- sam. 19 mars 2022 20:33
#40426
Observer. Déduire. Entrer. Fouiller. Prendre. Ressortir.
Vivant.
Vérifier qui se déplaçait où et quand, c'était facile en extérieur. En intérieur, il fallait aborder avec deux méthodes : la première était d'y aller logiquement sur le vif, se cacher quand il fallait, et repartir sans créer d'émule. La deuxième d'avoir les informations par le vol, les pot-de-vins ou autre méthode permettant d'avoir le plan des rondes. Cela demandait un argent que Qadyr n'avait pas. Il ne restait pas beaucoup de solutions pour s'infiltrer : observer, déduire, entrer, fouiller, prendre, ressortir. Et le tout en restant vivant.
Qadyr descendit de son antenne-relais et commencer à longer les murs à proximité de l'entrepôt. Une échelle de service, un escalier extérieur, une gouttière qui avait l'air de soutenir son poids... a un pâté de maison il avait fini par trouver de quoi grimper sur les toits. Une échelle pour pompiers en métal bruni qui n'avait pas été souvent empruntée. Grimper sur les toits en tôle épaisse traitée contre tout, et parcourir les toits comme un chat de gouttière. Il avait la chance de pouvoir se tracter à la force de ses bras. Les murs de plus en plus haut lui faisaient travailler les biceps à se hisser de plus en plus haut, jusqu'à finir sur un toit qui soit mitoyen de l'entrepôt. Un peu d'élan, un saut tendu, une roulade à réception, et Qadyr était sur le toit à moitié ouvert de l'entrepôt. S'allongeant presque arrivé au bord, il passa juste la tête, de quoi observer les étendues sous le toit. Où il pouvait descendre sans trop de difficulté. Plus loin, une montagne de caisses lui permettrait de faire une chute d'à peine 2 mètres. Il se retira du bord, fit le trajet accroupi et repassa la tête par le bord.
Rien en-dessous, rien tourné vers lui. Un oeil sous le toit en plongeant sa tête l'assura de la tranquillité de son lieu de chute. Il passa ses jambes dans le vide, se laissa pendre du bord rapidement, lâcha tout, se réceptionna sur la pointe des pieds. Il descendit les tas de caisses petit à petit et finit par toucher le sol.
Il était dedans. Maintenant, aller à l'intérieur.
Les employés n'étaient pas nombreux, mais les rondes étaient nombreuses, et pire encore, les allers et retours de ceux qui vérifiaient l'intégralité des colis restaient anarchiques. Mais on pouvait facilement les entendre, les anticiper, et la quantité de caisses, de palettes empilées, et les espaces sous les racks donnaient un millier de cachettes pour remonter jusqu'au bâtiment principal. Ce dernier se découpait en deux parties : une qui n'était qu'un entrepôt mais couvert par un toit épais, et surtout derrière un quai de chargement pour des trains électromagnétiques, et une autre qui ressemblait à une surface dédiée aux registres, tableaux électriques et autres espaces pour les gestionnaires et les employés. C'était là que Qadyr voulait se glisser.
Mètre par mètre, il finit par y arriver. Ensuite à camper des minutes durant, vérifiant par les retours depuis le bâtiment ou vers celui-ci qui pouvait entrer, comment et avec quoi. Il s'agissait d'un banal digicode à 6 chiffres. Malgré sa vue perçante, Qadyr se remit à ses macrojumelles pour bien observer les codes tapés. Un code unique, parfait. Quand il fut assuré de n'avoir aucun témoin en vue, il sortit de sa cachette et tape le code. La porte glissa sans un bruit, et il put s'engouffrer dans le bâtiment.
Longeant les panneaux indiquant sobrement "salle des commandes", il finit par tomber sur une pièce fermée, ceinte de petites carreaux en verre blindé hauts de 15 centimètres pour apporter un éclairage naturel sans donner de source d'intrusion à la structure. Trois humains mâles y prenaient un café, en blouse blanche et avec l'air décontracté. Derrière eux, des ordinateurs, dont un qui lui parut familier.
Avec des lignes vertes sur fond noir.
Qadyr devait les faire sortir. Rapidement et pour un moment. Il y avait quelques astuces pour ça, et la plus simple était à usage unique : une deuxième utilisation serait suspecte. Mais à ce stade, il n'avait pas grand chose à en faire. Il usa donc de sa carte : tirer la sonnette de l'alarme incendie.
ALERTE INCENDIE. ALERTE INCENDIE. VEUILLEZ EVACUER LES LIEUX TOUTE AFFAIRE CESSANTE.
Cordiale alarme. Les blouses blanches devinrent pâles comme des linges et détalèrent sans demander leur reste. Qadyr s'engouffra dans une pièce en face pour les laisser passer, et colla son oreille à la porte. Mais t'es qui toi ? Qadyr se retourna. Merde ! Un type en train de se changer ! Ni une ni deux, Qadyr lui envoya son poing en pleine tête, ce qui l'assomma sous le coup de la surprise et de la force. Il prit son pouls et s'assura de sa survie. Attendant que les bruits de pas s'éloignent, Qadyr sortit du vestiaire, pénétra la salle des commandes et alla directement sur l'ordinateur.
Visiblement, l'interface était plus simple que chez le "grand Dudu" : tout était pensé pour ceux qui n'y connaissaient rien et qui n'avaient rien à trier, juste récupérer une liste. Rentrant la référence de son armure, il finit par la trouver.
... ... son armure était en route.
Il n'accusa pas le coup longtemps avant d'entendre la fin de l'alarme incendie. Et le début d'une autre.
