- mer. 10 juin 2015 11:09
#18056
Voir Naberrie dans une telle colère, il se régalait. C'était un réel plaisir de voir quelqu'un donner dans ce qu'il connaissait le mieux. La colère. La haine. Tout ce à quoi il était familier. C'était plaisant et à la fois drôle, parce que Pooja, comme les autres insignifiants êtres incapables de ressentir la Force, ne soupçonnait rien du vrai pouvoir de la colère.
Il eut un sourire mauvais quand il serra de nouveau sa poigne invisible sur Pooja. Il la regarda se débattre comme un poisson hors de l'eau. Affligeant de faiblesse. Oxious se rendait compte qu'il était fatigué de voir ces êtres faibles et sans importance diriger des mondes et des systèmes, sans qu'eux, les Sith, les vrais puissants, ne puissent encore sortir de l'ombre. Il ne vivait que dans l'espoir – non, la conviction – que tout serait un jour remis dans l'ordre des choses. Les Sith à la tête de toute la Galaxie, et les autres à leur botte, pauvres esclaves impuissants devant le pouvoir du Côté Obscur.
Cela pouvait commencer ici même. Pooja avait lâché ce qu'Oxious voulait savoir. Leia, Chef d'Etat. Il n'en existait pas des millions, et le Zabrak comprit aussitôt qui était la Skywalker que Dame Zannar l'avait envoyé trouver. Leia Organa, leader de la Nouvelle République. Elle était donc la sœur du Grand Maître Jedi Skywalker. Voilà qui était fort intéressant. De fait, le chef de cette vermine pouvait éventuellement être mis au courant de cette incartade sith sur Naboo. Ce qui pourrait bien déclencher un début de terreur. Savoir que leurs proches n'étaient pas en sécurité dans leurs propres palais, voilà qui méritait de recevoir la peur de certains. Et instiller la peur chez un Grand Maître Jedi, c'était une chose encore plus délectable que de voir la colère chez Pooja.
Oxious utilisa ses pouvoirs pour soulever la femme du sol et la faire passer par-dessus la balustrade du balcon. Elle flottait désormais au-dessus du vide, à une hauteur vertigineuse, et une chute malencontreuse serait mortelle. Mais il ne voulait pas la tuer. Il voulait la mettre dans une telle situation de danger, une telle détresse, que la Force en recevrait l'empreinte. Si le Grand Maître méritait son titre, il sentirait une telle perturbation, d'autant plus qu'elle était volontaire et sciemment provoquée dans ce but.
Le sourire mauvais du Zabrak s'était élargi, et son regard orangé sondait le visage crispé de Pooja, qui luttait contre tellement de choses à la fois. L'envie de hurler à l'aide, qui signerait son arrêt de mort aussi sûrement que le Sith ne montrait aucune faille dans sa détermination. Les pensées qu'elle avait pour sa famille. Sa sœur. Leia. Un Sith dans le Palais, c'était une abomination, mais il était pourtant bien là. Le danger était partout. Ils ne seraient plus à l'abri nulle part.
Oxious eut un petit rire sinistre.
- « Me retrouver ? Mais, j'y compte bien ! Que ne serais-je fou de me montrer ici et d'agir de la sorte si je n'attendais pas un résultat ! C'est justement pour être retrouvé que je suis venu. Sans quoi, tout cela n'aurait rien d'amusant. »
Il eut un sourire mauvais quand il serra de nouveau sa poigne invisible sur Pooja. Il la regarda se débattre comme un poisson hors de l'eau. Affligeant de faiblesse. Oxious se rendait compte qu'il était fatigué de voir ces êtres faibles et sans importance diriger des mondes et des systèmes, sans qu'eux, les Sith, les vrais puissants, ne puissent encore sortir de l'ombre. Il ne vivait que dans l'espoir – non, la conviction – que tout serait un jour remis dans l'ordre des choses. Les Sith à la tête de toute la Galaxie, et les autres à leur botte, pauvres esclaves impuissants devant le pouvoir du Côté Obscur.
Cela pouvait commencer ici même. Pooja avait lâché ce qu'Oxious voulait savoir. Leia, Chef d'Etat. Il n'en existait pas des millions, et le Zabrak comprit aussitôt qui était la Skywalker que Dame Zannar l'avait envoyé trouver. Leia Organa, leader de la Nouvelle République. Elle était donc la sœur du Grand Maître Jedi Skywalker. Voilà qui était fort intéressant. De fait, le chef de cette vermine pouvait éventuellement être mis au courant de cette incartade sith sur Naboo. Ce qui pourrait bien déclencher un début de terreur. Savoir que leurs proches n'étaient pas en sécurité dans leurs propres palais, voilà qui méritait de recevoir la peur de certains. Et instiller la peur chez un Grand Maître Jedi, c'était une chose encore plus délectable que de voir la colère chez Pooja.
Oxious utilisa ses pouvoirs pour soulever la femme du sol et la faire passer par-dessus la balustrade du balcon. Elle flottait désormais au-dessus du vide, à une hauteur vertigineuse, et une chute malencontreuse serait mortelle. Mais il ne voulait pas la tuer. Il voulait la mettre dans une telle situation de danger, une telle détresse, que la Force en recevrait l'empreinte. Si le Grand Maître méritait son titre, il sentirait une telle perturbation, d'autant plus qu'elle était volontaire et sciemment provoquée dans ce but.
- « Ce qui est hilarant, c'est la situation présente. Vous êtes administratrice de Naboo, pleine de pouvoir et d'autorité, dans votre propre palais, sur votre planète, et pourtant entre mes mains vous n'êtes qu'une véritable poupée de chiffons. Il me suffirait d'y penser pour vous étouffer ou vous laisser chuter vers votre mort. Peut-être que quelqu'un peut vous aider ? Qui pourrait entendre votre cri de détresse ? La sécurité ? Un commis qui passerait dans le couloir ? J'en doute. Et puis, il ne me faudrait qu'une fraction de seconde pour vous tuer, ce qui ne réglerait pas la situation. Alors... peut-être que Skywalker peut vous venir en aide ?
Je serais prêt à attendre ici le temps qu'il faudra pour pouvoir enfin faire sa rencontre. »
Le sourire mauvais du Zabrak s'était élargi, et son regard orangé sondait le visage crispé de Pooja, qui luttait contre tellement de choses à la fois. L'envie de hurler à l'aide, qui signerait son arrêt de mort aussi sûrement que le Sith ne montrait aucune faille dans sa détermination. Les pensées qu'elle avait pour sa famille. Sa sœur. Leia. Un Sith dans le Palais, c'était une abomination, mais il était pourtant bien là. Le danger était partout. Ils ne seraient plus à l'abri nulle part.
Oxious eut un petit rire sinistre.
- « C'est ça, appelez à l'aide. Faites-le. Suppliez, priez, pleurnichez. Quémandez pour qu'on vienne sauver votre misérable et insignifiante vie. Je n'attends que ça. »