L'Astre Tyran

[Sovereign]

L'espace orbitale pour Coruscant et en partance est une machine bien huilée. Ils traitent des milliers de vols tous les jours, la plupart d'entre eux de petits engins, mais avec une guerre non terminé contre les vestiges de l'Empire Galactique il y a beaucoup de trafic militaire. Il y a des processus. Procédures. Il y a une routine. C'est juste comment ça se passe. Même les "incidents" occasionnels - et pour un monde aussi occupé que Coruscant, il y a des incidents - des équipages assignés au contrôle orbital ou des navires de guerre affectés à surveiller et à protéger le monde capital.

Le destroyer de la classe Mon Calamarien MC-865 Oikander est en orbite haute sur le "quadrant" sud-ouest du globe Coruscanti. Son capitaine, un Mokal Halvet - un officier de marine de carrière - est debout et regarde sur le pont en écoutant son travail d'équipage et de communiquer. Ça a été une journée de routine. La plupart des jours le sont. La routine est bonne. Routine signifie que tout va bien.

La pause dans la routine commence avec une alarme sonnant près de la station du barreur et le rugissement sourd des moteurs comme un croiseur d'assaut classe Keldabe émerge de l'hyperespace à quelques dizaines de kilomètres du MC-865. Malgré l'apparence de beaucoup d'espace en termes stellaires - même à des vitesses orbitales relativement lentes - qui est pratiquement pas d'espace du tout. L'oikander manque d'entrer en collision avec le nouveau venu par quelques mètres. L'un des agents de communications parles vers Mokal en lui disant : "Un Keldabe vient de tomber dans la zone rouge, monsieur.""

Ailleurs... Mya pouvait contempler avec sa descente vers Coruscant l'incroyable spectacle qui se déroulait sous ses yeux et les croiseurs en haute orbite qui ouvrait le feu sur le Keldabe. Bientôt le vaisseau ne put résister bien longtemps et se mit à exploser de toutes part et engager sa descente en chutes libres vers Coruscant. Un évènement rare, mais la Sith se rendait sur Coruscant à cause de l'appel obscure perpétré part les tréfonds du joyaux. Chaque planète cache après tout ses petit défaut se qui fait qu'un diamants a plus de valeurs..

Une fois au sol le voyage mène Tellis dans les profondeurs de Coruscant de la ou la lumière du soleil ne parvient plus. La douce lumière s'estompe pour ne laisser que les lampes grésillantes de générateur défaillant. Le niveau -20 se tient devant elle non pas part une belle borne hollographique, mais un bloc de Duracier rouillé part le temps. L'ombre de celle-ci à son ainsi s’étire, roule sur elle même et disparait quelques-instants avant de revenir correctement en place. Un Makurth fait son apparition race étrange de l'univers.

- Hey poupée tu viens pas du coin hein. Je connaît tout moi, je peut te montrer la vraie de vraie descente aux enfers...
Une proposition que tous accepterait voyons sauf peut-être une Sith et chose extraordinaire.Il n'y avait personne autour pas âme qui vive, pas un seul rire seulement le grésillement des lumières. Alors au choix de Mya ..

[Jen'Ari Nekanasaza]

Ce rêve, encore ce rêve, toujours ce rêve.

Ses yeux, elle les imaginait jaunes, fendus d’une pupille reptilienne. Oui, il devait avoir ce genre d’yeux, ceux d’un prédateur immobile. Pourtant elle n’en avait pas la certitude. Les avait-elle seulement vus ? Le souvenir s’effaça lentement, elle tenta de le retenir, elle voulait voir ses yeux. Mais déjà le visage s’éloignait, souriant d’un sourire carnassier. Comme toujours, il disparut. Comment pourrait-elle le reconnaitre lorsqu’il se présenterait à nouveau à elle. Une angoisse dévorante s’empara du cœur de Ranath. De ses paumes elle pressa un instant ses tempes.

Le signal sonore indiqua qu’on approchait de Coruscant. La Mirialan releva la tête et se mit sur pieds, attrapant au passage le sombre manteau qui l’accompagnait depuis déjà quelques semaines. D’un geste ample, elle jeta la lourde cape sur ses épaules, couvrant tunique et pantalon d’un brun chocolat, pratiques pour combattre. À la ceinture, deux dagues et deux sabres laser, pratiques pour tuer. Elle avait, tôt ce matin, relevé ses cheveux en un chignon serré qui ne laissait échapper que quelques mèches ébènes. Inconsciente des mœurs raciales mirialans, Ranath demeurait tête nue. Inconcevable en société, indifférent dans les bas-fonds.

