- dim. 21 août 2022 14:02
#40664
Mérisée, Capitale de la FéDé
Cela faisait longtemps… La FéDé n’avait pas changé. À ceci près, que ne se faisant pas vraiment très régulier, les gens l’avaient oublié. Il n’avait pas vraiment exhibé sa jolie médaille et son statut de chevalier protecteur. Ses papiers de citoyens de la FéDé avaient suffi. Assis dans un large fauteuil, dans un bar restaurant assez haut de plafond pour pouvoir l’accueillir, il regardait les autres clients. Dans un coin de la pièce, il y avait un Twileck qui jouait du banjo des airs qui sentaient le soleil. San Kun appréciait le chant et la musique, en sirotant son thé. Le serveur, peu habitué aux Anx, lui avait servi une théière et une tasse qui ne devait pas avoir cette première utilité. Sa maladresse illustrait sa gentillesse de vouloir adapter la commande à son gigantesque client, et c’était tout ce qu’il fallait à l’Anx.
Ici, il s’était habillé normalement. Des habits blancs, aux dorures argentées, et un manteau Haori gris clair lui-même ornementé de métaux verts sombres. Il ne voulait pas s’afficher en tant que Jedi, car son statut de héros aurait pu le rattraper. Et il voulait avoir une conversation complète et sans être dérangé avec son amie. Il lui demandait de l’aide, certes. Mais il se réjouissait aussi de la revoir. Cela faisait longtemps depuis le temple Jedi de Corruscant. Beaucoup de choses s’étaient passées. Avec le recul, San Kun avait entamé une profonde réflexion. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, maîtr Morellion avait attaqué Helera, et San Kun n’avait pas réagi. Et pour cause, sa jeunesse n’était pas gage de sagesse dans l’esprit de l’Anx. Mais néanmoins… il avait beaucoup de difficulté à penser que le Côté Obscur de la Force était majoritaire chez Helera, comme l’avait prétendu Gwindor pour justifier de son agression.
Au travers de ses discussions et de ses interrogations, il en avait parlé avec différents maîtres, et eux-mêmes n’avaient - ou ne voulaient - pas apporter de réponse à cette question. San Kun pensait que le Côté Obscur était la manifestation de sentiments incompris, de peur, de colère, et de haine. En répondant simplement à ces questions : de quoi avons-nous peur? Et pourquoi? On désamorçait ce mécanisme amenant à l’obscurité. Et c’est ce sur quoi il avait travaillé ces dernières années. Sa principale peur était ancestrale, pour ainsi dire génétique et inhérent à l’instinct grégaire surdimensionné de la race Anx : la peur d’être seul, d’être un paria, et d’être abandonné. Le mieux qu’il ait trouvé, c’est d’investir la partie du temple de Corruscant consacrée aux retraites et aux méditations. Très peu voire pas d'interaction sociale, avec comme seule compagnie la Force, la médiation, la routine de l’entraînement et les lectures. Il y avait vite affronté ces démons. Ce désir irrépressible de tisser et d’entretenir des liens sociaux l’avaient rattrapé. Si au début il se disait que c’était justement le but, il ne put lutter bien longtemps, et sortit rapidement de cette retraite sous le soulagement des maîtres. Morosité, déprime, perte de poids et de motivation… il avait rattrapé tout ça en réintégrant ses quartiers normaux et ses fonctions de cuisinier et de percepteur pour la jeune génération, avec le constat suivant : cette peur de la solitude et de l’abandon, il n’était pas encore prêt à lutter et à passer au-delà. Et là venait la suite de ses réflexions : devait-il le faire?
Car c’était une chose de la subir, et d’encaisser les peurs et les colères qu’une telle peur puisse engendrer. C’en était une autre de savoir qu’elle était là, de connaître les besoins nécessaire à son équilibre, et de la prendre en compte dans sa vie de tous les jours. Car quand les choses ne se passeraient pas bien, alors il saurait pourquoi, il saurait ce que ça allait engendrer et pourrait agir et réfléchir en conséquence.
