peuple Verpine a étudié les propositions d'adhésion mutuelles de vos deux entités, et en son âme et conscience, devant les défis qui l'attendent et dans la perspective d'un avenir édifié sur des fondations solides et saines, et dans un esprit de pacifisme souverain, les cent quarante-sept ruches et quatre cent quarante-huit essaims libres composant notre grande et respectable espèce, ont décidé que le gouvernement soutenu par l'ex Présidente Mon Mothma, la Nouvelle République, n'offrait pas les garanties dont il a besoin. C'est pourquoi les Verpines reprendront leur place au sein de l'Empire Galactique, représenté par la Grande Moff Thoryn, dans l'espoir de trouver enfin la paix qu'ils recherchent depuis toujours, et que cette nouvelle alliance puisse profiter au bien-être et à la prospérité de notre peuple.
Ces mots prononcés, le Verpine fit quelques pas à reculons par respect pour ses hôtes, puis se retourna et reprit sa place dans un silence de mort. L'émotion intérieure était pour certains difficilement contenue, et quelques Verpines du Conseil, semblant abattus par cet état de fait, mais, résignés, baissaient la tête pour ne pas croiser le regard de Mon Mothma. Ils avaient choisi le déshonneur, car ils avaient choisi d'arrêter de mourir.
Feyet Kiez / Créativité
Rp économique
RP d'infiltration, de batailles spatiales ou terrestres
