- lun. 7 janv. 2019 08:03
#34758
« Vice-amiral Truc » ? Helera lui jeta un regard noir. Ce n’était pas une manière de parler à un officier, même d’une autre branche. Pour qui se prenait-il, ce directeur des renseignements ? Pour ne pas briser des relations qui auraient pu s’avérer fructueuse à l’avenir, la reine ne fit aucun commentaire, se contentant de le regarder. Avec la même condescendance qu’il prenait pour rabaisser le pauvre vice-amiral, qui rappelons le, avait les bonnes grâces de sa majesté impériale. Le directeur n’eut alors droit qu’à un haussement de tête. Quand enfin il quitta la pièce, l’amiral éclata d’un rire sonore, tandis qu’Helera roula des yeux en hochant la tête négativement. Elle se retourna vers l’officier et lui envoya un sourire. Le comique de situation laissait penser à une mauvaise pièce de théâtre, mais la Moff n’était pas femme à s’extasier. Elle gardait son sang-froid, entraînement sensitif oblige.
Par la suite, il expliqua en quoi consistait sa présence dans la pièce, et dans cette réunion. Il se prit même d’un monologue puisque ni la Chiss, ni l’humaine, n’ouvrirent la bouche. C’était souvent le cas avec les personnes trop pleines d’enthousiasme. Néanmoins, cela ne gêna pas la reine qui l’écoutait seulement, lançant par moment des regards à la Chiss pour qui les paroles étaient destinées. Et tantôt vers l’amiral, qui eut droit à des sourires pour lui partager son enthousiasme. Il avait l’air d’un chic type. C’était rare dans cet empire où la totalité des personnes voulaient la voir virer pour hérésie sensitive, parce qu’elle était une femme, ou parce qu’elle dirigeait des non-humains. Cela la rendait méfiante et particulièrement morose en ces temps. Il y eu finalement un échange de plaque, des explications peu claires à l’impériale, et la Chiss quitta la pièce sans un mot de politesse, ce qui tira un sourire à l’humaine. Aucun commentaire cependant, elle ne jugerait pas l’alien à ses manières.
Alors les choses sérieuses purent commencer. Déjà, Helera se leva, parce que l’assise sur ce coin de bureau était tout bonnement insupportable pour son royal séant. Elle s’étira le dos légèrement et discrètement, croisa les bras, avec une main levée au niveau de son menton. Le regard allant du sol au vice-amiral.
« Vous assurément. Deux questions me viennent alors. »
La première.
« Pourquoi elle ? Sauf erreur, ce n’est pas moins de sept grades qu’elle vient de franchir en une fois. Quelles sont ses compétences ? Comment justifier une telle montée en grade ? Si je ne connaissais pas si bien l'empire, je dirai que ce n'est pas pour ses compétences que vous la faite monter, je me trompe ? Il y aurait besoin de quelqu'un d'assez gradé pour une mission, impliquant... sa race peut-être ? »
La deuxième.
« Vous êtes vice-amiral, elle est une agent des renseignements. Pourquoi la pistonner ? Sans me parler de ce qui relève du secret défense, je ne comprends pas qu’est ce qui relie les deux services ou fonction. »
Elle prit une pause.
« Ah et il y en aurait bien une troisième. Comment faites-vous pour pistonner et sur quelle personne appuyer ? J’imagine que l’on doit avoir des contacts pour cela, non ? »
Par la suite, il expliqua en quoi consistait sa présence dans la pièce, et dans cette réunion. Il se prit même d’un monologue puisque ni la Chiss, ni l’humaine, n’ouvrirent la bouche. C’était souvent le cas avec les personnes trop pleines d’enthousiasme. Néanmoins, cela ne gêna pas la reine qui l’écoutait seulement, lançant par moment des regards à la Chiss pour qui les paroles étaient destinées. Et tantôt vers l’amiral, qui eut droit à des sourires pour lui partager son enthousiasme. Il avait l’air d’un chic type. C’était rare dans cet empire où la totalité des personnes voulaient la voir virer pour hérésie sensitive, parce qu’elle était une femme, ou parce qu’elle dirigeait des non-humains. Cela la rendait méfiante et particulièrement morose en ces temps. Il y eu finalement un échange de plaque, des explications peu claires à l’impériale, et la Chiss quitta la pièce sans un mot de politesse, ce qui tira un sourire à l’humaine. Aucun commentaire cependant, elle ne jugerait pas l’alien à ses manières.
Alors les choses sérieuses purent commencer. Déjà, Helera se leva, parce que l’assise sur ce coin de bureau était tout bonnement insupportable pour son royal séant. Elle s’étira le dos légèrement et discrètement, croisa les bras, avec une main levée au niveau de son menton. Le regard allant du sol au vice-amiral.
« Vous assurément. Deux questions me viennent alors. »
La première.
« Pourquoi elle ? Sauf erreur, ce n’est pas moins de sept grades qu’elle vient de franchir en une fois. Quelles sont ses compétences ? Comment justifier une telle montée en grade ? Si je ne connaissais pas si bien l'empire, je dirai que ce n'est pas pour ses compétences que vous la faite monter, je me trompe ? Il y aurait besoin de quelqu'un d'assez gradé pour une mission, impliquant... sa race peut-être ? »
La deuxième.
« Vous êtes vice-amiral, elle est une agent des renseignements. Pourquoi la pistonner ? Sans me parler de ce qui relève du secret défense, je ne comprends pas qu’est ce qui relie les deux services ou fonction. »
Elle prit une pause.
« Ah et il y en aurait bien une troisième. Comment faites-vous pour pistonner et sur quelle personne appuyer ? J’imagine que l’on doit avoir des contacts pour cela, non ? »