- jeu. 10 août 2017 18:58
#29563
Santé, Education, Sécurité... Projets par dizaines, centaines, milliers... Petits, grands, moins grands, trop petits des fois. D'ordinaire, il était de coutume de prétendre que tous les dossiers étaient prioritaires et traités avec sérieux. Harlon ne voilait la face de personne. Il y avait des dossiers secondaires, et d'autres qui passaient avant les autres.
Il tenait à un dossier néanmoins, mineur en apparence, mais prometteur sur le long terme. Proteur du nom d'une planète isolée au Sud, des les territoires excentrés. Autrefois un bourbier, devenu un monde devenu carrefour du Sud avec la fin du dictat incessant des élites du Noyau et l'ouverture commerciale galactique. Porté par l'intellect d'une étoile montante d'une maison de nouveaux riches, Wilhuff Tarkin, Eriadu avait viré sa vieille position de prostituée docile aux mains de la Fédération du Commerce pour devenir maîtresse de son destin. La planète avait alors prit l'importance d'autres lieux émergeant comme Naboo ou Serenno. Prenant conscience de ses capacités, les natifs décidèrent de durcir leurs lois et les traitements réservés aux criminels. Les Judiciaires, la pseudo-armée de l'Ancienne République ne pouvaient pas gérer les attaques. Les planètes avaient dresser leurs propres armées de défense. Tarkin avait fait plonger une flotte au coeur d'un soleil mourrant par représailles.
Alors que la cheffe pirate était enchaînée dedans, son visage sous la retransmission planétaire d'une holocaméra blindée. La courageuse ancienne noble maintenant hors-la-loi avait tenu un moment dans la dignité. Mais la fierté avait laissé place au désarroi, à la défaite, à l'horreur, et aux hurlements.
Eriadu. Une planète bien spéciale.
Quand Tarkin fut nommé gouverneur, la politique devint protectionniste comme jamais auparavant. La planète s'ancrait dans une idéologie autrefois libérale qui n'avait que peu profité aux résidents. Tarkin avait décrété un état de presqu'autarcie pour favoriser les industries locales. Expulsé les travailleurs étrangers pour les remplacer par des natifs. Développé l'esclavage, alors légal dans les pays de la Bordure.
Réélu plusieurs fois tant ses bilans étaient excellents. Prospérité économique, sociale et représentative. La planète avait alors entreprit un dernier virage : après le libéralisme bancal, ils testaient l'autoritarisme, et cela leur avait profité. Plus d'argent, plus de sécurité. Au final, chacun y trouva son compte, et si le droit d'expression était supprimé, l'amélioration de la vie quotidienne avait tari les besoins de s'exprimer. Une boucle dure à boucler, mais le ruban de Moebius s'était soudé sans accroc.
La fin de l'Empire dans le Grand Sud avait sonné le glas de cette planète prospère, et déjà habitué au revirement politique qu'avait imposé l'Empire. Sorte de précurseurs d'un fascisme ordinaire, ils s'y étaient non seulement accomodés, mais avaient surfé sur la vague, et comblé les derniers désirs par les nouvelles politiques agressives auxquelles ils avaient droit. Ils étaient alors contraint de tout stopper. De s'imposer une démocratie assurée par des flottes en orbite. Avaient du libérer leurs anciens esclaves, maintenant parqués dans des ghettos et autres bidonvilles à ciel ouvert. Une misère sociale s'installait. L'économie chutait. L'import-export avait reprit comme au temps de la domination de la Fédération du Commerce. Eriadu avait reprit son statut de planète pauvre, éloignée de tout.
Harlon avait une vue sur Eriadu. La sienne. Gagner Eriadu serait un problème à gérer, un potentiel contentieux diplomatique avec la Nouvelle République. Mais si tout se passait sans accroc, Eriadu pouvait être libre de circulation. Des troupes pouvaient y stationner. Les revenus dégagés profiter à l'Empire.
Eriadu pouvait connaître une seconde renaissance.
Harlon n'aimait pas Jax. Quelque chose le titillait. Le pressentiment qu'on ressent quand on voit un Capitaine de la Garde rester trop stoïque et ne penser qu'à l'image de l'Empereur plutôt qu'à l'Empereur. Il soupçonnait de plus une forme de talent secret qui expliquait sa trop grande dextérité, vantée à mi-mots par les Gardes Rouges à qui Harlon parlait parfois.
Il avait depuis peu prit Kir Kanos comme maître d'arme. Ce dernier respectait Jax pour son talent évident. Mais un malaise se dégageait de ses descriptions à mesures qu'elles coulaient.
Harlon le voyait bien comme Chef d'un service spécial. Mais l'idée de lui donner des commandes dans l'Armée le rebutait. La trahison paraissait tellement évidente. La confiance ne régnait pas.
Les deux silhouettes parurent dans l'habitacle de l'ascenseur unique qui menait aux cimes impériales de Bastion. Pas de mini-bar cette fois. Un hologramme chargé sur Eriadu flottait au-dessus de son bureau, présentant le sujet du jour.
Un geste de la main vers la modélisation bleutée.
Des pincettes ? Certes non. Il y avait un travail à accomplir.
