By Jen'Ari Nekanasaza - ven. 27 mars 2015 15:38
- ven. 27 mars 2015 15:38
#17009
-- Au beau milieu d'un tas de ferraille --
[Helera Kor'rial]
[Helera Kor'rial]
Les archives envoyées par Ekki indiquent que le vaisseau ce serait posé sur cette planète décharge. Drôle d’endroit pour une escale. En revanche, il nous a été impossible de déterminer l’état du vaisseau, ni même ce qu’il était advenu de l’équipage. C’est la raison pour laquelle je suis ici.
Le pilote m’a déposée sur une colline peu encombrée où il attendra mon retour, la liaison entre nous est assurée par un simple Comlink, que j’ai rangé dans une des poches de ma combinaison noire. À ma ceinture sont accrochées trois sacoches, dissimulant mes deux sabres et mon carnet de notes. Je suis donc descendue vers l’océan de déchets qui s’étend sur toute la planète Lotho Minor, son seul avantage est que son atmosphère est respirable. Je suis à la recherche d’un HWK 290 dont la coque est marquée du sigle de la Thran Enterprise. Comme tous les appareils possédés par la société d’Ekki, ce vaisseau est doté d’une balise de position repérable par le détecteur que m’a confié Ceran avant de quitter Coruscant. Le signal capté est très faible, je me dirige dans sa direction.
Je m’attends à trouver de tout ici, ce genre d’endroit attire plus de monde qu’on ne voudrait bien le croire. C’est pourquoi j’ai isolé mon esprit de manière à bloquer toute intrusion et tente de progresser avec discrétion et prudence, marquant régulièrement des pauses pour explorer les alentours par la pensée. J’en profite également pour fouiller un peu, ramassant des bouts de ... trucs. Je repose ce que je viens d’inspecter, aucun intérêt et poursuis dans la direction donnée par le détecteur.
J’escalade une vieille carcasse qui devait, il y a bien longtemps, être un vaisseau spatial. Après m’être assurée de ma solitude en cet endroit, je m’assoie sur la coque pour marquer une pause. Cela fait maintenant plus d’une heure que je progresse dans les débris, et je n’ai encore croisé personne. Le signal du détecteur s’est renforcé, et je crois désormais distinguer le lieu d’où il provient. D’ici, malgré le brouillard et la poussière, on aperçoit la silhouette de deux vaisseaux, c’est là bas que je me rends. D’un murmure au Comlink, je signale au pilote qu’il me reste encore environ une heure de marche avant d’atteindre mon objectif, en revanche, j’ignore combien de temps je resterai là bas, le temps qu’il faudra pour trouver des réponses aux nombreuses questions qui se posent.
Le fait de m’approcher de la vérité ne m’inspire pour l’instant aucun sentiment particulier, mais je sais que les émotions viendront bien assez tôt. Je me concentre pour l’instant sur ma destination, écartant les pensées qui pourraient m’être désagréables pour laisser place à une exploration mentale des environs. Des débris, des déchets, un cadavre de Junker qui semble très mal en point, une flaque d’acide à éviter, et ... Je ne suis pas sûre, une présence. Je range le détecteur dans une poche et m’immobilise. Quelque chose évolue vers moi, mais je ne suis pas en mesure de déterminer sa nature. Une autre présence attire soudain mon attention, celle-ci est plus vive, je peux entendre ses pas en tendant l’oreille, elle se rapproche également, mais plus lourdement.
Je vide mon esprit tout en effectuant deux pas sur ma gauche. J’entre dans l’ombre d’une tôle rouillée, comptant sur la poussière et l’obscurité pour me dissimuler. Je m’applique à m’intégrer dans le décor et emploie toute ma concentration à effacer ma présence, je suis dans l’ombre, je suis cette ombre. Le bruit des pas ne me parvient plus, l’être qui venait vers moi s’est arrêté, j’entends un grognement. Puis la ‘chose’ se remet en route dans la direction opposée. Je perçois toujours les deux présences, l’une d’elle s’éloigne désormais de moi. Je demeure tapie dans l’ombre et le silence, surveillant toujours les alentours. Mon regard scrute chaque recoin de mon champ de vision. Je distingue enfin une silhouette.
