- dim. 27 nov. 2016 22:33
#25163
« Chers concitoyens, chers amis, je veux d’abord vous remercier pour cette accueil et pour votre présence en ce jour. Je n’ai pas l’habitude de nous réunir ainsi, mais si vous êtes ici, c’est que comme moi vous attachez de l’importance à l’avenir de notre république. »
Maya marqua une première courte pause, balayant l’assistance du regard.
« « Notre futur est constitué de questions citoyennes qui nous concernes tous. Peu importe notre planète, notre race ou notre profession. Nous sommes tous concernés. Cette universalité est la nature première du débat politique. C’est ce qui permet à chacun de nous d’avoir ses idéaux et de faire ses choix. L’échange de nos idées n’est-elle pas après tout le propre de notre démocratie ? N’est pas là notre noblesse, notre force ? Bien au-delà des luttes partisanes et intestines, c’est ses échanges argumentés sont au cœur de notre institution républicaine. » »
« « Et la plus grande des enigmes, le plus grand des enjeux pour ce système. De quoi sera donc fait demain ? Que ferons-nous dans un an, dans deux, dans dix. Que voulons-nous pour notre avenir, pour nos enfants ? C’est pour cette question, quasiment existentielle, que je vous ai rassemblé. Non pas pour y répondre. Serait fou celui qui prétendrait détenir une unique vérité. Non. Si je vous ai rassemblés mes amis c’est pour remettre cette question, si importante, au centre de nos débats. Il est temps d’échanger sur nos rêves de lendemain. Il est temps que notre politique regarde en avant. Que nos décisions soit fonction de l’avenir que nous souhaitons et non sur le passé que nous avons vécu, parfois subis. Allons-nous rester là, seuls, chacun de notre côté, à rêver sans pouvoir le concrétiser ? Je refuse. Je refuse de laisser notre avenir à quelques un qui n’aurait que faire de l’avis de chacun. Notre futur sera le fruit de nos décisions, de nos actes et de notre présent.» »
« « Notre présent. Qui sommes-nous aujourd’hui ? Où en sommes-nous ? Honnêtement, si un bilan de notre jeune république, était à dresser, serait-il si bon que cela ? Des amis de longues dates sont devenus des ennemies, des opportunités de paix ont été tournée en dérision, voir en actions irresponsables, en traitrise. Certains de nos secteurs peinent à se développer, dans d’autre, des actions non raisonnées ont amené à de grave crise. Quant à notre plus grande préoccupation…La guerre…qu’a-t-elle encore d’une guerre ? On se voile la face en refusant la paix, sous prétexte que des planètes ne sont pas libérées. Pourtant, aucune opération de libération n’a été menée. Là où des discutions diplomatiques aurait peut-être pu aboutir. Oui, mes amis, ce n’est pas brillant. Pourquoi ? Car à aucun moment dans ses décisions, l’avenir qui est le nôtre n’a été pris en compte. Personne ne s’est posé la question : Que se passera-t-il dans un an ? Une fois les sentiments, la haine, la peur ou la vengeance disparue. Que restera-t-il de nos actes ? Nous devons penser nos décisions pour l’avenir et non payer plus tard des impulsions, des décisions instinctives, et parfois, à l’opposé du souhait des peuples concernés. » »
Nouvelle pause. Le message était clair, un peu abrasif, mais il actait définitivement le divorce entre deux sœurs.
