By Rena Kuolor - lun. 5 avr. 2021 14:33
- lun. 5 avr. 2021 14:33
#39335
L’entrée de Rena attira toute l’attention comme prévu et fort heureusement, les Madaloriens furent à la hauteur de leur réputation. En quelques secondes, les pirates furent neutralisés et même celui qui comptait s’en prendre à l’émissaire mordit la poussière suite à un tir de Nott qui dirigeait l’unité. Pendant qu’il contacta le Gouveneur Kist, la jeune padawan libéra l’émissaire afin de voir si tout allait bien. Malgré une fatigue évidente, il ne semblait pas sérieusement blessé.
« Je suis Rena Kuolor, Padawan du Nouvel Ordre Jedi. J’ai pour mission de vous ramener à la Nouvelle République. Pourriez-vous me dire ce qu’il s’est passé ? »
L’homme d’une quarantaine d’années sortit de la cellule et s’inclina poliment devant la Jedi, la remerciant pour son aide. Il en fit de même envers les Mandaloriens, se demandant toutefois comment Jedis et Mandaloriens pouvaient coopérer de la sorte.
« Je vous remercie Jedi. Je m’appelle Danjavo Sabrich. J’ai été envoyé dans l’espace mandalorien afin de négocier des accords commerciaux avec une autre émissaire du nom de Tryhen Westall. Nous étions sensés voyager en secret afin de ne pas attirer l’attention. Les relations entre la Nouvelle République et Mandalore n’étant pas encore aussi cordiales qu’espérées. Malheureusement, les pirates ont intercepté notre transporteur dès notre entrée dans la zone. Mon collègue a été emmené presque directement, je ne sais pas ce qui est advenu de lui. Il est sans doute mort malheureusement. »
A première vue, cet homme semblait honnête dans ses paroles. Toutefois, il était étrange que la Nouvelle République envoie des émissaires dans le plus grand secret et surtout, évite de demander de l’aide aux Mandaloriens afin de les retrouver. Maintenant, peut-être que les deux partis voulaient rester discret sur la teneur de ces négociations. Quoi qu’il en soit, il ne restait plus qu’à le mettre en sécurité et organiser son retour vers le siège de la Nouvelle République. La jeune padawan servit d’escorte jusqu’au transporteur mandalorien.
De l’autre côté de la base pirate, Jem apprit par le Gouverneur que Rena avait réussi sa mission mais la suite semblait prendre une tournure plus préoccupante. Apparemment, le second émissaire était dans cette salle et le chef des pirates était désormais conscient que la présence des Jedis était due aux émissaires. Il s’en servit donc comme moyen de pression afin de pouvoir s’entretenir avec le Gouverneur Kist et la Maître Jedi. En même temps, c’était aussi une solution pour entrer dans la salle en augmentant les probabilités de sauvetage de l’otage. C’est donc calmement que les deux invités pénétrèrent dans la salle, observant l’atmosphère ambiante et les agissements de chacun. Comme prévu, le chef se servit de l’émissaire comme d’un bouclier, pointant son blaster sur sa tête. Toutefois, malgré la crainte apparente de l’otage, la Maître Jedi ne pouvait ressentir sa peur dans la Force. Tout cela n’était qu’un jeu d’acteur bien ficelé et il devait donc être complice de ces hommes. Il n’y avait donc pas trop à craindre pour sa sécurité.
Toutefois, alors qu’elle allait désarmer le chef des pirates grâce à la Force, un autre homme présent dans la pièce intervint avant elle. Il tira sur le chef qui s’écroula au sol, laissant tout le monde dans une stupeur générale. Si tout le monde sembla se rendre sans trop de résistance, sentant sans doute que c’était la meilleure chose à faire, deux pirates ne semblèrent pas de cet avis et attaquèrent le Gouverneur et la Jedi. Le Mandalorien n’eut aucun mal à les neutraliser rapidement, mettant une fin définitive à toute velléité de résistance. La Maître Jedi s’approcha de l’émissaire qui regardait le chef des pirates au sol d’un air incrédule, sûrement car il doutait de la réussite de sa mise en scène vu la trahison qui venait d’avoir lieu. Malgré ce revers, il reprit un peu de consistance et s’adressa à la Maître Jedi.
