- jeu. 9 juil. 2015 13:17
#18635
A grande mesure nécessitait de grandes responsabilités. L’empire lui faisait du tort et essayait probablement de le renverser. Pourquoi un tel changement de comportement ? Lui qui avait été promu quelques mois auparavant se retrouvait au pied du mur. Non, il avait dû mal à le croire, mais bon. On en était quand même arrivé là. Le Moff, le visage soucieux, assis sur sa grande chaise reliée, une main appuyée sous le menton et sur la table fixait d’un regard las son appartement de bois brut. Un bel appartement, une belle planète et les consules voulaient lui reprendre. Cela s’était presque fait en douceur, en réalité. Tout le monde n’y avait vu que du feu. D’abord le départ de deux conseillers, puis une nouvelle constitution qui bridait tous les pouvoirs des conseillers. Des conseillers qui étaient relayé à des rangs de sous-fifres, des gars que l’on sifflait quand on voulait du café. Voilà à quoi il en était réduit, à se lamenter sur lui-même et espérer qu’un jour les choses entre dans l’ordre.
Heureusement, il avait Kuat et son entreprise. Ses deux bijoux. Ils se portaient à merveilles et luisaient parmi les astres. Mais il ne pouvait pas s’arrêter là, bien au contraire. Pour préserver cette grandeur, il fallait protéger son éclat. Mais d’abord, il appuya sur l’intercom de son bureau et appela :
-Myriam, pouvez-vous prévenir Monsieur Graham de venir vérifier si je n’ai pas des souris sous les plaintes de mon appartement.
Ça, c’était une première chose. George vint quelques temps après vérifier avec une équipe de deux soldats s’il n’y avait pas des micros et ou caméras dans l’appartement. Ils regardèrent sous les lampes, sous les bureaux, dans les tiroirs, au plafond, dans les lumières, les prises, les projecteurs, sous les portes, essayèrent de percevoir le moindre bruit anormal de résonnance. Après une totale vérification, George laissa à la disposition du Moff un brouilleur courte portée qui ferait un travail de bulle protectrice. Pendant ce temps, il fit exprès de discuter et plaisanter avec le Moff pour enlever tout soupçon si cela était le cas. La prudence était de vigueur en ces temps. Il le remercia à la fin et lui promis qu’ils allaient le faire ce diner. Ensuite, il appela une nouvelle fois l’accueil, en prenant soin de désactiver le brouillage pendant le temps de la parole :
-Myriam c’est encore moi, voulez-vous faire monter les colonels Crow et Eagle s’il vous plait ? Et appeler moi Monsieur Stub s’il vous plait. Si vous avez besoin de me parler, je vous demanderai de monter, j’ai un problème d’intercom.
Il reçut un bip affirmatif et attendit. Les minutes défilèrent devant ses yeux comme une cascade. Indissociables, les minutes n’étaient plus que des secondes. Au bout d’un certain temps néanmoins, ils frappèrent et entrèrent.
-Salut Hayden. Un problème ?
Il les regarda quelques secondes, puis s’en sourciller, attrapa un bout de papier et commença à écrire. Tout en faisant cela, il leur demanda.
-Je veux de vos nouvelles, alors ? Vous vous ennuyez pas trop de ne plus être à mon service ?
Ils se regardèrent et hésitèrent un instant. Le Moff termina sa phrase et retourna la feuille dans leur direction. Il plaça ses mains de sorte à ce que seuls ses comparses puissent voir ce qui était écrit tout en prenant un air le plus naturel possible. Même après vérification, on ne pouvait rien laisser au hasard. Crow prit la parole.
-Non, en fait on s’amuse bien maintenant. On s’occupe des escouades Kuati, on les formes toussa. Et en plus avec ce que tu nous as envoyé en recrues, on a de quoi s’amuser.
- A la bonheur, répondit-il.
Les trois hommes se fixèrent pendant quelques secondes en chien de faïence. Puis Eagle s’étira.
-Bon bah c’était cool de se voir. J’espère que tu viendras nous voir.
-Oui, ce sera avec plaisir.
Il rattrapa la feuille, la froissa, la déchira et la jeta dans la cheminée qu’il alluma aussitôt. Stub arriva juste après. L’aide de camp était jeune, fidèle et était en plus de cela faisait très bien son travail.
-Bonjour Monsieur, déclara le jeune.
-Bonjour, lui répondit-il. J’ai besoin de vous. Je veux que vous vous rendiez dans les banques impériales que nous fréquentons et que vous y retiriez tout l’argent. Cela prévaut pour Kuat et pour la CNK.
Il demanda à ce qu’on lui rapporte des actes officiels qui étaient signés de sa main.
-Pour Kuat, nous en avons besoin pour les rénovations. Nous allons désormais payer cash, pas besoin de s’endetter plus en avant. Pour la CNK, j’ai un projet sur le feu que je ne peux malheureusement pas vous parler mais qui nécessite tous les investissements. Nous sommes claires ?
-Oui monsieur.
