- mer. 26 janv. 2022 19:06
#40227
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
Haya Fuu "Donnant donnant"
Dans un geste à la mesure de la délicatesse qu'elle laissait naturellement transparaître, l'Anzat déposa sa main dans celle tendue. Elle se doutait bien de ce qui allait se passer. C'était devenu un jeu pour son maître que de la soumettre mentalement. Un moyen aussi pour lui d'assoir son emprise sur son apprentie. Enfin un moyen de savoir qu'elle ne lui cachait rien. Haya se doutait bien de ce qui allait se passer.
Les chemins de la peur et de la douleur menaient tous deux vers l'obscurité. Et l'obscurité était son domaine. Le tout était qu'elle ne devienne pas sa prison, ou pire, son tombeau. Elle savait que la manœuvre allait être douloureuse. Elle savait que la douleur dépendait avant tout de la puissance de la Dame Sombre.
Une simple piqure d'aiguille qui perçait son derme, voilà la toute première sensation que perçu l'Arcaniste, mais cela ne dura probablement pas plus d'une seconde, avant que la douleur ne s'intensifie et qu'elle est l'impression que l'on s'attaqua à son crâne avec une perceuse. Le contact mental était établi, et Haya commença à sentir que la Miralan aspirait ce qu'elle trouvait à prendre.
La question avait toujours été de savoir si résister allégeait la douleur. Haya avait depuis longtemps appris à l'accepter. Résister ici était inutile, mais son instinct de survie voyait dans cette dernière un danger auquel il fallait faire face. Après tout, c'était bien là le rôle fondamental de la douleur. Elle tenta de bloquer l'inquisition autant qu'elle le pouvait, alors qu'elle sentait la Dame Sombre lui peler lentement le cerveau, couche par couche, pellicule de souvenirs par pellicule de souvenirs, pour en tirer des lambeaux fantomatiques. Certains reprenaient leur place presque immédiatement, tandis d'autres bribes intemporelles voguaient telles des ombres entre les deux esprits.
Certains étaient très récents, et relativement nets. Haya comblait une fosse au fond duquel on ne distinguait plus qu'une main pâle et un visage partiellement enfouis sous la terre qui s'accumulait. La scène était éclairée par la lumière bleutée d'une lampe suspendue à proximité. A contre jour, une autre personne, aux larges épaules, faisait de même.
S'en suivit une accélération, franche, faisant se succéder à une vitesse toujours plus grande des évènements toujours plus brefs. Des visages, beaucoup de visages, énormément de visages, une infinité de visages, souvenirs confus et lointains ou plus récents. Parfois tellement indistincts qu'il aurait été difficile de reconnaître même leur appartenance à une espèce précise, et parfois assez net pour pouvoir lire dans le reflet de leurs yeux panique et souffrance.
Plus rien ne semblait avoir réellement de sens, tout semblait totalement désordonné, quoiqu'avec le temps, on devinait un nouveau fil conducteur : celui d'un vide que l'Anzat cherchait à remplir. Sa faim qu'elle cherchait à assouvir. Mais il était bien difficile pour qui ne l'avait jamais ressenti d'appréhender cet instinct à la fois primitif et primordial. Pourtant le lien était là, finalement.
Un nouveau visage, celui d'un Zeltron, devait revenir régulièrement. Un manipulateur de la Force à n'en pas douter. Et avec lui une haine mêlée de suffisance, de mépris et de jalousie. Les souvenirs se faisaient plus récents, plus sombres et plus morbides. La différence était flagrante entre l'avant et l'après. La Faim s'accompagnait désormais de l'appel du côté obscur, avec son lot de perversions que les moins sensibles auraient qualifiées d'abjectes, et que les autres auraient crus sortis d'un cauchemar.
Pour autant, personne ne pouvait prétendre supporter indéfiniment une telle intrusion. Et Haya arrivait à sa limite. Son visage, initialement impassible, transpirait maintenant la souffrance, et les signes avant-coureurs d'un craquage se concrétisait dans la main qu'elle serait de plus en plus fort.
