- jeu. 18 juin 2015 13:47
#18226
Le Greater Maldrood... au tout début je l'appelais "Greater Melrood", et il y a quelqu'un qui avait fait une remarque sur ma prononciation de grosse brêle. Faut dire qu'à ce moment le secteur était dans le poodoo - pour pas dire dans la merde - et que le moindre sujet s'y référant semblait provoquer de l'herpès chez son nouveau dirigeant. Un p'tit bout d'Chiss qui avait eu une ascension pour le mois fulgurante sans que quiconque ne comprenne vraiment pourquoi. L'on parlait souvent d'histoire de cul avec Thrawn qui avait donné une autre forme de pistonnage, mais personnellement je pensais surtout à une situation de crise qui avait mené à une prise de pouvoir non contestée.
L'Empire, un bien drôle d'Etat. Et maintenant on y nommait des pélos sortis du fin fond du Sud Galactique pour, euh... faire... des trucs du gouvernement quoi.
[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Vous savez ce que j'aime pas dans l'Empire ? On y fait de la merde. De la merde absolument et incroyablement merdique. Ils n'ont jamais vu plus loin que le bout de leur nez et résultat c'est toujours les sales petits grouillots qui doivent gérer la totalité de la Faction.
Prenez l'affaire Sullust et SoroSuub. Qui a agit pour de vrai ? A l'époque deux bêtes amiraux qui n'avaient ni gouvernement ni rien d'autre à gérer de plus qu'une flotte. Maintenant ils ont tous leur derrière posés sur des chaises hors de prix et ils gèrent que leurs petites affaires en se targuant de déplacer des montagnes, ce qu'ils ne font qu'au quart et pour leur seul profit. Si on poussait la chose plus loin, par contre, en plaçant des gens intègres et vraiment intéressés au pouvoir, ça bougerait plus et surtout ça donnerait une voix sous laquelle se rallier. Et contre quoi un Etat agressé se rallie-t-il ? Une menace invisible qu'on sait potentiellement plus dévastatrice.
Et là la menace, c'est moi. Enfin pas moi moi, plutôt genre Moi qui représente untel, ou Moi qui apporte le bazar enfin toutes ces conneries de super-méchant d'holofilms qui a un rire sardonique et qui a sa base dans le cratère d'un volcan. Et ce qui me fait rire c'est qu'à peine la moitié d'entre vous sait ce que veut dire sardonique. Mais genre dire ça quand on est méchant ou qu'on parle d'un méchant ça fait Swag.[/font] [/table]
La Roue, j'y revenais encore une fois, et j'y attendais quelqu'un que j'avais en haute estime même si la réciprocité restait à déterminer. A moins que la cible ne confonde pas "haine" et "respect", car bien que traître, j'en restais pas moins un morceau de choix. Pour l'appâter, j'avais détourné "gentiment" la ligne du directeur, pour parler affaire.
[table cellspacing=20 bgcolor=#000000][font=Lucida Console]Mes respects,
En vue d'améliorer les revenus engendrés par mon établissement, et par là même, offrir une meilleure participation économique pour l'Empire, j'aurais besoin de vous sur place pour discuter d'un potentiel investissement. Je vous attendrais à une de nos tables de jeu afin de vous montrer le fonctionnement de notre gracieux établissement de façon ludique et détendue.
Dans l'attente de votre venue, je vous prie...[/font] [/table]
Et caetera et caetera. Non parce que je ne sais pas vous, mais moi, les messages officiels je trouve ça d'un chiant. Quel est le gland qui un jour, a inventé ça ? Au départ on se déplaçait tous courbés en poussant des cris de bêtes, puisqu'étant encore à un stade relativement proche de l'animal, et un mec un jour, comme ça, en évoluant, il a dit "Allez les gars, toi maintenant quand tu veux me parler parce que c'est moi qui prête les peaux de bête pour faire des pompes, tu dis genre Monsieur et Oui, n'est-ce pas, cela va sans dire Monsire, très cordialement. Non mais oh, on tombait bien bas quand même. La galaxie serait tellement plus détendue si on appelait même les étrangers "ma couille" ou consort.
Mais pour l'heure, assez de réflexion existentielle, ce qui m'intéressait, c'était l'entrevue à suivre. Déjà je m'attendais à une bonne réaction de la part de l'attendu, et ensuite, et bien... J'espérais franchement qu'on m'écouterait. C'est que j'avais une vraie requête à formuler. Et peut-être que... peut-être... qu'on me ferait une belle fleur.
Ne se trouvaient là que moi et Sara, une diplomate de formation ça aidait toujours. Installés de façon à ce que personne qui arrivait dans le grand Hall ne nous voit, il fallait vraiment contourner exprès la table pour voir nos visages. Et c'était tout le but : la surprise. J'expliquais vite fait les règles du jeu présenté à la table où était spécialement conviés l'invité, le Pazaak. Trop oublié mais encore sympa à jouer. Puis bon le sabbac, c'est bien gentil, mais à force ça devient chiant de TOUJOURS jouer à la même chose : du changement, merde !