-Un vaisseau vous attend au spatioport. On vous aura fait préparer des soldats pour ce voyage.
-Très bien monsieur, je m’y attèle.
Un bref signe de tête signa la fin des échanges d’aujourd’hui. Quant à lui, il ne lui restait qu’une seule chose à faire, rappeler tout le monde sur Kuat. Plusieurs échanges avec les unités d’exploitations de minerai autour de Kessel et quelques vaisseaux tracteurs dépêchés pour ramener les gros jouets électroniques. Peut-être pourraient-ils servir d’arme, comme il était prévu initialement. A voir.
Heureusement, il avait Kuat et son entreprise. Ses deux bijoux. Ils se portaient à merveilles et luisaient parmi les astres. Mais il ne pouvait pas s’arrêter là, bien au contraire. Pour préserver cette grandeur, il fallait protéger son éclat. Mais d’abord, il appuya sur l’intercom de son bureau et appela :
-Myriam, pouvez-vous prévenir Monsieur Graham de venir vérifier si je n’ai pas des souris sous les plaintes de mon appartement.
Ça, c’était une première chose. George vint quelques temps après vérifier avec une équipe de deux soldats s’il n’y avait pas des micros et ou caméras dans l’appartement. Ils regardèrent sous les lampes, sous les bureaux, dans les tiroirs, au plafond, dans les lumières, les prises, les projecteurs, sous les portes, essayèrent de percevoir le moindre bruit anormal de résonnance. Après une totale vérification, George laissa à la disposition du Moff un brouilleur courte portée qui ferait un travail de bulle protectrice. Pendant ce temps, il fit exprès de discuter et plaisanter avec le Moff pour enlever tout soupçon si cela était le cas. La prudence était de vigueur en ces temps. Il le remercia à la fin et lui promis qu’ils allaient le faire ce diner. Ensuite, il appela une nouvelle fois l’accueil, en prenant soin de désactiver le brouillage pendant le temps de la parole :
-Myriam c’est encore moi, voulez-vous faire monter les colonels Crow et Eagle s’il vous plait ? Et appeler moi Monsieur Stub s’il vous plait. Si vous avez besoin de me parler, je vous demanderai de monter, j’ai un problème d’intercom.
Il reçut un bip affirmatif et attendit. Les minutes défilèrent devant ses yeux comme une cascade. Indissociables, les minutes n’étaient plus que des secondes. Au bout d’un certain temps néanmoins, ils frappèrent et entrèrent.
-Salut Hayden. Un problème ?
Il les regarda quelques secondes, puis s’en sourciller, attrapa un bout de papier et commença à écrire. Tout en faisant cela, il leur demanda.
-Je veux de vos nouvelles, alors ? Vous vous ennuyez pas trop de ne plus être à mon service ?
Ils se regardèrent et hésitèrent un instant. Le Moff termina sa phrase et retourna la feuille dans leur direction. Il plaça ses mains de sorte à ce que seuls ses comparses puissent voir ce qui était écrit tout en prenant un air le plus naturel possible. Même après vérification, on ne pouvait rien laisser au hasard. Crow prit la parole.
-Non, en fait on s’amuse bien maintenant. On s’occupe des escouades Kuati, on les formes toussa. Et en plus avec ce que tu nous as envoyé en recrues, on a de quoi s’amuser.
- A la bonheur, répondit-il.
Les trois hommes se fixèrent pendant quelques secondes en chien de faïence. Puis Eagle s’étira.
-Bon bah c’était cool de se voir. J’espère que tu viendras nous voir.
-Oui, ce sera avec plaisir.
Il rattrapa la feuille, la froissa, la déchira et la jeta dans la cheminée qu’il alluma aussitôt. Stub arriva juste après. L’aide de camp était jeune, fidèle et était en plus de cela faisait très bien son travail.
-Bonjour Monsieur, déclara le jeune.
-Bonjour, lui répondit-il. J’ai besoin de vous. Je veux que vous vous rendiez dans les banques impériales que nous fréquentons et que vous y retiriez tout l’argent. Cela prévaut pour Kuat et pour la CNK.
Il demanda à ce qu’on lui rapporte des actes officiels qui étaient signés de sa main.
-Pour Kuat, nous en avons besoin pour les rénovations. Nous allons désormais payer cash, pas besoin de s’endetter plus en avant. Pour la CNK, j’ai un projet sur le feu que je ne peux malheureusement pas vous parler mais qui nécessite tous les investissements. Nous sommes claires ?
-Oui monsieur.
-Un vaisseau vous attend au spatioport. On vous aura fait préparer des soldats pour ce voyage.
-Très bien monsieur, je m’y attèle.
Un bref signe de tête signa la fin des échanges d’aujourd’hui. Quant à lui, il ne lui restait qu’une seule chose à faire, rappeler tout le monde sur Kuat. Plusieurs échanges avec les unités d’exploitations de minerai autour de Kessel et quelques vaisseaux tracteurs dépêchés pour ramener les gros jouets électroniques. Peut-être pourraient-ils servir d’arme, comme il était prévu initialement. A voir.