- jeu. 11 déc. 2014 14:35
#14956
Cela faisait bien longtemps que Haya n'avait pas remit les pieds sur Anaxes. Comme toujours dès qu'il s'agissait de voir son passé refaire surface. La planète n'avait guère changée depuis son dernier passage, et celui de l'Empire entre-temps. Anaxes semblait définitivement faire partie de ses planètes qui vivent hors de tout. Mais Anaxes était surtout devenue une planète affiliée à la Nouvelle République, proche de Coruscant, soit trop proche du principal temple Jedi qu'elle connaissait pour ne pas prendre la précaution de se cacher à la Force.
Alors qu'elle était encore l'apprentie de Darth Itradious, elle avait parcouru mainte fois la galaxie afin d'assister son maître dans ses affaires. Mais cette fois là, le but de leur visite était différent. S'ils étaient venus ici, C'était pour elle, la future Arcaniste. Tous les aspects en rapport avec l'usage de la Force, c'est le Zeltron qui les lui avaient enseignés, mais cela ne lui suffisait pas. S'il avait voulu une secrétaire, il aurait acheté une esclave, ce qu'il voulait, c'était un bras droit, aussi solide qu'efficace dans les tâches les plus diverses.
L'Anzat avait encore à l'esprit le goût de la soupe, maigre, qu'elle venait de soutirer à un petit groupe de squatters. Il en avait tout de même fallu trois avant qu'elle se sente rassasiée. Vêtue de son treilli noir et de son inusable large capuche, elle avait ensuite entamé la remontée d'un long boulevard, dont le centre, piétonié, était bordé d'arbres et d'arbustes, alors que la circulation, relativement dense en ce début d'après-midi, s'écoulait difficilement sur les voies aménagées de par et d'autre.
Ce n'est qu'après une bonne demi-heure de marche, qu'elle quitta cet axe pour des rues plus étroites et bien embouteillées. Il ne faisait aucun doute qu'à pied, elle progressait plus rapidement que tous les conducteurs, contraints de prendre leur mal en patience dans leurs vehicules à répulsion. Enfin, elle arriva devant la vitrine qui l'intéressait
La deventure avait été refaite à neuf. Derrière une large baie, se trouvaient disposés quelques écrans dans divers formats, diffusant des images de soldats courrants, grimpants, sautant ou rampants, effectuant des exercices de tirs ou suivants des cours magistraux. Les films aussi avaient changés, ils étaitent plus orientés grand grand public qu'autrefois, moins techniques.
Visiblement le propriétaire du lieu avait jugé bon de diversifier sa clientèle autant que de moderniser la présentation de sa boutique. La porte, renforcée, s'ouvrait sur une petite pièce, pour ne pas dire minuscule. Il y avait là à peine de quoi caser les écrans exposés en vitrine, un présentoir à brochures surmonté d'un nouvel écran, dont le son avait été coupé, et présentant des civils suivants les ordres donnés par un instructeur à l'air patibulaire. Il y avait un petit comptoir qui barrait l'accès à une porte donnant sur une paire de bureaux, du moins à l'époque où Haya fréquentait l'établissement.
La sonnette de la porte fit apparaitre un jeune homme, petite taille, et que l'on aurait aisément qualifié de maigrichon. il s'installa sur le tabouret, de son côté du comptoir, avant de tenter de deviner le visage de son interlocutrice, qui était, comme bien souvent pour elle, dissimulé par son respirateur et ses lunettes de protection. Sa large capuche assombrissait le tout, ce qui ne choqua nullement le nouveau venu.
"- Bonjour, je suis le sergent Joshua, que puis-je pour vous ?, demanda-t-il en tendant la main en direction de son interlocutrice.
- Vous m'avez appelé, vous ou quelqu'un de cet établissement, Lima 3. Haya ne saisi pas la main tendue, et se contenta de répondre sur un ton neutre, rendu monocorde par son vocaliseur.