« « Certains se demande certainement pourquoi aujourd’hui. Pour une simple raison : Je n’ai jamais arrêté de me battre pour mes idées. Je n’ai jamais fui devant un débat. Tout au long de mon parcours, je me suis concentré sur l’avenir des miens. J’ai pensé à leur futur, à leur bonheur, à leur prospérité. J’ai toujours fait ce que j’estimais nécessaire pour que chacun vive du mieux possible. Mais je refuse de tracé un chemin sans débat, sans l’avis de ce qui sont concernés. Je ne serais pas de ceux qui prennent des décisions qui peuvent briser des vies sans y réfléchir, sans consulter les premiers concernés. Je refuse qu’on considère qu’un être ne soit qu’un chiffre, qu’un vote, qu’une statistique, qu’un point dans la foule ! Que l’on bafoue ses idées et son avenir. C’est à vous que j’en appelle. C’est vos avis, vos idées, vos paroles qui m’importe. C’est le débat qui en naîtra qui devra entrée au cœur de nos cités ! Loin des luttes de pouvoir, des considérations politiques, nous devrons battit notre avenir ensemble. C’est la proposition et la promesse que je vous fais mes amis. Nous recentrerons le débat sur l’important, nous réfléchirons ensemble à ce qui est le mieux pour tous. Je vous invite à me rejoindre. Je vous invite à rêver ensemble et je vous remercie de votre écoute ! » »
Coruscant. La planète-capitale était régulièrement animé de grand évènement. Mais celui qui se préparait était le premier de ce genre. Récemment, le monde politique avait connu une grave crise. Les Colonies du Nord était entrée en dissidence contre le pouvoir central après le vote populaire de l’Administratrice Tega. Leia Organa avait alors tenté de la destituer. Mais fraichement approuvé part presque 80% de sa population, la Princesse de Chandrila n’avait pas quitté son poste. Il avait fallu l’intervention de Mon Mothma pour mettre fin au bras de fer. Grace au soutien des Sénateurs des Colonies, majoritairement néo-républicain, l’Administratrice avait pu obtenir une sortie de crise par le haut. Elle reprenait une place au sein du Sénat mais garder tout de même le contrôle de sa région grâce à un nouveau poste. Celui de Sénatrice-Présidente. Elue par ses pairs, et donc légitimé aux yeux de tous, elle continuerait de gérer l’administration régionale comme elle l’avait toujours fait. Mais la crise l’avait éloigné de Leia. Celle qu’elle avait si longtemps considérée comme une sœur était maintenant une adversaire. Elle n’avait ni haine, ni colère, mais juste déception et désillusion. Leia c’était laissé aveugler par des questions de pouvoirs et hiérarchie, sans prendre en compte l’avis du peuple ne serait-ce qu’une seconde. Elle avait enlevé un impérial, sacrifiant des hommes et des espoirs de paix. Tout cela avait mené à la plus grande crise que la nouvelle république avait eu à traverser. Maya n’avait pas alors eu d’autre choix que te claquer la porte du parti Neo-Repulicain, officialisant la césure avec la Présidente.
Dans son sillage, ses soutiens, la plupart des sénateurs des Colonies du Nord, avaient aussi quittés le parti au pouvoir. Ils avaient été nombreux à s’opposer au pouvoir central lors de la crise. Pour eux, l’alternative logique était de se placer au sein d’un nouveau venu sur l’échiquier du sénat : Un parti démocrate. Ce parti était le résultat de la crise. Convaincu de ses idéaux et de sa politique, Maya ne pouvait qu’essayer de s’imposait au Sénat. Elle y avait déjà quelques soutiens, mais elle devait enfin achever son indépendance, et fonder son propre parti pour peser dans le système républicain.
Et ce parti, il se réunissait aujourd’hui afin de prendre officiellement naissance. Sur l’holonet, la nouvelle tournait depuis quelques jours, les chaines allant jusqu’à proposer des reportages sur la vie de Maya et sur le redressement des Colonies du Nord. Alors la princesse de Chandrila avait invité les plupart des Média à assister à ce grand congrès, à quelques lieux du Sénat et du Capitole. Tout avait été prévu avec minuties. Un grand parterre avait été aménagés, avec aux premiers rangs, de nombreux soutient des Colonies du Nord. Ensuite venaient les invités politiques et les personnalités publiques invités. Sénateur, dirigeant, ou bien encore entrepreneur et artistes avaient été conviés à l’évènement. Dans le reste de la salle, public et sympathisant se mélangeaient. Tous étaient tournée vers la scène où maya prononcerait son discours. Derrière elle serait assis les soutiens forts, ceux qui c’était joints à elle pour fonder ce parti. Sa fille et l’administratrice nouvellement mené dans les Colonies seraient également parmi eux.
La princesse de Chandrila avait revêtu une robe blanche simple, mais reconnaissable et chic. Pour une fois, tout avait été soigné. La prise de parole avait été répétée, et on avait contrôlé l’éclairage et le son à plusieurs reprises. Dans la salle, bientôt les invités arrivèrent, étant placés par des hôtes et des hôtesses aux places attitrés à chacun. Sur scène, les proches de la Princesse arrivèrent en un seul cortège et prirent place. Sur le devant de la scène, un pupitre avait été installé. Quand chacun fut à sa place, les éclairages de la salle s’affaiblirent, alors que la scène fut intensément éclairée. C’est alors que Maya entra sur scène. Elle s’avança souriante, radieuse, jusqu’au bord de la scène alors que les applaudissements couvraient le bruit de ses pas. Elle salua le public avant de prendre place derrière le pupitre.
