- mer. 20 déc. 2017 18:20
#30870
La Pantoran bouillonnait de fureur, impuissante et allongée par terre comme elle l'était, entendant le perfide Zabrak l'offrir en pâture aux chasseurs. Traître! Elle lui avait fait confiance, elle avait cru pouvoir se fier à un individu sensitif comme elle malgré le fait qu'il ne fut probablement pas un Sith. Et voilà qu'il n'hésitait pas à la lui faire à l'envers! Si elle n'était pas trop épuisée par l'effort produit, elle se serait relevée pour le réduire en charpie quitte à en mourir aussi!
Bien incapable de parler, voilà qu'elle en était réduite à lui jeter un regard mauvais - qu'il ne remarqua même pas puisque lui tournant le dos - et se répandre en injures bien senties. Comme quoi, "passer le temps" avec la lie de la société, ça pouvait avoir du bon parfois, notamment pour apprendre les pires insultes en vigueur. Les chasseurs s'approchèrent et lui mirent les menottes et elle ne pouvait toujours pas bouger. A en juger par leurs expressions, les filous avaient hâte de lui faire la peau...
Mais ce fut à ce moment là que la montagne de muscles ambulante choisit de révéler son subterfuge, décapitant d'un coup avec son sabre à elle (!) les 3 bougres. Les corps s'effondrèrent séant et elle fut finalement libérée par l'autre qui lui tendit son arme, qu'elle prit de ses mains sans même un merci ou un regard. Lui faire sentir quelque gratitude? Que nenni, on ne se moquait pas d'elle comme ça non mais oh!
D'autant plus que son petit discours c'était bien gentil mais elle comprit vite qu'il ne lui laissait pas vraiment le choix. Oh bien sûr elle pouvait prendre la tangente et tenter de rallier son vaisseau mais quelque chose lui disait que les chasseurs, s'il y en avait encore, devaient avoir pensé à boucler l'entrée du spatioport. Sans compter qu'en tuant avec son arme, il la plaçait de fait comme une meurtrière en fuite. Encore une manigance!
Merci bien de m'avoir mis encore plus dans de beaux draps, vraiment j'apprécie. Heureusement que tu es là dis donc.
La suite la fit se figer bien involontairement. Il connaissait son nom. Il savait comment elle s'appelait. Combiné à cette histoire de prime, ça voulait donc très probablement dire, si elle reconstituait bien les pièces du puzzle, qu'il devait être, tout comme ceux qu'elle avait tué depuis tout à l'heure, un chasseur de primes et qu'il avait des infos sur elle. Comment était-ce possible?
Comment connais-tu mon nom d'abord? Tu es là pour me piéger et me ramener à je ne sais qui qui a mis une prime sur ma tête? Et d'ailleurs, pourquoi y a-t-il une prime sur moi? De quoi je suis accusée?
Bon et puis mince, pas de temps à perdre, il fallait bouger, ça viendrait plus tard ça. Maintenant qu'elle était juste à côté du Zabrak, elle se rendait vraiment compte à quel point il était grand et vraiment bien bâti. Malgré l'urgence de la situation, elle se surprit bien à contempler le spectacle une ou deux secondes en sentant une légère rougeur lui monter aux joues. Ces fichues hormones avaient le don de remonter même dans les situations les plus inconfortables.
Par là, je connais un endroit. On y sera tranquilles un moment. J'espère.
Elle pointa du doigt direction plein sud qui les éloignerait encore plus de la ville. Le trajet leur prit bien 15 minutes à un rythme soutenu. Bien qu'elle souffrait encore d'une profonde fatigue, Varadesh se sentait un peu mieux qu'avant. Le Zabrak trottait à ses côtés, silencieux, vigilant et visiblement pas désireux de bavarder. Ça lui allait très bien, elle n'avait toujours pas digéré son petit numéro et doutait de pouvoir le faire avant longtemps.
Finalement, le duo arriva à destination, un ensemble de buissons hauts de près d'un mètre 50 au moins couvrant en cercle une zone précise. Tout l'endroit était couvert de neige comme il fallait s'y attendre en cette période d'hiver même si ça ne dérangeait pas la native. Au centre de la zone se dressait une fontaine gelée dont la simple vue ramena la jeune fille des années en arrière. Sans faire attention au cornu, elle avança pour venir s'y asseoir et passer la main contre l'eau gelée.
Perdue dans ses pensées, elle se rappelait la dernière conversation ici avec sa mère. Avec le souvenir vint le sourire joyeux et insouciant, puis la tristesse pour revenir à la colère. Le chagrin menaçait de la submerger lorsqu'elle repensait à ce qu'elle avait perdu. Triste et souffrante, elle l'était assurément. Mais pire encore, elle se reprochait de ressentir pareilles choses, se maudissait de sa faiblesse. Elle avait voulu laisser tout ça derrière elle et accepter totalement sa nature de Sith mais le passé s'accrochait à elle, tenace.
Sans qu'elle s'en rendit compte, l'apprentie se mit à trembler d'abord légèrement puis fortement et ça n'était clairement pas à cause du froid. Les sanglots vinrent alors et les larmes avec, se déversant librement depuis ses yeux d'un jaune vif. Elle n'avait pas voulu se l'avouer mais elle se sentait seule, tellement seule. Sa liberté lui avait apporté la contrainte de la conscience, la conscience d'être seule dans une galaxie qui ne se soucie pas de nous.