Le directeur, avec qui j'avais sincèrement sympathisé - hey les guillemets de tout à l'heure entraînait aucune menace sous-jacente pour une fois - me bipa pour me dire que l'invité était arrivé et venait vers moi. Et quand sa trogne passa dans mon champ de vision, je le gratifiais d'un mouvement de la main et d'un gentil :
[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Salut ![/font] [/table]
L'Empire, un bien drôle d'Etat. Et maintenant on y nommait des pélos sortis du fin fond du Sud Galactique pour, euh... faire... des trucs du gouvernement quoi.
[table align="left" border="0"]
Prenez l'affaire Sullust et SoroSuub. Qui a agit pour de vrai ? A l'époque deux bêtes amiraux qui n'avaient ni gouvernement ni rien d'autre à gérer de plus qu'une flotte. Maintenant ils ont tous leur derrière posés sur des chaises hors de prix et ils gèrent que leurs petites affaires en se targuant de déplacer des montagnes, ce qu'ils ne font qu'au quart et pour leur seul profit. Si on poussait la chose plus loin, par contre, en plaçant des gens intègres et vraiment intéressés au pouvoir, ça bougerait plus et surtout ça donnerait une voix sous laquelle se rallier. Et contre quoi un Etat agressé se rallie-t-il ? Une menace invisible qu'on sait potentiellement plus dévastatrice.
Et là la menace, c'est moi. Enfin pas moi moi, plutôt genre Moi qui représente untel, ou Moi qui apporte le bazar enfin toutes ces conneries de super-méchant d'holofilms qui a un rire sardonique et qui a sa base dans le cratère d'un volcan. Et ce qui me fait rire c'est qu'à peine la moitié d'entre vous sait ce que veut dire sardonique. Mais genre dire ça quand on est méchant ou qu'on parle d'un méchant ça fait Swag.[/font]
La Roue, j'y revenais encore une fois, et j'y attendais quelqu'un que j'avais en haute estime même si la réciprocité restait à déterminer. A moins que la cible ne confonde pas "haine" et "respect", car bien que traître, j'en restais pas moins un morceau de choix. Pour l'appâter, j'avais détourné "gentiment" la ligne du directeur, pour parler affaire.
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En vue d'améliorer les revenus engendrés par mon établissement, et par là même, offrir une meilleure participation économique pour l'Empire, j'aurais besoin de vous sur place pour discuter d'un potentiel investissement. Je vous attendrais à une de nos tables de jeu afin de vous montrer le fonctionnement de notre gracieux établissement de façon ludique et détendue.
Dans l'attente de votre venue, je vous prie...[/font]
Et caetera et caetera. Non parce que je ne sais pas vous, mais moi, les messages officiels je trouve ça d'un chiant. Quel est le gland qui un jour, a inventé ça ? Au départ on se déplaçait tous courbés en poussant des cris de bêtes, puisqu'étant encore à un stade relativement proche de l'animal, et un mec un jour, comme ça, en évoluant, il a dit "Allez les gars, toi maintenant quand tu veux me parler parce que c'est moi qui prête les peaux de bête pour faire des pompes, tu dis genre Monsieur et Oui, n'est-ce pas, cela va sans dire Monsire, très cordialement. Non mais oh, on tombait bien bas quand même. La galaxie serait tellement plus détendue si on appelait même les étrangers "ma couille" ou consort.
Mais pour l'heure, assez de réflexion existentielle, ce qui m'intéressait, c'était l'entrevue à suivre. Déjà je m'attendais à une bonne réaction de la part de l'attendu, et ensuite, et bien... J'espérais franchement qu'on m'écouterait. C'est que j'avais une vraie requête à formuler. Et peut-être que... peut-être... qu'on me ferait une belle fleur.
Ne se trouvaient là que moi et Sara, une diplomate de formation ça aidait toujours. Installés de façon à ce que personne qui arrivait dans le grand Hall ne nous voit, il fallait vraiment contourner exprès la table pour voir nos visages. Et c'était tout le but : la surprise. J'expliquais vite fait les règles du jeu présenté à la table où était spécialement conviés l'invité, le Pazaak. Trop oublié mais encore sympa à jouer. Puis bon le sabbac, c'est bien gentil, mais à force ça devient chiant de TOUJOURS jouer à la même chose : du changement, merde !
Le directeur, avec qui j'avais sincèrement sympathisé - hey les guillemets de tout à l'heure entraînait aucune menace sous-jacente pour une fois - me bipa pour me dire que l'invité était arrivé et venait vers moi. Et quand sa trogne passa dans mon champ de vision, je le gratifiais d'un mouvement de la main et d'un gentil :
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