- Pardon ? Je suis désolé, mais vous devez faire erreur, cela ne me dit rien. L'homme avait reprit sa main après une légère hésitation, probablement avant de se rappeler son cour sur la déstabilisation d'un interlocuteur, dont il se trouvait être à l'évidence la victime. Excusez-moi, mais vous n'avez pas d'information sur l'identité de la personne qui vous aurait contactée ? Face au mutisme de l'Anzat, il prit la suite. Je vais me renseigner, nous avons quelques brochures sur nos randos commandos, si cela vous intéresse." Il désigna un support en carton couleurs camouflage avant de disparaître.
Il fallut plusieurs minutes avant qu'une nouvelle personne se présente à elle. Toujours un humain, la coupe courte, musculature saillante, belle taille, treilli couleur forêt. Son visage n'était pas familier à Haya, mais pas totalement inconnu non plus. Elle en déduit qu'il s'agissait fort probablement du fils d'une personne engagée ici et qu'elle aurait rencontré durant sa formation.
"- Commandant Pacaïs, je dirige le Centre d'Entraînement Commando Annaxis, cette section. Vous avez dit au sergent que nous vous avions contacté ? Je crains qu'il ne s'agisse d'un malentendu. Assez dommageable. Une de nos jeunes recrues a trouvé un appareil de communication lors du déménagement d'un de nos bureau, et a envoyé le signal par erreur. Malheureusement nous ne savions pas comment intercepter l'envoi ni vous contacter, la transmission était criptée. Vous comprendrez sûrement la méprise.
- Votre père savait. Au nom donné par le commandant, Haya avait rapidment fait le rapprochement. Par contre, ce type d'équipement était normalement réservé à l'usage strict des contacts d'Itradious. Si une "recrue" avait mis la main dessus, cela signifiait que quelque chose se tramait.
- Vous connaissez mon père ? Coshe ?, la surprise disparu aussi rapidement qu'elle était apparut sur le visage du soldat. Malheureusement il a disparu il y a trois mois de cela.
- Les circonstances ?, initialement, le ton sonnait plus comme un ordre que comme une question, mais le vocalisuer atténua l'effet.
- Il est parti faire une randonnée à sa façon, et n'ai jamais rentré, bien sûr il n'avait prit que le minimum, ce qui excluait une balise de détresse.
- Les recherches ?
- Elles n'ont rien donné. Nous avons procéder à des battues sur plusieurs secteurs. Il hésita. En fait, pour être totalement honnête, et puisque vous semblez connaître mon père assez pour lui permettre de vous contacter de la sorte, nous avons été contraint par les autorités locales, d'éviter une ancienne académie militaire impériale. Cela constitue le seul trou dans le maillage que nous avons effectué.
- 25 000.
- Pardon ?
- 25 000 crédits, c'est le tarif pour une intervention.
- Comme je vous l'ai expliqué, il n'y a pas d'intervention., opposa le commandant sur un ton qui n'appelait pas à la négociation.
- Commandant, sorti de tout le respect que je peux avoir pour votre père, sachez que l'on ne fait pas appel à mes services pour rien, fut-ce lié à une erreur de manipulation.
A l'évidence, le commandant ne comptait pas lâcher les crédits. Un silence s'instaura dans la pièce. L'Anzat et l'homme se faisaient face, mais aucun des deux individus en présence ne semblait désireux de céder face à l'autre.
"- Soit, finit pas dire le commandant. Passons à côté, il se pourrait que nous trouvions un accord, finalement., ils passèrent dans un petit bureau. Afin d'effectuer des recherches plus poussées, et contourner l'interdiction que nous avons eu, j'avais proposé 20 000 crédits à qui pourrait me donner des informations sur la disparition de mon père. Tout ce qui en est remonté, c'est que plusieurs autres disparitions ont eu lieu dans le secteur de la fameuse académie militaire. Je vous donne vos 25 000 crédits si vous me ramenez mon père. Ou la preuve de son décès. Ainsi que des informations exploitables sur ce qui se passe là-bas.
- Conclut., se contenta de répondre Haya et tendant la main au commandant.
- Conclut.", répondit-il à son tour en la serrant.
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
[table align="left" border="0" bgcolor=black][/table] Difficulté : °°
Type de RP : 2
Concerne :Planète ou Lieu : Anaxes
- Empire
- Crime Galactique
- Ordre Sith
Région précise : Forêt
Mission : Repérage.