À ceci, les maître avaient été d’accord avec lui. Ils avaient félicité San Kun sur la clairvoyance qu’il avait eu de sa propre individualité et de ses sentiments, et lui avait même demandé d’encourager les jeunes générations à faire de même. Apprendre à connaître leurs peurs afin qu’elles ne puissent être retournées contre eux. Maître Ikryt avait même supposé tout haut que le problème avait pris dans le mauvais sens depuis le début. Plutôt que d’ignorer cette peur et vanter les geste de toutes les figures qui ont réussi à la mettre de côté par leur courage et leurs actes contre le côté Obscur de la Force, et leur foi dans le côté Lumineux, n’aurait-il pas fallu au contraire verbaliser et normaliser la peur et la colère afin de décomplexer les Jedi et de leur faire accepter leur part de faiblesse?
Aujourd’hui, quelle vision se dégageait de l’agression de Gwindor sur Helera? La peur… la peur du Côté Obscur et de la corruption qu’elle pouvait engendrer chez les Jedi. Cette peur se cachait derrière une foi inébranlable et manichéenne du tout lumineux ou tout sombre. Ainsi une personne avec une parcelle d’obscurité, aussi petite soit-elle, était à faire disparaître. San Kun ne s’estimait ni assez sage, ni assez expérimenté pour pouvoir nier le pouvoir de corruption du Côté Obscur. Cependant, il pensait savoir que dans cette galaxie, le tout noir ou tout blanc n’avait pas sa place. Ce dont Gwindor et ceux avant lui avaient peur, c’était simple : l’obscurité omniprésente chez les Sith était assez puissante pour déborder et attiser celle présente chez les Jedi, qui ne l’avaient pas assez bien cloisonné et enfermé. Le geste de Gwindor n’était pas guidé par la raison, ni par l’altruisme. Mais par la peur, et une foi irraisonnée décuplant sans même qu’il s’en rende compte les chemins qui allaient le mener vers l’obscurité de son esprit.
San Kun ne se voyait pas comme ça. Et ne se verrait jamais comme ça. Ses relations étaient trop importantes, trop précieuses à ses yeux. Il aimait d’un amour inconditionnel, et avait foi dans le futur et les individus qu’il aimait. Si le dialogue n’était pas possible à un moment, alors il le serait dans le futur, il fallait juste attendre que l’autre fasse son cheminement et accepte de parler, ou la main que tendait San Kun. Et si cela impliquait d’ôter des vies, alors San Kun s’interposerait. La mort, le retour à la Force, cela était un échec. Une privation ultime de rédemption et d’évolution. Or l’évolution est une notion dont même la Force ne peut se targuer d’échapper. Alors pour ces prochains actes, San Kun ne tuerait plus. Laisser une ouverture pour évoluer, que ce soit en bien ou en mal, c’était le respect de la vie, de la Force. Il lui fallait maintenant juste l’expérience et les compétences nécessaire pour adopter ce chemin de vie, et éviter d’y perdre la vie.
Le refus de la mise à mort d’autrui ouvre certainement les portes d’une rédemption, mais également celles, plus grandes, de la vengeance et de la traîtrise. Et d’une colère… qui se consume vite, très vite… et derrière cette colère, que peut-on trouver à part la solitude, le malheur, la douleur? Cette colère supplémentaire est due à l’échec d’un combat perdu, mais plus largement à ce refus de la bonté, d’un geste altruiste qu’on ne croie pas possible d’un adversaire, d’un ennemi. Pourquoi ne pas aider un ennemi alors qu’on le ferait pour un ami. Dans une doctrine sans haine et sans colère, l’ennemi n’est pas à distinguer de l’ami. Ce sont tous les deux des êtres qui ne sont pas dans les mêmes périodes et les mêmes difficultés. Et la question de ce qui les distingue a été posée, mais San Kun n’avait pas encore de réponse à cette question.
C’est aussi pour cela qu’il s’était tourné vers Helera. On lui avait demandé de l’aide, et seul, il n’avait qu’une marge de manœuvre très réduite et très risquée. Il voulait lui demander conseil. Elle avait toujours été sage et bienveillante à son encontre, comme lui l’était.
