- mar. 3 déc. 2013 20:49
#5817
Elle semble me faire confiance, car en lui demandant pourquoi elle a quitté Csilla, sa planète natale à ce que j'ai compris, elle me répond sans aucune gène. Elle a donc déserté parce qu'elle n'était pas d'accord avec cette volonté stratégique de défense ultime de la part de son armée.. C'est vrai que c'est une stratégie qui n'est pas forcément appréciable, puisque la défense ultime ne laisse au final qu'une seule ligne défensive en cas d'assaut. Tandis qu'une stratégie optant pour l'attaque préventive, pour l'usage plus ou moins fort des services spéciaux ainsi que pour l'usage d'une implication politico-militaire forte, aura bien plus d'impact et de capacité défensive, car sa défense se basera sur plusieurs lignes, et cherchera constamment à affaiblir son adversaire tout en se renforçant : cela évite de se retrouver au pied du mur finalement. Et c'est pour cette stratégie que je me bats : l'opter ne pourra que nous faire gagner, à la longue. Cela, il faut bien se le dire, même si la stratégie ne fait pas tout, les hommes aussi font, beaucoup même.
Thoryn semble d'ailleurs d'accord avec ma stratégie puisqu'elle explique en détail ce qui l'a poussé à déserter. Une attaque de la part d'une espèce que je ne connais pas, les Vagaaris. Un peuple de ses espaces méconnus, un peu comme Csilla d'ailleurs : avant qu'elle ne m'en parle, je n'en connaissais même pas le nom, jamais entendu parler. En tout cas, c'est la mort de son capitaine et de l'officier commandant le navire en second qui l'a poussé à vouloir agir.. Les limites de cette stratégie donc, et de cette société : à vouloir trop hiérarchiser, trop organiser les choses de manière à afficher une sorte de destinée naturelle, cette société qu'elle me décrit en est venu à oublier une notion fondamentale : le sentimental.. C'est bien l’œuvre de non-humain que de ne pas penser à cela !
« C'est une stratégie discutable en effet.. Et je ne suis pas tout à fait pour non plus. Une telle stratégie mène à prendre énormément de risque, presque autant que la stratégie d'assaut et d'implication à outrance menée par la Nouvelle République.. En cas de désavantage, tout le gouvernement.. l'Ascendance comme tu as dit, peut chuter. Et cette stratégie oublie également le côté sentimental des gens.. C'est bien dommage, et regrettable qu'un pareil événement t'es forcée à quitter ta patrie et les tiens.. »
Doucement, mes mains viennent se poser sur ses cheveux, les caressant doucement, et mes lèvres se posent elles sur son front, avant de l'embrasser doucement. Ma tête glisse délicatement vers son oreille.
« Je te remercie de me donner autant de confiance pour m'expliquer cela. Ça doit pas être bien simple pour toi, d'autant plus que tu as dû te séparer de tes proches.. Ça va aller ? »
Certes mon comportement peut paraître un peu outrancier, mais je n'ai pas tellement envie de la froisser avec mes questions qui peuvent parfois être délicates. Et je comprendrais tout à fait que de ressasser les souvenirs ne lui fasse pas du bien.. Moi même, si elle m'avait demandé de parler de ma vie avant Carida... Je n'aurais pas été en mesure de répondre, pour éviter de penser aux miens décédés sous les tirs et les coups de ses vermines néo-républicaines et aliens. Un jour viendra où je raserai Corellia une bonne fois pour toute. Mais parlons d'autre chose.
A mon malaise suivant ma lacune vis à vis de la connaissance de Bastion, elle répond en tentant de me rassurer : il n'y a, selon elle, pas de honte à avoir puisque j'ai été nommé récemment. Seuls les survivants d'Endor la connaissent apparemment, puisque ce fut leur lieu de retraite.. Ah.. Alors elle a participé à Endor.. Je m'en doutais un peu, étant sur l'ancien Avenger.. Mais ne sait-on jamais après tout.. A l'entendre parler de cette bataille et de la retraite, en quelque mots, elle en garde un mauvais souvenir. Mon bras extérieur vient alors se poser sur son ventre, un mouvement très protecteur et annonçant un message suffisamment clair pour qu'elle puisse le comprendre : si elle a envie d'en parler, je suis là, et je pense bon qu'elle le sache.
Quant à elle, elle pose sa main sur ma joue et commence à la caresser doucement, un geste que j'apprécie particulièrement, mais.. pour je ne sais quelles raisons en fait, je cache plus ou moins cette appréciation. C'est instinctif, et je ne sais pas trop pourquoi. Et j'essaye de ne pas me demander pourquoi.