Il tenait à un dossier néanmoins, mineur en apparence, mais prometteur sur le long terme. Proteur du nom d'une planète isolée au Sud, des les territoires excentrés. Autrefois un bourbier, devenu un monde devenu carrefour du Sud avec la fin du dictat incessant des élites du Noyau et l'ouverture commerciale galactique. Porté par l'intellect d'une étoile montante d'une maison de nouveaux riches, Wilhuff Tarkin, Eriadu avait viré sa vieille position de prostituée docile aux mains de la Fédération du Commerce pour devenir maîtresse de son destin. La planète avait alors prit l'importance d'autres lieux émergeant comme Naboo ou Serenno. Prenant conscience de ses capacités, les natifs décidèrent de durcir leurs lois et les traitements réservés aux criminels. Les Judiciaires, la pseudo-armée de l'Ancienne République ne pouvaient pas gérer les attaques. Les planètes avaient dresser leurs propres armées de défense. Tarkin avait fait plonger une flotte au coeur d'un soleil mourrant par représailles.
Alors que la cheffe pirate était enchaînée dedans, son visage sous la retransmission planétaire d'une holocaméra blindée. La courageuse ancienne noble maintenant hors-la-loi avait tenu un moment dans la dignité. Mais la fierté avait laissé place au désarroi, à la défaite, à l'horreur, et aux hurlements.
Eriadu. Une planète bien spéciale.
Quand Tarkin fut nommé gouverneur, la politique devint protectionniste comme jamais auparavant. La planète s'ancrait dans une idéologie autrefois libérale qui n'avait que peu profité aux résidents. Tarkin avait décrété un état de presqu'autarcie pour favoriser les industries locales. Expulsé les travailleurs étrangers pour les remplacer par des natifs. Développé l'esclavage, alors légal dans les pays de la Bordure.
Réélu plusieurs fois tant ses bilans étaient excellents. Prospérité économique, sociale et représentative. La planète avait alors entreprit un dernier virage : après le libéralisme bancal, ils testaient l'autoritarisme, et cela leur avait profité. Plus d'argent, plus de sécurité. Au final, chacun y trouva son compte, et si le droit d'expression était supprimé, l'amélioration de la vie quotidienne avait tari les besoins de s'exprimer. Une boucle dure à boucler, mais le ruban de Moebius s'était soudé sans accroc.
La fin de l'Empire dans le Grand Sud avait sonné le glas de cette planète prospère, et déjà habitué au revirement politique qu'avait imposé l'Empire. Sorte de précurseurs d'un fascisme ordinaire, ils s'y étaient non seulement accomodés, mais avaient surfé sur la vague, et comblé les derniers désirs par les nouvelles politiques agressives auxquelles ils avaient droit. Ils étaient alors contraint de tout stopper. De s'imposer une démocratie assurée par des flottes en orbite. Avaient du libérer leurs anciens esclaves, maintenant parqués dans des ghettos et autres bidonvilles à ciel ouvert. Une misère sociale s'installait. L'économie chutait. L'import-export avait reprit comme au temps de la domination de la Fédération du Commerce. Eriadu avait reprit son statut de planète pauvre, éloignée de tout.
Harlon avait une vue sur Eriadu. La sienne. Gagner Eriadu serait un problème à gérer, un potentiel contentieux diplomatique avec la Nouvelle République. Mais si tout se passait sans accroc, Eriadu pouvait être libre de circulation. Des troupes pouvaient y stationner. Les revenus dégagés profiter à l'Empire.
Eriadu pouvait connaître une seconde renaissance.
« Empereur Astellan. Le Grand Vizir Fanrel et le Capitaine de votre Garde sont là. »
« Bien. Faites-les monter. Et prenez bien soin de les fouiller. »
« Bien. Faites-les monter. Et prenez bien soin de les fouiller. »
Harlon n'aimait pas Jax. Quelque chose le titillait. Le pressentiment qu'on ressent quand on voit un Capitaine de la Garde rester trop stoïque et ne penser qu'à l'image de l'Empereur plutôt qu'à l'Empereur. Il soupçonnait de plus une forme de talent secret qui expliquait sa trop grande dextérité, vantée à mi-mots par les Gardes Rouges à qui Harlon parlait parfois.
Il avait depuis peu prit Kir Kanos comme maître d'arme. Ce dernier respectait Jax pour son talent évident. Mais un malaise se dégageait de ses descriptions à mesures qu'elles coulaient.
Harlon le voyait bien comme Chef d'un service spécial. Mais l'idée de lui donner des commandes dans l'Armée le rebutait. La trahison paraissait tellement évidente. La confiance ne régnait pas.
Les deux silhouettes parurent dans l'habitacle de l'ascenseur unique qui menait aux cimes impériales de Bastion. Pas de mini-bar cette fois. Un hologramme chargé sur Eriadu flottait au-dessus de son bureau, présentant le sujet du jour.
« Vizir Fanrel. Protecteur Jax. »
Un geste de la main vers la modélisation bleutée.
« Eriadu, le joyaux du Sud. »
Des pincettes ? Certes non. Il y avait un travail à accomplir.
« Nous devons la récupérer. »