Le message initial avait été une description de la situation sur Ithor par un membre de leur religion. Dès que San Kun y avait eu accès, il avait demandé une entrevue avec Relal Tawron, le grand prêtre qu’Helera et l’Anx avait déjà rencontré. Il lui avait expliqué que le mal continuait de ronger Ithor. De leur côté, les Ithorien s’étaient mis à la recherche, dans leur bibliothèque mais aussi tous les autres mondes connus, de végétation et d’espèce capable d’absorber et de dépolluer ce mal. Le consensus était aussi que c’était une manifestation du Côté Obscur, et que les Jedi paraissaient tout indiqués pour soigner Ithor. San Kun était d’accord, mais il devait aller voir sur place pour comprendre et (re)révaluer la situation? Il apprit que la planète était maintenant sous blocus impérial, aussi s’était-il dit que Helera et son réseau pourrait peut-être le faire parvenir à destination.
Le Conseil des Jedi n’avait pas été informé de cette première démarche, car Helera n’avait pas très bonne réputation. Seuls maître Ikryt et maître Offee avaient été prévenus. L’Anx leur laissait le choix de juger si son comportement devait être retranscrit au Conseil ou non. Il avait ensuite envoyé un message à Helera pour lui donner rendez-vous sur Merisée. La Fédération, alliée à la Nouvelle République, mais néanmoins indépendante, était tout indiquée. Si la situation venait à s’envenimer, il prendrait le commandement du Destroyer FéDéral, et le temps que la Nouvelle Répbublique se demande quoi faire devant une force de frappe commandée par un chevalier Jedi dans un espace souverain et indépendant, Helera serait déjà loin. C’était un peu jouer avec la politique, et c’était aussi la moindre des choses qu’il pouvait prévoir pour son amie.
Il l’attendait maintenant pour lui exposer ses craintes que les Ithoriens ne soient pas aidés dans toute la mesure de possible, et attendait de savoir ce qu’elle pouvait lui proposer. Rien qu’à l’idée de revoir Helera, San Kun sourit, et son teint s’assombrit, comme son épiderme le faisait quand les sentiments positifs le subjuguaient. Oui, c’était bien connu : les Anx faisaient de piètre joueurs de Sabbac.
Cela faisait longtemps… La FéDé n’avait pas changé. À ceci près, que ne se faisant pas vraiment très régulier, les gens l’avaient oublié. Il n’avait pas vraiment exhibé sa jolie médaille et son statut de chevalier protecteur. Ses papiers de citoyens de la FéDé avaient suffi. Assis dans un large fauteuil, dans un bar restaurant assez haut de plafond pour pouvoir l’accueillir, il regardait les autres clients. Dans un coin de la pièce, il y avait un Twileck qui jouait du banjo des airs qui sentaient le soleil. San Kun appréciait le chant et la musique, en sirotant son thé. Le serveur, peu habitué aux Anx, lui avait servi une théière et une tasse qui ne devait pas avoir cette première utilité. Sa maladresse illustrait sa gentillesse de vouloir adapter la commande à son gigantesque client, et c’était tout ce qu’il fallait à l’Anx.
Ici, il s’était habillé normalement. Des habits blancs, aux dorures argentées, et un manteau Haori gris clair lui-même ornementé de métaux verts sombres. Il ne voulait pas s’afficher en tant que Jedi, car son statut de héros aurait pu le rattraper. Et il voulait avoir une conversation complète et sans être dérangé avec son amie. Il lui demandait de l’aide, certes. Mais il se réjouissait aussi de la revoir. Cela faisait longtemps depuis le temple Jedi de Corruscant. Beaucoup de choses s’étaient passées. Avec le recul, San Kun avait entamé une profonde réflexion. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, maîtr Morellion avait attaqué Helera, et San Kun n’avait pas réagi. Et pour cause, sa jeunesse n’était pas gage de sagesse dans l’esprit de l’Anx. Mais néanmoins… il avait beaucoup de difficulté à penser que le Côté Obscur de la Force était majoritaire chez Helera, comme l’avait prétendu Gwindor pour justifier de son agression.
