- mar. 27 févr. 2018 23:26
#31906
La soirée avait quelque peu avancé, et Maya avait pu tenir une ou deux discutions intéressantes. De possibles nouvelles pièces sur son échiquier. Rien d’incroyable malheureusement. Rien de bien distrayant non plus. Lorsque la Princesse vit revenir la Sensitive, elle esquissa un sourire, heureuse de voir revenir un visage quelque peu familier.
« Il n’y a pas de mal »
L’interruption avait finalement permis à Maya de trouver un peu de sang neuf pour ses complots alors il n’y avait guère de mal dans tout ça. La suite du discourt de la Sith eu de quoi surprendre quelque peu la Princesse. Elle souhaitait donc investir ? Et visiblement, elle ne savait guère vers quoi se tourner.
« Dans votre cas, investir peux se faire de deux manières. La première est simple. Achetez des entreprises, des vignobles, voir des actions, en votre nom propre, pour en devenir propriétaire. L’inconvénient de cette méthode est de faire apparaître aux yeux de tous un nom, un visage et une personne, aussi fictive puissent-elle être. Ce n’est guère une méthode discrète. »
La Princesse marqua une courte pause. Les investissements frauduleux, voilà qui était dans ses compétences.
« L’autre méthode consiste à rentrer dans un fond d’investissement, ou bien de laisser vos fonds sous gestion d’un professionnel. Si l’on connait les ficelles, il est possible de ne devenir qu’un numéro. Si tout est fait comme il faut, il est impossible de retracer la provenance des fonds de départs, ni la destination des revenus générés. »
La Princesse de Chandrila marqua la pause un instant, offrant un sourire à la Mirialan avant de boire une gorgée de sa coupe.
« Si vous le souhaiter, je pourrais peut être vous donner les bonnes adresses pour garder secret tout vos investissements et maximiser vos revenus…C’est un avantage que l’on a lorsque l’on possède sa propre banque. »
Jusqu’au bout. Jusqu’à la fin. Cette fin qu’Alayna sentait inéluctable. Cette ombre qui, chaque jour, semblait planer un peu plus près d’elle. Jusqu’à cet instant où tout exploserait, Sabina serait là. C’était à présent une douce protection contre son désespoir. Alors que la nuit la plus sombre de sa courte histoire s’apprêtait à commencer, quelqu’un serait là. Quelqu’un l’attendrait. Une âme capable de la guider et de la calmer. Une présence la rendait plus forte et plus vulnérable à la fois.
Sur Naboo, la nuit commençait elle à toucher à sa fin. Déjà, s’annonçait une nouvelle aube, une nouvelle année et de nouvelles aventures. Et une échéance qui se rapprochait de plus en plus. Le moment de rejoindre la foule, de retrouver la vie habituelle. La politique, les complots, les intrigues de couloirs. Tout allez revenir au galop. Chassant du même coup la présence rassurante de la Pantoran.
« Je doute que se soit pour moi qu’elle s’inquiète. »
Malgré le sourire et le ton jovial, Alayna savait pertinemment qu’il y avait dans ses dires une large part de vérité. Son air innocent et sa silhouette frêle n’était qu’une façade, la rendant d’autant plus dangereuse. Du moins, s’était ainsi que Maya avait souhaité l’introduire dans ce monde. Comme une prédatrice, à la recherche de pions à manipuler. De partenariat juteux où elle pouvait trouver un profond intérêt. En d’autres termes, Maya n’était certainement pas inquiète. Peut-être était-ce là d’ailleurs un triste constat.
Alors qu’Alayna fixait du regard les yeux de la Pantoran, dans le ciel étoilé, des myriades d’explosion résonnèrent. Chacune des détonations créait des dizaines, des centaines, des milliers de lueur concurrençant le temps d’une seconde l’éclat des chandelles stellaires. Doucement, Alayna et Sabina se décalèrent pour regarder ensemble le spectacle pyrotechnique. Sa main se plaça au creux des doigts de la jeunes Sith et à deux, elles levèrent les yeux pour observer les explosions à répétition. De temps à autre, des regards, des sourires, soulignés la complicité qui était née ce soir. Le début d’une nouvelle histoire ?