Dans son sillage, ses soutiens, la plupart des sénateurs des Colonies du Nord, avaient aussi quittés le parti au pouvoir. Ils avaient été nombreux à s’opposer au pouvoir central lors de la crise. Pour eux, l’alternative logique était de se placer au sein d’un nouveau venu sur l’échiquier du sénat : Un parti démocrate. Ce parti était le résultat de la crise. Convaincu de ses idéaux et de sa politique, Maya ne pouvait qu’essayer de s’imposait au Sénat. Elle y avait déjà quelques soutiens, mais elle devait enfin achever son indépendance, et fonder son propre parti pour peser dans le système républicain.
Et ce parti, il se réunissait aujourd’hui afin de prendre officiellement naissance. Sur l’holonet, la nouvelle tournait depuis quelques jours, les chaines allant jusqu’à proposer des reportages sur la vie de Maya et sur le redressement des Colonies du Nord. Alors la princesse de Chandrila avait invité les plupart des Média à assister à ce grand congrès, à quelques lieux du Sénat et du Capitole. Tout avait été prévu avec minuties. Un grand parterre avait été aménagés, avec aux premiers rangs, de nombreux soutient des Colonies du Nord. Ensuite venaient les invités politiques et les personnalités publiques invités. Sénateur, dirigeant, ou bien encore entrepreneur et artistes avaient été conviés à l’évènement. Dans le reste de la salle, public et sympathisant se mélangeaient. Tous étaient tournée vers la scène où maya prononcerait son discours. Derrière elle serait assis les soutiens forts, ceux qui c’était joints à elle pour fonder ce parti. Sa fille et l’administratrice nouvellement mené dans les Colonies seraient également parmi eux.
La princesse de Chandrila avait revêtu une robe blanche simple, mais reconnaissable et chic. Pour une fois, tout avait été soigné. La prise de parole avait été répétée, et on avait contrôlé l’éclairage et le son à plusieurs reprises. Dans la salle, bientôt les invités arrivèrent, étant placés par des hôtes et des hôtesses aux places attitrés à chacun. Sur scène, les proches de la Princesse arrivèrent en un seul cortège et prirent place. Sur le devant de la scène, un pupitre avait été installé. Quand chacun fut à sa place, les éclairages de la salle s’affaiblirent, alors que la scène fut intensément éclairée. C’est alors que Maya entra sur scène. Elle s’avança souriante, radieuse, jusqu’au bord de la scène alors que les applaudissements couvraient le bruit de ses pas. Elle salua le public avant de prendre place derrière le pupitre.
« Chers concitoyens, chers amis, je veux d’abord vous remercier pour cette accueil et pour votre présence en ce jour. Je n’ai pas l’habitude de nous réunir ainsi, mais si vous êtes ici, c’est que comme moi vous attachez de l’importance à l’avenir de notre république. »
Maya marqua une première courte pause, balayant l’assistance du regard.
« « Notre futur est constitué de questions citoyennes qui nous concernes tous. Peu importe notre planète, notre race ou notre profession. Nous sommes tous concernés. Cette universalité est la nature première du débat politique. C’est ce qui permet à chacun de nous d’avoir ses idéaux et de faire ses choix. L’échange de nos idées n’est-elle pas après tout le propre de notre démocratie ? N’est pas là notre noblesse, notre force ? Bien au-delà des luttes partisanes et intestines, c’est ses échanges argumentés sont au cœur de notre institution républicaine. » »
Nouvelle pause. Le sourire de Maya était polie, chaleureux. Il ne s’agissait plus d’annoncer une énième réforme, non. Ici, il fallait convaincre, et surtout marquer. On s’apprêtait à assister à la naissance d’un vent qui un jour soufflerait puissamment.
