- lun. 20 sept. 2021 17:56
#39768
Quand le chaos fut propagé et que la désolation fut répandue. Quand le vent de l’insanité souffla sur les landes désertes. Que le sable insidieux disparût au profit de l’imminente chute, l’Inquisitrice apparue. La personne n’était plus qu’ombre, emmurée derrière son épais masque de métal, derrière ses couches de métal bien trop rare pour exister sur le marché galactique. La reine n’était plus qu’esclave de sa destinée, perdue dans des songes bien trop sombres pour pouvoir les exposer. Mais de tout ce déchet qui en apparence révélait une putrescence malsaine, s’éveillait une entité plus puissante que tous les rôles auxquels elle avait eu à prétendre. Tantôt Jedi, tantôt Jedi Noire. Tantôt Grise, tantôt Cheffe. Il résidait désormais une entité dont les éléments eux-mêmes fuyaient, certains d’être entraîné dans le tourbillon de ses pensées s’ils s’approchaient trop. Le doute l’avait quitté et seuls restaient son implacable volonté, qui ne l’avait pas quitté depuis le début : sauver sa planète, sauver son royaume et protéger ses enfants.
Alors même que la femme masquée marchait dans le désert, rien n’aurait pu prévoir ou prédire son état tempétueux. Quelques animaux hagards la regardaient, l’épiaient, cachés derrière des monticules de cette roches d’un orange sombre. Enterrés pour la plupart entre les structures de pierre, bousculés par les vents violents et les orages magnétiques de cette atmosphère assassine. Probablement à cause de l’obscurité latente de la planète, vomissant sur les les cieux violacés aux teintes jaunâtres. Le spectacle aurait pu paraître beau, s’il n’y avait pas la promesse d’un trépas prochain, pour tous les esprits qui approchaient de trop prêts cette planète. C’était un lieu maudit, abandonnés par les gouvernements. Un lieu ou seuls quelques pélerins venaient chercher un foyer loin de la civilisation. Où quelques groupuscules trouvaient refuge pour se cacher des autorités. Mais elle, l’Inquisitrice impériale, qu’était-elle venue chercher ? La rédemption. La promesse d’un futur meilleur, trouvé dans la bibliothèque d’un vieux fou et arraché sur son cadavre fumant. Il n’y avait pas dans ce futur que cette promesse à laquelle elle se raccrochait, car tout le reste ne comptait déjà plus. Ou peut-être pas totalement, car une vibration dans les célestes et indéchiffrables desseins de la Force attira son attention.
Une sonorité singulière, proche de l’ultrason, mais pourtant terriblement bruyante pour qui était prêt à écouter. Cette singularité l’avait tiré de ses rêveries et le masque avait pivoté vers la source du bruit, comme les moustiques vers la lumière. Elle avait marché dans le silence le plus complet, accompagnée par le vent et le sable, totalement oubliée avec ses pensées. Des heures durant, elle ne s’était pas arrêtée, revenant peu à peu sur ses pas par un chemin qu’elle n’avait pas emprunté à l’allée. Le désert avait petit à petit laissée place à des groupes de roches de plus en plus nombreux. La végétation reprenait vie ça et là en de quelques touffes rigides et solitaires. Sans s’en rendre compte, elle avait pris de la hauteur, suivant toujours son instinct, attirée par cet appel. En contre bas, l’énorme base du monolithe noire la toisait. Cette impériale construction dénotait même de cette hauteur toute la grandeur de cette civilisation inconnue. Et les prouesses de leur technique résidaient même dans ce carré obscur. Car même à cette hauteur, nulle lumière ne pouvait s’échapper de la pierre noire. Enfin, se trouvait le lac adjacent et ses émanations acides, comme si les deux entités environnementales ne pouvaient exister l’une sans l’autre.
