- mer. 19 oct. 2016 17:08
#24365
Sur Esfandia, la vie était monotone et surtout très longue. Située en plein espace sauvage, la planète était perdue au milieu de rien. Seul un relais permettait de communiquer avec l’extérieur. Un seul et unique relais qui maintenait un semblant de social dans ce trou perdu. L’absence d’étoile rendait la vie encore plus difficile. Il n’y avait pour ainsi dire jamais de lumière, et la chaleur provenait d’une atmosphère riche en méthane. Le méthane, ce composé hautement explosif et qui donnait la mort en seulement quelques secondes sans filtre respiratoire.
A bord de la base mobile de communication longue portée, ils étaient seize. Seize personnes, venant de la galaxie entière, sans affection politique avec pour seule point commun l’amour de la science et de la découverte. Le chef de cette expédition était le commandant Ashpidar, une femme Gotal ayant succédée à Si, le gran. Pour la sécurité de la base et la surveillance de l’équipage, c’était évidemment un Noghri du nom d’Enikar qui était en poste. Il avait avec lui deux Klatooiniens pour le seconder. Deux humains relayaient les informations transmises venant du centre. Les trois sullustéeins formaient le corps d’ingénierie, secondés par cinq Ugnaughts. Enfin, la responsable scientifique était une Twi’lek. La base n’était pas seulement une base de communication, elle contenait également tout le matériel pour des observations au-delà de la galaxie. Construite sur un châssis d’un TB-TT impériale, elle était toujours en mouvement.
Le problème cependant, c’était que sur Esfandia, ils s’ennuyaient souvent. Trop souvent même. Les observations qu’ils captaient étaient souvent des interférences, des vents solaires ou même des météores qui passaient par là. Ils essayaient de capter des informations sur le rift galactique. Qu’est ce que c’était que cette chose ? Une énorme barrière naturel, créé par le tournoiement de la galaxie, empêchant tout objet de rentrer ou de sortir de la galaxie. Ils n’étaient pas les seuls à observer ce phénomène, mais personne n’avait encore trouvé d’explication. Alors il y avait bien de longue théorie comme quoi la Force était lié à ce phénomène, mais le commandant n’y croyait pas. Ashpidar était une cartésienne, pensant que tout s’expliquait par la science. Pour elle, la Force n’était ni plus ni moins qu’une énergie dont les personnes ayant une faculté spéciale pouvait contrôler. Mais cela se passait au niveau du cerveau probablement, il n’y avait rien de surnaturelle. Dans tous les cas, sur la station d’Esfandia, elle s’ennuyait.
La journée avait commencé comme toutes les autres. Une partie de Sabacc gagné contre un Ugnaught mauvais perdant. Cela l’amusait en réalité et il n’y avait rien de méchant. Le groupe était soudé, et ils n’avaient pas le choix. La folie aurait tôt fait de les prendre tous, comme cela s’était produit pour Si. L’ex-commandant avait décidé de lui-même de se retirer sur l’observation spatial et souvent ne sortait jamais de sa « tanière ». Lorsque ce fut son tour, elle s’installa à la console d’observation et pendant près de cinq heures regarda vibrer les oscilloscopes, bouger les nombres du calibrage automatique et tourner la barre du scanner 3D. Il y eu un météore qui fusa en direction du rift, avant de rebondir et puis … Et puis c’était tout. Sinon l’espace était comme à son habitude très calme et il n’y avait rien à signaler. C’est avec les yeux lourds et l’esprit embrumé par l’inaction qu’elle laissa sa place à la Twi’lek.
Quand elle était petite, on lui avait décrit le métier de scientifique comme étant génial, découvrir plein de nouvelles choses, explorer des planètes et parler avec des peuples. Oui, cela c’était vrai, mais pour une partie infime de la communauté, et cela ne durait pas tout une vie. La réalité était souvent bien plus plate que ce que les hololivres laissaient prétendre. A peine trois heures après s’être assoupi, le Noghri la réveilla en bougeant son épaule. Le petit être aux mouvements de félin la pressa de se lever. A ce qu’il disait, quelque chose avait bougé.