Contexte : Au milieu de l'unique forêt se trouve une ancienne académie Impériale détruite depuis. Un rôdeur y réside et semble tuer et dépecer les malheureux téméraires qui s'enfoncent trop aventureusement dans la forêt, aidé d'une meute de loups sauvages.
Récompenses : 30.000 crédits ( 25.000 si 2 et + )
Mentions particulières : /
Statut : Pas encore faite
Cela faisait bien longtemps que Haya n'avait pas remit les pieds sur Anaxes. Comme toujours dès qu'il s'agissait de voir son passé refaire surface. La planète n'avait guère changée depuis son dernier passage, et celui de l'Empire entre-temps. Anaxes semblait définitivement faire partie de ses planètes qui vivent hors de tout. Mais Anaxes était surtout devenue une planète affiliée à la Nouvelle République, proche de Coruscant, soit trop proche du principal temple Jedi qu'elle connaissait pour ne pas prendre la précaution de se cacher à la Force.
Alors qu'elle était encore l'apprentie de Darth Itradious, elle avait parcouru mainte fois la galaxie afin d'assister son maître dans ses affaires. Mais cette fois là, le but de leur visite était différent. S'ils étaient venus ici, C'était pour elle, la future Arcaniste. Tous les aspects en rapport avec l'usage de la Force, c'est le Zeltron qui les lui avaient enseignés, mais cela ne lui suffisait pas. S'il avait voulu une secrétaire, il aurait acheté une esclave, ce qu'il voulait, c'était un bras droit, aussi solide qu'efficace dans les tâches les plus diverses.
L'Anzat avait encore à l'esprit le goût de la soupe, maigre, qu'elle venait de soutirer à un petit groupe de squatters. Il en avait tout de même fallu trois avant qu'elle se sente rassasiée. Vêtue de son treilli noir et de son inusable large capuche, elle avait ensuite entamé la remontée d'un long boulevard, dont le centre, piétonié, était bordé d'arbres et d'arbustes, alors que la circulation, relativement dense en ce début d'après-midi, s'écoulait difficilement sur les voies aménagées de par et d'autre.
Ce n'est qu'après une bonne demi-heure de marche, qu'elle quitta cet axe pour des rues plus étroites et bien embouteillées. Il ne faisait aucun doute qu'à pied, elle progressait plus rapidement que tous les conducteurs, contraints de prendre leur mal en patience dans leurs vehicules à répulsion. Enfin, elle arriva devant la vitrine qui l'intéressait
La deventure avait été refaite à neuf. Derrière une large baie, se trouvaient disposés quelques écrans dans divers formats, diffusant des images de soldats courrants, grimpants, sautant ou rampants, effectuant des exercices de tirs ou suivants des cours magistraux. Les films aussi avaient changés, ils étaitent plus orientés grand grand public qu'autrefois, moins techniques.
Visiblement le propriétaire du lieu avait jugé bon de diversifier sa clientèle autant que de moderniser la présentation de sa boutique. La porte, renforcée, s'ouvrait sur une petite pièce, pour ne pas dire minuscule. Il y avait là à peine de quoi caser les écrans exposés en vitrine, un présentoir à brochures surmonté d'un nouvel écran, dont le son avait été coupé, et présentant des civils suivants les ordres donnés par un instructeur à l'air patibulaire. Il y avait un petit comptoir qui barrait l'accès à une porte donnant sur une paire de bureaux, du moins à l'époque où Haya fréquentait l'établissement.
La sonnette de la porte fit apparaitre un jeune homme, petite taille, et que l'on aurait aisément qualifié de maigrichon. il s'installa sur le tabouret, de son côté du comptoir, avant de tenter de deviner le visage de son interlocutrice, qui était, comme bien souvent pour elle, dissimulé par son respirateur et ses lunettes de protection. Sa large capuche assombrissait le tout, ce qui ne choqua nullement le nouveau venu.
"- Bonjour, je suis le sergent Joshua, que puis-je pour vous ?, demanda-t-il en tendant la main en direction de son interlocutrice.
- Vous m'avez appelé, vous ou quelqu'un de cet établissement, Lima 3. Haya ne saisi pas la main tendue, et se contenta de répondre sur un ton neutre, rendu monocorde par son vocaliseur.
