- sam. 10 août 2019 23:51
#35942
Pavo Prime. Une planète secondaire, loin du tumulte des planètes industrielles qui l’entouraient. Ici, il n’y avait guère de centre de production, d’université prestigieuse ou encore d’institution financière. Bien sûr, on trouvait bien quelques industries, comme dans tous les trous paumés que compter la galaxie, mais guère plus. Le genre de monde dont on ne parlait jamais dans les médias en dehors de faits divers horriblement sordides que l’on pensait propre à ses mondes de seconde zone. Voilà où en était la planète. Et dans ce genre de monde reléguait loin des priorités étatiques, l’économie parallèle devenait un acteur de l’activité planétaire. Casino géré par la pègre, plaisir des chaires contre rémunération, importation de psychotrope en tout genre…l’éloignement des pouvoirs publics avaient causé une brèche où d’innombrable véreux s’était faufilé.
C’était ce monde crasseux qu’Alayna regardait depuis la passerelle du Héraut. Le destroyer de classe Providence avançait doucement vers sa mission. Accompagné de deux croiseurs Recusant et d’une frégate Munificient, le vaisseau lourd stabilisait son orbite autour de la planète mineure.
« Capitaine au rapport je vous prie. »
« Vaisseau Adverse repéré de taille croiseur. Aucun autre écho à signaler. »
« Parfait. Il est l’heure de se préparer. »
La voix robotique de l’officier avait répondu à celle d’Alayna, lui apportant confirmation que tout se jouerait là. Sachant le combat proche, la Prima quitta la passerelle.
Dans sa cabine spartiate, la jeune fille commença doucement à se préparer à l’affrontement. Le regard contemplant le vide stellaire, elle retira sa robe. Ce sombre décor avait toujours eut chez elle un effet apaisant. Ses colères, ses peurs, ses doutes. Mais ce n’était pas suffisant. Rien ne pouvait plus la faire renoncer. Ici se jouer son coup de maitre. La défaite serait synonyme de mort. Mais en ce jour, si la Prima arrivait à ses fins, plus rien ne s’opposerait à elle.
Avec grâce, la Princesse avait attrapé les pièces de son armure de Cortosis. Son corps c’était recouvert de métal. La protection était légère, elle se voulait souple pour n’entraver à aucun moment les mouvements de la belle. Bientôt, sa tête se recouvrit d’une capuche tissée en fin fil de Cortosis. Sa tenue noire était à des années lumières de ce que l’on attendait d’une princesse. Dans le miroir, la jeune fille se voyait couverte du bardât métallique. Il était loin le temps où elle se parait de dentelle en espérant plaire lors d’un bal diplomatique. Ces instants de légèreté et d’insouciance. Toutes ses années au côté de la Princesse de Chandrila. Sa mère adoptive. Mais sa colère avait tout balayé. La politique avait fait de son rêve un cauchemar. Et tout s’était assombri.
« Je te vengerai. Et je réaliserai ton rêve. »
Sa main approcha de son visage un masque froid. La surface minérale écrasa sans la moindre difficulté une larme roulant sur la joue de la Prima. Ses doigts se séparèrent de l’objet pour plonger une dernière fois vers la coiffeuse improvisée. Ils se refermèrent sur un cylindre familier. Tout était prêt pour le combat.
***
« Je confirme Madame, il s’agit du Balmung. »
« Capitaine, faite décoller les chasseurs et les bombardiers. Approcher nous à porter de tir et garder la vitesse maximale jusqu’à être au plus proche possible du croiseur. Nous n’avons pas le droit l’erreur. »
C’était ce monde crasseux qu’Alayna regardait depuis la passerelle du Héraut. Le destroyer de classe Providence avançait doucement vers sa mission. Accompagné de deux croiseurs Recusant et d’une frégate Munificient, le vaisseau lourd stabilisait son orbite autour de la planète mineure.
La voix robotique de l’officier avait répondu à celle d’Alayna, lui apportant confirmation que tout se jouerait là. Sachant le combat proche, la Prima quitta la passerelle.
Dans sa cabine spartiate, la jeune fille commença doucement à se préparer à l’affrontement. Le regard contemplant le vide stellaire, elle retira sa robe. Ce sombre décor avait toujours eut chez elle un effet apaisant. Ses colères, ses peurs, ses doutes. Mais ce n’était pas suffisant. Rien ne pouvait plus la faire renoncer. Ici se jouer son coup de maitre. La défaite serait synonyme de mort. Mais en ce jour, si la Prima arrivait à ses fins, plus rien ne s’opposerait à elle.
Avec grâce, la Princesse avait attrapé les pièces de son armure de Cortosis. Son corps c’était recouvert de métal. La protection était légère, elle se voulait souple pour n’entraver à aucun moment les mouvements de la belle. Bientôt, sa tête se recouvrit d’une capuche tissée en fin fil de Cortosis. Sa tenue noire était à des années lumières de ce que l’on attendait d’une princesse. Dans le miroir, la jeune fille se voyait couverte du bardât métallique. Il était loin le temps où elle se parait de dentelle en espérant plaire lors d’un bal diplomatique. Ces instants de légèreté et d’insouciance. Toutes ses années au côté de la Princesse de Chandrila. Sa mère adoptive. Mais sa colère avait tout balayé. La politique avait fait de son rêve un cauchemar. Et tout s’était assombri.
Sa main approcha de son visage un masque froid. La surface minérale écrasa sans la moindre difficulté une larme roulant sur la joue de la Prima. Ses doigts se séparèrent de l’objet pour plonger une dernière fois vers la coiffeuse improvisée. Ils se refermèrent sur un cylindre familier. Tout était prêt pour le combat.