Darth Ranath gagna l’avant du vaisseau à temps pour admirer la sortie d’hyperespace. Coruscant apparut. Vaste disque scintillant. Oui, c’était là, quelque part, elle l’entendait bien plus nettement désormais. Le copilote leva les yeux vers elle et du doigt, désigna un point lointain de leur champ de vision. Une fuite, un tir, et tous les gaz en présence dans le Keldabe s’enflammèrent. L’augmentation de pression dans l’appareil ne se traduit que par une fatale explosion. Naquit sur les lèvres de Darth Ranath un fin sourire. D’un signe de la tête, elle fit comprendre au pilote de poursuivre la descente. Coruscant se faisait plus imposante.



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La Mirialan évoluait vite, fendant la foule avec douceur pour rejoindre les quartiers moins pratiqués. À mesure qu’elle s’éloignait de la surface, les passants se faisaient plus rares et plus gris. Ici finissait le royaume de la lumière, ici commençaient les ténèbres. Ranath quitta le dernier rayon de soleil accessible sans s’en rendre compte. Des yeux, elle surveillait son environnement proche ; par l’esprit, elle guettait le danger. Plus bas, il fallait aller plus bas. Comme si le cœur de la planète lui-même appelait à voix basse. Avec précaution, Ranath traversait les niveaux, vers le bas.

Le Makurth fit son apparition quelques instants après que la Sith eut repéré sa présence, ce qui lui valut de stopper quelques mètres avant que l’étrange alien ne la salue. La vraie descente aux enfers … Un léger sourire étira les lèvres de la Mirialan qui releva le menton. L’ombre de sa capuche, accentuée par la faible lumière artificielle, recula jusqu’à la naissance de son nez.


« Tu connais tout … Emmène-moi vers les niveaux les plus bas de cette planète. »

Et avec un sourire tout autrement plus aguicheur …


« Nous verrons si cela mérite salaire. »

Elle gardait, à portée de main, dague et sabre. Tous les sens en alerte. Au moindre faux pas, le Makurth serait transpercé.

[Sovereign]

Les niveaux les plus bas, ce n'est pas se que le Makurth avait en tête ou plutôt si, mais dans un sens plutôt pervers. Il sourit ses dents blanches contrastes avec l'obscurité de l'endroit et la gangrène qui a prit les niveaux inférieures. La vraie descente au enfer pour un petit bout de femme ne nécessitait pas beaucoup d'imagination plutôt de tomber vers la part d'obscurité en soit. L'Alien prend Mya part la taille d'une poigne forte et non pas part légèreté et l'amène vers les profondeurs du niveau -20 la ou les lumières ne font que grésiller. La populace absente ou presque pour quelques quidam dans des guenilles ou des vêtements peu flatteur comparé aux gens de la surfaces. La Sith dans sa cape dans sa burne était presque une riche en visite dans un coin reculé, donc elle n'aurait jamais dût aller.

La plus part des races dans cet espace confiné en quelques sortes étaient tous des humains, quelques Rodien, des Quarren. La crème de la crème de la pourriture de la Galaxie. Le Makurth qui avait amené Mya jusqu’ici la pousse légèrement vers un coin de la rue où des Blaster se lève des poches et des ceintures des hommes présent peut-être 10. Les dents blanches apparaissent encore une fois qui appartienne au guide de Mya sa voix si " douce " dit d'un ton frôlant l'obscénité.

- La descente au enfer t-elle que promis. Maintenant tu vas travailler pour moi tu avait de belle hanche, une véritable beauté. Dé-zappe toi un peu que l'on profites du spectacle...

Le sourire blanc encore une fois les blaster qui mirent Mya Tellis. La descente au enfer des sens physique, mais les hommes ne s'attendant pas à trouver une Sith pourrait avoir une surprise d'ici quelques-instants si la Sith le désirait. De venger l'affront que l'on lui faisait...

