- lun. 16 déc. 2013 21:19
#6287
Au moins nous sommes sur la même longueur d'ondes : ce soir là n'est que pour nous deux, et pour personne d'autre. Profitons de pareil moment, c'est loin d'être des mots habituels et parfois il faut admettre que c'est plaisant. Je réponds donc à son approbation par un franc sourire, un sourire soulagé : au moins j'évite de répondre à cette tentative de me faire comprendre que certaines espèces valent autant que les humains, ce qui est faux. Mais bon, ne repartons pas dans de telles discussions.. Elles sont très.. Nuisibles et c'est un terrain bien trop accidenté.
La Chiss s'approche sur le bord du lit, puis s’assoit à côté de côté de moi en réfléchissant à ce qu'elle pourrait me dire. Elle se laisse tomber sur la largeur du lit, jambes pendant sur le côté, puis elle se met à me parler, à me parler d'elle. Elle m'explique qu'elle est une épave émotionnelle.. Bien dur mot je trouve, mais bon, laissons-la continuer. Selon elle, le côté émotionnel des humains a finalement déteint sur elle depuis qu'elle les côtoie, soit depuis une dizaine d'années. Ma foi, ce n'est pas un mal..
Mais alors la suite.. A ce demander si elle ne cherche simplement pas à me provoquer : à l'extérieur, calme, impassible, tranquille. A l'intérieur, l'effet d'un coup de poignard. Quand on vient juste d'avoir une relation de corps des plus primaire mais intense avec une personne, c'est pas tellement sympathique de savoir qu'on ne sert qu'à une seule chose : réveiller les sentiments pour d'autres chez cette personne. C'est pas non plus tellement flatteur, surtout quand on se dit qu'elle pensait sans doute à cette personne. En fait, cela remet juste en cause un peu tout ce qui a pu se passer depuis le début de la soirée. Bref, je n'ai qu'une envie : la foutre dehors et plus en entendre parler, de cette vermine alien. Oh non ! J'ai une meilleure idée !
« Au moins j'aurais servi à quelque chose d'utile ce soir. Je comprends je comprends, ça arrive parfois, ça m'est arrivé à moi aussi. »
Tu parles, balivernes. Mais malgré cette colère qui reprend le dessus intérieurement, s'ajoutant à celle de ses propos de tout à l'heure, j'arrive à rester calme et à faire l'air de rien. Traîner avec Annar ça a du bon finalement. Rapidement, je m'étire, avant de reprendre.
« Bon je vais me laver moi. Je te rejoindrais dans le lit après, m'attends pas ma belle ! »
Un bisou sur la joue, et je file avant de vomir. Ma belle, et un bisou en prime.. Putain, ça me donne envie de gerber. J'aurais dû l'assassiner et la jeter par dessus bord tiens ! Allez, une bonne douche tiède fera du bien, ensuite, je fais ce que j'ai à faire ! Oh oui, ça risque de lui faire drôle demain matin, ça c'est sûr. Elle va avoir une belle surprise. Et moi, j'aurais une fin de soirée plus convenable, même si une partie de jambes en l'air, même avec une alien, ça ne m'a pas fait de mal. Je regrette juste de lui avoir donné tant de plaisir, mais bon c'est comme ça.
Une douche des plus gratifiantes plus tard, je pénètre à nouveau dans la chambre et pièce centrale. Thoryn dort, et avec la plus grande discrétion je m'habille. Tout aussi discrètement, vérifiant attentivement qu'elle ne se réveille pas, je quitte la chambre d'hôtel. Le reste de la nuit s'offre à moi, un reste de nuit qui se dessine en tournée des bars, à la recherche de l'alcool le plus fort du coin. Je risque d'être épaté, et au cas où j'ai toujours une lame de poche sur moi.. On ne sait jamais...
Annar Jan
Le lendemain matin.
Thoryn risque d'avoir une étrange surprise en se réveillant, sans doute par les rayons de lumière provenant du soleil de Yaga Minor, planète tempérée. Cette surprise, c'est Annar. Un homme habillé d'un uniforme noir, avec un regard sévère, assez juste devant sa tête endormie. Une main sur le pistolet blaster de service, dans son holster de ceinture noir lui aussi, une autre main tenant un verre d'une bouteille d'un alcool méconnu qui traînait là. Un alcool léger et pas tellement mauvais au passage. Le lieutenant en profite, c'est pas tous les jours qu'on boit pareil alcool, surtout quand on travaille quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre : quand on travaille avec et pour Tandatt en quelques sortes.