Au travers de ses discussions et de ses interrogations, il en avait parlé avec différents maîtres, et eux-mêmes n’avaient - ou ne voulaient - pas apporter de réponse à cette question. San Kun pensait que le Côté Obscur était la manifestation de sentiments incompris, de peur, de colère, et de haine. En répondant simplement à ces questions : de quoi avons-nous peur? Et pourquoi? On désamorçait ce mécanisme amenant à l’obscurité. Et c’est ce sur quoi il avait travaillé ces dernières années. Sa principale peur était ancestrale, pour ainsi dire génétique et inhérent à l’instinct grégaire surdimensionné de la race Anx : la peur d’être seul, d’être un paria, et d’être abandonné. Le mieux qu’il ait trouvé, c’est d’investir la partie du temple de Corruscant consacrée aux retraites et aux méditations. Très peu voire pas d'interaction sociale, avec comme seule compagnie la Force, la médiation, la routine de l’entraînement et les lectures. Il y avait vite affronté ces démons. Ce désir irrépressible de tisser et d’entretenir des liens sociaux l’avaient rattrapé. Si au début il se disait que c’était justement le but, il ne put lutter bien longtemps, et sortit rapidement de cette retraite sous le soulagement des maîtres. Morosité, déprime, perte de poids et de motivation… il avait rattrapé tout ça en réintégrant ses quartiers normaux et ses fonctions de cuisinier et de percepteur pour la jeune génération, avec le constat suivant : cette peur de la solitude et de l’abandon, il n’était pas encore prêt à lutter et à passer au-delà. Et là venait la suite de ses réflexions : devait-il le faire?
Car c’était une chose de la subir, et d’encaisser les peurs et les colères qu’une telle peur puisse engendrer. C’en était une autre de savoir qu’elle était là, de connaître les besoins nécessaire à son équilibre, et de la prendre en compte dans sa vie de tous les jours. Car quand les choses ne se passeraient pas bien, alors il saurait pourquoi, il saurait ce que ça allait engendrer et pourrait agir et réfléchir en conséquence.
À ceci, les maître avaient été d’accord avec lui. Ils avaient félicité San Kun sur la clairvoyance qu’il avait eu de sa propre individualité et de ses sentiments, et lui avait même demandé d’encourager les jeunes générations à faire de même. Apprendre à connaître leurs peurs afin qu’elles ne puissent être retournées contre eux. Maître Ikryt avait même supposé tout haut que le problème avait pris dans le mauvais sens depuis le début. Plutôt que d’ignorer cette peur et vanter les geste de toutes les figures qui ont réussi à la mettre de côté par leur courage et leurs actes contre le côté Obscur de la Force, et leur foi dans le côté Lumineux, n’aurait-il pas fallu au contraire verbaliser et normaliser la peur et la colère afin de décomplexer les Jedi et de leur faire accepter leur part de faiblesse?
Aujourd’hui, quelle vision se dégageait de l’agression de Gwindor sur Helera? La peur… la peur du Côté Obscur et de la corruption qu’elle pouvait engendrer chez les Jedi. Cette peur se cachait derrière une foi inébranlable et manichéenne du tout lumineux ou tout sombre. Ainsi une personne avec une parcelle d’obscurité, aussi petite soit-elle, était à faire disparaître. San Kun ne s’estimait ni assez sage, ni assez expérimenté pour pouvoir nier le pouvoir de corruption du Côté Obscur. Cependant, il pensait savoir que dans cette galaxie, le tout noir ou tout blanc n’avait pas sa place. Ce dont Gwindor et ceux avant lui avaient peur, c’était simple : l’obscurité omniprésente chez les Sith était assez puissante pour déborder et attiser celle présente chez les Jedi, qui ne l’avaient pas assez bien cloisonné et enfermé. Le geste de Gwindor n’était pas guidé par la raison, ni par l’altruisme. Mais par la peur, et une foi irraisonnée décuplant sans même qu’il s’en rende compte les chemins qui allaient le mener vers l’obscurité de son esprit.