Lorsque le vacarme prit fin, Alayna comprit dans l’instant qu’arrivait la fin de cette douce soirée. Et avec elle, la séparation. Ses doigts étaient toujours étreints par ceux de la Sensitive. Doucement, les deux jeunes filles se replacèrent l’une face à l’autre. Un clin d’œil, une expression candide, et le cœur de l’héritière lui criait de fondre sur les jolies lèvres. Mais sa raison intervint pour la première fois depuis bien longtemps. L’heure n’était plus à ce jeu. Non, il fallait à présent passer à autre chose. L’air comploteur de Sabina la rendait encore un peu plus désirable pour la jeune fille, mais celle-ci se concentra sur ses paroles. Comment retourner dans la foule ? Devant leurs tutrices ? Dans tous les cas, la réponse s’imposait à Alayna : Ensemble. De prime à bord, rien n’indiquait le contenu du jeu auquel elles s’étaient livrées se soir. Et puis, vue depuis Chandrila, il n’y avait aucun mal à ressentir une attirance pour une personne du même sexe, puisque cela semblait être l’inquiétude glissait dans le sous texte de la Pantoran. De nombreux Chandrilliens semblaient même expérimenter les deux voies avant l’âge adulte.
« La reine de la soirée…Disons que nous formons un beau binome royal… »
Courte pause, et doux sourire.
« Je veux que nous y retournions ensemble. Rien ne choquera Maya et Aurore, ne t’en fais pas. Et dans tous les cas, je n’ai aucune honte, aucun regret, de ce qui s’est passé ce soir. Et je me fiche bien de ce que d’autres peuvent en penser. »
Oui, la chandrillienne n’avait que faire des rumeurs et des bruits de couloirs. Dans le cas présent, le risque était d’autant plus minime, et elle savait que Maya et Aurore ne serait guère juge sur tout cela. Doucement, l’héritière attrapa le com-link que lui avait donné Maya et elle pianota rapidement dessus.
« Avant que nous ne retournions dans la foule…voilà mon présent pour toi. Ce communicateur te permettra de me contacter directement, via un canal sécurisé et…secret. Nous serons les deux seules à y avoir accès. Si tout se termine bien, nous pourrons nous retrouver. Et si l’une de nous a le besoin ou l’envie de parler…Nous serons là. Si tu en éprouves le besoin, tu n’auras qu’à m’appeler, et je serais là. »
Si l’une des deux jeunes filles se sentait le besoin de parler, d’échanger, ou simplement de retrouver un sourire chaleureux, elles ne seraient plus seules. Plus jamais. Car par ce présent, le lien qui venait d’être crée prenait une dimension matérielle et éternelle. Tant qu’elles vivraient, il serait là. Maintenant, elles pouvaient rejoindre la fête.
Sur Naboo, la nuit commençait elle à toucher à sa fin. Déjà, s’annonçait une nouvelle aube, une nouvelle année et de nouvelles aventures. Et une échéance qui se rapprochait de plus en plus. Le moment de rejoindre la foule, de retrouver la vie habituelle. La politique, les complots, les intrigues de couloirs. Tout allez revenir au galop. Chassant du même coup la présence rassurante de la Pantoran.
« Je doute que se soit pour moi qu’elle s’inquiète. »
Malgré le sourire et le ton jovial, Alayna savait pertinemment qu’il y avait dans ses dires une large part de vérité. Son air innocent et sa silhouette frêle n’était qu’une façade, la rendant d’autant plus dangereuse. Du moins, s’était ainsi que Maya avait souhaité l’introduire dans ce monde. Comme une prédatrice, à la recherche de pions à manipuler. De partenariat juteux où elle pouvait trouver un profond intérêt. En d’autres termes, Maya n’était certainement pas inquiète. Peut-être était-ce là d’ailleurs un triste constat.
Alors qu’Alayna fixait du regard les yeux de la Pantoran, dans le ciel étoilé, des myriades d’explosion résonnèrent. Chacune des détonations créait des dizaines, des centaines, des milliers de lueur concurrençant le temps d’une seconde l’éclat des chandelles stellaires. Doucement, Alayna et Sabina se décalèrent pour regarder ensemble le spectacle pyrotechnique. Sa main se plaça au creux des doigts de la jeunes Sith et à deux, elles levèrent les yeux pour observer les explosions à répétition. De temps à autre, des regards, des sourires, soulignés la complicité qui était née ce soir. Le début d’une nouvelle histoire ?