Sur une petite table un peu plus loin, un dossier comportant le rapport complet sur les renseignements ayant pu être récupéré. Le sujet : Sullust. Des informations périmées ou faussées en grande partie, mais ça de toute manière, il ne fallait pas s'attendre à de l'information de très haute qualité et d'il y a quelques jours. Non, Sullust est loin d'être une cible prioritaire des Renseignements Impériaux, comme Coruscant l'est par exemple. D'ailleurs Annar a soumis une idée à ses supérieurs concernant cette planète, une idée qui pourrait être intéressante à exploiter. Mais ce n'est pas le sujet : nous sommes déjà dans les préparatifs d'une opération contre Sullust, et il n'y a pas Tandatt mais une Chiss dans son lit, dans sa chambre d'hôtel...
Qu'est-ce qu'elle fait la ? Ce n'est pourtant pas le genre de Tandatt de coucher avec des aliens.. Pas Tandatt bon sang ! Bah ! Le meilleur moyen pour savoir quelque chose, c'est de demander gentiment. Si la personne ne coopère pas, alors là.. On passe à une autre étape, un peu moins réjouissante pour la victime, mais plaisante à souhait pour le bourreau. Mais nous n'en sommes pas encore là ! Pas encore...
Tiens, un œil qui s'ouvre. Elle immerge assez rapidement, bon timing. C'est presque comique de la voir se réveiller de manière assez surprise. On ne s'attendait pas à trouver un homme vêtu de noir et qui ne ressemble en rien à Tandatt juste devant sa tête ? Il faut pourtant s'y habituer mademoiselle ! On vit dans un monde plein de .. rebondissements !
« Qui êtes-vous donc ? Et que faîtes-vous dans une chambre qui n'est pas la votre ? Prostituée de luxe ? Aristocrate un peu trop éméchée ? Ou simple paumée récupéré dans une rue des quartiers populaires ? »
Ah oui, là ça change de Tandatt : on est dans la sévérité et la neutralité, on dit les choses directement et on ne passe par aucune forme de politesse quelconque, ou quoique ce soit.. Non, ça c'est bon pour draguer, pas pour interroger quelqu'un, et le tout avec professionnalisme monsieur !
La Chiss s'approche sur le bord du lit, puis s’assoit à côté de côté de moi en réfléchissant à ce qu'elle pourrait me dire. Elle se laisse tomber sur la largeur du lit, jambes pendant sur le côté, puis elle se met à me parler, à me parler d'elle. Elle m'explique qu'elle est une épave émotionnelle.. Bien dur mot je trouve, mais bon, laissons-la continuer. Selon elle, le côté émotionnel des humains a finalement déteint sur elle depuis qu'elle les côtoie, soit depuis une dizaine d'années. Ma foi, ce n'est pas un mal..
Mais alors la suite.. A ce demander si elle ne cherche simplement pas à me provoquer : à l'extérieur, calme, impassible, tranquille. A l'intérieur, l'effet d'un coup de poignard. Quand on vient juste d'avoir une relation de corps des plus primaire mais intense avec une personne, c'est pas tellement sympathique de savoir qu'on ne sert qu'à une seule chose : réveiller les sentiments pour d'autres chez cette personne. C'est pas non plus tellement flatteur, surtout quand on se dit qu'elle pensait sans doute à cette personne. En fait, cela remet juste en cause un peu tout ce qui a pu se passer depuis le début de la soirée. Bref, je n'ai qu'une envie : la foutre dehors et plus en entendre parler, de cette vermine alien. Oh non ! J'ai une meilleure idée !
« Au moins j'aurais servi à quelque chose d'utile ce soir. Je comprends je comprends, ça arrive parfois, ça m'est arrivé à moi aussi. »
Tu parles, balivernes. Mais malgré cette colère qui reprend le dessus intérieurement, s'ajoutant à celle de ses propos de tout à l'heure, j'arrive à rester calme et à faire l'air de rien. Traîner avec Annar ça a du bon finalement. Rapidement, je m'étire, avant de reprendre.