Elle m'explique être sortie de l'Académie le soir même de l'attaque rebelle, quelques mois avant Yavin. Alors non, nous n'aurions pas pu nous croiser. De toute manière, je l'aurais bien reconnue. Il faut le dire, malgré sa cicatrice et sa.. race, elle n'en reste pas moins une belle fille aux formes agréables, et ça je peux voir le dire pour l'avoir vu de très près, très très près même !
« Alors nous nous sommes plus ou moins loupés de quelques mois. Je suis rentré exactement sept jours après la bataille de Yavin. »
A peine ais-je terminé qu'un de ses nombreux et tant agréables long baiser met plus ou moins un terme à ce malaise de plus en plus grand. Plus ou moins, dans le sens où il n'est pas dissipé, mais plutôt caché. Oui, après un pareil baiser, en ayant une pareille femme, aussi belle qu'intelligente, nue à ses côtés.. On ne peut pas tellement montrer le malaise d'infériorité qu'on éprouve, et cette ardente envie d'en découdre avec les néo-républicains. Dans ces moments là, j'ai l'impression que nous sommes de deux mondes, de deux générations totalement différentes.. Au final, peut-être est-ce juste le cas.. Je réponds au baiser par un prolongement de quelques instants de bonheur supplémentaire, et par un sourire plus ou moins vrai et franc : car oui, je suis simplement heureux d'être avec elle ce soir, malgré le fait que ce soit une non-humaine.
Vient ensuite une nouvelle partie de l'histoire de Thoryn qui s'offre à moi, grandissant encore plus mon malaise désormais enfoui au plus profond de moi. Bataille de Yavin, bataille de Hoth, bataille d'Endor, bataille à Alzoc III... Une véritable guerrière, alors que moi je ne suis qu'un simple jeune officier inexpérimenté qui n'affiche à son compteur qu'une mission de patrouille ratée, avec pour seuls ennemis quelques pirates et contrebandiers.. Tu parles d'un état de service !
Lorsqu'elle m'explique que Veers lui a sauvé la vie, comme elle l'avait fait, une infime partie de moi, mais vraiment infime, se met à l'apprécier, aussitôt envahie par le reste de ma pensée qui n'est pas tellement sympathisante de cet homme. Mais il faut admettre qu'il a fait un beau geste. Sauf que quelque part, savoir que je lui dois plus ou moins cette agréable et inoubliable soirée me gène un peu.
« Alors je devrais sans doute le remercier, sans quoi je n'aurais pas pu passer cette soirée avec toi.. Devrais... »
Oui, elle le sait, ce n'est pas un secret.. Je ne peux pas tellement saquer cet homme..
Thoryn semble d'ailleurs d'accord avec ma stratégie puisqu'elle explique en détail ce qui l'a poussé à déserter. Une attaque de la part d'une espèce que je ne connais pas, les Vagaaris. Un peuple de ses espaces méconnus, un peu comme Csilla d'ailleurs : avant qu'elle ne m'en parle, je n'en connaissais même pas le nom, jamais entendu parler. En tout cas, c'est la mort de son capitaine et de l'officier commandant le navire en second qui l'a poussé à vouloir agir.. Les limites de cette stratégie donc, et de cette société : à vouloir trop hiérarchiser, trop organiser les choses de manière à afficher une sorte de destinée naturelle, cette société qu'elle me décrit en est venu à oublier une notion fondamentale : le sentimental.. C'est bien l’œuvre de non-humain que de ne pas penser à cela !
« C'est une stratégie discutable en effet.. Et je ne suis pas tout à fait pour non plus. Une telle stratégie mène à prendre énormément de risque, presque autant que la stratégie d'assaut et d'implication à outrance menée par la Nouvelle République.. En cas de désavantage, tout le gouvernement.. l'Ascendance comme tu as dit, peut chuter. Et cette stratégie oublie également le côté sentimental des gens.. C'est bien dommage, et regrettable qu'un pareil événement t'es forcée à quitter ta patrie et les tiens.. »
Doucement, mes mains viennent se poser sur ses cheveux, les caressant doucement, et mes lèvres se posent elles sur son front, avant de l'embrasser doucement. Ma tête glisse délicatement vers son oreille.