Si avait regroupé tout le monde dans la salle de réunion. Sur la plateforme holographique au centre était projetée la carte de leur secteur.
« Vous voyez ils sont des dizaines, et il en arrive encore à portée. Au début, j’ai cru à un amas résultant de la colision entre deux super-astéroïdes. Sauf que les astéroïdes ne décélèrent pas… »
Le commandant prit connaissance de l’hologramme et se retourna vers Si.
« Quand as-tu découvert cela ? »
« Les premiers sont arrivés il y a une heure environ. »
« En effet », continua la Twi’lek. « J’ai regardé leur signature thermique, et il s’agirait de vieux modèles de moteur, comme on en utilisait il y a trente ans. C’est comme si cette flotte resurgissait du passé. »
Le commandant prit note de toutes ces informations et archiva l’hologramme dans son pad personnel.
« Combien sont-ils actuellement et quelle est leur taille. Ils vont où ? »
Si pianota sur son datapad.
« J’ai fait une courbe de régression, ils sont actuellement cent cinquante quatre. L’ordinateur est en train de calculer leur itinéraire possible, mais ils sont vraiment beaucoup. Ca risque de prendre du temps. Pour la taille, nous ne savons pas précisément. Ils sont identiques, et ils sont gros d’au moins mille mètres. »
Cette nouvelle ne devait pas dormir, et elle devait absolument prévenir les autorités de l’empire et la république. Si l’un ou l’autre faisait des manœuvres, ils devaient la savoir. Un très mauvais pressentiment l’envahit. Aussitôt elle contacta les deux gouvernements et ne coda pas sa transmission, pour qu’elle soit « piratable » par tous.
A bord de la base mobile de communication longue portée, ils étaient seize. Seize personnes, venant de la galaxie entière, sans affection politique avec pour seule point commun l’amour de la science et de la découverte. Le chef de cette expédition était le commandant Ashpidar, une femme Gotal ayant succédée à Si, le gran. Pour la sécurité de la base et la surveillance de l’équipage, c’était évidemment un Noghri du nom d’Enikar qui était en poste. Il avait avec lui deux Klatooiniens pour le seconder. Deux humains relayaient les informations transmises venant du centre. Les trois sullustéeins formaient le corps d’ingénierie, secondés par cinq Ugnaughts. Enfin, la responsable scientifique était une Twi’lek. La base n’était pas seulement une base de communication, elle contenait également tout le matériel pour des observations au-delà de la galaxie. Construite sur un châssis d’un TB-TT impériale, elle était toujours en mouvement.
Le problème cependant, c’était que sur Esfandia, ils s’ennuyaient souvent. Trop souvent même. Les observations qu’ils captaient étaient souvent des interférences, des vents solaires ou même des météores qui passaient par là. Ils essayaient de capter des informations sur le rift galactique. Qu’est ce que c’était que cette chose ? Une énorme barrière naturel, créé par le tournoiement de la galaxie, empêchant tout objet de rentrer ou de sortir de la galaxie. Ils n’étaient pas les seuls à observer ce phénomène, mais personne n’avait encore trouvé d’explication. Alors il y avait bien de longue théorie comme quoi la Force était lié à ce phénomène, mais le commandant n’y croyait pas. Ashpidar était une cartésienne, pensant que tout s’expliquait par la science. Pour elle, la Force n’était ni plus ni moins qu’une énergie dont les personnes ayant une faculté spéciale pouvait contrôler. Mais cela se passait au niveau du cerveau probablement, il n’y avait rien de surnaturelle. Dans tous les cas, sur la station d’Esfandia, elle s’ennuyait.