San Kun ne se voyait pas comme ça. Et ne se verrait jamais comme ça. Ses relations étaient trop importantes, trop précieuses à ses yeux. Il aimait d’un amour inconditionnel, et avait foi dans le futur et les individus qu’il aimait. Si le dialogue n’était pas possible à un moment, alors il le serait dans le futur, il fallait juste attendre que l’autre fasse son cheminement et accepte de parler, ou la main que tendait San Kun. Et si cela impliquait d’ôter des vies, alors San Kun s’interposerait. La mort, le retour à la Force, cela était un échec. Une privation ultime de rédemption et d’évolution. Or l’évolution est une notion dont même la Force ne peut se targuer d’échapper. Alors pour ces prochains actes, San Kun ne tuerait plus. Laisser une ouverture pour évoluer, que ce soit en bien ou en mal, c’était le respect de la vie, de la Force. Il lui fallait maintenant juste l’expérience et les compétences nécessaire pour adopter ce chemin de vie, et éviter d’y perdre la vie.
Le refus de la mise à mort d’autrui ouvre certainement les portes d’une rédemption, mais également celles, plus grandes, de la vengeance et de la traîtrise. Et d’une colère… qui se consume vite, très vite… et derrière cette colère, que peut-on trouver à part la solitude, le malheur, la douleur? Cette colère supplémentaire est due à l’échec d’un combat perdu, mais plus largement à ce refus de la bonté, d’un geste altruiste qu’on ne croie pas possible d’un adversaire, d’un ennemi. Pourquoi ne pas aider un ennemi alors qu’on le ferait pour un ami. Dans une doctrine sans haine et sans colère, l’ennemi n’est pas à distinguer de l’ami. Ce sont tous les deux des êtres qui ne sont pas dans les mêmes périodes et les mêmes difficultés. Et la question de ce qui les distingue a été posée, mais San Kun n’avait pas encore de réponse à cette question.
C’est aussi pour cela qu’il s’était tourné vers Helera. On lui avait demandé de l’aide, et seul, il n’avait qu’une marge de manœuvre très réduite et très risquée. Il voulait lui demander conseil. Elle avait toujours été sage et bienveillante à son encontre, comme lui l’était.
Le message initial avait été une description de la situation sur Ithor par un membre de leur religion. Dès que San Kun y avait eu accès, il avait demandé une entrevue avec Relal Tawron, le grand prêtre qu’Helera et l’Anx avait déjà rencontré. Il lui avait expliqué que le mal continuait de ronger Ithor. De leur côté, les Ithorien s’étaient mis à la recherche, dans leur bibliothèque mais aussi tous les autres mondes connus, de végétation et d’espèce capable d’absorber et de dépolluer ce mal. Le consensus était aussi que c’était une manifestation du Côté Obscur, et que les Jedi paraissaient tout indiqués pour soigner Ithor. San Kun était d’accord, mais il devait aller voir sur place pour comprendre et (re)révaluer la situation? Il apprit que la planète était maintenant sous blocus impérial, aussi s’était-il dit que Helera et son réseau pourrait peut-être le faire parvenir à destination.
Le Conseil des Jedi n’avait pas été informé de cette première démarche, car Helera n’avait pas très bonne réputation. Seuls maître Ikryt et maître Offee avaient été prévenus. L’Anx leur laissait le choix de juger si son comportement devait être retranscrit au Conseil ou non. Il avait ensuite envoyé un message à Helera pour lui donner rendez-vous sur Merisée. La Fédération, alliée à la Nouvelle République, mais néanmoins indépendante, était tout indiquée. Si la situation venait à s’envenimer, il prendrait le commandement du Destroyer FéDéral, et le temps que la Nouvelle Répbublique se demande quoi faire devant une force de frappe commandée par un chevalier Jedi dans un espace souverain et indépendant, Helera serait déjà loin. C’était un peu jouer avec la politique, et c’était aussi la moindre des choses qu’il pouvait prévoir pour son amie.
Il l’attendait maintenant pour lui exposer ses craintes que les Ithoriens ne soient pas aidés dans toute la mesure de possible, et attendait de savoir ce qu’elle pouvait lui proposer. Rien qu’à l’idée de revoir Helera, San Kun sourit, et son teint s’assombrit, comme son épiderme le faisait quand les sentiments positifs le subjuguaient. Oui, c’était bien connu : les Anx faisaient de piètre joueurs de Sabbac.
Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas de mort, il y a la Force.