« Maître Jedi, je suis heureux que vous soyez là. J’ai bien cru que mon heure était venue. Je vous remercie de m’avoir secouru. »
Gardant son calme habituel, Jem s’inclina poliment et fit semblant de rentrer dans le jeu de l’homme, histoire d’en apprendre un peu plus.
« C’est tout à fait normal Emissaire Westall. Votre collègue est déjà sous bonne garde avec ma padawan. Nous allons pouvoir retourner à la Nouvelle République dans les plus brefs délais. A moins que vous souhaitiez poursuivre votre mission à Mandalore ? »
L’homme fut un peu surpris d’apprendre que les gardes de son collègue avaient été neutralisés avant de pouvoir le tuer, mais plus encore d’entendre la Jedi de lui proposer de continuer leur route vers Mandalore. Il bredouilla quelques mots inaudibles, avant de finalement tenter de justifier un retour au siège de la Nouvelle République.
« Euh, non, je .. je pense qu’il est préférable de reporter cette visite. Nous sommes restés captifs longtemps et vu que les Mandaloriens vous ont aidé dans cette affaire, peut-être qu’il ne serait pas sage d’abuser encore de leur hospitalité. »
Vu sa situation, il allait falloir le pousser encore un peu afin de le faire tomber le masque et pour cela, il y avait une solution assez simple. Jem utilisa la Force pour créer une illusion dans laquelle, le chef des pirates se releva. Tout se passa très rapidement et l’homme à la carrure impressionnante ouvrit le feu sur les mandaloriens. Ses hommes reprirent leurs armes et immédiatement, la Jedi et l’émissaire furent encerclés. Celui qui avait trahi le chef des pirates les avaient rejoint comme si sa trahison n’était qu’une mise en scène pour surprendre le Mandalorien et la Jedi. Rassuré par ce nouveau bouleversement, l’émissaire soupira et s’adressa au chef des pirates.
« Tu aurais pu me prévenir. J’ai bien cru que tu étais mort. On va faire quoi maintenant que toute la base grouille de mandaloriens ? »
Les mots prononcés étaient suffisants pour la Jedi qui mit fin à l’illusion, faisant disparaître les hommes se trouvant autour d’eux. Le chef des pirates était toujours au sol et tout le monde regardait l’émissaire avec surprise. Incrédule, il chercha à s’enfuir mais d’une poussée de Force, Jem le fit percuter le mur durement.
« Il semblerait que quelques questions s’imposent. Gouverneur Kist, si vous le permettez, j’aimerais garder cet homme en détention afin de m’assurer de ses véritables desseins. S’il était complice des pirates, il se pourrait que cette visite à Mandalore ne soit qu’une excuse pour quelque chose de plus important. »
Ce qu’il allait advenir des pirates n’était pas important pour la Chevalière Jedi aussi, elle rejoignit sa padawan au transporteur, trainant comme un vulgaire sac à patates l’émissaire inconscient. Sa méthode était loin de la noble attitude des Jedis mais bon, il n’y avait aucun intérêt à perdre du temps et attendre qu’il reprenne conscience, tout comme le porter sur ses épaules et la possibilité qu’il se réveille et tente une idiotie de plus. Les menottes aux poignets, il retrouva le vaisseau de transport mandalorien et son collègue qui était avait Rena.
« Comme on le pensait, cet homme était le complice des pirates. C’est pour ça qu’ils ont été au courant pour la présence des émissaires dans le convoi. Emissaire Sabrich, pourriez-vous me dire la raison de votre voyage vers Mandalore ? »
L’homme semblait clairement en colère contre le traître et pour cause, il avait vécu deux semaines de captivité, s’inquiétant pour lui alors qu’il menait la grande vie. Il se tourna donc vers les deux jedis, essayant d’expliquer ce qui se cachait derrière tout ça, sans pour autant en dire trop.
« La Nouvelle République cherche des alliés et nous avions été chargé de renforcer les liens entre la Nouvelle République et Mandalore sans attirer trop d’attention. Le Sénateur Oriak avait pour idée que si les ennemis de la Nouvelle République apprenaient pour ce rapprochement, il essayerait d’intervenir pour faire échouer les négociations. »
Selon toute vraisemblance, ce plan avait déjà été ébruité. Il restait donc à déterminer si Westall travaillait de manière indépendante ou si quelqu’un d’autre était derrière toute cette affaire. La disparition des émissaires aurait pu conduire à une tension latente entre la Nouvelle République et Mandalore mais bon, grâce à l’aide du Gouverneur Kist, les choses s’étaient considérablement améliorées et une nouvelle opportunité s’ouvrait même à la Nouvelle République. Avec un peu de chance, cette affaire était le prélude d’une collaboration plus durable entre ces deux forces en présence.