- Pardon ? Je suis désolé, mais vous devez faire erreur, cela ne me dit rien. L'homme avait reprit sa main après une légère hésitation, probablement avant de se rappeler son cour sur la déstabilisation d'un interlocuteur, dont il se trouvait être à l'évidence la victime. Excusez-moi, mais vous n'avez pas d'information sur l'identité de la personne qui vous aurait contactée ? Face au mutisme de l'Anzat, il prit la suite. Je vais me renseigner, nous avons quelques brochures sur nos randos commandos, si cela vous intéresse." Il désigna un support en carton couleurs camouflage avant de disparaître.
Il fallut plusieurs minutes avant qu'une nouvelle personne se présente à elle. Toujours un humain, la coupe courte, musculature saillante, belle taille, treilli couleur forêt. Son visage n'était pas familier à Haya, mais pas totalement inconnu non plus. Elle en déduit qu'il s'agissait fort probablement du fils d'une personne engagée ici et qu'elle aurait rencontré durant sa formation.
"- Commandant Pacaïs, je dirige le Centre d'Entraînement Commando Annaxis, cette section. Vous avez dit au sergent que nous vous avions contacté ? Je crains qu'il ne s'agisse d'un malentendu. Assez dommageable. Une de nos jeunes recrues a trouvé un appareil de communication lors du déménagement d'un de nos bureau, et a envoyé le signal par erreur. Malheureusement nous ne savions pas comment intercepter l'envoi ni vous contacter, la transmission était criptée. Vous comprendrez sûrement la méprise.
- Votre père savait. Au nom donné par le commandant, Haya avait rapidment fait le rapprochement. Par contre, ce type d'équipement était normalement réservé à l'usage strict des contacts d'Itradious. Si une "recrue" avait mis la main dessus, cela signifiait que quelque chose se tramait.
- Vous connaissez mon père ? Coshe ?, la surprise disparu aussi rapidement qu'elle était apparut sur le visage du soldat. Malheureusement il a disparu il y a trois mois de cela.
- Les circonstances ?, initialement, le ton sonnait plus comme un ordre que comme une question, mais le vocalisuer atténua l'effet.
- Il est parti faire une randonnée à sa façon, et n'ai jamais rentré, bien sûr il n'avait prit que le minimum, ce qui excluait une balise de détresse.
- Les recherches ?
- Elles n'ont rien donné. Nous avons procéder à des battues sur plusieurs secteurs. Il hésita. En fait, pour être totalement honnête, et puisque vous semblez connaître mon père assez pour lui permettre de vous contacter de la sorte, nous avons été contraint par les autorités locales, d'éviter une ancienne académie militaire impériale. Cela constitue le seul trou dans le maillage que nous avons effectué.
- 25 000.
- Pardon ?
- 25 000 crédits, c'est le tarif pour une intervention.
- Comme je vous l'ai expliqué, il n'y a pas d'intervention., opposa le commandant sur un ton qui n'appelait pas à la négociation.
- Commandant, sorti de tout le respect que je peux avoir pour votre père, sachez que l'on ne fait pas appel à mes services pour rien, fut-ce lié à une erreur de manipulation.
A l'évidence, le commandant ne comptait pas lâcher les crédits. Un silence s'instaura dans la pièce. L'Anzat et l'homme se faisaient face, mais aucun des deux individus en présence ne semblait désireux de céder face à l'autre.
"- Soit, finit pas dire le commandant. Passons à côté, il se pourrait que nous trouvions un accord, finalement., ils passèrent dans un petit bureau. Afin d'effectuer des recherches plus poussées, et contourner l'interdiction que nous avons eu, j'avais proposé 20 000 crédits à qui pourrait me donner des informations sur la disparition de mon père. Tout ce qui en est remonté, c'est que plusieurs autres disparitions ont eu lieu dans le secteur de la fameuse académie militaire. Je vous donne vos 25 000 crédits si vous me ramenez mon père. Ou la preuve de son décès. Ainsi que des informations exploitables sur ce qui se passe là-bas.
- Conclut., se contenta de répondre Haya et tendant la main au commandant.
- Conclut.", répondit-il à son tour en la serrant.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"