« « Et la plus grande des enigmes, le plus grand des enjeux pour ce système. De quoi sera donc fait demain ? Que ferons-nous dans un an, dans deux, dans dix. Que voulons-nous pour notre avenir, pour nos enfants ? C’est pour cette question, quasiment existentielle, que je vous ai rassemblé. Non pas pour y répondre. Serait fou celui qui prétendrait détenir une unique vérité. Non. Si je vous ai rassemblés mes amis c’est pour remettre cette question, si importante, au centre de nos débats. Il est temps d’échanger sur nos rêves de lendemain. Il est temps que notre politique regarde en avant. Que nos décisions soit fonction de l’avenir que nous souhaitons et non sur le passé que nous avons vécu, parfois subis. Allons-nous rester là, seuls, chacun de notre côté, à rêver sans pouvoir le concrétiser ? Je refuse. Je refuse de laisser notre avenir à quelques un qui n’aurait que faire de l’avis de chacun. Notre futur sera le fruit de nos décisions, de nos actes et de notre présent.» »
Son visage était d’un sérieux presque inédit. Elle savait que beaucoup se jouer à cet instant. Ce premier congrès était entre agressivité et universalité. Il était trop tôt pour attaquer directement d’autre, mais il fallait dès à présent afficher la fracture, la césure, entre les Démocrates et les Néo-Républicains.
« « Notre présent. Qui sommes-nous aujourd’hui ? Où en sommes-nous ? Honnêtement, si un bilan de notre jeune république, était à dresser, serait-il si bon que cela ? Des amis de longues dates sont devenus des ennemies, des opportunités de paix ont été tournée en dérision, voir en actions irresponsables, en traitrise. Certains de nos secteurs peinent à se développer, dans d’autre, des actions non raisonnées ont amené à de grave crise. Quant à notre plus grande préoccupation…La guerre…qu’a-t-elle encore d’une guerre ? On se voile la face en refusant la paix, sous prétexte que des planètes ne sont pas libérées. Pourtant, aucune opération de libération n’a été menée. Là où des discutions diplomatiques aurait peut-être pu aboutir. Oui, mes amis, ce n’est pas brillant. Pourquoi ? Car à aucun moment dans ses décisions, l’avenir qui est le nôtre n’a été pris en compte. Personne ne s’est posé la question : Que se passera-t-il dans un an ? Une fois les sentiments, la haine, la peur ou la vengeance disparue. Que restera-t-il de nos actes ? Nous devons penser nos décisions pour l’avenir et non payer plus tard des impulsions, des décisions instinctives, et parfois, à l’opposé du souhait des peuples concernés. » »
Nouvelle pause. Le message était clair, un peu abrasif, mais il actait définitivement le divorce entre deux sœurs.
« « Certains se demande certainement pourquoi aujourd’hui. Pour une simple raison : Je n’ai jamais arrêté de me battre pour mes idées. Je n’ai jamais fui devant un débat. Tout au long de mon parcours, je me suis concentré sur l’avenir des miens. J’ai pensé à leur futur, à leur bonheur, à leur prospérité. J’ai toujours fait ce que j’estimais nécessaire pour que chacun vive du mieux possible. Mais je refuse de tracé un chemin sans débat, sans l’avis de ce qui sont concernés. Je ne serais pas de ceux qui prennent des décisions qui peuvent briser des vies sans y réfléchir, sans consulter les premiers concernés. Je refuse qu’on considère qu’un être ne soit qu’un chiffre, qu’un vote, qu’une statistique, qu’un point dans la foule ! Que l’on bafoue ses idées et son avenir. C’est à vous que j’en appelle. C’est vos avis, vos idées, vos paroles qui m’importe. C’est le débat qui en naîtra qui devra entrée au cœur de nos cités ! Loin des luttes de pouvoir, des considérations politiques, nous devrons battit notre avenir ensemble. C’est la proposition et la promesse que je vous fais mes amis. Nous recentrerons le débat sur l’important, nous réfléchirons ensemble à ce qui est le mieux pour tous. Je vous invite à me rejoindre. Je vous invite à rêver ensemble et je vous remercie de votre écoute ! » »
Sur les lèvres de Maya, un grand sourire répondait aux acclamations qui provenaient du parterre. Ainsi naissait l’Union Démocratique Galactique. Le pari était peut être utopiste et le discours acerbe, mais l’ambition était grande et sincère. La princesse jeta un regard vers sa fille qu’elle invita à venir. Elle suivit alors l’ex-administratrice dans la foule, profitant d’un bain de foule revigorant. Plus d’inquiétude, elles avaient trouvé une raison de se battre. Rêver Ensemble.
Dans l’après-midi, des ateliers furent organisées avec tous pour débattre sur divers sujets. Peu à peu, l’UDG rallier des sénateurs, et tout cela n’était qu’un début. Un premier pas.
Dans l’après-midi, des ateliers furent organisées avec tous pour débattre sur divers sujets. Peu à peu, l’UDG rallier des sénateurs, et tout cela n’était qu’un début. Un premier pas.