De nouveau, elle dû avancer, ne pas s’arrêter. Son regard se perdit alors sur l’horizon de l’étoile couchante avec au loin la menace d’une violente tempête de sable. Cette dernière ne tarderait pas à la rattraper et probablement l’engloutir à jamais. De nouveau, elle conclut que le temps lui était compté et qu’elle ne pourrait pas faire halte. Du moins, c’était sans compter l’apparition d’un vaisseau dans l’atmosphère, éclatant la tranquillité de la scène avec ses réacteurs. Sous le casque, les sourcils se froncèrent et une multitude de questions lui parvinrent en tête. Peut-être que l’appel n’était pas une chose finalement. Helera était certaine de cette simple réalité, elle devait en avoir le cœur net.
Alors même que la femme masquée marchait dans le désert, rien n’aurait pu prévoir ou prédire son état tempétueux. Quelques animaux hagards la regardaient, l’épiaient, cachés derrière des monticules de cette roches d’un orange sombre. Enterrés pour la plupart entre les structures de pierre, bousculés par les vents violents et les orages magnétiques de cette atmosphère assassine. Probablement à cause de l’obscurité latente de la planète, vomissant sur les les cieux violacés aux teintes jaunâtres. Le spectacle aurait pu paraître beau, s’il n’y avait pas la promesse d’un trépas prochain, pour tous les esprits qui approchaient de trop prêts cette planète. C’était un lieu maudit, abandonnés par les gouvernements. Un lieu ou seuls quelques pélerins venaient chercher un foyer loin de la civilisation. Où quelques groupuscules trouvaient refuge pour se cacher des autorités. Mais elle, l’Inquisitrice impériale, qu’était-elle venue chercher ? La rédemption. La promesse d’un futur meilleur, trouvé dans la bibliothèque d’un vieux fou et arraché sur son cadavre fumant. Il n’y avait pas dans ce futur que cette promesse à laquelle elle se raccrochait, car tout le reste ne comptait déjà plus. Ou peut-être pas totalement, car une vibration dans les célestes et indéchiffrables desseins de la Force attira son attention.
Une sonorité singulière, proche de l’ultrason, mais pourtant terriblement bruyante pour qui était prêt à écouter. Cette singularité l’avait tiré de ses rêveries et le masque avait pivoté vers la source du bruit, comme les moustiques vers la lumière. Elle avait marché dans le silence le plus complet, accompagnée par le vent et le sable, totalement oubliée avec ses pensées. Des heures durant, elle ne s’était pas arrêtée, revenant peu à peu sur ses pas par un chemin qu’elle n’avait pas emprunté à l’allée. Le désert avait petit à petit laissée place à des groupes de roches de plus en plus nombreux. La végétation reprenait vie ça et là en de quelques touffes rigides et solitaires. Sans s’en rendre compte, elle avait pris de la hauteur, suivant toujours son instinct, attirée par cet appel. En contre bas, l’énorme base du monolithe noire la toisait. Cette impériale construction dénotait même de cette hauteur toute la grandeur de cette civilisation inconnue. Et les prouesses de leur technique résidaient même dans ce carré obscur. Car même à cette hauteur, nulle lumière ne pouvait s’échapper de la pierre noire. Enfin, se trouvait le lac adjacent et ses émanations acides, comme si les deux entités environnementales ne pouvaient exister l’une sans l’autre.
De nouveau, elle dû avancer, ne pas s’arrêter. Son regard se perdit alors sur l’horizon de l’étoile couchante avec au loin la menace d’une violente tempête de sable. Cette dernière ne tarderait pas à la rattraper et probablement l’engloutir à jamais. De nouveau, elle conclut que le temps lui était compté et qu’elle ne pourrait pas faire halte. Du moins, c’était sans compter l’apparition d’un vaisseau dans l’atmosphère, éclatant la tranquillité de la scène avec ses réacteurs. Sous le casque, les sourcils se froncèrent et une multitude de questions lui parvinrent en tête. Peut-être que l’appel n’était pas une chose finalement. Helera était certaine de cette simple réalité, elle devait en avoir le cœur net.