[Jen'Ari Nekanasaza]

Le contact physique avec le Makurth ne manqua pas de faire grincer des dents la Sith jusque-là très calme. Cependant, dans une optique conciliante, la Mirialan se laissa guider, bien que sentant le traquenard se profiler. Et ça ne rata pas. Le Makurth avait dû jouer cette petite scène toute sa vie en ce bas monde. Au détour d’une ruelle crasseuse, une impasse somme toute, il bifurqua, entrainant Ranath qu’il tenait par le bras. Et en une poignée de secondes, elle devint la proie de roublards armés.

Un bref tour sur elle-même, un air faussement effaré plaqué au visage. Ranath se planta finalement face à son guide, un sourire gêné sur les lèvres.


« Moi … ? »

Son regard était braqué sur l’arme de l’alien, jouet inoffensif dans les mains d’une erreur de la nature.


« Bien … »

Toujours l’air aussi gênée, pour le plus grand bonheur de ces messieurs, Ranath rejeta sa capuche en arrière, révélant ses cheveux ébène et sa peau émeraude soulignée des tatouages de Mirial. Le sourire du Makurth s’étira davantage. La jeune femme délaça son manteau et le laissa tomber à même le sol. Le regard des hommes glissa de haut en bas et de bas en haut, jugeant la marchandise. Le guide, lui, fixait ses yeux azurs, cerclés d’or. Ces yeux qui se plissèrent lentement à mesure qu’un sourire affinait les lèvres sombres de la Mirialan.


« Tu veux du spectacle ? »

Ses deux mains agrippèrent sa ceinture, mais plutôt que d’en défaire la boucle, elles attrapèrent chacune leur arme favorite. À droite, une lame laser améthyste ; à gauche, une lame laser pourpre. Les sabres crépitaient et éclairaient l’impasse de leur éclat.


« En voilà … »

Et sans plus attendre, Ranath sauta sur le premier crétin à portée de lame. L’améthyste trancha de bas en haut, éviscérant sa première victime. Les autres tiraient déjà. Mais la Sith c’était faite une place dos au mur et contrait les attaques d’un Soresu bien maîtrisé, l’autre sabre en réserve. L’assaillant directement à sa droite subit le même sort que le premier, il perdit son bras, puis la lame se planta dans son bas-ventre. Un par un, ils tombaient. Darth Ranath ne procédait pas en exécutions propres. L’un perdit sa tête, l’autre une jambe, et pour un autre encore, la lame pourpre perça sa trachée.

La Mirialan, à mesure que les malfrats s’effondraient, délaissait son Soresu pour un Jar’Kai plus hésitant, mais toujours exécuté avec beaucoup de précision. Les adversaires n’étaient pas en mesure de lui faire face, aussi avait-elle le loisir d’entrainer sa main gauche au combat.

Enfin, ne restait plus que le Makurth. Ce petit plaisantin qui avait cru bon de jeter son dévolu pervers sur une Sith. La lame pourpre disparut en un soupir et Ranath replaça le sabre à la ceinture. Le guide la tenait en joug d’une main légèrement tremblante.


« Tu veux voir l’enfer ? »

Le sabre améthyste faucha le blaster du Makurth. Elle s’approcha de lui d’un pas nonchalant.


« Minable insecte. Je t’ai proposé un marché.
Mais tu grilles les étapes, tu réclames la récompense avant d’avoir achevé le travail. »

Elle glissa sa lame entre les jambes de l’impertinent, l’attrapant au même moment, de son autre main, par la gorge. Le sabre remonta lentement, jusqu’à entrer en contact avec la précieuse chair de l’alien qu’elle entailla sur une vingtaine de centimètres. L’autre main compressait la trachée, elle y plantait ses ongles, de sorte que l’air peinait désormais à passer. Il gémissait de douleur. Elle lui adressa un dernier sourire avant de le lâcher et de faire volteface. Le Makurth tomba à genoux avec un râle suffoquant. Ranath jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Un peu de pitié … Elle se retourna une ultime fois pour lui ouvrir le crâne en deux d’un ample mouvement circulaire. La mort.

Un dernier regard au carnage. La Mirialan rangea son sabre, ramassa son manteau qu’elle jeta sur ses épaules. Et tout en ajustant sa capuche, quitta la ruelle, se fondant dans le Voile de la Force. Elle irait seule vers les niveaux les plus bas.