« Je suis Rena Kuolor, Padawan du Nouvel Ordre Jedi. J’ai pour mission de vous ramener à la Nouvelle République. Pourriez-vous me dire ce qu’il s’est passé ? »
L’homme d’une quarantaine d’années sortit de la cellule et s’inclina poliment devant la Jedi, la remerciant pour son aide. Il en fit de même envers les Mandaloriens, se demandant toutefois comment Jedis et Mandaloriens pouvaient coopérer de la sorte.
« Je vous remercie Jedi. Je m’appelle Danjavo Sabrich. J’ai été envoyé dans l’espace mandalorien afin de négocier des accords commerciaux avec une autre émissaire du nom de Tryhen Westall. Nous étions sensés voyager en secret afin de ne pas attirer l’attention. Les relations entre la Nouvelle République et Mandalore n’étant pas encore aussi cordiales qu’espérées. Malheureusement, les pirates ont intercepté notre transporteur dès notre entrée dans la zone. Mon collègue a été emmené presque directement, je ne sais pas ce qui est advenu de lui. Il est sans doute mort malheureusement. »
A première vue, cet homme semblait honnête dans ses paroles. Toutefois, il était étrange que la Nouvelle République envoie des émissaires dans le plus grand secret et surtout, évite de demander de l’aide aux Mandaloriens afin de les retrouver. Maintenant, peut-être que les deux partis voulaient rester discret sur la teneur de ces négociations. Quoi qu’il en soit, il ne restait plus qu’à le mettre en sécurité et organiser son retour vers le siège de la Nouvelle République. La jeune padawan servit d’escorte jusqu’au transporteur mandalorien.
De l’autre côté de la base pirate, Jem apprit par le Gouverneur que Rena avait réussi sa mission mais la suite semblait prendre une tournure plus préoccupante. Apparemment, le second émissaire était dans cette salle et le chef des pirates était désormais conscient que la présence des Jedis était due aux émissaires. Il s’en servit donc comme moyen de pression afin de pouvoir s’entretenir avec le Gouverneur Kist et la Maître Jedi. En même temps, c’était aussi une solution pour entrer dans la salle en augmentant les probabilités de sauvetage de l’otage. C’est donc calmement que les deux invités pénétrèrent dans la salle, observant l’atmosphère ambiante et les agissements de chacun. Comme prévu, le chef se servit de l’émissaire comme d’un bouclier, pointant son blaster sur sa tête. Toutefois, malgré la crainte apparente de l’otage, la Maître Jedi ne pouvait ressentir sa peur dans la Force. Tout cela n’était qu’un jeu d’acteur bien ficelé et il devait donc être complice de ces hommes. Il n’y avait donc pas trop à craindre pour sa sécurité.
Toutefois, alors qu’elle allait désarmer le chef des pirates grâce à la Force, un autre homme présent dans la pièce intervint avant elle. Il tira sur le chef qui s’écroula au sol, laissant tout le monde dans une stupeur générale. Si tout le monde sembla se rendre sans trop de résistance, sentant sans doute que c’était la meilleure chose à faire, deux pirates ne semblèrent pas de cet avis et attaquèrent le Gouverneur et la Jedi. Le Mandalorien n’eut aucun mal à les neutraliser rapidement, mettant une fin définitive à toute velléité de résistance. La Maître Jedi s’approcha de l’émissaire qui regardait le chef des pirates au sol d’un air incrédule, sûrement car il doutait de la réussite de sa mise en scène vu la trahison qui venait d’avoir lieu. Malgré ce revers, il reprit un peu de consistance et s’adressa à la Maître Jedi.
« Maître Jedi, je suis heureux que vous soyez là. J’ai bien cru que mon heure était venue. Je vous remercie de m’avoir secouru. »
Gardant son calme habituel, Jem s’inclina poliment et fit semblant de rentrer dans le jeu de l’homme, histoire d’en apprendre un peu plus.