Sabina pleurait, et ses pleurs n'étaient pas ceux d'une jeune adulte mais bien d'une enfant dont la vie avait été anéantie. Darth Varadesh, elle, méprisait Sabina et ses sanglots.
Bien incapable de parler, voilà qu'elle en était réduite à lui jeter un regard mauvais - qu'il ne remarqua même pas puisque lui tournant le dos - et se répandre en injures bien senties. Comme quoi, "passer le temps" avec la lie de la société, ça pouvait avoir du bon parfois, notamment pour apprendre les pires insultes en vigueur. Les chasseurs s'approchèrent et lui mirent les menottes et elle ne pouvait toujours pas bouger. A en juger par leurs expressions, les filous avaient hâte de lui faire la peau...
Mais ce fut à ce moment là que la montagne de muscles ambulante choisit de révéler son subterfuge, décapitant d'un coup avec son sabre à elle (!) les 3 bougres. Les corps s'effondrèrent séant et elle fut finalement libérée par l'autre qui lui tendit son arme, qu'elle prit de ses mains sans même un merci ou un regard. Lui faire sentir quelque gratitude? Que nenni, on ne se moquait pas d'elle comme ça non mais oh!
D'autant plus que son petit discours c'était bien gentil mais elle comprit vite qu'il ne lui laissait pas vraiment le choix. Oh bien sûr elle pouvait prendre la tangente et tenter de rallier son vaisseau mais quelque chose lui disait que les chasseurs, s'il y en avait encore, devaient avoir pensé à boucler l'entrée du spatioport. Sans compter qu'en tuant avec son arme, il la plaçait de fait comme une meurtrière en fuite. Encore une manigance!
Merci bien de m'avoir mis encore plus dans de beaux draps, vraiment j'apprécie. Heureusement que tu es là dis donc.
La suite la fit se figer bien involontairement. Il connaissait son nom. Il savait comment elle s'appelait. Combiné à cette histoire de prime, ça voulait donc très probablement dire, si elle reconstituait bien les pièces du puzzle, qu'il devait être, tout comme ceux qu'elle avait tué depuis tout à l'heure, un chasseur de primes et qu'il avait des infos sur elle. Comment était-ce possible?
Comment connais-tu mon nom d'abord? Tu es là pour me piéger et me ramener à je ne sais qui qui a mis une prime sur ma tête? Et d'ailleurs, pourquoi y a-t-il une prime sur moi? De quoi je suis accusée?
Bon et puis mince, pas de temps à perdre, il fallait bouger, ça viendrait plus tard ça. Maintenant qu'elle était juste à côté du Zabrak, elle se rendait vraiment compte à quel point il était grand et vraiment bien bâti. Malgré l'urgence de la situation, elle se surprit bien à contempler le spectacle une ou deux secondes en sentant une légère rougeur lui monter aux joues. Ces fichues hormones avaient le don de remonter même dans les situations les plus inconfortables.
Par là, je connais un endroit. On y sera tranquilles un moment. J'espère.
Elle pointa du doigt direction plein sud qui les éloignerait encore plus de la ville. Le trajet leur prit bien 15 minutes à un rythme soutenu. Bien qu'elle souffrait encore d'une profonde fatigue, Varadesh se sentait un peu mieux qu'avant. Le Zabrak trottait à ses côtés, silencieux, vigilant et visiblement pas désireux de bavarder. Ça lui allait très bien, elle n'avait toujours pas digéré son petit numéro et doutait de pouvoir le faire avant longtemps.
Finalement, le duo arriva à destination, un ensemble de buissons hauts de près d'un mètre 50 au moins couvrant en cercle une zone précise. Tout l'endroit était couvert de neige comme il fallait s'y attendre en cette période d'hiver même si ça ne dérangeait pas la native. Au centre de la zone se dressait une fontaine gelée dont la simple vue ramena la jeune fille des années en arrière. Sans faire attention au cornu, elle avança pour venir s'y asseoir et passer la main contre l'eau gelée.
Perdue dans ses pensées, elle se rappelait la dernière conversation ici avec sa mère. Avec le souvenir vint le sourire joyeux et insouciant, puis la tristesse pour revenir à la colère. Le chagrin menaçait de la submerger lorsqu'elle repensait à ce qu'elle avait perdu. Triste et souffrante, elle l'était assurément. Mais pire encore, elle se reprochait de ressentir pareilles choses, se maudissait de sa faiblesse. Elle avait voulu laisser tout ça derrière elle et accepter totalement sa nature de Sith mais le passé s'accrochait à elle, tenace.
Sans qu'elle s'en rendit compte, l'apprentie se mit à trembler d'abord légèrement puis fortement et ça n'était clairement pas à cause du froid. Les sanglots vinrent alors et les larmes avec, se déversant librement depuis ses yeux d'un jaune vif. Elle n'avait pas voulu se l'avouer mais elle se sentait seule, tellement seule. Sa liberté lui avait apporté la contrainte de la conscience, la conscience d'être seule dans une galaxie qui ne se soucie pas de nous.
Sabina pleurait, et ses pleurs n'étaient pas ceux d'une jeune adulte mais bien d'une enfant dont la vie avait été anéantie. Darth Varadesh, elle, méprisait Sabina et ses sanglots.