« Bon je vais me laver moi. Je te rejoindrais dans le lit après, m'attends pas ma belle ! »
Un bisou sur la joue, et je file avant de vomir. Ma belle, et un bisou en prime.. Putain, ça me donne envie de gerber. J'aurais dû l'assassiner et la jeter par dessus bord tiens ! Allez, une bonne douche tiède fera du bien, ensuite, je fais ce que j'ai à faire ! Oh oui, ça risque de lui faire drôle demain matin, ça c'est sûr. Elle va avoir une belle surprise. Et moi, j'aurais une fin de soirée plus convenable, même si une partie de jambes en l'air, même avec une alien, ça ne m'a pas fait de mal. Je regrette juste de lui avoir donné tant de plaisir, mais bon c'est comme ça.
Une douche des plus gratifiantes plus tard, je pénètre à nouveau dans la chambre et pièce centrale. Thoryn dort, et avec la plus grande discrétion je m'habille. Tout aussi discrètement, vérifiant attentivement qu'elle ne se réveille pas, je quitte la chambre d'hôtel. Le reste de la nuit s'offre à moi, un reste de nuit qui se dessine en tournée des bars, à la recherche de l'alcool le plus fort du coin. Je risque d'être épaté, et au cas où j'ai toujours une lame de poche sur moi.. On ne sait jamais...
Le lendemain matin.
Thoryn risque d'avoir une étrange surprise en se réveillant, sans doute par les rayons de lumière provenant du soleil de Yaga Minor, planète tempérée. Cette surprise, c'est Annar. Un homme habillé d'un uniforme noir, avec un regard sévère, assez juste devant sa tête endormie. Une main sur le pistolet blaster de service, dans son holster de ceinture noir lui aussi, une autre main tenant un verre d'une bouteille d'un alcool méconnu qui traînait là. Un alcool léger et pas tellement mauvais au passage. Le lieutenant en profite, c'est pas tous les jours qu'on boit pareil alcool, surtout quand on travaille quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre : quand on travaille avec et pour Tandatt en quelques sortes.
Sur une petite table un peu plus loin, un dossier comportant le rapport complet sur les renseignements ayant pu être récupéré. Le sujet : Sullust. Des informations périmées ou faussées en grande partie, mais ça de toute manière, il ne fallait pas s'attendre à de l'information de très haute qualité et d'il y a quelques jours. Non, Sullust est loin d'être une cible prioritaire des Renseignements Impériaux, comme Coruscant l'est par exemple. D'ailleurs Annar a soumis une idée à ses supérieurs concernant cette planète, une idée qui pourrait être intéressante à exploiter. Mais ce n'est pas le sujet : nous sommes déjà dans les préparatifs d'une opération contre Sullust, et il n'y a pas Tandatt mais une Chiss dans son lit, dans sa chambre d'hôtel...
Qu'est-ce qu'elle fait la ? Ce n'est pourtant pas le genre de Tandatt de coucher avec des aliens.. Pas Tandatt bon sang ! Bah ! Le meilleur moyen pour savoir quelque chose, c'est de demander gentiment. Si la personne ne coopère pas, alors là.. On passe à une autre étape, un peu moins réjouissante pour la victime, mais plaisante à souhait pour le bourreau. Mais nous n'en sommes pas encore là ! Pas encore...
Tiens, un œil qui s'ouvre. Elle immerge assez rapidement, bon timing. C'est presque comique de la voir se réveiller de manière assez surprise. On ne s'attendait pas à trouver un homme vêtu de noir et qui ne ressemble en rien à Tandatt juste devant sa tête ? Il faut pourtant s'y habituer mademoiselle ! On vit dans un monde plein de .. rebondissements !
« Qui êtes-vous donc ? Et que faîtes-vous dans une chambre qui n'est pas la votre ? Prostituée de luxe ? Aristocrate un peu trop éméchée ? Ou simple paumée récupéré dans une rue des quartiers populaires ? »
Ah oui, là ça change de Tandatt : on est dans la sévérité et la neutralité, on dit les choses directement et on ne passe par aucune forme de politesse quelconque, ou quoique ce soit.. Non, ça c'est bon pour draguer, pas pour interroger quelqu'un, et le tout avec professionnalisme monsieur !