Dans un geste à la mesure de la délicatesse qu'elle laissait naturellement transparaître, l'Anzat déposa sa main dans celle tendue. Elle se doutait bien de ce qui allait se passer. C'était devenu un jeu pour son maître que de la soumettre mentalement. Un moyen aussi pour lui d'assoir son emprise sur son apprentie. Enfin un moyen de savoir qu'elle ne lui cachait rien. Haya se doutait bien de ce qui allait se passer.
Les chemins de la peur et de la douleur menaient tous deux vers l'obscurité. Et l'obscurité était son domaine. Le tout était qu'elle ne devienne pas sa prison, ou pire, son tombeau. Elle savait que la manœuvre allait être douloureuse. Elle savait que la douleur dépendait avant tout de la puissance de la Dame Sombre.
Une simple piqure d'aiguille qui perçait son derme, voilà la toute première sensation que perçu l'Arcaniste, mais cela ne dura probablement pas plus d'une seconde, avant que la douleur ne s'intensifie et qu'elle est l'impression que l'on s'attaqua à son crâne avec une perceuse. Le contact mental était établi, et Haya commença à sentir que la Miralan aspirait ce qu'elle trouvait à prendre.
La question avait toujours été de savoir si résister allégeait la douleur. Haya avait depuis longtemps appris à l'accepter. Résister ici était inutile, mais son instinct de survie voyait dans cette dernière un danger auquel il fallait faire face. Après tout, c'était bien là le rôle fondamental de la douleur. Elle tenta de bloquer l'inquisition autant qu'elle le pouvait, alors qu'elle sentait la Dame Sombre lui peler lentement le cerveau, couche par couche, pellicule de souvenirs par pellicule de souvenirs, pour en tirer des lambeaux fantomatiques. Certains reprenaient leur place presque immédiatement, tandis d'autres bribes intemporelles voguaient telles des ombres entre les deux esprits.
Certains étaient très récents, et relativement nets. Haya comblait une fosse au fond duquel on ne distinguait plus qu'une main pâle et un visage partiellement enfouis sous la terre qui s'accumulait. La scène était éclairée par la lumière bleutée d'une lampe suspendue à proximité. A contre jour, une autre personne, aux larges épaules, faisait de même.
S'en suivit une accélération, franche, faisant se succéder à une vitesse toujours plus grande des évènements toujours plus brefs. Des visages, beaucoup de visages, énormément de visages, une infinité de visages, souvenirs confus et lointains ou plus récents. Parfois tellement indistincts qu'il aurait été difficile de reconnaître même leur appartenance à une espèce précise, et parfois assez net pour pouvoir lire dans le reflet de leurs yeux panique et souffrance.
Plus rien ne semblait avoir réellement de sens, tout semblait totalement désordonné, quoiqu'avec le temps, on devinait un nouveau fil conducteur : celui d'un vide que l'Anzat cherchait à remplir. Sa faim qu'elle cherchait à assouvir. Mais il était bien difficile pour qui ne l'avait jamais ressenti d'appréhender cet instinct à la fois primitif et primordial. Pourtant le lien était là, finalement.
Un nouveau visage, celui d'un Zeltron, devait revenir régulièrement. Un manipulateur de la Force à n'en pas douter. Et avec lui une haine mêlée de suffisance, de mépris et de jalousie. Les souvenirs se faisaient plus récents, plus sombres et plus morbides. La différence était flagrante entre l'avant et l'après. La Faim s'accompagnait désormais de l'appel du côté obscur, avec son lot de perversions que les moins sensibles auraient qualifiées d'abjectes, et que les autres auraient crus sortis d'un cauchemar.
Pour autant, personne ne pouvait prétendre supporter indéfiniment une telle intrusion. Et Haya arrivait à sa limite. Son visage, initialement impassible, transpirait maintenant la souffrance, et les signes avant-coureurs d'un craquage se concrétisait dans la main qu'elle serait de plus en plus fort.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"