ALERTE INTRUSION. ALERTE INTRUSION. VEUILLEZ LAISSER LES AGENTS DE SECURITE INTERVENIR. TIR LETAL AUTORISE.
Vivant.
Vérifier qui se déplaçait où et quand, c'était facile en extérieur. En intérieur, il fallait aborder avec deux méthodes : la première était d'y aller logiquement sur le vif, se cacher quand il fallait, et repartir sans créer d'émule. La deuxième d'avoir les informations par le vol, les pot-de-vins ou autre méthode permettant d'avoir le plan des rondes. Cela demandait un argent que Qadyr n'avait pas. Il ne restait pas beaucoup de solutions pour s'infiltrer : observer, déduire, entrer, fouiller, prendre, ressortir. Et le tout en restant vivant.
Qadyr descendit de son antenne-relais et commencer à longer les murs à proximité de l'entrepôt. Une échelle de service, un escalier extérieur, une gouttière qui avait l'air de soutenir son poids... a un pâté de maison il avait fini par trouver de quoi grimper sur les toits. Une échelle pour pompiers en métal bruni qui n'avait pas été souvent empruntée. Grimper sur les toits en tôle épaisse traitée contre tout, et parcourir les toits comme un chat de gouttière. Il avait la chance de pouvoir se tracter à la force de ses bras. Les murs de plus en plus haut lui faisaient travailler les biceps à se hisser de plus en plus haut, jusqu'à finir sur un toit qui soit mitoyen de l'entrepôt. Un peu d'élan, un saut tendu, une roulade à réception, et Qadyr était sur le toit à moitié ouvert de l'entrepôt. S'allongeant presque arrivé au bord, il passa juste la tête, de quoi observer les étendues sous le toit. Où il pouvait descendre sans trop de difficulté. Plus loin, une montagne de caisses lui permettrait de faire une chute d'à peine 2 mètres. Il se retira du bord, fit le trajet accroupi et repassa la tête par le bord.
Rien en-dessous, rien tourné vers lui. Un oeil sous le toit en plongeant sa tête l'assura de la tranquillité de son lieu de chute. Il passa ses jambes dans le vide, se laissa pendre du bord rapidement, lâcha tout, se réceptionna sur la pointe des pieds. Il descendit les tas de caisses petit à petit et finit par toucher le sol.
Il était dedans. Maintenant, aller à l'intérieur.
Les employés n'étaient pas nombreux, mais les rondes étaient nombreuses, et pire encore, les allers et retours de ceux qui vérifiaient l'intégralité des colis restaient anarchiques. Mais on pouvait facilement les entendre, les anticiper, et la quantité de caisses, de palettes empilées, et les espaces sous les racks donnaient un millier de cachettes pour remonter jusqu'au bâtiment principal. Ce dernier se découpait en deux parties : une qui n'était qu'un entrepôt mais couvert par un toit épais, et surtout derrière un quai de chargement pour des trains électromagnétiques, et une autre qui ressemblait à une surface dédiée aux registres, tableaux électriques et autres espaces pour les gestionnaires et les employés. C'était là que Qadyr voulait se glisser.
Mètre par mètre, il finit par y arriver. Ensuite à camper des minutes durant, vérifiant par les retours depuis le bâtiment ou vers celui-ci qui pouvait entrer, comment et avec quoi. Il s'agissait d'un banal digicode à 6 chiffres. Malgré sa vue perçante, Qadyr se remit à ses macrojumelles pour bien observer les codes tapés. Un code unique, parfait. Quand il fut assuré de n'avoir aucun témoin en vue, il sortit de sa cachette et tape le code. La porte glissa sans un bruit, et il put s'engouffrer dans le bâtiment.
Longeant les panneaux indiquant sobrement "salle des commandes", il finit par tomber sur une pièce fermée, ceinte de petites carreaux en verre blindé hauts de 15 centimètres pour apporter un éclairage naturel sans donner de source d'intrusion à la structure. Trois humains mâles y prenaient un café, en blouse blanche et avec l'air décontracté. Derrière eux, des ordinateurs, dont un qui lui parut familier.
Avec des lignes vertes sur fond noir.
Qadyr devait les faire sortir. Rapidement et pour un moment. Il y avait quelques astuces pour ça, et la plus simple était à usage unique : une deuxième utilisation serait suspecte. Mais à ce stade, il n'avait pas grand chose à en faire. Il usa donc de sa carte : tirer la sonnette de l'alarme incendie.
Cordiale alarme. Les blouses blanches devinrent pâles comme des linges et détalèrent sans demander leur reste. Qadyr s'engouffra dans une pièce en face pour les laisser passer, et colla son oreille à la porte. Mais t'es qui toi ? Qadyr se retourna. Merde ! Un type en train de se changer ! Ni une ni deux, Qadyr lui envoya son poing en pleine tête, ce qui l'assomma sous le coup de la surprise et de la force. Il prit son pouls et s'assura de sa survie. Attendant que les bruits de pas s'éloignent, Qadyr sortit du vestiaire, pénétra la salle des commandes et alla directement sur l'ordinateur.
Visiblement, l'interface était plus simple que chez le "grand Dudu" : tout était pensé pour ceux qui n'y connaissaient rien et qui n'avaient rien à trier, juste récupérer une liste. Rentrant la référence de son armure, il finit par la trouver.
2895-26-GBHA-294 | 07 | ARMURE MANDALORIENNE BESKAR COMPLETE - NOIRE ET JAUNE | 1 | 11-03-16 | STATUT : EN TRANSIT | TRANSPORT 0173 - DIRECTION VILLE HAUTE
... ... son armure était en route.
Il n'accusa pas le coup longtemps avant d'entendre la fin de l'alarme incendie. Et le début d'une autre.