« Je te remercie de me donner autant de confiance pour m'expliquer cela. Ça doit pas être bien simple pour toi, d'autant plus que tu as dû te séparer de tes proches.. Ça va aller ? »
Certes mon comportement peut paraître un peu outrancier, mais je n'ai pas tellement envie de la froisser avec mes questions qui peuvent parfois être délicates. Et je comprendrais tout à fait que de ressasser les souvenirs ne lui fasse pas du bien.. Moi même, si elle m'avait demandé de parler de ma vie avant Carida... Je n'aurais pas été en mesure de répondre, pour éviter de penser aux miens décédés sous les tirs et les coups de ses vermines néo-républicaines et aliens. Un jour viendra où je raserai Corellia une bonne fois pour toute. Mais parlons d'autre chose.
A mon malaise suivant ma lacune vis à vis de la connaissance de Bastion, elle répond en tentant de me rassurer : il n'y a, selon elle, pas de honte à avoir puisque j'ai été nommé récemment. Seuls les survivants d'Endor la connaissent apparemment, puisque ce fut leur lieu de retraite.. Ah.. Alors elle a participé à Endor.. Je m'en doutais un peu, étant sur l'ancien Avenger.. Mais ne sait-on jamais après tout.. A l'entendre parler de cette bataille et de la retraite, en quelque mots, elle en garde un mauvais souvenir. Mon bras extérieur vient alors se poser sur son ventre, un mouvement très protecteur et annonçant un message suffisamment clair pour qu'elle puisse le comprendre : si elle a envie d'en parler, je suis là, et je pense bon qu'elle le sache.
Quant à elle, elle pose sa main sur ma joue et commence à la caresser doucement, un geste que j'apprécie particulièrement, mais.. pour je ne sais quelles raisons en fait, je cache plus ou moins cette appréciation. C'est instinctif, et je ne sais pas trop pourquoi. Et j'essaye de ne pas me demander pourquoi.
Elle m'explique être sortie de l'Académie le soir même de l'attaque rebelle, quelques mois avant Yavin. Alors non, nous n'aurions pas pu nous croiser. De toute manière, je l'aurais bien reconnue. Il faut le dire, malgré sa cicatrice et sa.. race, elle n'en reste pas moins une belle fille aux formes agréables, et ça je peux voir le dire pour l'avoir vu de très près, très très près même !
« Alors nous nous sommes plus ou moins loupés de quelques mois. Je suis rentré exactement sept jours après la bataille de Yavin. »
A peine ais-je terminé qu'un de ses nombreux et tant agréables long baiser met plus ou moins un terme à ce malaise de plus en plus grand. Plus ou moins, dans le sens où il n'est pas dissipé, mais plutôt caché. Oui, après un pareil baiser, en ayant une pareille femme, aussi belle qu'intelligente, nue à ses côtés.. On ne peut pas tellement montrer le malaise d'infériorité qu'on éprouve, et cette ardente envie d'en découdre avec les néo-républicains. Dans ces moments là, j'ai l'impression que nous sommes de deux mondes, de deux générations totalement différentes.. Au final, peut-être est-ce juste le cas.. Je réponds au baiser par un prolongement de quelques instants de bonheur supplémentaire, et par un sourire plus ou moins vrai et franc : car oui, je suis simplement heureux d'être avec elle ce soir, malgré le fait que ce soit une non-humaine.
Vient ensuite une nouvelle partie de l'histoire de Thoryn qui s'offre à moi, grandissant encore plus mon malaise désormais enfoui au plus profond de moi. Bataille de Yavin, bataille de Hoth, bataille d'Endor, bataille à Alzoc III... Une véritable guerrière, alors que moi je ne suis qu'un simple jeune officier inexpérimenté qui n'affiche à son compteur qu'une mission de patrouille ratée, avec pour seuls ennemis quelques pirates et contrebandiers.. Tu parles d'un état de service !
Lorsqu'elle m'explique que Veers lui a sauvé la vie, comme elle l'avait fait, une infime partie de moi, mais vraiment infime, se met à l'apprécier, aussitôt envahie par le reste de ma pensée qui n'est pas tellement sympathisante de cet homme. Mais il faut admettre qu'il a fait un beau geste. Sauf que quelque part, savoir que je lui dois plus ou moins cette agréable et inoubliable soirée me gène un peu.
« Alors je devrais sans doute le remercier, sans quoi je n'aurais pas pu passer cette soirée avec toi.. Devrais... »
Oui, elle le sait, ce n'est pas un secret.. Je ne peux pas tellement saquer cet homme..