Le plan des Renseignements Impériaux avait du bon, mais si sur le papier il marchait bien, dans les faits, la réalité fut tout autre. Le RAJ frappa comme il allait de mise, mais les maisons nobles possédaient leur propres forces de défense, leurs propres espions et leurs propres assassins. Le RAJ fit parler de lui avant de frapper, et son chef ainsi que quelques lieutenants furent éliminés en silence bien avant le lancement des opérations. Ce qu'il resta des troupes du RAJ décida malgré tout de lancer son attentat, mais l'attentat, qui devait avoir lieu en place publique, fut déjoué à la dernière minute, et devant de nombreux témoins civils lors d'un déplacement de Segamore Tiberia.
En revanche, la maison Mecetti accusa bel et bien les maisons Reena, Cadriaan et Pelagia, mais ces accusations se produisant environ quatre fois par an, les maisons choisirent de réfuter comme d'habitude. Mais devant l'ampleur de l'agression, les trois maisons pro-républicaines choisirent de conjuguer leurs forces avec celles de la maison Mecetti pour traquer le restant du RAJ, les trois maisons n'ayant jamais eu recours et refusant d'avoir recours au terrorisme, ce que la maison Mecetti voulut bien leur accorder, même si à contre-coeur.
Le sabotage de la navette de Wilfried ne se passa également pas parfaitement comme prévu. Les deux mécaniciens sabotèrent la navette avant un départ du représentant, mais c'était sans compter sur les Principes qui l'accompagnaient et qui l'avait fait sauter à temps en parachute de la navette qui avait prit soudainement feu. La théorie de l'accident fut retenue, mais que deux techniciens puissent subitement se payer un nouveau speeder et des datapads de luxe attira quelques soupçons, et l'on vérifia leurs comptes dans leur dos, avant de les confronter. Leur loyauté n'avait d'égal que leur courage et leur intelligence, aussi balancèrent-ils allègrement le twi'lek avec un piercing sur le lekku, qui ne fut pas retrouvé. Les deux techniciens périrent ensuite tragiquement dans deux accidents de speeder.
La mise en place des fausses conversations réussit, mais sans personne pour être au courant de ces changements, leur utilisation semblait retardée.