« C’est tout à fait normal Emissaire Westall. Votre collègue est déjà sous bonne garde avec ma padawan. Nous allons pouvoir retourner à la Nouvelle République dans les plus brefs délais. A moins que vous souhaitiez poursuivre votre mission à Mandalore ? »
L’homme fut un peu surpris d’apprendre que les gardes de son collègue avaient été neutralisés avant de pouvoir le tuer, mais plus encore d’entendre la Jedi de lui proposer de continuer leur route vers Mandalore. Il bredouilla quelques mots inaudibles, avant de finalement tenter de justifier un retour au siège de la Nouvelle République.
« Euh, non, je .. je pense qu’il est préférable de reporter cette visite. Nous sommes restés captifs longtemps et vu que les Mandaloriens vous ont aidé dans cette affaire, peut-être qu’il ne serait pas sage d’abuser encore de leur hospitalité. »
Vu sa situation, il allait falloir le pousser encore un peu afin de le faire tomber le masque et pour cela, il y avait une solution assez simple. Jem utilisa la Force pour créer une illusion dans laquelle, le chef des pirates se releva. Tout se passa très rapidement et l’homme à la carrure impressionnante ouvrit le feu sur les mandaloriens. Ses hommes reprirent leurs armes et immédiatement, la Jedi et l’émissaire furent encerclés. Celui qui avait trahi le chef des pirates les avaient rejoint comme si sa trahison n’était qu’une mise en scène pour surprendre le Mandalorien et la Jedi. Rassuré par ce nouveau bouleversement, l’émissaire soupira et s’adressa au chef des pirates.
« Tu aurais pu me prévenir. J’ai bien cru que tu étais mort. On va faire quoi maintenant que toute la base grouille de mandaloriens ? »
Les mots prononcés étaient suffisants pour la Jedi qui mit fin à l’illusion, faisant disparaître les hommes se trouvant autour d’eux. Le chef des pirates était toujours au sol et tout le monde regardait l’émissaire avec surprise. Incrédule, il chercha à s’enfuir mais d’une poussée de Force, Jem le fit percuter le mur durement.
« Il semblerait que quelques questions s’imposent. Gouverneur Kist, si vous le permettez, j’aimerais garder cet homme en détention afin de m’assurer de ses véritables desseins. S’il était complice des pirates, il se pourrait que cette visite à Mandalore ne soit qu’une excuse pour quelque chose de plus important. »
Ce qu’il allait advenir des pirates n’était pas important pour la Chevalière Jedi aussi, elle rejoignit sa padawan au transporteur, trainant comme un vulgaire sac à patates l’émissaire inconscient. Sa méthode était loin de la noble attitude des Jedis mais bon, il n’y avait aucun intérêt à perdre du temps et attendre qu’il reprenne conscience, tout comme le porter sur ses épaules et la possibilité qu’il se réveille et tente une idiotie de plus. Les menottes aux poignets, il retrouva le vaisseau de transport mandalorien et son collègue qui était avait Rena.
« Comme on le pensait, cet homme était le complice des pirates. C’est pour ça qu’ils ont été au courant pour la présence des émissaires dans le convoi. Emissaire Sabrich, pourriez-vous me dire la raison de votre voyage vers Mandalore ? »
L’homme semblait clairement en colère contre le traître et pour cause, il avait vécu deux semaines de captivité, s’inquiétant pour lui alors qu’il menait la grande vie. Il se tourna donc vers les deux jedis, essayant d’expliquer ce qui se cachait derrière tout ça, sans pour autant en dire trop.
« La Nouvelle République cherche des alliés et nous avions été chargé de renforcer les liens entre la Nouvelle République et Mandalore sans attirer trop d’attention. Le Sénateur Oriak avait pour idée que si les ennemis de la Nouvelle République apprenaient pour ce rapprochement, il essayerait d’intervenir pour faire échouer les négociations. »
Selon toute vraisemblance, ce plan avait déjà été ébruité. Il restait donc à déterminer si Westall travaillait de manière indépendante ou si quelqu’un d’autre était derrière toute cette affaire. La disparition des émissaires aurait pu conduire à une tension latente entre la Nouvelle République et Mandalore mais bon, grâce à l’aide du Gouverneur Kist, les choses s’étaient considérablement améliorées et une nouvelle opportunité s’ouvrait même à la Nouvelle République. Avec un peu de chance, cette affaire était le prélude d’une collaboration plus durable entre ces deux forces en présence.