Lorsque le vacarme prit fin, Alayna comprit dans l’instant qu’arrivait la fin de cette douce soirée. Et avec elle, la séparation. Ses doigts étaient toujours étreints par ceux de la Sensitive. Doucement, les deux jeunes filles se replacèrent l’une face à l’autre. Un clin d’œil, une expression candide, et le cœur de l’héritière lui criait de fondre sur les jolies lèvres. Mais sa raison intervint pour la première fois depuis bien longtemps. L’heure n’était plus à ce jeu. Non, il fallait à présent passer à autre chose. L’air comploteur de Sabina la rendait encore un peu plus désirable pour la jeune fille, mais celle-ci se concentra sur ses paroles. Comment retourner dans la foule ? Devant leurs tutrices ? Dans tous les cas, la réponse s’imposait à Alayna : Ensemble. De prime à bord, rien n’indiquait le contenu du jeu auquel elles s’étaient livrées se soir. Et puis, vue depuis Chandrila, il n’y avait aucun mal à ressentir une attirance pour une personne du même sexe, puisque cela semblait être l’inquiétude glissait dans le sous texte de la Pantoran. De nombreux Chandrilliens semblaient même expérimenter les deux voies avant l’âge adulte.
« La reine de la soirée…Disons que nous formons un beau binome royal… »
Courte pause, et doux sourire.
« Je veux que nous y retournions ensemble. Rien ne choquera Maya et Aurore, ne t’en fais pas. Et dans tous les cas, je n’ai aucune honte, aucun regret, de ce qui s’est passé ce soir. Et je me fiche bien de ce que d’autres peuvent en penser. »
Oui, la chandrillienne n’avait que faire des rumeurs et des bruits de couloirs. Dans le cas présent, le risque était d’autant plus minime, et elle savait que Maya et Aurore ne serait guère juge sur tout cela. Doucement, l’héritière attrapa le com-link que lui avait donné Maya et elle pianota rapidement dessus.
« Avant que nous ne retournions dans la foule…voilà mon présent pour toi. Ce communicateur te permettra de me contacter directement, via un canal sécurisé et…secret. Nous serons les deux seules à y avoir accès. Si tout se termine bien, nous pourrons nous retrouver. Et si l’une de nous a le besoin ou l’envie de parler…Nous serons là. Si tu en éprouves le besoin, tu n’auras qu’à m’appeler, et je serais là. »
Si l’une des deux jeunes filles se sentait le besoin de parler, d’échanger, ou simplement de retrouver un sourire chaleureux, elles ne seraient plus seules. Plus jamais. Car par ce présent, le lien qui venait d’être crée prenait une dimension matérielle et éternelle. Tant qu’elles vivraient, il serait là. Maintenant, elles pouvaient rejoindre la fête.
La soirée avait quelque peu avancé, et Maya avait pu tenir une ou deux discutions intéressantes. De possibles nouvelles pièces sur son échiquier. Rien d’incroyable malheureusement. Rien de bien distrayant non plus. Lorsque la Princesse vit revenir la Sensitive, elle esquissa un sourire, heureuse de voir revenir un visage quelque peu familier.
« Il n’y a pas de mal »
L’interruption avait finalement permis à Maya de trouver un peu de sang neuf pour ses complots alors il n’y avait guère de mal dans tout ça. La suite du discourt de la Sith eu de quoi surprendre quelque peu la Princesse. Elle souhaitait donc investir ? Et visiblement, elle ne savait guère vers quoi se tourner.
« Dans votre cas, investir peux se faire de deux manières. La première est simple. Achetez des entreprises, des vignobles, voir des actions, en votre nom propre, pour en devenir propriétaire. L’inconvénient de cette méthode est de faire apparaître aux yeux de tous un nom, un visage et une personne, aussi fictive puissent-elle être. Ce n’est guère une méthode discrète. »
La Princesse marqua une courte pause. Les investissements frauduleux, voilà qui était dans ses compétences.
« L’autre méthode consiste à rentrer dans un fond d’investissement, ou bien de laisser vos fonds sous gestion d’un professionnel. Si l’on connait les ficelles, il est possible de ne devenir qu’un numéro. Si tout est fait comme il faut, il est impossible de retracer la provenance des fonds de départs, ni la destination des revenus générés. »
La Princesse de Chandrila marqua la pause un instant, offrant un sourire à la Mirialan avant de boire une gorgée de sa coupe.
« Si vous le souhaiter, je pourrais peut être vous donner les bonnes adresses pour garder secret tout vos investissements et maximiser vos revenus…C’est un avantage que l’on a lorsque l’on possède sa propre banque. »