Le pilote m’a déposée sur une colline peu encombrée où il attendra mon retour, la liaison entre nous est assurée par un simple Comlink, que j’ai rangé dans une des poches de ma combinaison noire. À ma ceinture sont accrochées trois sacoches, dissimulant mes deux sabres et mon carnet de notes. Je suis donc descendue vers l’océan de déchets qui s’étend sur toute la planète Lotho Minor, son seul avantage est que son atmosphère est respirable. Je suis à la recherche d’un HWK 290 dont la coque est marquée du sigle de la Thran Enterprise. Comme tous les appareils possédés par la société d’Ekki, ce vaisseau est doté d’une balise de position repérable par le détecteur que m’a confié Ceran avant de quitter Coruscant. Le signal capté est très faible, je me dirige dans sa direction.
Je m’attends à trouver de tout ici, ce genre d’endroit attire plus de monde qu’on ne voudrait bien le croire. C’est pourquoi j’ai isolé mon esprit de manière à bloquer toute intrusion et tente de progresser avec discrétion et prudence, marquant régulièrement des pauses pour explorer les alentours par la pensée. J’en profite également pour fouiller un peu, ramassant des bouts de ... trucs. Je repose ce que je viens d’inspecter, aucun intérêt et poursuis dans la direction donnée par le détecteur.
J’escalade une vieille carcasse qui devait, il y a bien longtemps, être un vaisseau spatial. Après m’être assurée de ma solitude en cet endroit, je m’assoie sur la coque pour marquer une pause. Cela fait maintenant plus d’une heure que je progresse dans les débris, et je n’ai encore croisé personne. Le signal du détecteur s’est renforcé, et je crois désormais distinguer le lieu d’où il provient. D’ici, malgré le brouillard et la poussière, on aperçoit la silhouette de deux vaisseaux, c’est là bas que je me rends. D’un murmure au Comlink, je signale au pilote qu’il me reste encore environ une heure de marche avant d’atteindre mon objectif, en revanche, j’ignore combien de temps je resterai là bas, le temps qu’il faudra pour trouver des réponses aux nombreuses questions qui se posent.
Le fait de m’approcher de la vérité ne m’inspire pour l’instant aucun sentiment particulier, mais je sais que les émotions viendront bien assez tôt. Je me concentre pour l’instant sur ma destination, écartant les pensées qui pourraient m’être désagréables pour laisser place à une exploration mentale des environs. Des débris, des déchets, un cadavre de Junker qui semble très mal en point, une flaque d’acide à éviter, et ... Je ne suis pas sûre, une présence. Je range le détecteur dans une poche et m’immobilise. Quelque chose évolue vers moi, mais je ne suis pas en mesure de déterminer sa nature. Une autre présence attire soudain mon attention, celle-ci est plus vive, je peux entendre ses pas en tendant l’oreille, elle se rapproche également, mais plus lourdement.
Je vide mon esprit tout en effectuant deux pas sur ma gauche. J’entre dans l’ombre d’une tôle rouillée, comptant sur la poussière et l’obscurité pour me dissimuler. Je m’applique à m’intégrer dans le décor et emploie toute ma concentration à effacer ma présence, je suis dans l’ombre, je suis cette ombre. Le bruit des pas ne me parvient plus, l’être qui venait vers moi s’est arrêté, j’entends un grognement. Puis la ‘chose’ se remet en route dans la direction opposée. Je perçois toujours les deux présences, l’une d’elle s’éloigne désormais de moi. Je demeure tapie dans l’ombre et le silence, surveillant toujours les alentours. Mon regard scrute chaque recoin de mon champ de vision. Je distingue enfin une silhouette.