La journée avait commencé comme toutes les autres. Une partie de Sabacc gagné contre un Ugnaught mauvais perdant. Cela l’amusait en réalité et il n’y avait rien de méchant. Le groupe était soudé, et ils n’avaient pas le choix. La folie aurait tôt fait de les prendre tous, comme cela s’était produit pour Si. L’ex-commandant avait décidé de lui-même de se retirer sur l’observation spatial et souvent ne sortait jamais de sa « tanière ». Lorsque ce fut son tour, elle s’installa à la console d’observation et pendant près de cinq heures regarda vibrer les oscilloscopes, bouger les nombres du calibrage automatique et tourner la barre du scanner 3D. Il y eu un météore qui fusa en direction du rift, avant de rebondir et puis … Et puis c’était tout. Sinon l’espace était comme à son habitude très calme et il n’y avait rien à signaler. C’est avec les yeux lourds et l’esprit embrumé par l’inaction qu’elle laissa sa place à la Twi’lek.
Quand elle était petite, on lui avait décrit le métier de scientifique comme étant génial, découvrir plein de nouvelles choses, explorer des planètes et parler avec des peuples. Oui, cela c’était vrai, mais pour une partie infime de la communauté, et cela ne durait pas tout une vie. La réalité était souvent bien plus plate que ce que les hololivres laissaient prétendre. A peine trois heures après s’être assoupi, le Noghri la réveilla en bougeant son épaule. Le petit être aux mouvements de félin la pressa de se lever. A ce qu’il disait, quelque chose avait bougé.
Si avait regroupé tout le monde dans la salle de réunion. Sur la plateforme holographique au centre était projetée la carte de leur secteur.
« Vous voyez ils sont des dizaines, et il en arrive encore à portée. Au début, j’ai cru à un amas résultant de la colision entre deux super-astéroïdes. Sauf que les astéroïdes ne décélèrent pas… »
Le commandant prit connaissance de l’hologramme et se retourna vers Si.
« Quand as-tu découvert cela ? »
« Les premiers sont arrivés il y a une heure environ. »
« En effet », continua la Twi’lek. « J’ai regardé leur signature thermique, et il s’agirait de vieux modèles de moteur, comme on en utilisait il y a trente ans. C’est comme si cette flotte resurgissait du passé. »
Le commandant prit note de toutes ces informations et archiva l’hologramme dans son pad personnel.
« Combien sont-ils actuellement et quelle est leur taille. Ils vont où ? »
Si pianota sur son datapad.
« J’ai fait une courbe de régression, ils sont actuellement cent cinquante quatre. L’ordinateur est en train de calculer leur itinéraire possible, mais ils sont vraiment beaucoup. Ca risque de prendre du temps. Pour la taille, nous ne savons pas précisément. Ils sont identiques, et ils sont gros d’au moins mille mètres. »
Cette nouvelle ne devait pas dormir, et elle devait absolument prévenir les autorités de l’empire et la république. Si l’un ou l’autre faisait des manœuvres, ils devaient la savoir. Un très mauvais pressentiment l’envahit. Aussitôt elle contacta les deux gouvernements et ne coda pas sa transmission, pour qu’elle soit « piratable » par tous.
« Ici le commandant Ashpidar, de la mission neutre d’observation d’Esfandia.
Nous avons repéré à 14h06, heure standard galactique, l’apparition d’une centaine de vaisseaux capitaux dans le secteur H-6, élévation 45 degrés. D’après leur signature thermique, ces vaisseaux sont technologiquement révolus, mais on en compte actuellement cent cinquante quatre, et ce chiffre augmente encore. Attendons résultat pour analyse de la trajectoire. Etes-vous informé d’une telle manœuvre ? Si négatif, en attente d’aide matériel et vivante pour analyse complémentaire.
Ashpidar, terminé. »
Nous avons repéré à 14h06, heure standard galactique, l’apparition d’une centaine de vaisseaux capitaux dans le secteur H-6, élévation 45 degrés. D’après leur signature thermique, ces vaisseaux sont technologiquement révolus, mais on en compte actuellement cent cinquante quatre, et ce chiffre augmente encore. Attendons résultat pour analyse de la trajectoire. Etes-vous informé d’une telle manœuvre ? Si négatif, en attente d’aide matériel et vivante pour analyse complémentaire.
Ashpidar, terminé. »